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Bonjour,
En voilà un qui a le droit, je pense à une petite place ici. Je ne crois qu'il ai écrit beaucoup de textes d'anticipation, fantastique ou fantasy, mais...
Le vainqueur de la mort. Chronique des siècles à venir, publié dans les Nos 414 à 418 (Novembre 1895) de la revue hebdomadaire La Science Illustrée est, sans conteste, une nouvelle d'anticipation.
Il a publié dans cette même revue :
- Histoire d’un tremblement de terre, Nos 261 à 265 (décembre 1892)
- L’ile de feu,Nos 281 à 285 (avril/mai 1893)
- Un duel à vapeur, Nos 385 à 391 (1895)
- Le paralytique,Nos 653 à 656 (juin 1900)
- L’angoisse,Nos 727 à 730 (Novembre 1901)
Et pour celles-là, il faut d'abord que je les lise.
... enfin, je crois !
Dernière modification par gloubik (07-08-2011 13:01:01)
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Yep-yep, très bien le "m a j b d f i", Gloubik
... et si tu dégottais une ou deux infos sur l'auteur, ce serait Byzance!
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Wikipedia est parfois ton ami... parfois.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Debans
Mais je vais en trouver d'autres.
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Wikipedia est parfois ton ami... parfois.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Debans
Mais je vais en trouver d'autres.
Rhâaaoui, bien sûr, Wikitruc barbatruc, c'est mon pote! Et je sais le faire, facile! Presque autant qu'avoir plein de zamis sur FaceBook
Tu peux même, pour rester officiel, te jeter sur la BNF que ça prend 22 secondes et quelques centièmes pour trouver :
Debans, Camille (1834-1910) forme internationale
Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Sexe : masculin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur
Naissance : 1834-05-10, Caudéran (Gironde)
Mort : 1910Journaliste et romancier
Je voulais juste dire que pour faciliter l'entrée en base, tu ajoutais ces quelques infos "sourcées" (comme ça on sait sur qui on tape quand il y a une erreur) dans l'entrée et c'était Byzance pour Gil qui gagne ainsi 22 secondes et des brouettes sur son horaire surchargé des retards programmés
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Promis-juré, la prochaine fois j'y penserai.
A priori, on devrait trouver des infos dans les Figures Contemporaines tirées De L'album Mariani. 01/01/1903
Mais pour ma part, je n'ai pas envie de dépenser une quinzaine d'euros pour ça , mais... dispo sur gallica.
Je prépare ça pour demain.
Dernière modification par gloubik (08-08-2011 20:48:36)
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@Gil.
Padkoi.
Voilà ce qu'on peut lire sur Camille Debans dans les figures Contemporaines tome 8.
CAMILLE DEBANS
La plus extraordinaire imagination unie à un sens du pittoresque très développé assurent aux œuvres de M. CAMILLE DEBANS le passionnant intérêt que procurent à l'esprit les ouvrages mouvementés et vivants. M. CAMILLE DE BANS est incontestablement l'un de nos romanciers populaires les plus sympathiques à cette grande masse anonyme du public aussi impressionnable qu'elle est passionnée. Ses œuvres sont très appréciées par les qualités de romancier aussi attachantes qu'elles sont spirituelles et hardies. CAMILLE DEBANS excelle aux développements les plus merveilleux d'aventures étonnantes, à ces récits passionnants de voyages et de découvertes, à ces péripéties romanesques où il semble que l'intrigue ajoute aux descriptions.
Girondin de race et de naissance, CAMILLE DEBANS, après de sérieuses études à la Faculté de droit de Toulouse, où il se trouva être le camarade universitaire de MM. Hébrard, Baragnon, de Lescure, commença par collaborer à différentes feuilles locales, et, finalement, revint à Bordeaux, où il fonda le Bonhomme, petit journal satirique assez remarqué. Puis, ce fut Paris qui l'attira, Paris, centre de toutes les activités intellectuelles, ruche où toutes les abeilles des lettres et des arts se ruent en un vol d'or ! M. DEBANS y fut bientôt. C'était au lendemain de son séjour au fort de Hâ, lieu de détention où notre jeune romancier venait de passer trente-cinq jours de captivité préventive, à la suite d'un duel assez retentissant où il s'était trouvé être le témoin de M. Broustet, depuis chef d'orchestre, lequel - Cyrano moderne - avait eu la malchance de tuer M, Chaine, son adversaire. Quelques curieux chapitres où DEBANS narra l'aventure sous le titre suggestif de : Sous Clef, lui ouvrirent les colonnes de la Revue Internationale, alors dirigée par Carlos Desrodes. De là il passa bientôt au Figaro, en ce temps-là hebdomadaire, où il signa les « échos de Paris », enfin au Temps qui consentit à publier le premier et non le moins curieux de ses romans : Octave Kellner. Enfin secrétaire de la rédaction au Petit Moniteur, M. CAMILLE DEBANS, livré tout entier aux lettres qu'il aime tant, à ce journalisme qui l'attire, voit se dessiner devant lui la plus belle des carrières. Mais vint la guerre. Avec un sang-froid admirable, le jeune romancier se transporta à Tours avec son journal, puis, de là, à Bordeaux où se trouvait l'Assemblée nationale. Enfin de retour à Paris, au 17 mars, M. CAMILLE DEBANS prit la rédaction du Grand Moniteur, auquel il se consacra pendant toute la période de la Commune. C'est dans ce dernier journal qu'il ouvrit, avec un esprit de patriotisme si élevé, cette mémorable souscription des « Femmes de France » dont le succès fut si grand que, sans l'hostilité, peut-être très politique mais incompréhensible, de M. Thiers, le comité des « femmes de France » se vit un moment en mesure d'offrir au pays de trois à quatre cents millions. Mais devant un désaveu formel force fut de restituer à ses souscripteurs. Toutefois, les listes, closes, on se trouva à la tête d'un reliquat de 7 millions non réclamé par les souscripteurs, dont il fut fait don à la caisse des Alsaciens-Lorrains.
Depuis ce temps, voué exclusivement aux lettres, M. CAMILLE DEBANS n'a cessé de publier de nombreux contes et romans dont la plupart trouvèrent, auprès du grand public, un accueil très favorable. Il est peu de récits aussi attachants que ceux de ce romancier aussi fécond qu'il est divers, aussi séduisant qu'imaginatif. Romans historiques ou de voyages, d'aventures ou de sentiment sont tombés de cette plume étonnante avec profusion. Qui ne se souvient des Drames à toute vapeur, de l'effrayante vision de ce Master-Go-Ahead sorte de mécanicien diabolique poussant sa ténébreuse machine à travers une effroyable bataille ; de la Gibosse ; du Baron Jean, de Guy de Saint-Guy, de la Cabanette, un petit chef-d’œuvre ; de ce Boissat chimiste, dont le nom n'est que prétexte à l'exposé d'un cas de conscience passionnant. Qui ne se souvient enfin de ces romans où l'histoire ajoute à la fiction: Camalet, la Peau d'un autre ? œuvres dignes d'un nouveau Paul Féval ou d'un autre Dumas père.
Journaliste assidu, conteur mouvementé, romancier pittoresque, passionnant et profond, M. CAMILLE DEBANS est de ceux dont le nom vivra dans les fastes littéraires.
DEBANS (J.-B.-CAMILLE), romancier, conteur et journaliste, né à Cauderan, près de Bordeaux, le 10 mai 1834, Fait ses études de droit à Toulouse. Débuta dans les lettres en fondant le Bonhomme, à Bordeaux, en 1857 Venu à Paris, M. CAMILLE DEBANS collabora à la Revue internationale, au Figaro, au Temps, au Paris Magazine, au Petit Moniteur, enfin au Grand Moniteur dont il fut après la guerre, secrétaire de rédaction. En dehors des œuvres patriotiques dont il s'occupa après 1871, il se consacra entièrement aux lettres.
ŒUVRES: Octave Kellner, roman dans le Temps (1865); les Drames à toute vapeur (1871); Mademoiselle la Vertu (1872); le Capitaine Marche ou Crève (1876); le Major Alleluia (1877): la Peau du Mort (1878); le Baron Jean (1879); Histoire de dix-huit prétendus (1880); Histoire de tous les diables (1882); la Cabanette (1884); les Pudeurs de Martha (1885); les Duels de Roland (1886); Au coin d'un bois (886); une Terrible Femme, 2 volumes (1887); Scènes de la vie cévenole: la Gibosse (1888); les Malheurs de John Bull (1889); les Plaisirs et les curiosités de Paris, guide (1889); les Coulisses de l'Exposition, guide pratique et anecdotique (1890); Guy de Saint-Guy (1892); Boissat chimiste (1892) l'Aiguilleur (1894); A toute vapeur (Master Go Ahead); Une orgie dans les ténèbres (1894); l'Aventurier malgré lui (1899); la Vieillesse de Don Juan, Camalet, grand roman historique et d'aventuriers de l'époque Louis XVI; la Peau d'un autre, roman historique, en collaboration avec Fortuné du Boisgobey, etc ...
Dernière modification par gloubik (10-08-2011 13:17:13)
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Camille DEBANS , "LES MALHEURS DE JOHN BULL", Marpon et Flammarion, 1884. Cartonnage éditeur in-12° de 294 pages
Un presque cinglé achète une île du Pacifique et se proclame Empereur des Mers. Il annexe toutes les îles avoisinantes jusqu'à l'Australie qui devient la capitale de son empire. Grâce à des moyens scientifiques perfectionnés il ira jusqu'à conquérir l'Irlande et l'Angleterre. Isma
Dernière modification par Ismaël II (10-08-2011 13:21:00)
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C'est p'têt' de ça qu'Monsieur veut causer ?
Je suis cependant dubitatif sur le cartonnage éditeur car l'édition en ma possession a été reliée a posteriori (et professionnellement, bien qu'avec un ex-libris quelque peu prétentieux : Timeo Ignorantis Manus) et je ne vois pas pourquoi cela aurait été le cas pour un cartonnage éditeur pré-existant. A moins que deux versions aient existées de façon concomitante, l'une brochée et l'autre cartonnée ?
Quelqu'un aurait-il l'une ou l'autre version ? Par ailleurs, la pagination de mon exemplaire s'arrête à la page 292 avec la fin du récit. Deux pages, dont le sommaire, auraient pu faire les frais de ce relieur indélicat...
Point n'ai/n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.
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Cartonnage éditeur (comme beaucoup de livres de ces deux éditeurs) Girard et Boîte en percaline grise avec des motifs de fleurs dessinés par Engel. Je ne collectionne pas ( ou du moins plus) la S. F. ancienne mais j'ai eu deux fois le bouquin entre les mains plus un exemplaire en "broché". Marpon et flammarion ont toute une série de livres ayant la même présentation, dont certains sont peut-être des rejaquetages. En fait ces cartonnages sont plutôt laids. Isma
Dernière modification par Ismaël II (26-08-2011 18:01:43)
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Eh bien voici un mystère élucidé à peine était-il posé ! Merci Isma !
Dernière modification par Charles le Téméraire (26-08-2011 18:41:50)
Point n'ai/n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.
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No problemo, CHarles. Tiens j'oubliais, ton exemplaire de 292 pages est normal et comme la B. N. tu ne recense que la dernière page numérotée, moi, par habitude, je nomme le nombre de pages réelles (sans compter les pages de garde). Le relieur à bien fait son job. Isma
Dernière modification par Ismaël II (26-08-2011 18:47:02)
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Double bonne nouvelle alors : comme Monsieur Jourdain je fais de la BN sans le savoir et mon exemplaire n'a pas à rougir de l'absence d'une quelconque table des matières !
Point n'ai/n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.
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Le Vainqueur de la mort. Chronique des siècles à venir, ainsi que les autres nouvelles de Debans parues dans La Science Illustrée, est disponible sur mon site.
(en HTML, PDF et Epub)
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Super! et bravo pour la numérisation, je teste sur mon fidèle reader
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