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La série "La Guerre prochaine" d'A. de Pourvouville:
1. Le Navigyre
2. Alerte sur Paris
3. Le Mur de lumière
4. La Route de feu
5. Paris Invincible
La Série "L'Héroïque aventure" d'A. de Pouvourville:
Auteur(s) : Pouvourville, Albert de
Titre(s) : Albert de Pouvourville. L'Héroïque Aventure... [Texte imprimé]
Publication : Paris, Impr. les Presses modernes de la technique du livre ; Baudinière, 27 bis, rue du Moulin-Vert, (S. M.). (22 juillet 1936.) 25 brochures in-16 de 96 p., fig., couv. en coul. Chaque brochure, 1 fr. [6654]
1. La Frontière d'acier
2. Les Canons-Longs
3. Au Secours de Prague
4. Alpinistes et sous-marins
5. Les Aquatankes
6. Les Crimes de la science
7. Nos Savants répliquent
Infos en vrac: utilisait aussi le pseudo "Matgioi"
Dernière modification par Fantomas (17-05-2006 22:01:53)
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Je n'ai pas de scan mais Charles de Gaulle écrivit en 1905, il était alors âgé de 15 ans, un texte dans lequel il expliquait comment, en 1932, à la tête des armées françaises, il vaincrait les troupes allemandes.
Dernière modification par Fantomas (08-01-2007 12:03:44)
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Je reproduis ici cette annonce que mon alter-ego a faite sur SF-Info:
J'ai entre les mains un ouvrage de piété patriotique et science-fictive ancienne fabuleux: "Le Colonel Driant. De l'armée à la littérature, le Jules Verne militaire", par Daniel David (Gérard Klopp Editeur, 79 rue de Longwy, 57100 Thionville, ISBN 2-911992-54-7, dépôt légal décembre 2006). Relié pleine toile rouge, comme le sang des poilus versé pour la défense de la Patrie dans des batailles que je n'ai pas besoin de rappeler aux vrais Français que vous êtes! Orné de la légendaire photographie de Driant, les bras fièrement croisés et le casque sanglé crânement sur la tête. Honneur et Patrie! 272 pages sur papier somptueux, format géant: 25X34,5! Orné de documents magnifiques : photographies, reproductions d'ouvrages, brouillons et travaux préparatoires de la main de Driant (je ne les avais jamais vus, et je croyais m'y connaître…) Souvent en couleurs superbes! Le prix? Je l'ignore (mais qu'importe ces bassesses au regard de la magnificence de cette entreprise !). A lire au garde à vous, en écoutant au moins "Sambre et Meuse"! (en boucle, s'il vous plait!)
J.A.
PS: pour la petite histoire, c'est un des mes rabatteurs, un certain Rémy L., qui l'a trouvé à 20 euros d'occasion et me l'a immédiatement cédé à ce prix. Pas de prix neuf indiqué sur l'exemplaire, mais c'est sans importance, l'achat est indispensable aux malheureux amateurs de militiaria ancienne conjecturale, si cette engeance existe…
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Quand le temps et l'envie m'en predront, je comparerai le contenu de cet ouvrage avec celui de la célébre thèse déjà consacrée par le même auteur (Daniel David) à l'illustre anticipateur militaire. Déjà, l'iconographie de l'ouvrage qui vient de paraître est quantitativement et qualitativement supérieure.
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Ca y est, j'ai enfin trouvé "Comment Paris a été détruit en six heures" de Baudry de Saunier (Flammarion, in-8° broché de 62 pages, vers 1921).
C'est censé être la traduction de l'allemand du "Berliner Tageblatt" du 25 juin 1924.
En revanche, Versins (qui écrit "Baudry de SauLnier) parle d'une reproduction sur le dos (sic) d'une carte postale allemande, qui ne se trouve pas dans mon édition.
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Cthulhu seul sait où se trouve mon exemplaire, mais il me semble, dans mes souvenirs, qu'il y a un casque allemand dessiné sur l'illustration. Cependant, aucun souvenir de la carte postale, et ça, ça m'aurait frappé. Ou il y a une 2e édition (pas impossible), ou Versins s'embrouille (pas impossible, mais assez rare).
Joe
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Bonjour!
"LES REVENANTS DANS LA BOUTIQUE" de Joseph JOLINON". Editions Rieder, 1939, "Prosateurs Français Contemporains". Broché in-12° de 286 pages. Couverture non illustrée.
Ce roman est le dernier d'une tétralogie commencée par "Le joueur de balle" et suivie de "Le valet de gloire" et "la tête brûlée". L'action de ces deux derniers volumes se déroulant lors de la première guerre mondiale. Au début des "Revenants dans la boutique", Claude Lunant, le héros, est un ancien combattant désabusé et il a 40 ans.
Suite à l'assassinat de l'ambassadeur italien en France des nouvelles de graves conflits armés pèsent sur l'ordre mondial. et menacent la paix qui est déjà en état précaire dans l'ambiance économique plus que morose des ces années 193?. Quelques mouvements d'anciens combattants, dont Claude Lunant est l'un des porte-parole, essayent de calmer les esprits et les consciences afin d'éviter une nouvelle hécatombe de 14 millions de morts. Pendant un temps les passions se calment mais des nouvelles alarmantes du monde entier présagent de multiples conflits qui risquent de se terminer dans un gigantesque conflit au niveau planétaire.
Une étincelle suffit et la France alliée aux Allemands s'apprête à foncer sur Moscou. A Moscou! A Moscou!, les va-t-en guerre exultent, que vont peser les Bolcheviks face aux nouvelles inventions guerrières:
"Utilisation des ondes Hertziennes à la conduite des navires et des avions; rayons fulgurants calant les moteurs; projection de lumières liquéfiant les yeux à distance; ondes acoustiques rendant sourd; technologie vibratoire à la puissance 2, faisant éclater les artères et à la puissance 3 désagrégeant les chairs; destruction par la chaleur et le froid industriel. Ajoutez-y l'infinité de nouveaux explosifs et des nouveaux moyens balistiques. On reparlait d'une espèce de turpinite fantastique, de la télévision des troupes dans les ténèbres, de leur camouflage intégral par la brume provoquée en plein midi, des tanks volants et proliférants, des torpilles aériennes dirigeables, de la concentration mortelle des rayons du soleil et de l'utilisation de la foudre"
On part donc la tête haute bien conscient de sa supériorité. Au début du conflit on s'entretue gentiment. Les Etats-Unis entre même en guerre contre le Japon pour mondialiser un peu plus le massacre et rapidement la terre entière se déchire sans se rappeler les causes réelles du conflit. Le temps passant, la guerre s'enlise peu à peu car les armées en présence ayant à peu près les mêmes moyens de destruction s'annulent mutuellement, les combats diminuent donc d'intensité. La in de cette boucherie généralisé n'étant due qu'à une redoutable peste ne tuant que les femmes et toute l'énergie consacrée à éradiquer le fléau est nécessaire. La guerre se termine aussi brutalement qu'elle a commencée. Les massacres achevés quelques mutineries militaires et sociales échouent lamentablement et la vie de tous les jours reprend son cours normal.
Les années passent, Claude Lunant se lance dans la politique et parvient au bout de longues compromissions et de ruses (honnêtes) au poste envié de Président du Conseil. Un discours aberrant car généreux et utopiste prononcé devant le gouvernement le era passer pour ou et il sera obligé de démissionner. Suit un chapitre où Lunant et un ami fidèle imaginent le monde bien des années plus tard si leurs idées avaient été prise en compte par le gouvernement:
"... Transformation à vue. Région habitée. Un échelonnement de cités de cent étages bourdonnantes d'essaims d'avions (...) Tout le monde volait. On se demandait à quoi servaient les rues. L'ère du charbon était finie (...) L'énergie du vent jointe à celle du soleil, celle de l'électricité atmosphérique, celle de la mer, captées, maîtrisées, transformées, appliquées à toutes fin, subvenaient aux dépenses incalculables de ces moteurs presque invisibles. Automobile et chemins de fer avaient disparu. Des trains électro-magnétiques, d'un système déjà démodé, servaient au transport de l'industrie lourde à petite vitesse: mille kilomètres à l'heure (...) Gervais et Lunant escaladaient une crête à pic d'où l'on découvrait à distance les approches confuses d'une formidable cité. La capitale occidentale. Elle encombrait l'horizon sur 200 kilomètres et dessinait trois circonférences concentrique (...) L'architecture scientifique autorisait n'importe quoi (...) Ensuite les avions stationnaient laissant le champ libre aux artifices publicitaires (...) Un glisseur souterrain qui traversait la colline déposa Gervais et Lunant à l'entrée du quartier circulaire de la rampe (...) Des ascenseurs, des funiculaires, des passerelles aériennes, des tabliers locomoteurs à trois vitesse allant en diagonale, de gauche à droite à la montée et de gauche à droite à la descente, sans jamais se croiser sur le même plan, assuraient la circulation (...) Circulation, civilisation, Syphillisation. Et moi je pense à Lucien. Les hippogytes, lachonoptères, cencrobales, scorodomaques, psyllotoxotes, anémodromes, sélénites, néphélo-centaures. Hormis cette nuance que Lucien avait satisfaction avec son jouet (...) les stations de transport en commun avaient de drôles de noms: "Montée de l'échine courbe", "Rampe faillite", "Funiculaire des gluants", "Rond-point du Contrat de Commission", etc. Une tempête de soleil déferlait sur la ville. Entretenue scientifiquement, la transparence idéale de l'air permettait d'apercevoir les quadrilatères de la ville basse. Usines verticales qui faisaient songer à des falaises, distribuées par spécialités"
L'un des meilleurs passage du livre: Le gnome Vialy, célèbre professeur de mathématiques, vient d'inventer un engin véritablement révolutionnaire: la Machine à tuer la guerre:
"La science, pour interdire la guerre, n'a même plus besoin d'empoisonner personne, plus même besoin de la peste. La chimie biologique n'était rien. La radiopsychie est tout. Pour cette semaine-ci, du moins. J'immobilise les hommes, les frappe de mutisme et d'ataraxie, les hypnotise, les paralyse, les stérilise, les idiotise, les sublim... ise à volonté. J'arrive à la juger automatiquement sur leur propre pensée. Telle est donc ma proposition (...) La vorace radio-cataleptique: Quiconque, dans le champs de l'appareil souhaite la mort de quelqu'un, dans un but rapace, tombe sous l'action d'un rayon qui l'endort en une minute".
Ce roman renferme une "super" guerre future et une vision du monde futur où les éléments visionnaires voisinent avec la folie la plus réelle. Ce livre ne doit pas être trop dur à trouver. Son titre s'explique non pas par le fait qu'il y est des fantômes dans un magasin mais "les revenants dans la boutique" trouve son titre par les anciens combattants qui reviennent aux "affaires". Isma
Dernière modification par Ismaël II (22-09-2010 15:47:39)
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"LES REVENANTS DANS LA BOUTIQUE" de Joseph JOLINON". Editions Rieder, 1939, "Prosateurs Français Contemporains". Broché in-12° de 286 pages. Couverture non illustrée.
http://www.bdfi.net/auteurs/j/jolinon_joseph
(et attention à ton clavier, la touche "f" semble en train de décreter son indépendance )
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Bonjour! "LA FRANCE VICTORIEUSE DANS LA GUERRE DE DEMAIN", aux éditions Berger-Levrault en 1911 (broché in-8°) n'est pas un roman conjectural sur une guerre future traditionnelle mais plutôt une étude militaire sérieuse, agrémentée de 9 tableaux et 3 cartes, sur toutes les possibilités de riposte en cas d'invasion Allemande, si une nouvelle guerre se déclenchait entre les deux nations.
Seulement, voilà, les Allemands ont dû lire cet ouvrage, et en 1914, sont passés par des endroits autres que ceux décrits par l'auteur.
Petit détail amusant, sauf pour la chair à canons restée sur le théâtre des opérations, le génial concepteur de cette étude se nomme le colonel BOUCHER, cela ne s'invente pas.
.....
Par contre: L'AUTRE!... LA DERNIERE? de Robert DEMARTY aux éditions Figuière en 1933 (broché in-12° de 252 pages, couverture non illustrée) est une véritable guerre future romancée:
Le 16 août 1940, Hitler, après de retentissantes défaites politiques est réapparu au pouvoir et le Fürhomme provoque de sérieux incidents à la frontière Polonaise d'où mobilisation générale de l'Allemagne et la Rhénanie est en ébullition. Les Français, également, se massent aux frontières. La guerre est déclarée. La première nuit du conflit Paris est bombardé: bombes à fragmentations, bombes incendiaires, à gaz. 10 000 morts dans la capitale.
.....
S'en suit le carnet de tranchées du narrateur et ce conflit devient vite un second 14-18 en beaucoup plus sauvage et sanglant, c'est à dire une joyeuse boucherie avec pas mal d'innovations dans les tranchées dont les bombes aux bacilles, avec au choix: peste, tuberculose,
syphilis, etc. Toutes les nations Européennes sauf la Russie et la Suisse sont vite dans l'arène. En 1942 l'armistice est déclarée après deux ans de conflits meurtriers.
....
Une guerre future presque ordinaire d'après ce résumé, et bien pas du tout, mais un hallucinant livre anti-militariste et pacifiste à côté duquel "Les Croix de Bois" de Dorgelès, "La Peur" de Gabriel Chevallier ou encore "Le Feu" d'Henri Barbusse, et plus dans nos domaines "La Der des Der" de Victor Méric, sont presque des ouvrages pour jeunes filles. Hallucinant est un mot faible, les tranchées sont des lieux de combats incessants où l'on doit en permanence se protéger des gaz, gaz de couleurs différentes contenant des poisons différents, chaque couleur de gaz à son masque à gaz spécialisé. Entre chaque engagement l'auteur nous distille ses pensées subversives alors qu'autour de lui ses amis tombent comme des mouches dans des morts plus monstrueuses les unes que les autres (l'auteur a dû faire la première guerre mondiale au front). Un quart de la population de l'Europe disparaît ainsi, c'est dire la dureté des combats. Il n'est pas faire mauvaise publicité pour dire que ce bouquin coupe le souffle certainement plus habilement qu'un film de genre et il est aussi sinistre de constater que plus un film ou un livre est pacifiste et plus il est violent, physiquement et moralement.
Comparé à ce livre, le événements réel de 1940 sont presque anecdotiques (réaction à chaud d'après lecture, la réalité ne pouvant être comparée à la fiction). La tension générée par ce volume provient aussi du fait que les lieux où se déroulent les combats sont toujours anonymes, on ne sait pas ou se passe l'action ce qui rend plus étouffante une atmosphère sans espoir. Hitler n'est cité qu'en début de volume. Isma
Dernière modification par Ismaël II (22-09-2010 15:41:56)
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Bonjour!
"L'AUBE ROUGE", roman de Raymond CLAUZEL édité en 1914 chez Alfred Leclerc. Broché in-12° de 336 pages. Couverture non illustrée.
Ce livre n'a aucun rapports avec le Film homonyme sortit en 1985 et "très légèrement" anti-communiste
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L'action de de livre écrit en 1914 ou probablement avant se déroule en 1950. Pour mémoire signalons qu'une guerre Anglo-Allemande a eu lieu en 1920 et que le conflit mettant aux prise le Japon et les Etats-Unis s'est déroulé en 1929.
Donc, en 1950, en France, dans un régime politique en décrépitude au main d'un pouvoir capitaliste en rupture économique, l'orage menace et la dictature pointe le bout de son nez. Claude Suarez, le principal dirigeant d'un syndicat socialiste humaniste (sans commentaires) se voit proposer par son homologue Allemand un coup d'état pacifiste, fait conjointement dans les deux pays et qui a pour but l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement universel-démocrate pour les deux peuples, le retrait des soldats des frontières communes et l'assistance éventuelle en cas de conflits extérieurs. En plus ajouté à tout cela la formation d'un comité commun Franco-Allemand à STRASBOURG. Suarez est plutôt favorable mais demande de voir comment les événements vont se développer, d'abord.
........
Les neuf responsables des principaux partis d'opposition se réunissent en délégation dans le plus grand secret pour la dernière mise au point avant la prise du pouvoir et personne ne se rend compte de la présence d'un espion qui voit et entend tous leurs propos subversifs. L'espion en question travaille pour un banquier Allemand, Julius Hertzog, lui même espion du gouvernement impérial Allemand, son but est d''envenimer au maximum les tensions sociales en France. Pour se faire il fournit à un des neuf syndicalistes cités plus haut des énormes sommes d'argent afin qu'il crée un journal "Rouge" qui doit à tout prix abaisser la confiance du peuple pour Suarez. Ce même banquier a réussi à glisser dans les bras de Suarez, une maîtresse à sa solde.
.......
Après une mémorable séance à l'Assemblée Nationale, où des hordes prolétariennes ont envahies l'hémicycle le pouvoir chancelle et pendant quelques heures un gouvernement provisoire est formé, mais les principaux protagonistes, socialistes et prolétaires ne peuvent s'entendre et l'anarchie envahit les rue. L'Elysée est pillée et détruite. La répression est évidement féroce. Les incendiaires occupent les rues de la capitale, de l'autre côté du Rhin tous les leaders de la tentative du putsch pacifiste sont arrêtés.
Dans la nuit les armées allemandes pénètrent en force dans l'Est de la France, concentrant leurs forces sur Toul et Nancy. Deux heures plus tard des aéroplanes de guerre français détruisent les ponts du Rhin et attaquent victorieusement les troupes allemandes infiltrées. La victoire est écrasante grâce à des bombardements d'explosifs puissants. Les armées françaises menacent d'aller bombarder Berlin si des pourparlés de paix ne sont pas immédiatement entrepris. La France récupère l'Alsace et la Lorraine (l'auteur n'avait guère d'optimisme à son époque pour que cette récupération se fasse en 1950, dans la réalité historique les faits se sont déroulés 32 ans plus tôt)
......
Après ces succès militaires le calme revient en France, (comme quoi une bonne guerre ne peut pas faire de mal), mais Suarez est obligé de s'exiler avec sa femme dans le Midi, sa vie politique étant brisée suite à la liaison extra-conjugale provoquée par le banquier Hertzog, qui s'est totalement évaporé lors du conflit.
Encore une guerre future, doublée cette fois d'un essai de révolution future. Peu d'intérêt d'originalité à part une montée en puissance progressive de la tension du conflit. Il est également amusant de constater la supériorité stratégique et militaire de l'armée allemande pendant tout le récit et de son écrasement final très rapide l'auteur n'ayant certainement pas eu envie de faire trainer son roman avec des scènes de batailles à la "Danrit". Isma
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Bonjour!
"LE REDOUTABLE - Journal d'un Commandant de vedette", par P. L. DEVERDUN, aux éditions Eugène Figuière, 1936. Broché in-12° de 192 pages. Couverture non illustrée.
En début de sa préface l'auteur nous signale que son roman a été écrit au début des années 30.
1928: Les journaux signalent que des requins ont été aperçus entre San-Remo et Cannes.
Prologue: 1938.
A Menton, le narrateur sauve d'un requin la fille du professeur Jullien, Denise, 13 ans. Le père éperdu de reconnaissance invite notre héros à déjeuner chez lui. Le savant est propriétaire d'un étrange yacht qui a la particularité d'être totalement submersible. Le sauveur est invité à bord du phénomène flottant. Le professeur Jullien a découvert (par hasard) un métal nouveau qui a la particularité, comme le camphre, mais en beaucoup plus puissant de propulser l'eau devant lui avec force. Grâce à seulement deux barres de ce métal le navire peut parcourir des vitesses de plus de 20 noeuds et seulement deux personnes suffisent à le conduire et à en maîtriser le bon fonctionnement. Le navire, inchavirable, peut plonger à 100 mètres pendant une durée de 50 heures.
Il faut signaler que le vaisseau a été construit aux chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire et que les ouvriers ont simplement monté le navire sans se rendre compte de ses possibilités (il est bien évident que les marins Bretons sont complètement stupides). Par temps calme et poussé au maximum l'engin peut atteindre la vitesse faramineuse de 70 noeuds (environ 100 km/h). Le professeur explique que suite à un incident de fabrication des barres il n'a été en mesure d'en produire qu'une domaine et que le merveilleux métal ne sera disponible qu'en quantité limitée, ses tentatives suivantes s'étant soldées par des échecs. Denise n'aimant pas la mer et lui, trop âgé, venant de décider de prendre sa retraite, décide de laisser le navire au narrateur qui après de nombreux refus se retrouve propriétaire de l'appareil révolutionnaire.
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Première partie: L'Europe en danger:
Décembre 1938: La Société des Nations vient d'être dissoute et après les conflits Chine-Japon et Japon-Etats-Unis la situation économique de ces pays et du globe en général est grave. L'Allemagne vient de rompre le traité de Versailles et réarme à tout va. Les successeurs d'Adolf Hitler (assassiné en 1935) poursuivent son "oeuvre". En 1936, la France rétrocède les Antilles aux Etats-Unis. Tableaux à l'appui, un état de notre marine de guerre, nous apprend la constitution actuelle de notre flotte de combat.
En décembre 1938 la crise couvant entre l'Italie et la Yougoslavie éclate. La France est suspectée d'avoir quelques affinités avec les Yougoslaves. A partir de cet instant toute l'Europe est en ébullition.
........
Deuxième partie: L'Attaque:
Juin 1939:notre narrateur servant dans les gardes-frontières est réveillé un matin, à Menton par les cris des Italiens, qui sans déclaration de guerre envahissent le Sud de la France, pendant que les Allemands font de même sur les frontières de l'Est. NOtre héros n'a que le temps de s'éclipser pour rejoindre les forces françaises qui contiennent comme elles peuvent ce début d'invasion des troupes d'outre-Alpes. Peu à peu l'Europe entière devient un gigantesque terrain de bataille. L'on apprend que la "Denise" est en cale-sèche à la Seyne-sur-Mer. Suit une vingtaine de pages sur les succès et les échecs de l'armée française dans le Midi de la France. Les combats sont durs, les accrochages sérieux et les pertes dans les deux camps, nombreuses. Au final, une bonne partie de la France est occupée par l'ennemi.
...........
Troisième partie: Le "Denise" devient "Le Redoutable":
A l'heure où la guerre en Europe fait rage, où l'Italie vient d'envahir la Corse (pauvres Italiens!), le Redoutable avec son nouvel armement rentre dans l'arène de la guerre navale. Commence alors le "journal" au jour le jour (c'est logique) des opérations du vaisseau sous-marin, dont le point d'orgues sera la destruction du "Benito Mussolini", le fleuron cuirassé de la flotte italienne. Le "Redoutable", plus sous-marin que navire de surface fait toute la campagne et son récit est aussi passionnant que l'aventure des sous-marins lors de la seconde guerre mondiale (la vraie). Le navire du narrateur, narrateur qui monte en grade tout au long du récit, est un bel engin mais il n'est pas invincible, loin sans faut, et sa part de travail dans cette guerre n'est pas particulièrement extraordinaire, à part quelques actions d'éclats spectaculaires. A lui tout seul ne dépend pas le sort du conflit, c'est ce côté qui donne un ton réaliste au récit.
Ce qui devait arriver, arrive et le "Redoutable" et tout son équipage finissent par périr suite à l'attaque d'un gros cuirassé qui avant de sombrer par le fond à le temps de tirer une salve qui sera fatale au bateau sous-marin. Les dernières notes du narrateur seront récupérées pat l'ingénieur Lefranc qui finira le livre ainsi:
........
"17 mars, l'armée Rouge a attaquée sur toute la frontière de l'U. R. S. S., la Pologne, la Roumanie épuisées ont été traversées sans encombre par cette masse gigantesque d'hommes, précédée de nuées d'avions, de chars de combats et d'engins terribles....
La Tchécoslovaquie et l'Allemagne sont envahis:les populations sont massacrées et mutilées, l'épouvante s'abat sur l'Europe....
20 mars, partout les hostilités ont cessé: les ennemis d'hier ont cessé le feu pour faire front à l'horrible vague rouge qui déferle sans arrêt... Les avants-gardes soviétiques ont dépassées Berlin, Vienne et Budapest... Le Nord de la Yougoslavie est envahi, la Roumanie agonise... Rien ne peut arrêter l'envahisseur.
26 mars 1940, les avions Rouges attaquent la France: l'Europe est écrasée.... Nous sommes perdus."
Encore une guerre future pas très marrante. Mais là le message est clair le mauvais c'est le "Bolchevik". Isma
Dernière modification par Ismaël II (23-09-2010 11:59:48)
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Ismaël II a écrit :"LES REVENANTS DANS LA BOUTIQUE" de Joseph JOLINON". Editions Rieder, 1939, "Prosateurs Français Contemporains". Broché in-12° de 286 pages. Couverture non illustrée.
http://www.bdfi.net/auteurs/j/jolinon_joseph
(et attention à ton clavier, la touche "f" semble en train de décreter son indépendance )
Etrangement, j'ai trouvé là-où-je-ne-dois-pas-en-parler-par-égard-pour-certain ce titre, merci d'en avoir parlé!
Ce n'est pas tout à fait la même édition, elle est antérieure mais bien plus laide!
Les Revenants dans la boutique, Joseph Jolinon
Editions Rieder, Collection Prosateurs Français Contemporains, 1930 (impression Floch 6 janvier 1930), 286 pages
Par curiosité, un tour à la BNF m'apprend qu'il existe une autre édition imprimée le 6 août 1930! Info ou intox, la BFN est notre mère à tous, indispensable mais caractérielle*
Joseph Jolinon. Les Revenants dans la boutique [Texte imprimé]
Publication : Mayenne, impr. Floch ; Paris, éditions Rieder, 1930. (6 août.) In-16, 288 p. 13 fr. [9086]
Description matérielle : 286 p. ; 19 cm
Note(s) : Prosateurs français contemporains
* La preuve, les dates qu'elle fournit pour Joseph Jolinon sont différentes de celles entrées sur BDFI :
Jolinon, Joseph (1887-1971) forme internationale
Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Sexe : masculin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur
Naissance : 1887-12-09, La Clayette (Saône-et-Loire)
Mort : 1971-02-17, Lyon (Rhône)
Avocat à la Cour d'appel de Lyon (jusqu'en 1925). - Docteur en droit et en sciences politiques. - Écrivain
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Bonsoir! Grossière erreur de ma part l'édition dont j'ai parlé dans mon post est bien de 1930 et non de 1939, en égard au travail de Cirroco je ne corrige pas mon erreur dans mon post initial. En fait dans mes post j'ai plutôt tendance à corriger les fautes d'orthographe que les fautes de frappes et ce n'est pas facile de repérer une erreur de datation, donc de chiffre, quand on à tendance a corriger les lettres. Isma
Dernière modification par Ismaël II (01-10-2010 21:03:16)
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Ton exemplaire serait-il celui du 6 août 1930 répertorié dans la notice de la BNF?
Les fautes d'orthographe sont une source chronique de frustration
Je relis toujours mon texte avant de taper sur la terrible "ENTRÉE" mais j'en laisse régulièrement échapper à ma vigilance. J'ai décidé une fois pour toute de ne plus en faire une maladie mais je corrige quand j'en déniche au hasard de mes relectures, c'est toujours plus facile après coup.
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Non! mon exemplaire porte en fin de volume les mentions: achevé d'imprimer pour les éditions Rieder par Floch à Mayenne le 6 janvier 1930 mais comme il s'agit de l'édition Originale pourquoi n'y aurait-il pas eu d'autre tirages? Et c'est également possible que la B. N. F. se plante aussi. Isma
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Non! mon exemplaire porte en fin de volume les mentions: achevé d'imprimer pour les éditions Rieder par Floch à Mayenne le 6 janvier 1930 mais comme il s'agit de l'édition Originale pourquoi n'y aurait-il pas eu d'autre tirages? Et c'est également possible que la B. N. F. se plante aussi. Isma
Mon exemplaire porte la même mention d'édition donc avec une couverture à l'identique de celle d'Isma. Ahhhhhhh, les erreurs de frappe et autres fautes d'orthographe, un problème récurent mais ne devant pas nous empêcher de faire partager nos infos.
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Bonjour! "LE TRAITRE" de Claude FARRERE. Editions André Martel, 1952, collection "Terres et Mers", Cartonnage in-8° de 304 pages sous jaquette illustrée.
..........................
Edimbourg.
En l'An de Grâce 20.. de notre ère, la Russie a envahie toute l'Europe, et me^me l'Angleterre qui a été obligée de signer le traité de Birmingham. 500 000 Russes occupent le territoire et le roi Arthur II s'est enfui à Ottawa. L'Angleterre est devenu une république réduite à sa plus simple expression, Edimbourg en est sa capitale fédérale. Sir Austin Gatterwood, en est le président mais il est âgé de 78 ans et laisse sir James Garnwall diriger la république sous les ordres du Russe Rennekamp.
Le fils de sir James a préféré s'exiler et est parti pour le Japon. Walter Raleigh, le secrétaire particulier de sir James, assiste à une réunion de résistants à l'occupant. Cette réunion est présidée par La Fou Ta Jenn A Lan, magnifique Chinoise au teint d'ambre et d'ivoire et vêtue d'une robe de brocart et de soie, elle apprends aux participants que le gouvernement chinois est aux ordres de Moscou, mais quand Pékin se révoltera, les Russes, moins nombreux, s'inclineront. A Lan séduit Raleigh et grâce à lui les Garnwall peuvent obtenir des nouvelles de leur fils passé en Chine et qui se trouve à la tête de la révolte.
A Lan dispose d'un prodigieux appareil, un avion-fusée qui décolle verticalement de sa cachette dissimulée dans un terrain entouré de 12 mètres de haut et recouverts de 3 rangées de tessons de bouteilles très aigus doublé d'un dispositif infrarouge qui paralyse et jette au bas de la muraille tout cambrioleur éventuel. Un dispositif de brumes artificielles enveloppe la construction en permanence la dissimulant aux regards d'avions volant même en rase-mottes. Un jour de panne générale d'électricité Rennekamp vient rendre visite à Lord Garnwall. Il profite de l'absence de micro et de caméra pour prévenir Sir James qu'il est courant pour l'exil de son fils et que Moscou aussi risque d'être prévenu.
Tcheo So Wei, le numéro 1 Chinois meurt et A Lan occupe officiellement son poste. Grâce à elle la Chine se libère de l'influence Russe. A Lan annonce à Raleigh que la Chine doit réunir les responsables des principaux pays occupés afin de s'unir contre l'envahisseur. Il doit convaincre Garnwall d'y assister.
Celui-ci a donné sa parole de rester neutre vis-à-vis des Russes lors de l'armistice de Birmingham et refuse de s'engager. C'est pour ça qu'on le surnomme " le traitre". Il reçoit une lettre venant de Chine qui l'avertit que son fils exerçant une haute fonction à Pékin vient d'être grièvement blessé. Il en réfère à Rennekamp qui lui permet de se rendre à Pékin. A Lan met un avion-fusée à sa disposition. Elle en possède 8 qui grimpent à 20 ou 30 kilomètres d'altitude, avec intérieur pressurisé (ce n'était pas la peine de le préciser). Sir James Accepte de partir avec Raleigh.
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Pékin.
Les 7 avions-fusées sont déjà posés sur l'aéroport de Pékin. Une garde d'honneur attends les voyageurs avec clairons et tambours. Une automobile conduit Lord James vers son fils, tandis qu'une autre emmène Raleigh vers A Lan à la Cité Interdite.
Il est introduit dans une salle immense soutenues par des colonnes de marbre. Sur un trône magnifique siège A Lan telle une impératrice et sur un trône identique se trouve le roi Arthur II qui promet à Raleigh les plus hautes dignités dès qu'il sera rétablit sue le trône d'Angleterre.
Puis Raleigh se retrouve seul avec A Lan qui lui explique que Lord James a été attiré exprès à Pékin, son fils n'étant que très légèrement blessé. Les villes occupées vont se révolter contre la Russie et très certainement retrouver leur autonomie. Il faut convaincre Sir James de rentrer à Londres prendre la tête du mouvement et accueillir le roi dans la capitale. Sir James retrouve son fils. Celui-ci a été remarqué par les Chinois pour sa grande culture, sa connaissance des langues étrangères et son désintéressement. IL essaie de convaincre son père d'entrer en résistance. Celui-ci ayant fait don de sa personne à l'Angleterre, il a des scrupules ayant juré de ne rien faire contre l'envahisseur.
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Libération.
Rentré en Angleterre, Raleigh est persuadé de l'imminence de l'écroulement des Soviets. Il essaie de convaincre Sir James de se rallier aux résistants mais celui-ci hésite encore. Il refuse également de faire assassiner Rennekamp. Montmirail, un envoyé de A Lan fait signer à Sir James un papier instituant Raleigh comme son successeur en cas de décès, puis le tue.
Raleigh lui succède et l'Angleterre se révolte à son tour. Les soldats de Rennekamp l'assassine à leur tour refusant de mourir lors de la destruction de l'Angleterre. On fait porter la révolte au crédit de Sir Garnwall qui est réhabilité. Là-dessus se greffe une histoire d'amour... Lady Garnwall ayant 30 ans de moins que son mari épouse Raleigh à la fin de l'histoire.
Claude Farrère s'est beaucoup inspiré de l'occupation et de la Résistance de la France de 1939-1945. A noter que vers l'An 2000 le maréchal Pétain à été réhabilité. Isma
Dernière modification par Ismaël II (16-10-2010 14:17:12)
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Bonjour! "L'ARAIGNEE DU KAISER" de Georges de La FOUCHARDIERE. Librairie PAYOT, 1916. Broché in-12° de 240 pages. Couverture non illustrée.
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Auteur bien connu en conjecture mais volume assez difficile à trouver.
30 juillet 1914, à Menton sur la Côte d'Azur (encore Riviera à l'époque), une petite colonie allemande ripaille gaillardement, mais l'on s'aperçoit bien vite que tout ce beau monde n'est qu'une bande d'espions infiltrés et qu'un mauvais coup se prépare. Deux grands savants Teutons sont sur place pour préparer une nouvelle arme secrète pour le Kaiser. Herr Doktor Hazenfraz est déjà l'inventeur de "la ceinture des braves", merveilleuse invention consistant en un appareil sophistiqué ficelant solidement un mitrailleur sur sa position et ne lui permettant pas de fuir, et aussi de l'obus K. 7, qui explose 15 mois après son expédition. Il a également inventé la pompe à incendie qui permet de mettre le feu à 15 maison à la fois. Plus vicelard tu meurs. En fait d'inventer les deux loustics lorgnent sur le professeur Valdez, type même du savant génial, mais un peu à côté de la plaque. Valdez pourrait très bien passer pour le cousin du professeur Tournesol. Valdez est français et s'est fait mettre dans les bras une superbe espionne blonde.
Une fois la guerre déclarée, Les Allemands réussissent à lui faucher la "Guêpe", véhicule volant invulnérable à tous les projectiles. En plus de la "Guêpe" il ont enlevé le fidèle Boulot, mécanicien de Valdez qui se retrouve donc prisonnier en Allemagne pendant que la grande Guerre fait rage en Europe. A Paris, Valdez ne parvient pas à convaincre l'état-major du bien fondé de la "Guêpe II", engin jumeau de celui volé et qu'il gardait en réserve. La guerre continue.
En Allemagne Boulot se voit proposer de piloter la "Guêpe", il feint d'accepter et l'engin est transformé en araignée grâce à l'adjonction de 8 pattes. A partir de maintenant il se passe plein de choses, je laisse le futur lecteur prendre son pied lui-même.
Finalement la France vaincra (car nos sommes les plus forts), grâce à ses ennemis qui avaient réussit à mettre le microbe de la folie... En tube, et le destinait aux Français. Suite à l'injection du microbe à une nuée de mouches, ces mêmes mouches se font la malle sans attendre et se répande dans la nature en Allemagne. Résultat final; DE Guillaume II à l'Allemand le plus insignifiant, outre-Rhin, tout le monde finit cinglé.
Attention!, malgré son auteur, ce roman n'est pas particulièrement comique, ni tragique toutefois, mais est surtout un mauvais livre de propagande anti-Allemands. C'est compréhensible vue la date de sortie dudit volume. Le hic! c'est que les Allemands sont présentés comme des sinistres crétins et comme un peuple de dégénérés, pas seulement les militaires (qui le sont dans tous les pays), mais le peuple entier.
Petit extrait représentatif:
"Après le diner, Herr Doktor Hazenfratz envoya son épouse se coucher, ou, pour parler plus exactement, il l'envoya coucher. La bonne dame, qui avait son plein de bière et de charcuterie, obéit militairement et s'éloigna de ce pas de l'oie qui est le pas de parade des dames Allemandes. Elle roula moelleusement jusqu'à l'escalier, déferla sur les premières marches, et disparu aux yeux charmés des spectateurs pour aller se répandre dans la lit conjugal".
Tout est à l'avenant. Dommage pour ce livre car dans le sens de l'imagination il fourmille de trouvailles plus folles les unes que les autres. Isma
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"Teddy, pourquoi n'utilises-tu pas nofrag ?"
surtout pas . Ce site n'est pas accessible sans mdp et de plus génère une erreur de sécurité sous Firefox !
Yeti du Harz
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"Teddy, pourquoi n'utilises-tu pas nofrag ?"
surtout pas . Ce site n'est pas accessible sans mdp et de plus génère une erreur de sécurité sous Firefox !
Yeti du Harz
Il est même mort nofrag.
Je fais aussi le ménage ici, ça évitera à IE8 de faire "blub" à chaque post
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Euh ? et pas le moindre train blindé dans tout çà ?
Yeti du Harz
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« LE CAPITAINE REX » de Roger DUGUET et Georges THIERRY.
Bonne Presse, 1911, fascicule in-8° de 64 pages. « Collection des Romans Populaires » n° 8 à à 0,20 francs. Couverture illustrée.
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Au printemps de 1950 éclate une guerre entre la Ligue Impérialiste Protestante regroupant l’Angleterre, la Russie et la Prusse, contre la Ligue Latino-Catholique, composée de la France, l’Italie et l’Espagne. Les moyens techniques de l’époque ont considérablement évolués grâce surtout à un nouveau carburant : le gaz d’Ether. La coalition Latine l’emporte (ne pas oublier qu’à première vue les auteurs sont Français) sur l’eau et dans les airs. La mise au point de nouveaux engins volants y contribuant largement. Description d’un engin :
« C’était une sorte de double ballonnet, soutenu par deux antennes allongées sur leur support, on eut dit un énorme insecte, un coléoptère géant guettant du fond de son trou sa proie. A l’arrière en forme de nageoire flottait le gouvernail ».
A signaler un traître, Alsacien, Juif et roux, rien n’aura donc été épargné à cette pauvre Ligue Catholique. Isma
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Ah la belle abomination qui doit avoir tant plu à l'abbé B. !
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A rajouter dans la base à Sydney Fowler WRIGHT (1874 – 1965), ces deux romans se faisant suite :
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« LA GUERRE EN 1938 – PRELUDE A PRAGUE », Hachette, 1936. Broché in-12° de 256 pages. Plats de couverture illustrés. Traduction de M. L. CHAULIN. Edition Originale : “PRELUDE IN PRAGUE, A STORY OF THE WAR OF 1938”, Robert Hale & Company, London, 1935.
“4 JOURS DE GUERRE”, Hachette 1937. Broché in-12° de 252 pages. Couverture illustrée. Traduction de Louis POSTIF. Edition Originale : « FOUR DAY’S WAR », Robert Hale & Company, London, 1936
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Une guerre future qui ressemble pour sa première partie à la montée en puissance de la seconde guerre mondiale avec en point d’orgues l’invasion de la Tchécoslovaquie et les puissances alliées qui se « tâtent » avant d’agir. Quant au second volume je doit l’avoir dans un recoin sombre mais la non originalité du premier volume ne m’avait pas incité à lire le second. Isma
Dernière modification par Ismaël II (22-06-2011 18:43:22)
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NOTRE FRONTIERE de Paulin COMTAT
« Collection de Romans Populaires » n°37, 5, rue Bayard. La B. N. signale une édition pour 1913 et une autre pour 1914, notre édition est celle de 1913 et à pour la présentation d’un volume à paraître la mention « pour paraître le 1er avril 1914 »
Broché in-8° de 128 pages. Couverture illustrée.
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Les guerres Franco-Allemandes d’avant 1914 sont légions et bien dans l’esprit de revanche de la guerre de 1870 où les Teutons avaient annexé l’Alsace-Lorraine, les cigognes et la choucroute. La guerre future de Paulin COMTAT à cela d’original que c’est probablement celle qui est paru le plus près du 3 août 1914, déclenchement des hostilités réelles et que en plus du thème lui-même elle recèle en prime de véritables thèmes d’anticipation scientifique :
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« … Et de toute son ardeur, se mit à rechercher la solution du problème qui tourmente tous les savants de notre époque : le transport de l’énergie à distance, au moyen de l’électricité transmise sans fil…. »
Car un jeune savant est sur le point de faire une découverte sensationnelle qui permettrait à nos armées une victoire rapide et définitive .
« En poursuivant ses recherches, il avait fini par construire un petit bateau qu’il fit évoluer sur la Goule, dans le bief amont de l’usine qui formait un véritable lac long d’environ deux kilomètres. Sur cette eau tranquille et riante, les riverains eurent un jour la stupeur de contempler ce phénomène : le petit bateau, bien trop exigu pour supporter même un enfant, évolua, s’arrêta, vira de bord, pivota sur lui-même, repartit droit devant lui. Des lampes fixées au mat s’allumèrent, s’éteignirent. Et, pour produire ce prodige, seul, Jacques suffisait. Il était assis sur la rive, près de l’usine, parmi tout un attirail de fil et de bobines d’induction. Au moyen d’une série de manettes et de touches, il lançait des ondes électriques que l’antenne placée sur le petit bateau recueillait et transmettait, selon la manœuvre effectuée par Jacques, soit au gouvernail, soit au moteur, soit aux autres organes placés à bord de l’esquif ».
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Bref notre héro vient d’inventer la télécommande. Mais pendant ce temps là les Prussiens envahissent petit à petit le pays, précédés des redoutables « Zeppelin XXIV », qui détruisent tout sous leur passage. Les recherches continuent donc :
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« .. Le procédé que j’ai adopté, théoriquement est inattaquable, mais le mode de cheminement dans l’air de cette onde mystérieuse qu’est le courant électrique reste encore défectueux. Nous perdons trop de force en route, et notre courant se comporte comme de l’eau s’écoulant dans un tuyau trop long ou d’une section trop petite. Cette eau épuise sa force avant d’arriver au bout du tuyau, et de même l’électricité use la sienne avant d’avoir pu rayonner bien loin…. »
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La guerre, qui avait été lancée pour de futiles motifs , dont des divergences de possessions de colonies Africaines, (la guerre est toujours provoquée pour des motifs futiles mais pour des raisons sérieuses, relire « LA GUERRE DE TROIE N’AURA PAS LIEU » de Giraudoux ou « LE RIVAGE DES SYRTES » de Gracq, se poursuit, et Jacques aidé par d’autres savants essaient toujours d’améliorer son invention pour donner, enfin, un avantage décisif à sa patrie :
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« …Grâce à vous mon cher Jacques, grâce à vos expériences, j’ai pu mettre au point votre découverte sur la transmission de l’électricité, et j’en ai trouvé une application providentielle. Grâce à vous, la France est, à l’heure actuelle, dotée d’un engin d’une puissance et d’une sécurité si évidente que notre victoire sur nos ennemis me paraît assurée. Voici quelle expérience j’ai pu réaliser : le principe vous en est certainement connu ; c’est le coup de poing électrique. Vous savez, n’est-ce pas, en quoi consiste cet appareil dont se servent les mineurs : on profite du courant intense et instantané qui se produit au moment où l’on coupe un contact électrique, de ce courant qu’on appelle : extra-courant de rupture, pour produire au bout des deux fils qui partent de l’appareil une étincelle capable de mettre le feu à la charge d’explosifs placés et bourrés dans le trou de mine où plongent les deux fils.
CE qui se faisait depuis longtemps avec des conducteurs métalliques, je suis parvenu, en me basant sur vos études, à le produire sans le secours d’aucun fil. Cette nouvelle manifestation des ondes hertziennes est évidemment la plus importante de toutes, puisqu’elle va donner à notre patrie la certitude de la victoire. Pour produire l’étincelle à distance, nous n’avons désormais plus besoin de conducteurs de cuivre ; il suffit que, sur le trajet de l’onde électrique, se trouvent deux corps métallique de nature différente ; l’effluve émis par l’appareil les pénètre, et, si l’on change la direction de l’onde, au moment où les masses de métal sortent du champ d’action du faisceau, l’extra courant de rupture provoque l’étincelle. J’ai pu concentrer assez d’onde émise pour produire à plusieurs centaines de mètres, une étincelle entre la douille de cuivre qui contient l’amorce au fulminate de la cartouche et le projectile lui-même…..
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D’autres savants « planchent » sur les idées de Jacques, qui (il faut bien assurer les 128 pages du bouquin) vit une petite romance difficile avec sa fiancée. La guerre se poursuit.
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« …J’ai voulu, comme vous en aviez eu l’idée, équiper des torpilles avec des appareils de votre inventions. Pour réaliser mon plan, il fallait provoquer à distance l’explosion de l’engin par l’onde électrique ; ce fut un trait de lumière : puisque j’étais sûr, d’après vos expériences de pouvoir agir à distance sur une torpille par un courant envoyé sans fil, pourquoi, par ce même procédé, n’arriverais-je pas à faire exploser n’importe quelles munitions ? Et si je parvenais à détruire dans leurs cartouchières et dans leurs caissons les projectiles de l’ennemi, n’aurions-nous pas un résultat merveilleux ? Ne voyez-vous pas les Allemands décimés par leurs propres cartouches ? J’ai jugé ce problème encore plus intéressant que celui des torpilles, et je me suis mis à la besogne. Comme je vous l’ai écrit, c’est l’extra courant de rupture que je fais agir, mais le dispositif pratique reste à perfectionner. J’ai pensé, pour envoyer le courant électrique, me servir d’un miroir parabolique. Comme vous le savez fort bien, les rayons émanant du point qu’on appelle foyer forment, après réflexion sur la surface concave du miroir, un faisceau qui chemine rigoureusement parallèle, et demeure remarquablement puissant, même après un long trajet. Ce sont ces miroirs paraboliques que l’on emploie pour rendre visible au loin, pendant la nuit, les petites lumières des disques de chemin de fer ; c’est encore à eux qu’on a recours pour les projecteurs dont se servent nos cuirassés pour fouiller, au moyen d’un faisceau lumineux intense, la mer et déjouer les attaques des torpilleurs.
Le courant électrique se propageant comme la lumière, nous pouvons espérer le guider comme elle, en le concentrant au moyen d’un miroir, à la condition, toutefois, que ce miroir soit parfaitement parabolique et n’absorbe aucun rayon, c'est-à-dire ne conduise pas l’électricité. Il faut que ce miroir soit en verre, et c’est là l’obstacle qui m’arrête ! Tous les fours de verreries sont éteints et, de plus, pour tailler un miroir il faut plusieurs mois ! Aussi , après avoir construit moi-même un appareil assez primitif, mais pourtant suffisamment précis, puisque j’ai pu réaliser des expérience sassez caractéristiques devant le ministre, j’ai obtenu que vous reveniez…… »
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Après la télécommande si cette invention ne contient pas les prémices du futur radar je veux bien être pendu. Bon ! Les problèmes techniques vont être, peu à peu, résolus et tout un arsenal va être mis au point pour mettre une bonne volée aux envahisseurs Teutons :
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« … A partir de ce moment, toute lutte devint impossible. Sur mer, les flottes Allemandes furent anéanties avant d’avoir pu causer le moindre dommage ; la « Revanche » suffit seule à cette besogne, son armement redoutable et sa vitesse lui assurant une sécurité parfaite et une supériorité sans égale. Sur terre, les aéroplanes surtout, causèrent à l’ennemi des pertes irréparables. Des régiments entiers étaient subitement anéantis par l’explosion de leurs propres cartouches ; toute colonne d’artillerie fut détruite par nos aéroplanes alors que, bien loin des vues de nos troupes, elle cheminait sur les routes : toute la flotte aérienne Allemande fut annhiliée, les Zeppelin sautèrent, les « Parseval », les « Gross » ; les aéroplanes eurent le même sort. Successivement toutes les coupoles métalliques qui dépendaient des forts firent explosion. (….) Le traité de Strasbourg, qui termina cette glorieuse campagne, nous rendit tous les territoires que le traité de Francfort nous avait fait perdre un demi siècle plus tôt…. »
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Pauvre Poilu de 14-14 qui a attendu dans les tranchées de Verdun et d’ailleurs cette merveilleuse invention et qui, s’il a survécu, n’a vu la « victoire » que quatre longues années plus tard et ce grâce à la « Bank of America ». Libération au prix de devenir la succursale commerciale de l’Oncle Sam. Isma
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Titre : La revanche fantastique / Louis Denay et Eugène Tassin
Auteur : Tassin, Eugène
Auteur : Denayrouze, Louis (1848-1910)
Éditeur : E. Dentu (Paris)
Date d'édition : 1873
Type : monographie imprimée
Langue : Français
Format : 1 vol. (117 p.) ; in-16
Publiée en 1873, cette oeuvre narre une guerre débutant en 1882. Les Prussiens sont revenus et occupent la France depuis 6 mois (nous sommes le 23 août 1882).
Pour un résumé voir le blog de Teddy Verano: http://merveilleuxscientifiqueunblogfr. … originale/
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Le roman qui suit est d’un auteur Serbe Spiridion GOPCEVIC, (1855 – 1936 – merci la B. N.), traduit de l’Allemand par H. BUCHARD et a pour intitulé : Der Grosse Seekriegim jahre 1888, COMMENT LA FRANCE CONQUIT L’ANGLETERRE EN 1888, récit des batailles et combats divers qui amenèrent cette conquête, d’après l’Allemand de Spiridion Gopcevic PAR H. Buchard, lieutenant de vaisseau.
Paris – Limoges, imprimerie et librairie militaire Henri Charles-LAVAUZELLE, éditeur, 1891, plaquette brochée in-8° de 86 pages. Illustré de 3 planches hors-texte.
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Guerre future maritime à réserver à un apprenti-amiral tant les termes stratégiques sont développés. C’est amusant de constater que ce n’est pas un auteur français qui ait écrit ce bouquin. Tout l’attirail militaire est scrupuleusement décrit presque vaisseau après vaisseau et évidemment ce sont les anglais qui prennent la râclée (alors que dans la réalité ce sont les petits français qui se sont toujours fait piler grave).
Les conditions de reddition des Anglais est amusante car toutes les rancoeurs et frustrations françaises des siècles précédents disparaissent d’un seul coup envers la perfide Albion. Bon, ce texte n’est pas génial mais l’éditeur Lavauzelle était plus là pour remonter le moral des lecteurs militaires que pour éditer des conjectures élaborées. Ce texte a été réédité il y a une dizaine d’années en essayant de se faire passer pour une uchronie, alors qu’il n’en ai rien.
Autre chose, ce récit sortit en français en 1891 a du être édité en Allemand quelques années plus tôt, mais là pas moyen d’avoir des renseignements plus pointus.
Dernière modification par Ismaël II (31-10-2011 23:26:18)
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« LA REVANCHE ALLEMANDE » par UN AMERICAIN
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La Renaissance du Livre, sans date, (la préface de la quatrième édition est datée 1934). Broché in-12° de 190 pages. Illustré de 3 cartes dont deux dépliantes. Lettre-préface du Général Maîtrot.
Le bandeau publicitaire de ce volume porte les mentions : « Français, si vous avez des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre, ne lisez pas ce livre car c’est le livre de la vérité »
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C’est de 1934 que l’auteur nous raconte dans le futur la page d’histoire survenue en 1928. Après 80 pages d’explications Nous prouvant toutes les erreurs commises après la victoire de 1918, la partie fictive de ce récit peut débuter. Les Allemands soutiennent mordicus que s’ils se réarment massivement c’est pour se protéger de la révolution bolchevique qui arrive. Ils engagent une vaste production d’avions construit en alliage super résistant et super léger de cuivre, de manganèse et d’aluminium.
Une incroyable flotte de dirigeable voit également le jour dont le but principal est d’asperger les futurs champs de bataille d’un gaz rouge et nocif et de transporter de redoutables explosifs d’une puissance insoupçonnée. Grâce à de nouvelles techniques révolutionnaires les avions allemands peuvent décoller et atterrir n’importe où.
16 juillet 1928, l’Allemagne se prépare à attaquer après une déclaration de guerre dans les formes. Mais tout de suite, l’auteur boude notre plaisir car il nous signale que les français étaient au courant des plans germaniques et que finalement notre glorieux pays a eu le dernier mot dans ce conflit. Bref, une guerre future sans grande originalité, un livre de propagande pour dénoncer le traité de Versailles de 1919 et nous prévenir que ce même traité n’était qu’une vaste fumisterie au bénéfice presque exclusif des vaincus Teutons (il ne faut pas pousser tout de même). La partie technique quant à l’utilisation des dirigeables allemands et la propagation du gaz rouge est intéressante et heureusement ne sera pas utilisée lors du court conflit.
L’auteur lors de la présentation de son œuvre nous prévient qu’il a les deux nationalités, l’américaine et la française et qu’il vit presque exclusivement en France, ceci dit ce livre aurait été signé par Paul DUPONT que l’on y aurait certainement pas trouvé de différences. Quant à d’éventuelles surprises ou rebondissements, vu que l’on connaît déjà le vainqueur en début de volume, son suspense est égal à zéro.
Il ne faudra plus s’attendre à d’énormes surprises dans le domaine des découvertes de futures guerres futures connues ou peu connues. C’est triste à dire mais les bonnes guerres futures sont dernière nous.
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Pour un beau conflit futur, c’est un beau conflit futur.
« BERLIN-BAGDAD » de Rodolphe MARTIN. Librairie Félix Juven, sans date (1907). Broché in-12° de 294 pages. Couverture illustrée.
Quoique que ce livre soit très rare il doit en exister deux éditions car la B. N. signale une édition portant en couverture les mentions : « La Guerre aérienne Berlin-Bagdad ».
Ce récit s’ouvre dans le futur en 1910 par un discours hégémonique de l’empereur d’Allemagne, affirmant que l’avenir militaire de cette nation est aérien, car en 1910 circule dans les airs des express électriques, des cuirassés et autres torpilleurs aériens.
14 mars 1913, victoire de la flotte aérienne Japonaise sur la flotte Russe. Fuite du Tsar de toutes les Russie et établissement d’une république Moscovite, d’où il en suit une guerre civile dans un régime de terreur. Nicolas Sakarow, Michel Soumarow et leurs sbires prennent alors le pouvoir et commencent à lorgner vers l’Asie.
19 avril 1916, l’Allemagne déclare la guerre à la république Russe. Il s’en suit une petite guerre à la Robida et de joyeux massacres à la Danrit qui voient finalement la fin de la Pologne et le bombardement de Berlin par la flotte de Soumarow et la défaite suivit de l’exil de celui-ci dans les montagnes du Pamir.
La flotte Allemande écrase donc celle des Russes et une flotte aérienne Turque en profitent pour franchir le Caucase. Le 10 mai, capitulation Russe à Varsovie et signature d’un traité de paix et création d’une immense confédération Germano-Autrichienne englobant une bonne partie de l’Europe de l’Est.
Puis grâce à la diplomatie internationale c’est l’empire mondial Allemand de Berlin à Bagdad :
« Le 8 mai 1916, deux jours après la conclusion de la paix de Varsovie, l’empereur Allemand agissant au nom de la confédération Germano-Autrichienne avait conclu une union fédérative avec le sultan et divers Etats de la presqu’île Balkanique, la Grèce comprise. L’organe législatif de cette union était le conseil fédéral de Berlin d’une part, et de l’autre le Reichstag qui avait pris le nom de parlement fédéral. Le sultan, comme tous les autres monarques de la presqu’île, envoyait des plénipotentiaires au conseil fédéral de Berlin et le parlement de l’empire Turc, de même que les autres parlements, déléguait un certain nombre de députés au parlement fédéral de Berlin. Le droit fédéral prime le droit régional, tel était l’axiome dont s’inspiraient tous les membres dirigeants des Etats confédérés. »
Une gigantesque union douanière englobant désormais l’Europe centrale et la Turquie d’Asie. 14 années s’écoulent et le monde de 1930 est calme et les airs sont plus encombrés que le sol. La Mésopotamie est un véritable Eden. Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes Teutons. Le livre s’achèverait presque en utopie si les Russes ne s’énervaient pas un peu, ainsi que les anglais et les français, ce qui provoquera un petit envahissement de la Belgique par les forces Allemandes. Autrement rien à signaler sinon qu’une petite réédition de ce texte préciserait la richesse de ce texte que je suis incapable de résumer sans y passer plusieurs pages.
L’auteur sauf accident notoire devait être Allemand. Ce livre porte en page de faux-titre « Published 6 juin 1907. Privilege of copyright in the U. S. A. reserved under the act approved, March 3 1905.
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UNE HEROÏNE DE QUINZE ANS de Rodolphe BRINGER et Léon VALBERT. Albert Méricant, éditeur, « Le Roman d(‘Aventures », sans date, (1910 pour la B. N.). Broché in-8° de 128 pages. Couverture et illustrations hors-texte en noir et blanc de KAUFFMAN.
Réédité en 1913 chez le même éditeur dans la collection « Patria », avec une couverture en couleurs et sous le titre de « MAMZELLE-LA-REVANCHE »
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Retour à la guerre future contre l’ennemi préféré de l’époque : le Prussien qui en 1870 nous a fichu une belle déculottée. En l’An 19.., suite à une provocation, l’Allemagne (qui ne demandait pas mieux) déclare la guerre à la France. Les Prussiens ne mettent pas longtemps (aidés en cela par les Italiens et les Autrichiens) pour envahir une bonne partie de l’Est et du Nord de la France, (à signaler qu’ils occupaient déjà l’Alsace et la Lorraine). Mais tout va bientôt rentrer dans l’ordre grâce à une frêle jeune fille qui, à elle toute seule, va décider du sort d’une terrible bataille. L’ennemi est peu à peu bouter hors de nos frontières et les Anglais nous aident. La dernière et décisive bataille à lieu à Waterloo où Anglais et Français étrillent les Allemands. Fin de l’empire du Kaiser et internement de celui-ci.
A noter : le chef d’un parti humaniste nommer Raugès se fait assassiner par un ancien combattant de 70. Si dans le monde réel le président du conseil de l’époque avait lu ce livre il aurait hésiter à se rendre au café avec ses amis.
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