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D'autant plus que le serpent en question ne relève aucunement de la SF...
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D'autant plus que le serpent en question ne relève aucunement de la SF...
de la SF sans doute pas mais de l'imaginaire...
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Bon, si les dragons en papier maché que l'on trouve dans les carnavals chinois relèvent de l'imaginaire, alors celui-là aussi.
Sinon : poubelle...
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Bon, si les dragons en papier maché que l'on trouve dans les carnavals chinois relèvent de l'imaginaire, alors celui-là aussi.
Sinon : poubelle...
Ben c'est un sale streumon avec de grandes dents qui vit dans l'eau tout de même (au moins sur l'image)...
(bon moi j'l'ai lu - comme Dave apparemment - et je sais que (je cite) "Ce serpent est la dernière des inventions diaboliques d'Ange de la Mort, le capitaine des Outlaws des Collines Noires" brrr)
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Mouais, et comme "invention", c'est quand même assez rudimentaire.
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Bonjour! Je ne sais pas si cela a sa place ici mais j'en parle quand même. Il s'agit d'un livre plutôt pour un amateur de Cryptozoologie et plus spécialement pour un amateur de serpent (de mer). Je viens de trouver un bouquin non recensé par Bernard Heuvelmans et qui se nomme: "VERS LE MYSTERE, Thèse romanesque" et qui est entièrement consacré au serpent de mer. Cette petite étude date de 1904 et a été écrite par le Comte Georges Gautron, elle a été éditée à Angers par l'imprimerie-librairie Lachèse et Cie pour les éditions Siraudeau (déjà coupables d'avoir édité Véga la Magicienne). Un beau portrait de l'auteur orne ce livre de 128 p. en frontispice. Le format en est in-8°. J'ai vaguement parcouru cet opuscule qui retrace les apparitions du monstre depuis l'Antiquité et ne présente pas de "nouveautées" flagrantes. Isma
Dernière modification par Ismaël II (23-09-2010 17:12:41)
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Bernard Heuvelmans
(1916 - 2001), zoologue de nationalité belge, fondateur de la cryptozoologie était l'époux de Monique Watteau (La Colère végétale, La Nuit aux yeux de bête, L'Ange à fourrure, Je suis le ténébreux ...).
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Ismaël II a écrit :Bernard Heuvelmans
(1916 - 2001), zoologue de nationalité belge, fondateur de la cryptozoologie était l'époux de Monique Watteau (La Colère végétale, La Nuit aux yeux de bête, L'Ange à fourrure, Je suis le ténébreux ...).
Ami d'Henri Vernes.
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A rajouter au nombre des romans où les monstres marins sont les héros d’aventures cauchemardesques :
Jean COTARD « LE FLOT D’EPOUVANTE ». Editions Eugène Figuière, 1934, broché in-12° de 264 pages.
A noter que les éditions Figuière n’éditaient, à part les classiques réédités, que des livres à compte d’auteur. Les éditions Figuière firent la part belle à la science-fiction et au fantastique.
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Larmor-Plage et toute la côte Lorientaise subissent un été de canicule comme jamais auparavant, annonciateur d’une catastrophe imminente mais non encore identifiée.
Puis c’est l’invasion peu ordinaire sur toutes les plages de la région de milliers de crabes, homards, crevettes et étrilles. Les pêcheurs de plage et les professionnels s’en donnent à cœur joie. Mais le phénomène est si important que toute l’économie alimentaire de la région est menacée, si bien que le gouvernement envoie même l’armée pour protéger les plages et interdire la pêche miraculeuse. Peine perdue, des bateaux sont mis à la mer et la pêche continue sur l’eau. Puis brusquement et aussi mystérieusement que le phénomène est apparu, les crustacés disparaissent pour revenir à une population normale.
Le temps passe et un jour, sur une plage découverte à marée basse une énorme vasière fait remonter à sa surface un très beau crabe, ou du moins ce qu’il en reste ; la carcasse fait près de 5 mètres de haut et autant de large sans compter les pattes démesurées. Les autorités compétentes pensent aussitôt à un rejet datant des temps préhistoriques ayant été provoqué par la remontée du courant. La carcasse fait le bonheur des touristes un temps, puis elle est oubliée.
Quelques jours passent et plus tard les crustacés reviennent en masse, mais oh ! Surprise ils ne se laissent pas faire aussi facilement qu’avant et sont même plutôt agressifs, n’hésitant pas à attaquer les pêcheurs, qui réussissent malgré tout des pêches honorables. Puis l’horreur éclate lorsque deux petites baleinières sont attaquées par de gigantesques pinces sortant de l’eau. Au bout des pinces se tient un crabe aussi gros que le fossile mort sur la page, mais celui-ci est bien vivant, et les deux bateau sont vite cisaillés et une partie de leurs équipages dévorés par la bête. Un autre monstre sort de l’eau et avec lui une immense araignée de mer. C’est la panique sur la plage, panique qui gagne vite la ville lorsque toute une nuée de crustacés géant envahit la petite cité balnéaire et casse tout sur leur passage, massacrant les habitants. Le chaos est indescriptible. Larmor-Plage est bientôt un désert peuplé seulement de rares survivants n’ayant pas fuit au loin et qui se sont réfugiés dans la vieille église. Puis les monstres apparaissent moins nombreux et retournent à l’océan.
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« Si l’infortuné bourg de Larmor voyait ses peines, il ne soupçonnait pas, comme dit l’adage, celles de ses voisins. Et sans s’en douter, les rescapés de l’église maudissaient une multitude de concitoyens plongés dans une détresse plus profonde encore que la leur et les accusait d’égoïsme et d’abandon, quand désespérés, affolés, ils luttaient âprement pour la vie, ou fuyaient éperdus comme des gazelles traquées.
Du Havre à Bordeaux, le flot d’épouvante vomissait, en effet, ces monstres effroyables et ces innombrables légions de petits crustacés dont la grande plage de Larmor venait d’éprouver la désastreuse primeur.
L’embouchure de la Rance, la baie de Saint-Brieuc, la rade de Brest, Audierne, Douarnenez, la Laïta, le Morbihan, l’estuaire de la Loire, pas un cours d’eau ne semblait oublié du brutal et conscient flot d’épouvante. Inépuisable dans son éternel mouvement, la mer à chaque flux déposait sur les plages ses innombrables et insaisissables hordes de petits crabes, que dominaient en tours gigantesques, des crustacés hideux ».
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L’invasion littorale se fait par vagues successives, d’abord les petit, véritable marée de pinces qui préparent la venue des monstres géants dont quelques-uns sont abattus à coup de fusil, mais il s’agit de ne pas rater son coup car les carapaces géantes devinant d’où vient le coup à vite fait de vous mettre en pièces.
Le port militaire de Lorient, pourtant bien protégé, est complètement détruit, les navires de guerre n’ayant pas été détruit par les monstres s’avérant être de véritables dangers flottant pour les navires plus petits et en bois.
« Larmor semblait isolé du monde, Port-Louis désert, la dernière marée abandonnait sur la plage en se retirant, quelques crabes et araignées géants… plus hauts encore que les précédents. Du clocher on les avait vu errer d’abord çà et là, puis comme si tous ces crustacés obéissaient à un ordre mystérieux, ils s’étaient dirigés vers Kerpape ».
A Paris, la nouvelle n’est pas prise au sérieux au tout début, puis les nouvelles arrivant de Bretagne se faisant de plus en plus pressantes et nombreuses, les autorités commencent à remuer, seulement elles ne savent pas qui doit diriger les opérations contre les crabes, les civiles ou les militaires, le ministère de la Marine ou le ministère de la guerre, bref, l’on perd des jours de tergiversation.
Ce livre nous conte les aventures de trois jeunes filles réfugiées dans une église et qui vont faire un raid sur Lorient afin d’approvisionner la communauté survivante. Pendant l’aventure elles vont découvrir que certains humains sont pires que les crabes et elles vont également avoir à affronter des meutes de chiens errants. Ce bouquin assez réaliste et cruel n’est pas du tout dans le style des « Tallandiers Bleus » de l’époque. Les premiers saluts viendront de braves tirailleurs Sénégalais possédant des armes capables d’annihiler les monstres grâce à des sortes de lance-flammes envoyant des gaz roses et tuant instantanément les bêtes, qui se retireront peu à peu dans l’océan d’où ils venaient. La vie repartira tant bien que mal sur la côte dévastée.
Un livre connu, mais pas aussi fréquent que l’on pourrait croire et qui n’a pas trop vieillis. La « ballade » des héroïnes dans les ruines de la ville de Lorient, me fait un peu penser aux « Oiseaux » de Alfred Hitchcock. A rééditer.
Le livre de Jean COTARD : « LE VENTRE DU GRAND BOUDDHA », d’excellente facture lui aussi est disponible sur le Web (il s’agit d’un recueil de nouvelles dont certaines assez surprenantes), quant à autre roman conjectural : « LA BELLE NEPHERTYS », vous trouverez son résumé dans BDFI à l’entrée « MAGIE DE L’EGYPTE »
Dernière modification par Ismaël II (20-01-2012 11:04:31)
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De l’étude de Georges GAUTRON : « VERS LE MYSTERE – Thèse romanesque », consacrée au serpent de mer, datant de 1904 (voir post 7), les éditions J. Girieud, imprimeur-éditeur à Rouen ont tiré un petit « digest » de 62 pages dans la « Bibliothèque du Marsoin » au format petit in-8° mais avec une jolie couverture illustrée, et ce, toujours en 1904. Cette plaquette m’est passée sous le nez lors du salon du livre de Mur-Erigné, ce week-end (près d’Angers), mais son nouveau possesseur m’a permis de prendre la couverture en photo et ces quelques notes, merci à lui
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