Vous n'êtes pas identifié(e).
Marcel Bisiaux était un journaliste (et je crois un poète). Il a été rédacteur en chef de La Vie électrique, la revue interne d'EDF, et c'est lui qui y a fait entrer Philippe Curval qui le moment venu lui a succédé.
Le monde n'est pas eulement petit. Il est microscopique et plus connecté qu'un central téléphonique.
Hors ligne
Marcel Bisiaux était un journaliste (et je crois un poète). Il a été rédacteur en chef de La Vie électrique, la revue interne d'EDF, et c'est lui qui y a fait entrer Philippe Curval qui le moment venu lui a succédé.
Le monde n'est pas eulement petit. Il est microscopique et plus connecté qu'un central téléphonique.
Merci, Gille d'A, pour l'information, voilà une interrogation dissipée. Et un embranchement supplémentaire tracée sur notre carte SF.
andrevon remet ça sur bruss-blondel avec un dossier dans le dernier no de la revue galaxie
Jeandive, et ????
...parce je n'ai pas la revue, et sans en dévoiler le contenu, que peux-tu nous dire à propos du dossier, contient-il des nouveautés, ou est-ce la réimpression de celui déjà publié? Est-ce qu'il tient compte de l'article de Ch. Moreau?
Hors ligne
et....c'est tout c'etait juste une info , je n'ai pas non plus ce no désolé
Hors ligne
Tant pis, ce sera pour plus tard
Hors ligne
Erreur de frappe. À supprimer. Dommage que cette possibilité n'existe pas sur ce site.
Dernière modification par Gille d'A (11-12-2012 16:43:40)
Hors ligne
Dans le Galaxies 20, l'article de Jean-Pierre Andrevon, bien documenté et fort équilibré, semble bien être inédit. Il fait référence au dossier de Charles Moreau. Je crois que nous en savons désormais beaucoup sur cet homme singulier qui fut un écrivain marquant dans plusieurs domaines mais aussi un peintre non négligeable voire un sculpteur, dans une veine intermédiaire entre le surréalisme et la science-fiction. Un seul regret, que le lien ne soit pas établi avec son fils Bonnefoy (son prénom m'échappe) (à ne pas confondre avec Yves Bonnefoy ni avec Jean Bonnefoy) qui fut un poète et un critique d'art apprécié et qui mourut jeune, brutalement, ce qui affecta beaucoup Blondel-Bruss. Ni à sa belle-fille (qui ne l'aimait guère et réciproquement) qui tint longtemps rue de Seine à paris une galerie , à peu près en face de l'orée de la rue des Beaux-Arts, consacrée aux peintre naïfs. Elle exposa une fois son beau-père mais je n'ai pas vu l'exposition, et rien ne se vendit.
Son poste pendant la guerre est manifestement dû à son amitié ancienne avec Pierre Laval et à une ambition certaine, fort mal placée. Je n'arrive pas bien à comprendre comment un homme de l'intelligence de Bruss a pu se laisser prendre. Mais on en a connu d'autres, aux Anciens Combattants par exemple. Bruss n'a pas joué le rôle du résistant de l'avant-dernière heure et il n'a pas vraiment fui. Mais il faut sans doute avoir vécu ces époques là pour comprendre et j'étais enfant.
Sur Marcel Bisiaux, il a joué semble-t-il un rôle non négligeable dans l'édition et fut romancier et éditeur plutôt que poète. Bizarrement, son activité à La Vie électrique n'apparaît pas dans sa biographie wiki. Tâche alimentaire (sans doute très nourrissante) que son biographe a préféré ignorer. À moins que je ne me trompe, mais je ne crois pas.
Dernière modification par Gille d'A (11-12-2012 16:49:39)
Hors ligne
Merci pour les grandes lignes du Galaxie.
Pour la personne Bonnefoy/Bruss/Blondel, malgré une intelligence certaine, il me semble avoir surtout été passif, et s'il a pêché plus que la moyenne, c'est par faiblesse. On a l'impression qu'il manquait de ressort, brillant parfois, mais plus souvent dans l'ombre d'un autre ou d'un pseudo. Et ce qu'on peut encore lui reprocher aujourd'hui, c'est d'avoir toujours su, quoiqu'il en soit, ce qu'il faisait ou laissait faire sans y avoir jamais cru.
Si on remonte dans sa carrière, avant-guerre, du temps où il était jeune et plein d'espérance, ce n'est pas un mauvais bougre, occupé à écrire des romans littéraires ou à s'amuser avec des histoires de robots. Et puis on lui propose une place de choix dans un journal régional, certes, mais important, sous la houlette d'une amitié politique de prestige. Je crois que c'est là le point de départ de sa perte de contrôle et de ce qu'il a d'ailleurs dû considérer comme un longue chute en enfer par la suite. Mais encore une fois, il n'a pas subi, il l'a d'abord librement consentie, il a participé activement même. Je ne crois même pas qu'il s'est leurré lui-même. Son roman, Et la planète sauta, arrive bien trop vite après la libération.
Et puis la période des petits récits érotiques en clandestinité, pour une personnalité comme la sienne, c'est toucher le fond, je l'imagine très bien se complaire dans la dérision, et l'apitoiement.
Quand je relis tout ce qu'on a pu en dire, tout ce qui a pu être démontré, y compris ses propres interviews, c'est surtout un très gros gâchis que je contemple et il en reste le principal responsable, à force de n'avoir été sincère avec lui-même que dans ses livres et ses œuvres. Il aurait probablement voulu que Blondel soit sa résurrection, sa "dépétrification", sans avoir à révéler ce qu'il savait très bien être, mais il refusait encore de s'exprimer dans la réalité, encore moins à l'affronter.
Je me suis encore un peu emportée à blablater ... hum. Mais bon, je laisse ainsi.
Hors ligne
Je suis tout à fait d'accord avec la Sorcière de l'Espace.
Le fils s'appelait, je crois, Claude Bonnefoy.
La galerie rue de Seine s'appelait la galerie Bénézit, comme le fameux dictionnaire des artistes, d'après Jackie Paternoster.
Dernière modification par Gille d'A (12-12-2012 00:39:38)
Hors ligne
extrait de l'interview de blondel par pivot ( payant pour l'avoir entierement ) ina : http://www.ina.fr/art-et-culture/litter … ur.fr.html
lien du site de nolane avec l' interview de blondel ( l'ancien lien mis anterieurement par cirroco est out ) http://lemondedufleuvenoir.blogspot.fr/ … chive.html
extrait des bulletin interne du fleuve noir no 40 d'avril 69 et de juin 1973
Hors ligne
Hors ligne
Ces extraits m'intéressent beaucoup. D'abord, je suis allé dans ce château deux fois au moins dans les années 1970 et je cherchais depuis longtemps à l'identifier. C'est une invraisemblable bâtisse composée de quatre tours médiévales rondes si je me souviens bien donc sans doute postérieures au XIIème siècle et réunies par des bâtiments sans intérêt mais immenses qui auraient été construits par un général du premier Empire.
J'y ai vu le cabinet vénitien, démonté, dans une resserre qui était emplie d'objets d'arts hétéroclites mais souvent fort beaux. J'ai vu également les fresques qui ont fait l'étonnement de l'édile.
Je possède deux petites huiles de Bruss et je crois deux dessins à l'huile sur papier. Ma sœur a acheté pour sa part plusieurs belles toiles du même simplement parce qu'elle est passée avant moi chez un ami commun, Jacques Wyrs, lui-même illustrateur, qui s'était vu confier le soinde vendre quelques toiles de Bruss après sa mort. Je ne l'ai jamais pardonné à ma sœur.
La cuisine salle à manger de Bruss se trouvait dans une de ses tours, ainsi que la chambre ronde dans laquelle j'ai eu l'honneur de passer deux nuits. Le plafond, bleu nuit était décoré d'étoiles et le lit était à semi-baldaquin.
Je me demande bien ce que ce château est devenu après la disparition de toute la famille de Bruss, pour ce que j'en sais.
Si quelqu'un du site réside près de Brioude, il ferait bien d'y aller jeter un coup d'œil.`
Pour les Bruss que je possède, j'en mettrai volontiers des photos sur ce site si je savais comment faire.
Hors ligne
Ah oui, ce serait bien de pouvoir visiter une exposition virtuelle. Il y a un hébergeur d'images sur BDFI dont l'utilisation est expliquée dans ce dossier : http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?id=1867
Sinon, il est possible de les envoyer à l'un d'entre nous par mail.
Je vis bien loin de l'Auvergne et je n'irai pas avant au moins... les vacances d'un été futur, j'ai donc jeté un oeil sur google maps. Il y a bien trop de châteaux et de fermes fortifiées dans les environs de Brioude!
Hors ligne
Gérard Klein m'a transmis deux clichés qui devraient intéresser bien des amateurs et curieux des œuvres de Bruss, peintre.
Les deux tableaux sont sur les murs, au moins un en tout cas, de Gérard Klein, que je remercie.
Les photos ont été prises par Jackie Paternoster.
Voilà qui ajoute encore une précision plus rare au cursus de B. R. Bruss dans l'affaire B/B/B.
Hors ligne
Euh, les deux sont chez moi, l'un sur un mur, l'autre sur une porte. Donc, techniquement Cirocco Jones a raison. J'ai aussi un ou deux dessins dans des cartons et le jour où je les retrouverai, je vous les enverrai.
Ma sœur en a plusieurs très beaux que je tâcherai de photographier un jour.
Hors ligne
Merci pour les deux premiers... Et je ne serai pas surprise de recevoir les autres, donc.
Hors ligne
Hors ligne
C'est exactement ça.
Et le plus curieux c'est que ça s'appelle Les Grèzes.
Parce que Michel Jeury a vécu avec ses parents dans la maison de gardien du château de La Grèze, à Issigeac en Dordogne. J'y étais ce dernier w.e. pour inaugurer une rue Michel Jeury et une exposition à lui consacrée.
Vous trouverez des photos prises par Jackie Paternoster de cet évènement inoubliable sur le mur de Joseph Altairac sur FB.
Je suppose que Grèze veut dire quelque chose en rapport avec la science-fiction…
Hors ligne
Il existe de nombreuses nuances de Grèze.
Hors ligne
Impressionnée, Lord Darcy !!!
Hors ligne
Bonjour,
Tout juste inscrit sur ce forum (merci jeandive),
je voulais vous signaler une mise à jour (décembre 2013) du site entièrement consacré à BRBruss.
Site : http://www.brbruss.fr/
N'hésitez-pas à me communiquer vos remarques, vos critiques, vos réactions, afin de l'améliorer.
Je reviens sur le château des Grèzes.
Construit au XII éme siècle, le site sur lequel il est construit et qui lui a donné son nom, à souvent changé de nom (ou plus exactement d'orthographe),
puisqu'on trouve un "las Gressas" en 1312, puis le château directement appelé "Les Gresses" en 1362 et qui reviendra à une consonance espagnole au 14éme siècle avec "las Grezas".
René Bonnefoy l'a acheté à André Desplanques au début de l'année 1939.
Durant la guerre, le château lui a été subtilisé par des résistants (!) qui l'ont saccagé et pillé.
À la fin de la guerre, la condamnation à mort de René Bonnefoy en 1946 s'est bien entendu accompagnée d'une confiscation de ses biens, dont le château mais qu'il ne possédait plus physiquement parlant ainsi que ce qu'il en restait à l'intérieur.
Mais en 1955, son deuxième jugement, vue d'une manière autrement différente, a vu sa condamnation à mort annulée et remplacée par une dégradation nationale accompagnée d'une restitution de ses biens !
Il se ré-installe donc dans son château en 1955 et fit moult réparations et remplacements.
Les meubles, dont certains de haute facture, qui avaient survécus aux saccages de la guerre, ont été revendu après sa mort.
Pour compléter 2 petites photos n&b, datant des années 60, lorsqu'il y vivait en alternance avec Paris.
Hors ligne
Merci BRBruss pour ces infos et photos, et BRAVO pour votre remarquable site !
D'ailleurs à ce propos vous y écrivez que René Bonnefoy n'est qu'un nom de plume (son véritable prénom serait Auguste Bonnefoy) et qu'il est mort en 1980 alors que la base de BDFI mentionne 1979 (cf. http://www.brbruss.fr/Accueil.php )
Je mets donc ci-dessous le petit logo préféré de Gil et termine ce petit post avec une pensée attendrie pour, entre autres, la trilogie Terre... siècle 24, An... 2391 et Complot Vénus-Terre qui a bercé mon enfance (et le remarquable Apparition des surhommes qui m'avait vivement impressionné à l'époque). Vous m'avez donné envie de m'y replonger !
Point n'ai/n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.
Hors ligne
Bonjour,
Merci pour votre sympathique message.
J'ai effectivement écris que son véritable nom est Auguste Bonnefoy parce que son acte de naissance précise qu'il s'agit là de son premier prénom.
J'ai reproduit cet acte sur la page "biographie" où l'on peut lire Auguste Isodore René Bonnefoy.
Quant à sa date de mort, c'est bien en 1980 , le 30 septembre.
Je viens d'envoyer un mail aux gens concernés pour correction.
Les fiches de la nostalgique trilogie que vous évoquez sont au programme de résumés-critiques pour très prochainement.
Je me dois de les faire toutes les trois en même temps.
Si ce site vous a donné l'envie de vous replonger dans ses livres, alors, le pari est gagné.
Beaucoup de chose à découvrir et redécouvrir chez cet auteur.
Bonne journée et réveillon.
Hors ligne
Bonjour
pas de soucis, les gens concernés vous lisent, et comme je vois que Gil a repris hier les mises en ligne de la base, on ne devrait pas tarder à mettre à jour la page de B.R. Bruss
Juste un petit doute : dans votre mail et ci-dessus vous donnez le 30 septembre 1980 comme date de décès (qui est bien la date que j'avais dans ma propre base), mais dans la biographie sur votre site vous mettez le 18 septembre...
Et je me joins à Charles le T. pour vous féliciter pour votre site consacré à cet auteur qui, moi aussi, m'a fait rêver voici bien des années déjà.
Hors ligne
Nous avons reçu un petit courriel sympathique d'un descendant de René Bonnefoy :
Je viens de prendre connaissance de vos articles sur B.R.BRUSS de son vrai nom René BONNEFOY
Je suis une descendante de René BONNEFOY décédé à PARIS le 30 septembre 1980 à l’âge de 84 ans (né à LEMPDES-Haute LOIRE 16/12/1895)
Il fut durant de longues années le rédacteur en chef du Moniteur
Ecrivain Français connu dans le domaine de la science-fiction et du fantastique
ses principaux romans ont été : le mouton enragé porté à l’écran par Michel DEVILLE – l’Archange/1963 – Bras de fer et l’Eternel/1964- le Boeuf/1966 – Graffiti et les Fontaines pétrifiantes/1975
il utilisa différents pseudonymes : Roger BLONDEL/1956 – B.R.BRUSS/1946 – Georges BRASS/1951 – Marcel CASTILLAN et Roger FAIRELLE/1973
interviewé par Bernard PIVOT le 18/08/1978
il a été traduit : Allemagne – Italie – Hollande – Portugal – Espagne – Turquie – Grèce
il fut également : décorateur, enseignant, peintre, sculpteur et poète
il vivait à PARIS l’hiver – au château des Grèzes à la belle saison
Pour la petite histoire = lors d’un “débarras” (en Haute-Loire) un couple découvre 1 tableau d’une grande valeur (cette découverte a fait couler beaucoup d’encre à l’époque) d’où l’ acquisition du château
Lors de mon passage à Brioude en août 2008 ce couple est toujours l’heureux propriétaire du château des Grèzes
Certains articles sur mon grand oncle ne sont pas toujours conformes à la réalité des faits
Je vous souhaite bonne réception
Recevez, l’assurance de mes salutations distinguées
Hors ligne
sympa ! si jamais elle avait d'autres infos , le site de BBRuss pourrait servir de base de données
Hors ligne
Bonjour,
avis aux amateurs !!!
Vous pouvez trouver sur e-bay une peinture de Bruss en vente :
http://www.ebay.fr/itm/Peinture-B-R-BRU … SwJSJXG197
ainsi que quelques éditions originales dont "et la planète sauta" avec jaquette !
Bonne journée.
Hors ligne
[ Générées en 0.022 secondes, 12 requêtes exécutées - Utilisation de la mémoire : 1.33 Mio (pic d'utilisation : 1.38 Mio) ]