Vous n'êtes pas identifié(e).
Pas que je me souvienne.
Non, ou du moins, je ne comprends pas votre question. Pendant un temps limité, votre libraire vous offrait un Histoires de planètes pour l'achat de deux titres de la collection. Lorsqu'il n'y en avait plus, il n'y en avait plus.
Comme on m'a aidé à retrouver mon nom et mon mot de passe, je confirme personnellement. Mais à 84 ans et une hanche à remplacer, ma mémoire et mes performances ne sont plus celles que vous attendiez. Et puis, je ne viens pas assez souvent sur ce site. Mais j'ai retrouvé BDFI.
Amitiés à tous.
Gérard
Chers BDFistes,
Je regrette autant que vous la fin prématurée de mes deux collections phares. Mon contrat avec le Livre de Poche n'a pas été renouvelé en octobre 2013. Rentabilité insuffisante.
C'est pourtant peut-être la collection dont je suis le plus fier car elle réunit une bibliothèque presque complète de la meilleure sf, aux titres près parus chez d'autres éditeurs que je n'ai pas pu reprendre.
En ce qui concerne A&D, le dernier titre paru a dû l'être en 2014. Puis, la direction ayant changé et la sf se vendant de plus en plus mal, je ne pouvais plus publier de traductions et je n'ai pas reçu de manuscrits français me convenant. À vrai dire, je n'en ai reçu aucun. Donc, sans que la collection soit formellement interrompue, elle est arrêtée. Sans doute définitivement.
D'un autre côté, j'aurais 82 ans le 27 mai et je pense avoir pas mal travaillé pendant plus d'un demi-siècle, ma première publication datant d'octobre 1955 dans Galaxie. J'aurais dû écrire davantage, mais j'ai préféré l'action, comme économiste puis comme éditeur. On ne peut pas être au four et au moulin, comme aimait à dire Michel Jeury.
J'avais, ces temps derniers, l'impression d'être déjà un peu oublié, ce qui est un peu déprimant. Mais vous me prouvez le contraire.
Tiens, j'aimerais bien avoir ce dernier volume paru en 2019, mais on ne me l'a pas envoyé.
C'est la vie.
Mais l'avenir nous appartient.
Amitiés et à la revivre.
Gérard Klein
Si j'avais su, j'en aurais conservé 1000 de chaque et je serais riche.
Sniff…
Le ou la responsable de ce Piège sur Zankass a été exécuté(e) à l'époque sans frais par expédition dans l'espace intersidéral.
Il faut maintenir l'ordre, nom de Moi.
Je suis touché.
Je suis touché.
Je suis touché.
J'avais l'impression d'être oublié…
Times are a'changing…
Il se passe qu'à moins de 4 ou 5000 exemplaires en GF (et un peu plus en poche), on ne peut pratiquement plus publier de traductions. D'où la mise en sommeil, espérons momentanée, d'A&D. J'aimerais trouver des textes français qui me conviennent et certains le savent.
Donc les éditeurs et en particulier les plus petits choisissent de publier des auteurs français. Avec de très faibles à-valoir. D'où aussi les rééditions de textes plus ou moins amortis.
Ils sont loin, les temps où je proposais aux auteurs francolectes des à-valoir de 10 000€ et où j'avais honte de ne promettre que 5 000 €.
Quant le texte ne coûte rien ou presque, on peut toujours imprimer des livres avec les moyens actuels. En vendre assez pour que ça représente quelque chose pour l'auteur et l'éditeur, c'est une autre affaire.
Geaibleu serait-il québecois?
Je pense que les éditeurs français ont misé dans les années 1970 et ensuite sur les auteurs français. Et je l'ai fait en particulier. Mais ils ont trop souvent perdu.
Il est toujours beaucoup plus avantageux de publier un auteur français: pas de traduction, et on peut le promener à faible coût sur les estrades. Encore faut-il que le public suive.
Au surplus, je parlais de la situation actuelle, disons postérieure à 2000, voire à 1995. De très rares auteurs mis à part, encore que pas toujours, comme Pierre Pelot, les ventes sont consternantes. Même Jeury, en un temps plus ancien, a dû passer à autre chose.
Pour les ouvrages récents, allez-voir sur Edistat. Je pourrais vous donner des chiffres terrifiants d'auteurs par ailleurs connus, voire respectables, chez de bons éditeurs, qui ne font pas 200 exemplaires.
Le Livre de Poche continue à faire un effort méritoire mais plus par conviction que par succès.Pourvu que personne ne m'y lise…
Pour des temps plus anciens, les anthos françaises se sont vendues entre 5000 et 2500 exemplaires. Pertes assurées. La moins bien vendue de la GASF anglo-saxonne a fait 40 000.
En ce qui me concerne, je pense avoir été lu, connu et reconnu. Les Seigneurs de la guerre ont dépassé les 100 000 exemplaires et continuent. Mes recueils, sauf le dernier ont généralement dépassé les 20 000 exemplaires. Et je figure dans d'augustes thèses universitaires. J'aurais dû écrire et publier davantage, d'accord. Mais on ne peut pas être au four et au moulin, comme aimait à dire Michel Jeury.
Je dois admettre que les tirages ont été beaucoup plus limités. Et qu'ils sont allés décroissant.
Je ne comprends toujours pas pourquoi le lecteur français méprise les autochtones.
Je dois dire que j'ai bénéficié d'une situation plus favorable: Les Seigneurs de la guerre ont été un vrai best-seller. Et mes recueils, sauf le dernier, se sont plutôt bien vendus.
C'était, sans doute, une autre époque…
Oui, mais ces six derniers sont encore disponibles, ou devraient l'être. Jamais épuisés, peut-être détruits…
Oui, mais ces six derniers sont encore disponibles, ou devraient l'être. Jamais épuisés, peut-être détruits…
Oui, mais ces six derniers sont encore disponibles, ou devraient l'être. Jamais épuisés, peut-être détruits…
Non, malheureusement, il n'y a aucune chance de réédition de cette série, qui comporte 36 volumes et non 32 (12+24) auxquels ils faut ajouter les 6 volumes de l'anthologie française, au moins égale en qualité. Soit au total 42, nombre symbolique, s'il en est.
Il y a à cette non-réédition plusieurs raisons.
- Il faudrait renégocier l'ensemble des droits: ceux-ci avaient été acquis de manière forfaitaire: Hachette ne croyant pas trop à son succès n'avait pas voulu s'engager sur un pourcentage. De plus, le règlement des droits aux pourcentages pour au moins 500 nouvelles aurait été un cauchemar. Bien que les contrats remontent à 1974 environ ne prévoient pas de date d'expiration, ils ne sont plus valables, ces textes n'étant plus disponibles depuis des décennies.
La négociation des droits initiaux, malgré l'aide efficace de l'agence Lenclud, a déjà été très difficile. J'y ai passé beaucoup de temps pendant deux ans. Et quand nous avons publié quatre titres dans la collection Les Maitres de la science-fiction, destinée au public scolaire à la demande de nombreux enseignants et qui a été un four total, la négociation a été très compliquée, le problème, souvent insoluble, étant de trouver les ayant-droits.
- Il faudrait revoir et éventuellement refaire toutes les traductions. Si elles ont été toilettées il y a quarante ans, beaucoup ont mal vieilli ou ne sont pas suffisamment fidèles.
- Le LdP n'est de toute façon pas disposé à engager des dizaines de milliers d'€ dans une affaire aussi incertaine. Au surplus, je ne referai pas l'énorme travail que j'ai accompli peu près seul pour en assurer l'édition. Le choix a été collégial ainsi que la révision des textes (en principe) et la rédaction des préfaces et pour une part des chapots. La biblio est de Demètre Ioakimidis. Mais je me suis appuyé tout le travail d'édition pendant au moins deux ans et je ne referai pas ça pour une fortune.
- Il n'est nullement certain que le public serait au rendez-vous. J'ai obtenu en 1999 pour des raisons sans doute fortuites la réédition de Histoires de l'an 2000. Ça n'a pas été un succès.
- Mettre sur le net ces textes poserait les mêmes problèmes. Évidemment, si quelqu'un en faisait une édition pirate !!!
Cela dit, je trouve étrange même si je sais que c'est vrai, qu'il soit aussi difficile de se procurer d'occasion une collection complète, vu les tirages et les ventes, compris entre plus de 120 000 exemplaires et 40 000 pour le dernier de la liste. Des poches contemporains aux ventes inférieures sont facilement trouvables.
Il n'y a donc que deux hypothèses: les propriétaires de ces volumes les gardent précieusement de génération en génératios, allant jusqu'à les mettre en sécurité dans des coffres bancaires en Suisse. OU bien les hommes en noir ont entrepris de les détruire systématiquement: cette hypothèse n'est pas absurde; ma propre collection de référence a été en partie détruite par un dégât des eaux venant de plus haut.
J'espère que cette réponse sera largement diffusée car la question m'est souvent posée et je suis un peu fatigué d'avoir à répondre toujours les mêmes choses.
Bonnes lectures.
# snarkhunter (je rappelle que je suis membre fondateur de l'association pour la protection des snarks dans leur milieu naturel et l'interdiction de leur chasse) devrait se rendre compte que son propos appuie mes "révélations".
Si les éditeurs multiplient les rééditions, c'est parce qu'ils n'ont plus guère les moyens de financer des traductions de qualité et que la production française, outre qu'elle a du mal à s'imposer, est fort rare au niveau souhaitable. Les rééditions sont économiques: le coût de la traduction est amorti.
Beaucoup (trop?) d'éditeurs ont en effet tendance à aller dans le sens du vent. Mais comment faire autrement? Quand on observe que les résultats satisfaisants du troisième groupe d'édition mondial, Hachette, les autres étant en déficit ou du moins en recul, est dû au seul Twilignt de Stephenie Meyer, on se pose des questions.
Quand à la littérature jeunesse, on peut espérer que la présence significative de la science-ficiton (mais souvent avec des thèmes discutables, la prédominance de la catastrophe qui n'incite pas à une confiance minimale dans l'avenir) prélude à une renaissance ultérieure du public pour cette espèce littéraire.
Je n'y crois pas trop pour ma part, mais on peut rêver.
Le côté transgressif est assez présent dans l'excellent recueil de nouvelles de Ken liu. Mais allez voir sur Edistat le chiffre des ventes…
Comme je le répète souvent, acheter un livre, c'est voter. Mais à côté des abstentionnistes, de plus en plus nombreux, il y a le parti des elfes, des vampires et des zombies qui oppose un front majoritaire à la rationalité et à la transgression.
Je ne suis plus aux commandes depuis la fin octobre 2013 de la série science-fiction, et donc de fait depuis janvier 2014, après 27 ans de règne. L'essai de "neutraliser" les thèmes de couvertures, suggéré par le commercial et le direction, n'a rien changé. Reste à vérifier si l'écartement du terme obscène de science-ficiton changera quelque chose. J'en doute.
On verra. L'inquiétant, c'est que le public de la science-fiction, en particulier de qualité, celle que j'ai défendu dans cette collection et ailleurs, s'est amoindri au point de presque disparaître. Il ne s'est en tout cas pas renouvelé. Cela peut sembler paradoxal puisqu'une certaine science-fiction est aujourd'hui très présente dans la littérature jeunesse.
Est-ce une désaffection temporaire, un effet de mode? L'avenir le dira.
J'ai le regret d'annoncer que le contrat de Gérard Klein comme directeur de collection de la série Science-Fiction du Livre de Poche a pris fin en octobre 2013 et que le dernier titre publié sous sa responsabilité aura été le Laurent Genefort, Points Chauds.
Certains titres au moins de sa collection devraient continuer à être réimprimés. Et il est possible que le Livre de Poche publie à l'occasion des titres de SF, comme par exemple récemment le Zendegi de Greg Egan, mais ce sera désormais à dose très homéopathiques.
Cette décision a été prise en bonne entente avec la directrice du Livre de Poche, Cécile Boyer-Runge, après des années d'efforts sincères pour relancer les ventes. Mais elles étaient tombées à un niveau tel que la poursuite, au moins selon mes critères, avec préfaces, etc, n'était plus possible.
Je dois dire que l'effondrement du lectorat de science-fiction, en gros divisé par dix ou vingt selon les collections, sur les quinze dernières années laisse très mal augurer de l'avenir, sauf, espérons-le pour les très petites structures qui peuvent se contenter de ventes à quelques centaines d'exemplaires voire au mieux à deux ou trois mille.
Comme l'édition primaire, jugée trop chère par certains participants, va s'étioler voire disparaître, l'édition de poche suivra ou plutôt a déjà commencé puisqu'elle dépend entièrement, en particulier du fait des coûts des traductions, de l'édition primaire.
Comme aimait à dire Robert Heinlein, There is no thing as a free lunch.
Accessoirement, je cherche à joindre l'excellent libraire de Nantes, Philippe Wadbled à qui je souhaitais donner les précisions qu'il m'a demandées au Utopiales sur Xavier de Langlais et les éditions de l'Île sous cloche.Je ne trouve aucun moyen direct de le joindre. Merci de m'en indiquer un ou de le mettre en contact avec moi.
La Sorcière de l'espace que je salue au passage, est sûrement capable d'un tel tour de magie.
Bonsoir à tous et croyez bien que je reste actif.
Gérard Klein
[Gil] Adresse de Philippe transmise !
Mister Lag a écrit :Pourquoi tu écris "peut-être :-( " à la fin de la liste ?
On va juste dire que je ne suis pas très optimiste sur l'avenir de cette collection...
Pourquoi? Vous ne voulez pas lire les quinze prochains faux Dune?
En tout cas, quatre et peut-être cinq titres sont dans la boite dont les deux derniers volumes de la trilogie de Reichert I, Robot, que pour ma part j'aime beaucoup et que je préfère aux Asimov. un faux Dune (pardon, hélas, mais c'est vraiment le dernier), et un Frank Herbert inédit, de jeunesse, certes mais tout à fait convenable. Et peut-être une surprise.
Cela dit, il est vrai qu'on a connu des époque plus fastes. Et je ne suis pas le seul.
C'est exactement ça.
Et le plus curieux c'est que ça s'appelle Les Grèzes.
Parce que Michel Jeury a vécu avec ses parents dans la maison de gardien du château de La Grèze, à Issigeac en Dordogne. J'y étais ce dernier w.e. pour inaugurer une rue Michel Jeury et une exposition à lui consacrée.
Vous trouverez des photos prises par Jackie Paternoster de cet évènement inoubliable sur le mur de Joseph Altairac sur FB.
Je suppose que Grèze veut dire quelque chose en rapport avec la science-fiction…
Euh, les deux sont chez moi, l'un sur un mur, l'autre sur une porte. Donc, techniquement Cirocco Jones a raison. J'ai aussi un ou deux dessins dans des cartons et le jour où je les retrouverai, je vous les enverrai.
Ma sœur en a plusieurs très beaux que je tâcherai de photographier un jour.
La Gasf est parue en deux rafales: les douze premiers à partir de 1974, les 24 suivants à partir de 1983.
Les indications données par Noosfere sont fiables.
L'indication donnée par Sandrine pour les Histoires d'extraterrestres parus en 04-1971 est fausse ou résulte d'une faute de frappe.
Ces extraits m'intéressent beaucoup. D'abord, je suis allé dans ce château deux fois au moins dans les années 1970 et je cherchais depuis longtemps à l'identifier. C'est une invraisemblable bâtisse composée de quatre tours médiévales rondes si je me souviens bien donc sans doute postérieures au XIIème siècle et réunies par des bâtiments sans intérêt mais immenses qui auraient été construits par un général du premier Empire.
J'y ai vu le cabinet vénitien, démonté, dans une resserre qui était emplie d'objets d'arts hétéroclites mais souvent fort beaux. J'ai vu également les fresques qui ont fait l'étonnement de l'édile.
Je possède deux petites huiles de Bruss et je crois deux dessins à l'huile sur papier. Ma sœur a acheté pour sa part plusieurs belles toiles du même simplement parce qu'elle est passée avant moi chez un ami commun, Jacques Wyrs, lui-même illustrateur, qui s'était vu confier le soinde vendre quelques toiles de Bruss après sa mort. Je ne l'ai jamais pardonné à ma sœur.
La cuisine salle à manger de Bruss se trouvait dans une de ses tours, ainsi que la chambre ronde dans laquelle j'ai eu l'honneur de passer deux nuits. Le plafond, bleu nuit était décoré d'étoiles et le lit était à semi-baldaquin.
Je me demande bien ce que ce château est devenu après la disparition de toute la famille de Bruss, pour ce que j'en sais.
Si quelqu'un du site réside près de Brioude, il ferait bien d'y aller jeter un coup d'œil.`
Pour les Bruss que je possède, j'en mettrai volontiers des photos sur ce site si je savais comment faire.
Je suis tout à fait d'accord avec la Sorcière de l'Espace.
Le fils s'appelait, je crois, Claude Bonnefoy.
La galerie rue de Seine s'appelait la galerie Bénézit, comme le fameux dictionnaire des artistes, d'après Jackie Paternoster.
Dans le Galaxies 20, l'article de Jean-Pierre Andrevon, bien documenté et fort équilibré, semble bien être inédit. Il fait référence au dossier de Charles Moreau. Je crois que nous en savons désormais beaucoup sur cet homme singulier qui fut un écrivain marquant dans plusieurs domaines mais aussi un peintre non négligeable voire un sculpteur, dans une veine intermédiaire entre le surréalisme et la science-fiction. Un seul regret, que le lien ne soit pas établi avec son fils Bonnefoy (son prénom m'échappe) (à ne pas confondre avec Yves Bonnefoy ni avec Jean Bonnefoy) qui fut un poète et un critique d'art apprécié et qui mourut jeune, brutalement, ce qui affecta beaucoup Blondel-Bruss. Ni à sa belle-fille (qui ne l'aimait guère et réciproquement) qui tint longtemps rue de Seine à paris une galerie , à peu près en face de l'orée de la rue des Beaux-Arts, consacrée aux peintre naïfs. Elle exposa une fois son beau-père mais je n'ai pas vu l'exposition, et rien ne se vendit.
Son poste pendant la guerre est manifestement dû à son amitié ancienne avec Pierre Laval et à une ambition certaine, fort mal placée. Je n'arrive pas bien à comprendre comment un homme de l'intelligence de Bruss a pu se laisser prendre. Mais on en a connu d'autres, aux Anciens Combattants par exemple. Bruss n'a pas joué le rôle du résistant de l'avant-dernière heure et il n'a pas vraiment fui. Mais il faut sans doute avoir vécu ces époques là pour comprendre et j'étais enfant.
Sur Marcel Bisiaux, il a joué semble-t-il un rôle non négligeable dans l'édition et fut romancier et éditeur plutôt que poète. Bizarrement, son activité à La Vie électrique n'apparaît pas dans sa biographie wiki. Tâche alimentaire (sans doute très nourrissante) que son biographe a préféré ignorer. À moins que je ne me trompe, mais je ne crois pas.
Erreur de frappe. À supprimer. Dommage que cette possibilité n'existe pas sur ce site.
Marcel Bisiaux était un journaliste (et je crois un poète). Il a été rédacteur en chef de La Vie électrique, la revue interne d'EDF, et c'est lui qui y a fait entrer Philippe Curval qui le moment venu lui a succédé.
Le monde n'est pas eulement petit. Il est microscopique et plus connecté qu'un central téléphonique.
Ben oui, Nec deleatur est devenu La Parallèle Vertov, après un petit détour chez Mnemos et un changement de titre probablement dû à l'insistance de Charlotte Volper.
Et il a bien atterri au Livre de Poche science-fiction.
En A&D du Panchard, du Simmons, du Vinge, peut-être du Stross et du Lehman, plus une possible surprise.
Au LdP, Modesitt, Flynn, Vinge, McAuley, Delmeulle, Anderson (deux), Banks, Stross, et de l'Egan.
Merci infiniment.
Décidément, je suis nul dans la recherche.
Je transmets l'information sur l'illustrateur.
Très amicalement.
Apparemment, ne figure pas Le Gambit des étoiles, Marabout n°373, publié en 1971. D'après la base de données BDFI.
Pourtant un incontournable, me suis-je laissé dire.
En fait, je cherche en vue d'une exposition à la Maison d'Ailleurs, le nom de l'illustrateur. Sa signature figure sur la couverture mais elle n'est pas lisible.
Si quelqu'un sait…
JE SUIS LÀ.
QUELLES SONT LES QUESTIONS, EXACTEMENT?
Y A -T-IL UN DIEU?
IL Y A ÉTÉ REPONDU PAR FREDRIC BROWN.
D.
Il m'apparaît que la multiplication des illustrations de couverture de cette collection, perpendiculaire à la série première, correspond de toute évidence à leur dimension imaginaire. Ou encore racine de moins n.
Cela dit, je retourne siroter mon advocaat.
D'abord, la collection n'est pas tout à fait complète puisqu'elle ne va que jusqu'en 2005 plus quelques volumes. Ensuite, la collection ne sera jamais complète puisque je m'emploie à la faire durer jusqu'à l'épuisement des nombres naturels.
Enfin, il me semble risqué d'embarquer une collection d'une telle valeur sur un voilier, surtout si la croisière passe au près de la Somalie. Un sous-marin, genre Nautilus, me semblerait mieux adapté.
Quoi qu'il en soit, je retiens une cabine. Prévoir de la place pour environ 10 000 volumes, le strict nécessaire.
Amitiés et bon vent à tous.
C'est une belle histoire. Ne doutez pas qu'elle est une preuve manifeste de mes pouvoirs divins même si je n'y crois moi-même que modérément.
Pour vous les prouver néanmoins, je vous offre Le Roi… dans l'édition 1990, le dernier exemplaire qui me reste en dehors de ma collection de référence. TBE, dos légèrement marqué par l'ouverture. À noter que ce titre a été récemment réédité et que j'encourage tous les BDFIstes à lire l'ensemble de ce merveilleux cycle de Michael Coney.
Envoyez-moi votre adresse par MP. Et attendez d'avoir reçu le livre avant de crier au miracle.
Je viendrai peut-être à Bruxelles en février et sûrement en avril mais il est inutile d'attendre jusque là.
Dieu
Je confirme en tout cas que le Kurt Wargar (oubliable selon son auteur) est bien le premier roman publié d'André Ruellan.
Le site de la BN est plein d'erreurs plus ou moins grossières: ils ont longtemps confondu l'immortel Gérard Klein (l'écrivain) avec l'acteur Gérard Klein (le faiseur de dictées). Je ne sais même pas s'ils ont corrigé.
Je suis quand même assez sceptique sur la proposition de jikal concernant Brainin. S'il est toujours vivant, on pourrait lui demander confirmation. Mais ceux de ses romans que j'ai lus étaient vraiment écrits de façon très approximative et leurs thèmes et inspiration assez proches de ceux de Richard Bessière.
Eh bien, je vais tâcher de m'en inspirer pour consolider le futur.
En tant qu'économiste j'ai toujours attaché la plus grande importance aux forces antagonistes et à leur équilibre.
Amitiés sincères.
Merci. Grâce à vous, je me dis que je n'ai pas vécu en vain.
(Votre bibliothèque me semble un peu branlante. Après tout, ça reflète assez bien la situation de la science-fiction de qualité de nos jours.)
Vous pouvez essayer aussi auprès de L'Amour du noir, 11 rue du Cardinal Lemoine, 75005 Paris, 01 43 29 25 66
http://perso.wanadoo.fr/amourdunoir
e-mail: amourdunoir@wanadoo.fr
Vous pouvez vous recommander de moi, enfin de Gérard Klein.
Quoique spécialisé au départ dans le policier, ils ont pas mal de sf. Évidemment, ils n'ont pas tout mais ils voient passer beaucoup de choses et pourront peut-être vous trouver les éditions désirées ou vous orienter mieux. Ce n'est pas à Bruxelles mais je suppose qu'ils vendent aussi par correspondance. D'ailleurs, en Belgique, il y a de très bons libraires d'ancien et il m'est arrivé d'y faire quelques trouvailles.
Sur le net, notamment chez abebooks qui fédère des libraires d'anciens, on trouve presque tout à la longue. Vous devez pouvoir déposer une demande et espérer qu'on vous signale une occasion.
Les tirages de ces volumes n'ont pas été énormes, je dirais 4 à 5000, mais on devrait pouvoir en trouver.
À moins que des spéculateurs ne les accumulent dans des coffres en Suisse ou au Luxembourg…
>Cirocco: Je ne me souviens pas du tout de ce bandeau et je ne suis même pas sûr de l'avoir.
Accessoirement, je ne suis pas vraiment fier de ce titre écrit par Gentry Lee sur une idée de Clarke à un moment où celui-ci n'allait pas bien. Nous l'avions pris pour des raisons évidentes, après 2001 (initialement publié hors A&D parce qu'antérieurement à la collection) et surtout Rendez-vous avec Rama.
J'ai toujours regretté de n'avoir pas obtenu Les Fontaines du Paradis, pour une raison de concurrence aiguë entre Laffont et Albin Michel, ce dernier ayant porté les enchères très haut et Clarke n'étant guère fidèle à ses éditeurs.
Ben, on n'a jamais dit que les enfants de Dune n'étaient pas nombreux.
Dieu
Difficile de départager. En principe, l'originale est bien de 1978. Maintenant, il y a pu y avoir des réimpressions dès 1978. Je suis quand même un peu surpris de cette prolifération. Il ne m'est pas très facile de vérifier sur mon exemplaire de collection car il est au fond d'une bibliothèque avec une couche devant. Mais je vais essayer. Si plusieurs motifs ont été utilisés dès la première édition, ça ne voudra pas dire grand chose sinon que ce sera la même couverture que pour le sp.
Je crois de plus en plus à l'hypothèse du multivers.
D'autant que sur Dune, il y a des vers.
Accessoirement, le multivers est plein de surprises et je vais précisément publier un roman de Michel Jeury, en octobre ou novembre 2010, sur ce thème, May le monde.
Ne le manquez pas.
Je suis quand même un peu surpris de cette multiplication de motifs pour une même édition quand c'est la première. Il faudrait vérifier - encore que je pense que vous l'avez fait - les dates d'achevé d'imprimer. Mais tout est possible, étant entendu que pour les premières éditions, les variantes doivent être très peu nombreuses, l'imprimeur sans doute à court du thème choisi a utilisé ce qu'il avait en stock.
En un sens, c'est merveilleux. Je n'ai pas, et de loin, une collection complète, et personne ne l'aura sans doute jamais à moins d'être carrément obsessionnel. La collection existe ou commence à exister sur le site BDFI.
Je vous salue bien bas.
Oui, ce n'est pas impossible. En fonction des stocks disponibles chez l'imprimeur de feuilles Héliophore, il était tout à fait possible de compléter un tirage en employant un autre motif. C'est surtout dans le cas d'une réimpression que cela a pu se produire. Mais ça ne semble pas être le cas ici.
C'était un des avantages du procédé. Il n'y avait pratiquement pas de gâchis. Toutes les feuilles pouvaient être utilisées. Ce qui n'est pas le cas pour des quadrichromies qui étaient imprimées à part. Cela complique évidemment un peu la tâche de nos brillants scanneurs mais comme l'a dit, je crois, Cordwainer Smith les scanneurs ne vivent pas en vain.
Il y a par exemple une édition du Campbell Le ciel est mort sur laquelle on a épuisé quelques centaines au plus de feuilles dorées en stock.Un vrai "collector". Le reste de l'édition a été pourvu d'une couverture "au rayon".
Bonne chasse. Et bonne année.
Fantastique travail. Toutes mes félicitations et tous mes vœux pour la suite et pour tous les BDFIeurs.
Bonnes fêtes.
Gérard Klein.
(Enfin, Dieu tout simplement.)
Merci à Guillaume de ses précisions.
Je dois beaucoup au procédé Héliophore que j'ai dû découvrir vers 1965 au moyen des jaquettes des disques Philips Prospective 21° siècle, une des plus belles collections de musique contemporaine que je connaisse et dont j'espère avoir la série complète.
Que les artisans et les artistes qui l'ont créée en soient ici remerciés.
J'ai essayé, sans succès, d'aller sur le site indiqué par Guillaume.
Pour moi, ce n'est jamais passé de mode. Du reste, après avoir utilisé ces couvertures pour Ailleurs et demain de 1969 à 1991, puis avoir cessé pour des raisons de coût, nous avons recommencé à les employer depuis le début 2009, au départ pour un volume, pour le quarantième anniversaire de la collection. Puis, nous avons continué. Je ne sais pas ou plus quelle est l'économie du procédé. J'espère que nous pourrons persévérer.
Mais je voudrais encore une fois rendre hommage à un procédé qui, après avoir génialement illustré une grande collection de disques, a non moins génialement illustré une collection de science-fiction dont j'espère que mes efforts l'ont portée à la même hauteur.
Quant aux variantes et variations, illustrées sur ce site, elles résultent de la disposition des feuilles, parfois tête-bêche, et elles démontrent en tout cas qu'un tel procédé, bien choisi et bien utilisé, est sans égal.
Merci, et à poursuivre.
Gérard Klein
le livre offert pour les 40 ans , qu'on trouve enfin à la fnac ( enfin doit en rester 1 )
http://www.bdfi.info/img/couv/a/au_bout … a&d_09.jpg
S'il n'en restait pas, insistez. Ils peuvent en avoir autant qu'ils veulent, au moins pour l'instant.
La règle est: ce gratuit pour deux achats A&D, mais, tout à fait entre nous, ça doit pouvoir se négocier. Ne le répétez pas.
Salut,
Christian a écrit :Sauf si je me suis complètement planté, ces recueils ne reprennent pas la totalité des nouvelles publiées dans les recueils originaux, ce ne sont donc pas les mêmes recueils.
Si tu parles de la totalité des nouvelles... tu as raison il s'agit bien de version allégé comme je l'ai précisé. Sinon :
Sur les quatres recueils, trois ont la totalité des nouvelles publié dans l'édition d'origine. Seul histoires de voyage dans le temps diffère. En effet sur 5 nouvelles 3 ne figurent pas au sommaire du recueil original. Il s'agit sauf erreur de ma part :
- Une nuit interminable; BOULLE Pierre
- Deux instantanés; BROWN Fredric
- Grandiose avenir (le); PORTE JeanA mon avis, nous pouvons considérer qu'il s'agit des mêmes recueils epurés d'un certain nombre de nouvelles. Même si effectivement l'un d'entre eux diffère. Je pense que je vais quiand même préciser cette différence dans mes fiches.
AB+ Laurent qui aime bien la précision.
Oui et non.
Sur trois des quatre recueils reprenant le même titre que dans la GASF, il s'agit bien d'éditions "allégées". En somme d'anthologies d'anthologies. Dans les Histoires de voyages dans le temps, il y a eu en effet modification du sommaire pour introduire des Français et des ultra-courtes de Fredric Brown.
L'idée de cette collection était de proposer à prix réduit (12 F. si je me souviens bien) aux scolaires de bons textes de SF, suite à la demande réitérée d'enseignants lors de diverses rencontres, dans des conventions ou autres mauvais lieux.
Malheureusement, les quelques enseignants en question ont du être les seuls prescripteurs car la collection fut un bide à tous points de vue regrettable.
J'ai remis plus tard le couvert avec Bréal, à leur demande et avec l'appui de Nolwenn Tréhondart pour l'anthologie Sociales Fictions, également destiné aux scolaires, de terminale cette fois. Le bide fut encore pire.
On comprendra d'une part que je ne souhaite plus participer aux efforts d'acculturation de notre belle jeunesse et d'autre part que j'éprouve des sentiments plus que mitigés à l'endroit de l'espèce enseignante.
Ce que disent les jeunes à son endroit est probablement vrai.
C'est même probablement pire.
Dommage que la première hypothèse soit invalidée. Elle me plaisait bien. Peut-être que tout de même l'erreur n'a pas été commise dans cet univers et que l'objet provient d'un autre feuillet du multivers.
Mais du coup et quoi qu'il en soit de son origine, l'exemplaire de Laurent acquiert une valeur inestimable, un peu comme ces planches de timbres où une des vignettes est imprimée tête-bêche, car je ne pense pas que cette "erreur" soit courante.
D'un autre côté, d'autres titres peuvent être concernés. Une nouvelle chasse commence.
Merci à Christian d'avoir résolu l'énigme.
Laurent a écrit :Salut,
http://www.bdfi.info/img/vign/a/v_a&d0128.jpg http://www.bdfi.info/img/vign/s/v_survol.jpg
Je trouve pas que ça se ressemble beaucoup. Mais bon, devant une majoritée écrasante je m'incline.
AB+ Laurent
Ne cède pas ! Je suis avec toi, elles sont nettement différentes, je n'ai pas du tout l'impression que ce soit découpé dans la même feuille de papier aluminium pour emballer le poisson. Et puis, les polices du titre sont différentes, ou de corps légèrement différents.
Oncle Joe
PS: il n'y a pas de "e" à la fin de "majorité" mais sur ce forum, heureusement, on ne casse pas les pieds aux gens avec l'orthographe, sauf lorsque ça concerne des problèmes bibliographiques...
L'Oncle Joe a raison, comme (presque) toujours. Les deux motifs se ressemblent mais sont perceptiblement dissemblables. Laurent peut être rassuré et il a mis le doigt sur une des plus profondes énigmes du XX° siècle dont, comme on va voir, les possibles conséquences ébranlent la physique contemporaine. Il est remarquable qu'il ne puisse pas réunir les deux objets mais seulement leurs scans qui au demeurant ne s'agrandissent pas de la même façon quand on clique dessus.
Si on avait les dates, ça aiderait peut-être encore qu'il m'étonnerait qu'Héliophore ait conservé le même thème et procédé à deux gravures avec des matrices juste légèrement différentes.
L'hypothèse la plus simple, la plus évidente et la plus rationnelle est que l'exemplaire mutant provient d'un univers à la Everett ou façon théorie des cordes très proche du nôtre et qui n'en diffère peut-être que par cette couverture. Le problème est que les défenseurs les plus échevelés soit de la théorie d'Everett soit du paysage cosmique de la théorie des cordes soutiennent mordicus qu'aucune information ni énergie et encore moins un objet, ne peut passer d'un univers à l'autre. Ils nous demeureraient irrémédiablement inaccessibles. Sauf que l'observation de Laurent prouverait le contraire. Il va donc falloir revoir la physique. Accessoirement, le voyage dans le temps en devient presque facile. Je m'en doutais mais je n'osais pas le dire.
Une deuxième hypothèse est que la feuille a été pivotée de 180°, en d'autres termes que dans ce cas ce qui figure en 4° de couverture figure en première. Si quelqu'un veut bien scanner ce qu'on appelle vulgairement le dos de son exemplaire, on devrait pouvoir comparer. À noter que dans la nouvelle série héliophore, les dos sont unis ce qui facilite l'impression et la lecture alors que le motif s'étendait sur toute la feuille dans la première série.
Une troisième hypothèse serait qu'un faussaire extrêmement adroit aurait fabriqué un objet différent ou encore aurait modifié un scan à coup de Photoshop.
La quatrième hypothèse est sans doute la meilleure mais elle ne me vient pas à l'esprit.
Tenez moi au courant.
le bleu , ma couleur préférée...damned , faut retrouver un exemplaire que qq'un pourrait scanné !
bonne idée ce recceuil d'articles ( et il ya de quoi faire !) : parraitra chez laffond ?jeandive a écrit :en passant, autre sujet , si je puis me permettre : les chants de la terre se vendent bien ? comparé a leur 1er edition ? prevu un jour en poche ?
et j'ai appris il y a peu ( sur actusf) que l'on n'aura jamais la fin du cycle " centre galactique " de Benford pour cause de mévente (!) des precedents titres : bien dommage que les droits soient complexes a gérer car j'imagine que meme s'il voulait se lancer dans la traduction du dernier volume , lunes d'encre qui a publié les 2 premier ne le pourrait pas ...
Le recueil, oui, il doit paraître chez Laffont. Il devait même sortir cette année, mais je n'ai pas trouvé le temps de mettre le texte au point.
Pour les Coney, ce n'est pas aussi important que je l'espérais vu la qualité de ce cycle, bien supérieur au reste de son œuvre, déjà intéressant, mais c'est très encourageant.
BDFIens, encore un effort.
Comme je l'écris souvent, faire l'effort d'acheter un livre, c'est voter.
Et Le Public A Toujours Raison.
(Mais ça, ça peut s'entendre de différentes façons.)
Comme je l'ai souvent dit, le dernier volume du cycle de Benford est énorme, d'où des frais de traduction trop importants, et il n'est pas très bon, inutilement long et bavard malgré quelques idées brillantes. Au surplus, il n'est le dernier que parce que Benford s'est lassé. Car il ne conclut pas vraiment, pour autant que l'on puisse conclure l'histoire de l'univers ou à peu près.
Donc, je pense que contrat ou pas, Denoël qui a abandonné les premiers titres, ce qui m'a permis de les reprendre au Livre de Poche et de publier le cycle presque en entier, ne le fera jamais.
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