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Une nouvelle collection est annoncée pour 2013 : Dyschroniques aux éditions Le Passager Clandestin
Au programme de ce début d'année, quatre plus ou moins longues nouvelles :
Janvier :
Philippe Curval .. Le testament d'un enfant mort (1978)
Brian W. Aldiss .. La tour des damnés (Total Environment, 1968)
Février :
Murray Leinster .. Un Logique nommé Joe (A Logic Named Joe, 1946)
Mack Reynolds .. Le mercenaire (Mercenary, 1962)
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Quelques précisions, fournies par l'éditeur, pour cette nouvelle collection :
Notre maison d'édition, le passager clandestin, existe depuis 5 ans et est spécialisée en critique sociale. Nous lançons début 2013 une toute nouvelle collection consacrée à la science-fiction et intitulée Dyschroniques.
Cette collection exhumera des nouvelles de science-fiction ou d’anticipation, empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites.
Nous avons choisi de nous intéresser à des thèmes en particulier, qui font écho aux sujets que traitent les autres ouvrages publiés chez nous dans d’autres genres, comme la critique de l’organisation sociale, les évolutions technologiques, les questions environnementales et écologiques…
Les quatre premiers titres qui sortiront au 1er semestre 2013 sont :
Le testament d’un enfant mort de Philippe Curval (en janvier)
La tour des damnés de Brian Aldiss (en janvier)
Un logique nommé Joe de Murray Leinster (en février)
Le Mercenaire de Mack Reynolds (en février).
et la présentation des quatre premiers titres :
UNE NOUVELLE COLLECTION AUX EDITIONS LE PASSAGER CLANDESTIN
Philippe Curval : Le testament d’un enfant mort
En 1978, Philippe Curval imagine le regard d’un nouveau-né sur un monde sans avenir.
XXIe siècle. Un mal mystérieux et incurable frappe les nouveaux-nés du monde entier : après quelques mois d’une maturation psychologique accélérée, l’enfant dépérit et meurt immanquablement. Après la mise au point d’un enregistreur-décodeur, l’humanité est enfin capable d’entrer dans l’esprit de ces enfants et d’en saisir les ressorts suicidaires. Trop tard, sans doute. Bienvenue dans le monde sans espoir des « hypermaturés ». À travers une écriture viscérale, Philippe Curval nous plonge avec délectation dans les méandres émotionnels, fantasmatiques et primordiaux du nouveau-né, et confronte la vision de l’enfant en construction à une société sourde et aveugle. Chez Curval, l’humanité court à sa perte en privilégiant sa soif d’expansion, de domination et de conquête, au détriment de l’essentiel, symbolisé par cet enfant incompris dont nous partageons les découvertes, l’incompréhension, la solitude, la curiosité et finalement le désir de mort.
Ceux qui découvrent Philippe Curval aujourd’hui ne savent sans doute pas tout ce que la science-fiction hexagonale lui doit. Né le 27 décembre 1929 à Paris, il s’y livre corps et âme dès le début des années 1950 et ne cessera jamais de l’enrichir de son imagination sans limites et de son style dynamique. Toujours actif – voir son blog www.quarante-deux.org – Curval est resté un ardent défenseur du genre et un visionnaire iconoclaste et libre.
Prix : 6 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 80 - ISBN : 978-2-916952-77-2Brian W. Aldiss : La tour des damnés
En 1968, Brian Aldiss imagine une expérience aux proportions babyloniennes pour mesurer les effets de la surpopulation.
Début du XXIe siècle. La terre semble avoir résolu ses problèmes de surpopulation et de famines. Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, s’il n’y avait « la Tour ». Mélange de plastique, de béton et d’acier, le fameux édifice – dix niveaux de cinq étages chacun – a été érigé en Inde en 1975 dans le cadre d’une expérience. À l’origine, 1 500 volontaires – dont 500 couples – de moins de 25 ans y furent introduits afin d’étudier le comportement d’individus soumis au confinement. 25 ans plus tard, 75 000 personnes pullulent à l’intérieur. Le conditionnement a si bien fonctionné que personne ne semble vouloir sortir, ni même imaginer qu’une autre réalité extérieure soit possible. Pourtant, un certain Thomas Dixit est chargé de mesurer l’intérêt de poursuivre l’expérience de La Tour...
La Tour des damnés (Total Environment en anglais) explore aussi bien la faculté de l’humanité à chercher infatigablement des solutions à sa survie, que la puissance de la science et les problèmes d’éthique qui en découlent. Il évoque la capacité d’adaptation de l’homme face à son environnement, ainsi que son absolu besoin de pouvoir, de croyance et de domination. En 1968 (date de parution de la nouvelle d'Aldiss) paraissait aux Etats-Unis The Population Bomb. Le livre s'est vendu à plus de 2 millions d'exemplaires et a contribué à la prise
de conscience collective des problématiques de population et d'environnement.Brian Wilson Aldiss – né le 18 octobre 1925 à Dereham, Angleterre – est une figure incontournable de la science-fiction mondiale. Révélé par la revue anglaise New Worlds, il contribua largement à l’avènement de la New Wave britannique (Michael Moorcock, J. G. Ballard, John Brunner). À la tête d’une oeuvre considérable et variée, Aldiss allie exigence du style et profondeur du contenu.
Prix : 8 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 112- ISBN : 978-2-916952-78-9Mack Reynolds : Le mercenaire
En 1962, Mack Reynolds imagine un monde où la guerre est conduite par les multinationales.
Les gouvernements du monde ont été supplantés par de puissantes sociétés, et chacune de ces compagnies emploie sa propre armée, conduisant des opérations militaires contre ses rivales. Toutefois, afin d’éviter une guerre ruineuse entre l’Ouest et le monde soviétique, les forces en présence sont contraintes d’utiliser exclusivement des armes en vigueur au XIXe siècle. Au milieu de ce monde ultra rigide partagé entre neuf castes (sous-inférieurs, semiinférieurs, super-inférieurs, semi-moyens...), Joe Mauser est un mercenaire professionnel qui rêve de promotion et de guerre sans victime. Mais la prochaine bataille sera décisive.
Le mercenaire – d’abord publié sous forme de novella en 1962, puis développé en roman (Mercenary from Tomorrow, 1968) – offre une vision étonnante d’une humanité définitivement livrée aux appétits des multinationales, et où la guerre est à la fois un spectacle, un étendard idéologique et un ressort économique majeur.
Dallas McCord « Mack » Reynolds (1917 – 1983) se fait connaître au lendemain de la seconde guerre mondiale en publiant dans les magazines et les Pulps. Prenant le contrepied d’une science-fiction largement dominée par le space opera aux accents belliqueux, Reynolds se singularise rapidement en abordant des thématiques plus sérieuses (enjeux économiques, manipulations politiques...). Extrêmement populaire aux États-Unis durant les années 1960 (notamment avec son personnage de Joe Mauser), Mack Reynolds reste encore à découvrir chez nous.
Prix : 8 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 144 - ISBN : 978-2-916952-81-9Murray Leinster : Un logique nommé Joe
En 1946, Murray Leinster imagine les dérives d’un réseau informatique mondial.
« Vous connaissez les “logiques“. Vous en avez un chez vous. Ça ressemble à un récepteur d’images, seulement il y a des touches au lieu de cadrans et vous pianotez pour avoir ce que vous voulez ». Joe est un de ces logiques qui ont changé la civilisation. Mais celui-ci, fraîche ment sorti des usines de la Logics Company, bénéficie d’un petit défaut de fabrication qui le rend plus réactif, plus entreprenant, plus efficace et toujours au service du client. Accédant à des contenus confidentiels, puisan dans les données éparpillées sur le réseau mondial, Joe répond à toutes vos questions et trouve une solution adaptée à tous vos souhaits... y compris assassiner votre femme sans vous faire prendre ou dévaliser une banque sans risque. Froidement, sans penser à mal, Joe mènerait-il l’humanité à sa perte ?
Un logique nommé Joe – publié en 1946, époque où l’ordinateur le plus perfectionné pesait trente tonnes et remplissait une salle de 150 m2 – est une nouvelle véritablement visionnaire. Non sans humour, Leinster décrit les ravages exponentiels découlant d’un accès illimité à la connaissance et de ses usages immodérés.
Murray Leinster (1896 – 1975) – de son vrai nom William Fitzgerald Jenkins – publia sa première nouvelle en 1919 et resta actif jusqu’à sa disparition. Extrêmement populaire chez les anglo-saxons, son oeuvre pléthorique – plus de 1 500 nouvelles, romans et articles – est
largement méconnue sous nos latitudes.
Prix : 4 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 48 - ISBN : 978-2-916952-82-6
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Les titres de janvier sont disponibles :
Philippe Curval .. Le testament d'un enfant mort (1978)
Brian W. Aldiss .. La tour des damnés (Total Environment, 1968)
Les titres de février sont disponibles :
Murray Leinster .. Un Logique nommé Joe (A Logic Named Joe, 1946)
Mack Reynolds .. Le mercenaire (Mercenary, 1962)
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Deux nouveaux titres sont annoncés pour juin :
37° centigrades de Lino Aldani
6 € TTC - 96 pages - ISBN : 978-2-916952-94-9
En 1963, Lino Aldani imagine une société encadrée par la consommation de masse et le risque de la maladie.
« Je suis en règle […] voici le thermomètre, les comprimés d’aspirine, les pastilles pour la toux... Ça, c’est la vitamine C ; voici la B-12, l’antiseptique, le leucoplast, la pommade ophtalmologique et l’étui d’antibiotique. J’ai tout ; vous ne pouvez pas me coller une amende. ». La journée commence mal pour Nicola Berti. Il est dans le collimateur de la CGM (Convention Générale Médicale) et risque le contrôle sanitaire. Et quand on sort des clous de l’État-hygiéniste, il vaut mieux être bien couvert. Car dans cette société, la santé, c’est tout... ou rien.
Il y a du 1984 et du Meilleur des mondes dans cette nouvelle de Lino Aldani. L’ombre de Kafka n’est pas loin non plus et, avec quelques années d’avance, on peut même y trouver l’humour noir et l’implacable paranoïa du futur Brazil de Terry Gilliam (1985).Aldani nous donne sa vision effrayante de l’État providence, une société bureaucratique où la bonne santé, à force de prévention, est érigée en norme absolue, et où tomber malade ne vous donne aucun droit, sauf celui de mourir dans le mépris le plus total.
Lino Aldani (1926-2009) fut une grande figure de la science-fiction italienne, et plus largement du genre en Europe. Il est connu pour avoir écrit la première étude italienne sur la science-fiction avec La Fantascienza (1963). On lui doit également cinq romans, dont le magnifique Quand les racines (Présence du futur, 1978) et une cinquantaine de nouvelles (une bonne trentaine traduite en français). La European Science Fiction Society (ESFS) lui a remis un prix pour l’ensemble de sa carrière en 1989.
Où cours-tu mon adversaire ? de Ben Bova
8 € - 128 pages - ISBN : 978-2-916952-93-2
En 1969, Ben Bova imagine une expédition pionnière où la quête de soi se mue en choc des civilisations.
Dans un futur lointain. Très lointain. L’équipage du Carl Sagan, vaisseau d’exploration terrien, sort de son sommeil artificiel. Perdus au milieu de la constellation du Grand chien, à des centaines de millions de kilomètres de Sirius, son étoile principale, ces hommes et ces femmes sont en quête de vérités. Ici, ils espèrent comprendre pourquoi, dans le système solaire qu'ils ont quitté, Titan, le monstrueux satellite de Saturne, abrite une machinerie non humaine, abandonnée, extraordinairement complexe et toujours en fonction. L’expédition en est là de son angoissant questionnement lorsqu’un signe de vie est détecté sur une petite planète apparemment inhospitalière. L’heure est venue d’affronter le passé de l’humanité.Sous les dehors d’un récit d’aventures à la sauce ethnologique, la nouvelle de Ben Bova interroge quelques-uns des défauts majeurs de l’homme moderne. Son arrogance dominatrice, d’abord, à l’égard de communautés dites primitives ; son incapacité suicidaire à partager avec elles des racines et un destin communs ; sa volonté maladive de toute puissance au risque de se perdre. Pris entre une tribu maintenue à l’âge de pierre et la présence quasi divine de cette machinerie inquiétante sur Titan, l’équipage se retrouve peut-être finalement face à son propre avenir. Bien peu reluisant.
Ben – Benjamin William – Bova (né en 1932 à Philadelphie) est une figure importante de la SF américaine. Peu connu en France (4 nouvelles et 7 romans traduits), il est un des représentants les plus brillants de la Hard Science, courant de la science-fiction s’appuyant sur des données précises. Excellent vulgarisateur et conteur de talent, Bova fut également le directeur des revues Analog Science Fiction and Fact (1972-1978) et Omni (1978-1982). Son dernier roman (non traduit) – Farside – est sorti cette année.
Dernière modification par Christian (11-06-2013 10:59:34)
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Les éditions Le Passager Clandestin ont initié et réussi un "kisskissbankbank" afin de publier une novella, "La vague montante", de Marion Zimmer Bradley, dans la collection Dyschroniques. A paraître.
Un vaisseau parti coloniser le Centaure revient sur Terre après plusieurs centaines d'années ; l'équipage s'attend à trouver là une civilisation technologique extrêmement avancée, mais il découvre un monde où le concept de nations n'existe apparemment plus et où la science semble avoir disparu, au profit d'une économie primitive fondée sur la commune et l'agriculture.
« Si vous pouviez nous dire comment nous mettre en rapport avec le gouvernement ?
– Eh bien, dit le vieil homme d’un ton égal, il y a trois gouverneurs dans notre village, mais ils ne sont là que pour régler les heures de cours des écoles et celles du couvre-feu. Je ne voudrais pas les déranger pour une chose aussi ridicule. Je ne pense pas qu’ils auraient grand-chose à dire sur votre… ah oui, vaisseau spatial. »
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- Programme 2014 -
Février
Poul Anderson .. La main tendue (The Helping Hand, 1950)
En 1950, Poul Anderson imagine l’anéantissement de la diversité culturelle par un impérialisme intergalactique.
6 € TTC - 978-2-36935-004-0
Damon Knight .. Le royaume de Dieu (Rule Golden, 1954)
En 1954, Damon Knight imagine un monde de violence et de peur délivré par l’empathie.
8 € TTC - 978-2-36935-003-3
Dernière modification par Christian (07-02-2014 17:34:16)
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Mars
Le pense-bête de Fritz Leiber
En 1962, Fritz Leiber imagine l’Humanité Assistée par Ordinateur.
7 € TTC - 978-2-36935-011-8
Vent d’est, vent d’ouest de Frank M. Robinson
En 1972, Frank M. Robinson imagine un monde où la passion automobile l’emporte sur le besoin de respirer.
5 € TTC - 978-2-36935-010-1
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Parutions mars 2014 :
Vent d’est, vent d’ouest (East Wind, West Wind, 1972) de Frank M. Robinson
En 1972, Frank M. Robinson imagine un monde où la passion automobile l’emporte sur le besoin de respirer.
5 € TTC - 978-2-36935-010-1
Le pense-bête (The Creature from Cleveland Depths / The Lone Wolf, 1962) de Fritz Leiber
En 1962, Fritz Leiber imagine l’Humanité Assistée par Ordinateur.
7 € TTC - 978-2-36935-011-8
Dernière modification par Mister Lag (07-03-2014 16:18:49)
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La collection Dyschroniques a du plomb dans l'aile :
Communiqué des éditions du Passager Clandestin :
Comme beaucoup d’éditeurs de sciences humaines, le passager clandestin traverse une période extrêmement difficile. Aujourd’hui, notre activité est menacée. Malgré tous nos efforts pour surmonter nos problèmes de trésorerie, afin d’honorer nos échéances les plus immédiates nous avons besoin de trouver 15 000 euros d’ici 15 jours.
En sept ans d’existence, le passager clandestin a su imposer un ton original et une voix singulière dans les débats de société contemporains, en éditant, au prix le plus juste, des ouvrages à la fois exigeants et abordables. Si vous pensez que nous devons continuer à tenir ce rôle, aidez-nous et cliquez maintenant pour acheter des livres : www.lepassagerclandestin.fr
Plus de 100 titres sont disponibles, dont 8 nouveautés parues en 2014 et 8 paniers thématiques.
Toutes les contributions seront les bienvenues !
Faites aussi circuler largement l’information auprès de vos amis, sur Facebook, votre blog ,votre site Internet…
Enfin, vous pouvez envoyer un chèque de soutien à l’ordre du passager clandestin, à l’adresse suivante : le passager clandestin 1, rue de l’Eglise – 72240 Neuvy-en-Champagne.
Nous vous remercions d’avance de votre aide,
L’équipe du passager clandestin
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Deux nouveaux titres annoncés pour fin juin :
à paraître fin juin aux éditions le passager clandestin dans la collection Dyschroniques.
Faute de temps (Some Lapse of Time, 1963)
de John BrunnerEn 1963, John Brunner imagine un monde hanté par le ressentiment des générations futures.
Une nuit, Max Harrow est arraché brutalement à un cauchemar par la sonnerie de la porte d’entrée. Un agent de police vient de secourir dans la rue un homme inconscient, à la maigreur effroyable... Cette longue nouvelle porte la trace de la terreur qu’inspira le nucléaire dans le monde de la Guerre Froide. Mais son originalité – qui justifie pleinement son entrée dans la collection Dyschroniques – repose moins sur l’expression de cette peur présente que sur la conviction du risque écrasant que fait peser cette menace sur le futur de l’humanité. Un exemple efficace et glaçant de recours à l’un des thèmes fondateurs de la science fiction, celui du voyage temporel.
Parue pour la première fois en 1963, « Some Lapse of time » a été traduite en français sous le titre « Faute de temps » par George W. Barlow pour Le Livre d’Or de la science-fiction, n° 5049, consacré à Brunner, en 1979. Ce texte n’avait jamais été republié en France depuis cette date.La montagne sans nom (The Mountain Without a Name, 1955)
de Robert SheckleyEn 1955, Robert Sheckley imagine le dernier des grands projets inutiles.
Cette nouvelle visionnaire et pleine d’imagination illustre à merveille l’art de Robert Sheckley. Pourfendeur acerbe de la société américaine et de son American Way of Life, il s’attaque ici à l’arrogance du productivisme capitaliste et de ses serviteurs, et à la soif d’expansion de l’humanité qui ne peut s’étancher qu’au détriment des minorités, des cultures locales et de la nature.
« La montagne sans nom » (titre original : « The Mountain Without a Name ») est parue aux États-Unis en 1955 et en France en 1969 dans la revue Fiction, n° 192. Elle a été reprise en 1981 dans le recueil collectif intitulé La montagne sans nom et autre récits sur la nature (Gallimard, Folio Junior), qui comprend aussi des nouvelles de Ray Bradbury, Christian Grenier, Gérard Klein, Robin Scott, Alfred Eton Van Vogt…
Dernière modification par Christian (10-06-2015 14:36:51)
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Un second coffre sort ces jours-ci :
Il contient :
Le royaume de Dieu (1954) de Damon Knight
A voté (1955) d’Isaac Asimov
37° centigrades (1963) de Lino Aldani
Les gaspilleurs (1967) de Mack Reynolds
Où cours-tu mon adversaire ? (1969) de Ben Bova
Vent d'est, vent d'ouest (1972) de Frank M. Robinson
Les retombées (1979) de Jean-Pierre Andrevon
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