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L'auteur de RUR (cf topic théâtre et SF) est aussi connu, entre autres, pour ceci :
— L'Usine de l'absolu (Továrna na absolutno, 1922) roman traduit du tchèque par Louis Brun dans la Gazette de Prague, du 11 octobre 1924 au 28 mars 1925
— nouvelle édition sous le titre La Fabrique d'absolu, roman traduit du tchèque par Jean et Jirina Danès, préface de Jean Danès. [Paris], Éditions Nagel, « Les grands romans étrangers », 1945, IX-203 p., épuisé
— réédition : [Paris], Éditions Ibolya Virag, 1999, 224 p., 15.24 €.
Ref. http://www.librairie-compagnie.fr/tchec … _karel.htm
La réf. en question contient une impressionnante bibliographie française à laquelle on se reportera
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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D'après ce site, la bibliographie complète de "La guerre des salamandres" est :
— La Guerre des salamandres (Válka s mloky, 1936), roman traduit du tchèque et postfacé par Claudia Ancelot. [Paris], Éditions Les Éditeurs Français Réunis / [Prague], Éditions Artia, 1960, 292 p., épuisé
— rééditions : avec une préface de Jacques Bergier. [Verviers], Éditions A. Gérard, « Bibliothèque Marabout. Série fantastique » n° 324, 1969, 1972, 1986, 304 p., épuisé
— avec une préface de Jan Rubeš. [Paris], Éditions Messidor, « Les Grands romans de la liberté », 1990, VIII-308 p., épuisé ;
— [Paris], Éditions Ibolya Virag, 1996, 330 p., 18.29 €.
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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La Fabrique d'absolu, (Továrna na absolutno, 1922), roman traduit du tchèque par Jean et Jirina Danès, préface de Jean Danès.Éditions Nagel, « Les grands romans étrangers », 1945, numéro de censure : 3.668, 203 pages, 11,7 x 18,5 , mention de 2ème édition, livre broché muet avec jaquette.
quatrième de couverture :
Karel Capec
qui est sans aucun doute, l'écrivain tchéco-slovaque le plus célèbre à l'étranger - ses livres ont été traduits dans toutes les langues importantes de l'Europe - a un talent très séduisant et très divers. Ses œuvres appartiennent à tous les genres : nouvelle, conte philosophique, chronique, reportage, roman, théâtre, mais elles sont toutes d'une telle originalité qu'il est
impossible de classer Capek dans l'une quelconque des habituelles catégories ou écoles d'écrivains.
En réalité, Capek est un écrivain très européen, très humain, même lorsque les sujets qu'il affectionne sont empreints de mystère ou relèvent de la fantaisie scientifique et de l'anticipation.
La Fabrique d'Absolu est le premier roman de Capek traduit en français ; c'est une œuvre caractéristique où se mêlent la plus extraordinaire fantaisie et la réalité quotidienne, l'humour et le rêve, une ironie un peu amère et une tendresse affectueuse pour l'homme, ses petits défauts et ses menues misères.
Capek imagine, dans La Fabrique d'Absolu, qu'un ingénieur invente un appareil qui désintègre parfaitement la Matière, la consume entièrement et fournit ainsi une force motrice inépuisable et à très bon marché. Mais, en désintégrant la Matière, cette machine libère l'Absolu, c'est-à-dire Dieu, qui est en quelque sorte enfermé dans la Matière. Et l'auteur s'amuse à décrire les catastrophiques conséquences, dans le domaine économique, de cette apparition d'un carburant inépuisable et gratuit, et, dans le domaine moral et humain, de cette introduction à dose massive de Dieu dans le monde : surabondance des produits manufacturés, krach financier, disette. accès de « religiosité» , crises de mysticisme, révoltes. puis « La plus grande des Guerres », dont certains aspects, imaginés pourtant il y a plus de vingt ans par Capek, rappellent étrangement le conflit qui se termine au moment où parait la traduction française de [ce] roman d'humour et d'anticipation du grand écrivain tchéco-slovaque mort l'année où cette guerre commençait par le rapt de sa patrie.
extrait de la préface concernant la traduction :
Un problème s'est posé lorsqu'il s'est agi de traduire en français La Fabrique d'Absolu. Pour rendre vraisemblable ce postulat utopique, l'auteur a multiplié les précisions historiques, les allusions à (les faits sociaux ou politiques, les indications d'ordre topographique, etc... S'adressant à des Tchèques, il a situé, à Prague, le point de départ de son roman qui bientôt a pour théâtre le monde entier.
Il a semblé aux traducteurs que ce serait trahir le désir de véracité de l'auteur que laisser ce point de départ en Tchécoslovaquie. Il a semblé impossible aux traducteurs, sans risquer de décourager et de dépayser dès le début le lecteur français, de laisser ce dernier trébucher sur une quantité de noms propres tchèques à l'orthographe compliquée et à la prononciation impossible, ou de le contraindre à plonger à chaque instant au bas des pages, à la recherche d'une note explicative. Les traducteurs ont donc, après mûre réflexion, cru pouvoir franciser les noms des personnages et adapter le cadre de début du roman en le transportant de Prague à Paris, pensant que Capek aurait agi ainsi s'il s'était adressé directement au public français.
Nous croyons que le lecteur y gagnera. Il saura tout de suite à qui il a affaire en voyant M. Bondy, lire "Le Temps" au lieu des "Lidové Noviny" et il saura tout de suite quel accent précis donner en lui-méme aux paroles des amoureux de Surennes plutôt qu'à ceux de Slechovice.
Les traducteurs qui, par ailleurs, se sont efforcés de rendre scrupuleusement toutes les ...
Ces réserves des traducteurs font que le pauvre lecteur ne sait pas s'il bénéficie d'une traduction ou d'une adaptation. Contrairement à ce qui est dit, presque toute l'histoire se passe en France, à Paris, à Suresnes, dans les Pyrénées. L'apparition d'un Napoléon peut laisser perplexe, est-il tchèque ou français dans l'œuvre originale ?
L'ingénieur Maret invente le "Carburateur" mais se rend immédiatement compte de l'effet secondaire, soit la production d'Absolu, et décide de s'en séparer "pour raisons personnelles".
Son ami G-H Bondy, président de la SOMETA, décide d'exploiter la découverte et fabrique des milliers de Carburateurs de toutes tailles, les plus grands capables de chauffer toute une ville comme Paris, les plus petits équipant de simples automobiles. La libération d'Absolu modifie complètement l'équilibre économique du monde, en effet, les commerçants estimant immoral de gagner de l'argent cessent donc toute activité, la distribution des produits n'est plus assurée, donc une pénurie s'installe à quelques kilomètres de lieux de productions embouteillés. Seuls les paysans produisent encore de quoi manger. Bientôt, les différentes croyances spirituelles vont se heurter, chacun voulant imposer son Dieu au reste du Monde.
Ce roman est composé de trente chapitres racontant chacun une touche, une anecdote, une opinion d'un mystérieux chroniqueur, reste léger et très ironique.
Ainsi un facteur doit porter une dépèche au chalet du Trou de l'Ours, alors que les éléments déchainés font tout pour l'en empêcher, est-ce Dieu qui se met en travers de son chemin ?
Ces chapitres ont des noms truculents tels que "La Cave divine" , "Le Marteau et l'Etoile" ou "Le Napoléon alpin".
Évidemment, ce roman écrit en 1923, (note du traducteur) décrit une guerre mondiale qui rappelle beaucoup celle de 1940, espérons simplement qu'elle ne décrit pas une nouvelle horreur possible en ce XXIème siècle, dont Malraux disait "Ce siècle sera religieux ou ne sera pas".
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Une version BD de "la guerre des salamandres" était parue en feuilleton dans l'humanité au début des années 70.
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La Fabrique d'absolu, (Továrna na absolutno, 1922), roman traduit du tchèque par Jean Danes, illustration Bohumil Kubista, Les Carrières à Branik (1911) Prague Galerie Nationale, éditions Ibolya Virág (1998), 13,8 x 20,4 , 221 pages, prix 100 francs, isbn 2-911581-09-1
quatrième de couverture :
roman traduit du tchèque par Jean Danes
L'industriel Bondy apprend qu'une importante découverte a été faite par un de ses amis d'enfance. Il s'agit d'un « carburateur » capable de briser les atomes du charbon et de multiplier à peu de frais la production d'énergie. Mais ce procédé inédit libère l'essence divine jusqu'alors enfermée dans la matière. Commercialisés à travers le monde entier par Bondy, les carburateurs provoquent d'étranges phénomènes : les athées deviennent croyants, les riches donnent leurs biens aux pauvres, d'autres encore font des miracles... Bientôt un conflit mondial paraît inévitable...
Comme dans La Guerre des salamandres, Karel Capek (1890-1938) se révèle, à travers ce texte, écrit en 1922, un représentant original du roman utopique en même temps qu'un maître novateur de la prose tchèque moderne.« On chercherait peut-être en vain dans la grande littérature d'aujourd'hui une œuvre de ce calibre, qui fasse à la fois réfléchir et rire à propos de problèmes cruciaux comme, les nationalismes abusifs et meurtriers, les lois perverties de l'économie moderne, la terreur politique, tout en abordant au passage d'autres thèmes comme le racisme, le fanatisme, l'information, et bien d'autres qui sont pour nous, hommes de la fin du XXe siècle, des sujets d'interrogation quotidienne. »
Alain van Crugten, Transcultures,
Voici bien un exemple de réédition dont on ne peut dire que du mal :
- La traduction est attribué au seul Jean Danes, qui au passage a perdu son accent (Danès) et sa partenaire féminine Jirina,
- La préface du même Jean Danes a également disparue, sauf une note anonyme en fin de volume,
- la première édition française indiquée est celle de Nagel en 1945,
alors que le roman avait déjà été traduit par Louis Brun dans la Gazette de Prague, du 11 octobre 1924 au 28 mars 1925,
- Le quatrième de couverture a été écrit par un tâcheron, dont on se demande, comme souvent, s'il a lu le livre.
- Pourquoi choisir une illustration sans rapport avec l'œuvre et antérieure de onze ans ?
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R.U.R. est recueilli dans L'Homme fabriqué, 15 récits de la création de l'homme par l'homme, Editions Garnier, 2000, Textes choisis, présentés et annotés par Jean-Paul Engélibert, p. 807-904
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Pour R.U.R. ajoutons:
R.U.R., traduction par Hanus Jelinek, in Les Cahiers dramatiques, n° 21, supplément au n° 37 de Théâtre et comedia illustré, 1er octorbe 1924.
R.U.R., traduction par Jan Rubes, suivi de Le Dossier Makropoulos et de La Maladie blanche, La Tour d'Aigues, Editions de l'Aube, 1997.
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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R.U.R. est recueilli dans L'Homme fabriqué, 15 récits de la création de l'homme par l'homme, Editions Garnier, 2000, Textes choisis, présentés et annotés par Jean-Paul Engélibert, p. 807-904
OK, merci...
Pour R.U.R. ajoutons:
R.U.R., traduction par Hanus Jelinek, in Les Cahiers dramatiques, n° 21, supplément au n° 37 de Théâtre et comedia illustré, 1er octorbe 1924.
R.U.R., traduction par Jan Rubes, suivi de Le Dossier Makropoulos et de La Maladie blanche, La Tour d'Aigues, Editions de l'Aube, 1997.
Et merci aussi !
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