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La première série des « ROMANS MYSTERIEUX », date des années 1910 -1914. Je vous en présente aujourd’hui une petite douzaine dont : L’ŒIL DANS LES TENEBRES de L. T. MEADE. Editions Tallandier, sans date, (1911) pour la B. N., collection « Les Romans Mystérieux ». Broché in-12° de 286 pages. (Couvertures illustrées en majorité par Robert SALLES pour la série)
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Ce recueil de nouvelles nous conte les aventures plus ou moins extraordinaires du Docteur Halifax (qui co-signe également le volume). Halifax est une sorte de médecin-détective de la fin du XIXème siècle, il cumule les rôles de Sherlock Holmès et du docteur Watson.
Dans « L’HERITIER DE CHATELPOOL », le docteur opère en rêve un malade atteint d’une tumeur au cerveau inguérissable. SE réveillant le lendemain, Halifax est félicité par ses confrères, qui lui expliquent qu’ils ne comprennent pas comment l’opération a pu réussir, mais qu’elle constitue une première médicale, couronnée d’un succès total. Le médecin venait de réaliser sa première opération en état de somnanbulisme…
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« L’ŒIL DANS LE TENEBRES » : Une jeune femme atteinte d’un mal incurable, pour ne pas mourir sans son mari, monte un plan machiavélique (ou démoniaque) au choix, afin de pousser celui-ci à la folie et au suicide. Halifax intervient in-extremis et sauve le mari.
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« LE CERTIFICAT DE DECES » : Un ami du docteur s’apprête a enterrer sa femme décédée. Au dernier moment, le docteur – qui a vraiment l’œil- s’aperçoit que celle-ci n’est pas morte mais seulement en état de catalepsie avancée, suite a un choc psychologique. Halifax a du mal à prouver que la vie subsiste, car toutes les apparences démontrent le décès, toutefois le bon docteur sauvera de la tombe la femme de son ami.
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« DIX ANNEES OUBLIEES » : Un jeune Lord, à la suite d’une fièvre typhoïde, se retrouve mentalement dix années en arrière, et se rend à un rendez-vous fixé par un ami décédé depuis. Une petite intervention chirurgicale d’Halifax et le problème est résolu médicalement parlant.
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« L’HYPNOTISEE » : Un médecin ayant d’importants dons hypnotiques en profite pour faire assassiner un ennemi par une jeune fille innocente. Après son forfait celle-ci est internée dans un hôpital psychiatrique. Devinez qui la sortira de là et prouvera qu’elle n’est pas la coupable ?
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Quand j’ai vu le nom du traducteur sur la couverture en l’occurrence H. J. MAGOG, j’ai pensé qu’il pouvait avoir écrit ces textes lui-même et sous un pseudonyme. Mais quel intérêt pour lui ? Une fois lu ce volume, je crois que Magog N’a vraiment eu qu’à s’occuper de la traduction et de l’adaptation, car les textes sont très « british » : climat, description et psychologie des personnages. De plus aucun des thèmes chers à Magog Ne se retrouvent dans ces lignes. Ma conviction s’est trouvée renforcée au souvenir d’une nouvelle du même auteur (L. T. MEADE) parue auparavant dans « Je Sais Tout » : « UN HOMME PEUT-IL DISPARAITRE ?», dans laquelle le cadavre d’un homme était rendu dur comme la pierre par un bain d’air liquide, puis broyé pour le faire disparaître.
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Je n’ai pas vraiment le temps de lire les onze volumes suivants mais vous présente quand même leurs couvertures et leurs caractéristiques techniques :
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L. W. HORNUNG. FRANK RATTRAY, gentlemen aventurier. Traduit de l’anglais par René LECUYER. Sans date, (B. N. 1911). 282 pages.
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Arthur MORRISSON. SOUS LA GRIFFE DE MARTIN HEWITT, détective. Traduit de l’anglais par René LECUYER. San date, (B. N. 1914). 272 pages.
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Philipps OPPENHEIM. LA CHASSE A L’HOMME. Traduction de Eve et Lucie MARGUERITTE. Sans date, (B. N. 1912). 284 pages.
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AK. GREEN. UNE ETRANGE DISPARITION. Traduction de J. HEYWOOD. Sans date, (B. N. 1912). 280 pages.
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H. de VERE STACPOOLE. LE MYSTERIEUX DECAPITE. Traduit de l’anglais par Michel EPUY. Sans date (B. N. 1911). 308 pages plus publicité.
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Arnold GOLSWORTHY. LE DETECTIVE ASSASSIN. Traduit de l’anglais par Henry HUART. Sans date, (B. N. 1911). 296 pages
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QUILLER COUCH. LE ROCHER DU MORT. Adapté de l’anglais (Anonyme). Sans date, (B. N. 1910). 298 pages.
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Arnould GALOPIN. L’HOMME AU COMPLET GRIS. Sans date, (B. N. 1912). 316 pages.
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Arthur MORRISSON. LE MYSTERE DE LA TORTUE. Martin Hewitt détective. Traduction de René LECUYER. Sans date, et pas de trace à la B. N. 272 pages.
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Charles Edmonds WALK. LE SECRET DU COFFRE-FORT. Grand roman policier. Traduit et adapté de l’anglais par C. HEYWOD. Sans date, la B. N. ne signale que la réédition de 1932. 296 pages.
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C. J. CUTCLIFFE HYNE. KATE MEREDITH. Grand roman d’aventures. Traduction de C. HEYWOOD. Sans date, (B. N. 1912). 300 pages.
Dernière modification par Ismaël II (17-08-2014 15:23:48)
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superbe thanks
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Merci Moby Dick! IL ne reste plus qu'à découvrir les bouquins manquant. Je trouve cette série plus "excitante" que les Récits Mystérieux de chez Méricant. Peut-être parce que j'ai tout trouvé chez Méricant et par contre cette série de chez Tallandier n'a jamais été découverte qu'au compte goutte.
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