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Je lance un topic sur l’hibernation ou sur le long sommeil sous toutes ses formes et se qui se passe à l’arrivée. L’hibernation qui restera longtemps encore un sujet de science-fiction, les expériences tentées dans ce domaine ne s’avérant pas du tout concluantes.
UN HOMME DORMIT MILLE ANS de Yves-Marie LE BRAS. E. D. I. P., sans date, (fin des années 40 début des années 50) « Les Bons Romans », fascicule petit in-8° carré de 64 pages. Couverture illustrée et anonyme.
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La couverture de cet opuscule porte le prénom de Yves-Maria et la page de faux-titre Yves-Marie. A noter tout de même l’inflation dans les titres de S. F. depuis « L’HOMME QUI DORMIT CENT ANS » de Henry BERNAY.
Un homme se réveille, hébété, il fait sombre et le peu qu’il aperçoit des lieux, lui est inconnu. Lorsque le soleil se lève il se rend compte qu’il est près d’un énorme cercueil de fonte et lui-même est au centre d’une bâtisse qui ressemble à s’y méprendre à un Musée. IL est totalement perdu jusqu’au moment de découvrir une inscription dans une langue qui lui est totalement inconnue, il y déchiffre malgré tout « Pierre Dupont », « juin 1950 », « Berlin 2050 », et brusquement toute sa mémoire lui revient :
Juin 1950, il a 25 ans et vient de terminer de longues et coûteuses études et se retrouve sans le sou comme assistant du professeur Bérin. Il se voit alors proposer une expérience extraordinaire qui consiste à l’endormir à l’aide d’un sérum « merveilleux » et qui a la particularité d’anesthésier absolument tous les tissus. Le sérum doit lui assurer un sommeil de 100 ans. Bien évidemment l’expérience rate et Dupont dort mille ans au lieu des 100 prévus. A son réveil il va vite s’habituer à la nouvelle ère qui est un véritable paradis.
Les trois professeurs s’occupant de lui le préviennent que le français est une langue morte depuis belle lurette et que maintenant, la langue universelle est un dérivé de l’Epéranto de jadis. Les frontières ont été abolies et il n’existe plus qu’un seul et grand pays : la Terre. Les grandes villes sont toutes construites sur le même modèle, en ciment de verre. Suit la catalogue habituel de prospectives sans grandes originalités.
Notre ami Dupont n’a pas grand mal à se trouver une petite copine, il faut préciser que les mœurs du temps sont moins coincées que celles des années 50, et que pratiquement toutes les plages de cette époque future accueillent le paradis des nudistes et que de toutes façons la mode est au plus léger possible. Notre narrateur passe quelques pages à nous raconter les 500 dernières années écoulées et la science-fiction devient une gentille bluette quand l’auteur nous raconte l’histoire de notre héro avec sa nana futuriste.
Ce fascicule s’achève avec une visite hilarante de notre système solaire, hilarante car Le Bras n’a jamais dû consulter le moindre traité d’astronomie élémentaire dans sa vie. A noter que la Lune est habitée par des animaux et qu’un second volume était prévu et devait avoir pour titre « CROISIERE POUR L’INFINI », et qu’à ma connaissance il est resté coincé dans les cartons de l’auteur.
(Peut être déplacé vers THEMES ET SUJETS IMAGINAIRES)
Dernière modification par Ismaël II (13-04-2012 11:44:42)
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