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Un éditeur apparu en 2020 : Crin de Chimère.
Ses parutions se déclinent en quatre collections : Castellar (Fantasy), Cyberia (SF), Archelune (Fantastique) et Phylactery (Young Adult)
Déjà parus :
2020
Jérôme Camedescasse : L'Impératrice des chimères
Michel Pelini : Nocturne de sang
Alexandre-Fritz Karol : Printemps de funérailles
Negora : Terres d'infamie (Nécrosang 1)
2021
Alicia Alvarez : L'Anneau du naufragé (La Chasse aux cristaux 1)
Collectif : Crocs & Alambics
Manon Ségur : Le Cloître des vanités
Jérôme Camedescasse : D'ombres et de cendres
Eric Cazenave : Les Loups de Prusse
Jenna Preston-Penley : Les Machines ne saignent pas
Dernière modification par Christian (10-06-2023 13:05:20)
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Bon, j'avoue que j'avais oublié de suivre cet éditeur, maintenant c'est trop tard
Bon ben, voilà. ?
Je voulais attendre notre dernier salon pour poster ce message, mais comme certain·es s’inquiètent de mon silence, et que, paradoxalement, je reçois des mails d’autres comme si tout allait bien, je vais m’expliquer aujourd’hui.
Les faits : j’ai tenté de redresser la situation de la ME avec un Ulule qui, sans la gentillesse de l’équipe pour réduire son objectif de moitié, par suite du départ de l’autrice Alicia Alvarez, n’aurait jamais fonctionné. Il n’aurait pas fonctionné même sans ces péripéties, ou aurait atteint son objectif de justesse, ce qui, dans notre situation, n’est que peu envisageable.
Avec le nouvel objectif de 2500€, nous avons pu financer la nouveauté à paraître, à savoir À nos mornes amours d’Alexandre-Fritz Karol. Un livre magnifique, qui entrait dans la lignée de Printemps de funérailles, primé en 2021, mais qui n’a généré aucun intérêt post-campagne, notamment au niveau des précommandes. D’ailleurs, si j’arrive à avoir deux commandes par mois, c’est miraculeux.
Je ne peux pas faire vivre un commerce ainsi. J’ai le sentiment que nos ouvrages n’intéressent personne, alors même que j’essaie d’en sublimer le texte. Je suis attristée de devoir en arriver là — et étrangement soulagée —, mais le premier message de fermeture n’était finalement que le séisme avant la déferlante — et non un moyen de me faire plaindre/générer de l’intérêt et des ventes selon certain·es langues de vipère du milieu.
Alors nous y voilà. Paris a été un salon catastrophique. C’était la dernière chance que je laissais à la ME, après y avoir encore investi des sous, ce qui est désormais hors de question. Après 3 ans, elle n’est plus censée être dépendante de moi. De plus, même si nous avions généré du chiffre, même si nous en générons à Lyon la semaine prochaine, nous ne pourrons plus imprimer correctement des nouveautés, car nous devons rembourser les retours libraire en distribution grâce aux rentrées des salons.
Alors « voilà », j’arrête. Je rends les armes pour de bon. Je suis fatiguée, ma santé se détériore à force de me battre contre des moulins à vent — force a été de constater qu’un mois « sans CdC » m’a fait énormément de bien —, de sortir des livres juste pour sortir des livres, etc., etc. Alors j’honorerai évidemment les contributions Ulule — le roman arrive en fin de corrections —, j’irai à Lyon pour écouler notre stock, et puis, je poserai le point final de ce « supplice moral » qu’a été CdC.
Je tenais à remercier toutes celles et tous ceux qui nous ont suivi et soutenus jusqu’ici, qui ont donné de leur argent pour nous aider et de leur temps pour nous lire. Merci aux rares libraires qui ont cru en nous malgré le système dégueulasse et injuste de la chaîne du livre. Merci à celleux qui croient encore que la littérature est une forme d’art, pas juste une production fade et source de profit.
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