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SAN-ANTONIO, LA SCIENCE-FICTION ET LE FANTASTIQUE.
(Cet article va être un peu moins "ardu" à lire avec le temps, sa mise en page va être progressivement modifiée et des couvertures vont y être adjointes pour l'illustrer)
Cet «examen» de l'oeuvre de San-Antonio n'a pour but que d'essayer d'isoler les éléments de nos domaines, c'est à dire la science-fiction et le fantastique, et non d'analyser à la loupe les aventures du célèbre commissaire. Seuls quelques titres peuvent être considéré comme des romans de science-fiction, mais tous, à des niveaux différents contiennent des éléments nous intéressant.)
L'ordre des enquêtes est légèrement modifié (très légèrement). La mention safn (san Antonio Fleuve Noir), suivi du numéro indique l'ordre de parution
En avant donc!
LAISSEZ TOMBER LA FILLE. (safn1)
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«Spécial Police» numéro 11. Décembre 1950.
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Octobre 1942. La première aventure de S. A. au Fleuve-Noir. Il sera question de retrouver une capsule de B.Z. 22 où, au chapitre XIX il nous est précisé:
«-Tu as entendu parler de l'énergie atomique? C'est un truc qui désagrégera la matière. Oui, cette ampoule contient un gaz qui hâte le travail de désagrégation. Ce gaz est d'une extrême rareté. Il n'existe pas plus de quatre ampoules comme ça dans le monde, et c'est l'Allemagne qui les a.»
Chapitre VIII:
«-Faites pas cette tronche, collègue, on dirait «que vous venez d'obtenir la communication avec l'ectoplasme de votre trisaïeul...»
Chapitre X:
«Et comment que je suis le type qui remplace le beurre! Y a que dans les romans de Maurice Leblanc ou de Max-André Dazergues qu'on voit des zèbres grand format. Des zigs qui se taillent d'une île en feu entourée de crocodiles élevés à la quintonine...»
Chapitre XVII:
«... Quant aux fantômes, si jamais y en avait un à qui il prenne fantaisie de venir me faire tartir, je gueulerais si fort qu'il se sauverait en courant et qu'il irait se barricader dans un bon vieux château écossais.»
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LES SOURIS ONT LA PEAU TENDRE. safn2)
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«Spécial Police» numéro 19. Septembre 1951.
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1943, San-Antonio est parachuté en Belgique où les Bochemans y laisseront de nombreux cadavres. A noter qu'un des hommes de main en début de volume est appelé King-Kong par notre commissaire préféré.
Chapitre VI:
«Là, je peux me vanter de les avoir épatés. Ils me regardent tous comme si j'étais un martien en vadrouille sur la planète Terre.»
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DU PLOMB DANS LES TRIPES. (safn4)
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«Spécial Police» numéro 35. Juillet 1953.
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Troisième et dernière aventure de guerre. Le premier chapitre s'ouvre en tranchant dans le vif du sujet alors que notre héros est allongé sur une table dans une scierie et qu'une jolie lame circulaire et rotative va lui découper le jambon. (Pour le même effet, lire Goldfïnger, le livre; le film remplaçant modernement la scie par un laser) Évidemment S. A. s'en sortira et empêchera de parvenir à destination deux prototypes de bombes téléguidées en faisant exploser le train les contenant. En fait le train ne contenait rien et était un leurre. A la fin de sa mission il expédiera à Londres la formule de ces nouvelles bombes sur un support assez inédit. Incendie, explosion, gnons variés sont au catalogue de cette aventure partiellement lyonnaise. Pas de petits détails relevant de nos domaines de prédilection.
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MES HOMMAGES A LA DONZELLE. (safn3)
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«Spécial Police» numéro 30. Juillet 1952.
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Espionnage autour des plans d'une nouvelle fusée française. A noter en fin de volume l'apparition (et la disparition) de Bouboule, flic dont la spécialité est le passage à tabac, qui préfigure le futur Bérurier.
Chapitre II:
«On suit ses pensées dans ses prunelles comme la trajectoire d'une fusée volante dans une belle nuit de juillet.»
Chapitre V:
«Mais dans cette cage à rat, on peut s'attendre davantage à l'apparition d'un diplodocus femelle qu'à celle d'un courant d'air.»
«Un vrai décor pour film de fantôme (...) On est toujours dans le style fantôme écossais.»
Chapitre VI:
«...invente, en collaboration avec nos savants, une nouvelle fusée pour amuser les troufions de l'avenir. »
«Un bath film de Frankenstein auquel San-Antonio prête gracieusement son concours.»
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DES DRAGEES SANS BAPTÊME. (safn5)
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« Spécial Police » numéro 38. Avril 1953
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Dans ce volume S. A. poursuit un truand américain d'origine italienne venu faire son trou en France, Ce polar classique ne comprend strictement aucune conjectures c'est même le volume de la série ou il n'y a pas la moindre allusion, même indirecte à la S. F.
Peut être au début du chapitre V une très légère allusion au fantastique:
«Y a une chose tout de même qui me rassure, c 'est que le diable ne m'a jamais fait peur. J'aurais même tendance à le posséder dans certaines occase.» Le commissaire à le nez plus creux que ce pauvre Faust.
Dans le chapitre XVII, S. A. trucide un malfrat qui le torturait, d'une jolie méthode gore: il lui attrape la gorge avec les dents et resserre celles-ci, l'effet est du plus réussi.
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DES CLIENTES POUR LA MORGUE. (safn6)
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«Spécial Police» numéro 40. Mai 1953.
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Deux bandes rivales s'entre-tuent pour entrer en possession d'un mystérieux disque de métal. Disque de métal qui nous intéresse au plus au point :
Chapitre XIV:
«Cette invention consiste en un détonateur d'un genre nouveau appelé à bouleverser le domaine des explosifs. Il paraît que cet appareil permet de « diriger » les explosions. Grâce à lui, une charge de plastic, par exemple, au lieu d'exploser en éventail explose en rayon, ce qui porte toute son efficacité sur un même point et en multiplie l'efficacité par mille!» Les amateurs apprécieront.
Chapitre IX:
«Ce disque ne s'est pas enlevé comme une soucoupe, c'est miss Pistolet qui me l'a barboté...»
Chapitre XII:
«-Vous m'écoutez ?
- Je suis suspendu à votre entonnoir monsieur Fantomas.»
«Le gros costaud va s'asseoir sur la dernière marche de l'escalier et se met à jouer avec un revolver un peu moins gros que le canon atomique des U. S. A.»
Chapitre XV:
la Une d'un journal permet quelques fantaisie à S. A. dont:
«.... Staline est canonisé! Hitler n'est pas mort;.... »
Mais la grosse (c'est le cas de le dire) conjecture de cette aventure en est la première apparition (rapide) de Bérurier. Il parle un français très pur et vouvoie le Commissaire.
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DESCENDEZ-LE A LA PROCHAINE. (safn7)
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« Spécial Police » numéro 43. 1953
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Aucune conjecture dans cette aventure se déroulant lors de l'occupation de l'Allemagne d'après-guerre. Dans les rééditions Ursula Andress est citée par S. A. en début de chapitre VII alors qu'il s'agit d'une aberration l'actrice à cette époque n'était qu'une gamine. L'actrice de l'édition originale est plus logiquement....
A signaler dans ce volume la deuxième apparition de Bérurier qui est à lui tout seule une conjecture vachement rationnelle.
Chapitre III de la seconde partie:
«Cet interrogatoire est étrange. J'ai l'impression de jouer dans un film de Boris Karloff.»
Chapitre VI de la troisième partie:
«- Qu'est-ce qui lui est arrivé, à cézigo ? Il a glissé sur une peau d'orange ou bien il a eu peur du loup-garou?»
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PASSEZ-MOI LA JOCONDE. (safn8)
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« Spécial Police » numéro 48. Janvier 1954
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Une enquête qui commence par l'affaire du collier et qui s'achève par celle des faux talbins.
Chapitre I:
San-Antonio découvre un chien avec un étrange collier:
« J'étais vachement baba... Un engin comme celui-là, semblait davantage destiné à équiper un martien qu'un honnête toutou. »
Chapitre III:
« Je la laisse, plantée dans l'encadrement de la porte sur ses guiboles desséchées, pareille à ces personnages de cauchemar qui sont tombés d'un rayon de lune sans se casser la gueule. »
Chapitre VI:
«Je retourne à ma Jeep. Y'a des mouflets arrêtés autour et qui zyeutent comme s'il s'agissait d'une soucoupe volante. »
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SERENADE POUR UNE SOURIS DEFUNTE. (safn9)
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« Spécial Police » numéro 52. 1954
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En Angleterre S. A. enquête officieusement après l'exécution d'un ressortissant français. Celui-ci a endossé un crime qu'il n'a pas commis et juste avant d'être pendu déclare au commissaire qu'il est innocent.
Chapitre VI: à propos de la bute Montmartre:
« Dis voir, la Butte est toujours à la même place?
-Oui, jusqu'à la prochaine expérience atomique, dis-je. »
Chapitre XII:
« -J'en suis à la moitié du flacon, la tête en arrière, dans la position du gars qui regarde les toiles d'araignée de son plafond ou les soucoupes volantes... »
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RUE DES MACCHABEES. (safn10)
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« Spécial Police » numéro 57. 1954
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La rue des Macchabées du titre c'est la rue Chaptal, célèbre en son temps pour avoir abrité le théâtre du Grand-Guignol. La seule conjecture de ce roman en est que le célèbre commissaire fume un joint et en tombe dans les pommes.
Chapitre III:
« La voix monocorde d'Hector me parvient comme si elle tombait d'une autre planète. »
Chapitre VIII: .
« ...me regarde comme vous regarderiez le quidam qui voudrait vous vendre un canon atomique pour mettre sur votre cheminée... »
Chapitre XIII:
«Je fais un effort d'imagination pour me représenter Marie-Antoinette en train de téléphoner. Cet anachronisme ne me fait même pas rigoler. »
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BAS LES PATTES !. (safn11)
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« Spécial Police » numéro 59. 1954
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A Chicago des taxi-girls se font assassiner en série. Au septième meurtre la police du cru fait
appel à un poulet français car tous les crimes sont signés « Le Français ». Au lecteur de ce livre je laisse la surprise du commissaire qui sera envoyé au pays d'Al Capone.
Chapitre I:
«La cage d'acier a littéralement jailli vers les étages. Je me suis dit qu 'à cette allure-là, on serait dans la lune avant la nuit. Nature, j'ai cru qu 'il y avait maldonne et que le groom m'avait fait entrer dans la dernière fusée interplanétaire. »
Chapitre III:
« ...je la suivrais comme ça jusqu'à la planète Mars. »
Chapitre IV: une allusion à King-Kong.
Chapitre XVII:
«Je suis obligé de me déguiser en homme invisible! Justement j'ai trouvé une panoplie complète chez un costumier de mes aminches. » A noter que dans un Bob Morane (dont je n'ai pas le titre en tête) l'homme invisible ne l'est qu'en revêtant un costume spécial.
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DEUIL EXPRESS. (safn12)
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« Spécial Police » numéro 63. Novembre 1954.
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L'action de ce roman se déroule pendant la guerre d'Indochine et dans une réédition, au chapitre IV, Eddy Mercx est déjà un grand champion cycliste.
« Chapitre XIII:
« -Tenez, vous l'avez! exulte le brigadier, exactement comme s'il venait de capturer un diplodocus. »
Chapitre XV:
«Après ce nouveau coup fourré je me sens ragaillardi comme le gnace qui buvait une jouvence de vie alors qu 'il était un vieux schnock Ce mec voulait la jeunesse, et il l'a eue, faut dire aussi qu'il était dingue pour une poupée dont le blaze était Marguerite. Mais ça ne lui a pas réussi au zig, et son histoire s'est mal terminée. Enfin si vous n 'avez jamais vu jouer Faust, vous n 'avez qu 'à retenir vos gâches. »
Chapitre XVIII:
« La fillette, qui était embusquée derrière une tenture, se pointe comme Satan lorsque mon père Faust fait appel à lui. »
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J'AI BIEN L'HONNEUR DE VOUS BUTER. (safn13)
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« Spécial Police » numéro 67. 1955.
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Rien à signaler sinon dans les rééditions quelques réajustements où apparaissent le nom de Jean-Paul Belmondo et d'Ursula Andress qui étaient de glorieux inconnus en 1955.
Chapitre VIII:
« ... Je suis un mec dans le genre de Baudelaire, moi, sauf que je ne suis pas capable de traduire Edgar Poe... »
Fin du chapitre IX:
« Le gars se passe la paluche dans les tifs, ainsi qu'il l'a vu faire par son compatriote Stan Laurel, puis il démarre brusquement, comme s'il pilotait une fusée interplanétaire au lieu d'un archaïque taxi londonien. »
Chapitre XI:
« Mais si je ne suis pas l'homme qui remplace le suppositoire téléguidé, je suis du moins celui qui ne recule pas devant le risque à prendre. »
Chapitre XIII:
« Je sais qu'il existe des nécrophiles, c 'est à dire des gars un peu dérangés du caberlot qui, la nuit, vont déterrer des morts pour se la faire régaler. Notez que ça a sûrement son charme mais, moi, je préfère encore le football de table. »
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C'EST MORT ET ÇA NE SAIT PAS. (safn14)
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"Spécial Police" numéro 71. 1955
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Une histoire qui commence avec une petite messe noire entre amis et qui finit par une tentative d'attentat contre le ministre de l'U. R. S. S. Entre temps quelques meurtres ordinaires sur les relations de certains membres d'une secte lucyfé-rienne (avec un « y ») et sur son pape. Malgré la présence de Lucifer en ces pages aucun élément fantastique dans ce roman.
Chapitre VII:
«De chaque côté de son sous-main se trouve un appareil téléphonique et devant lui s'élève un bloc d'ébonite qui semble être dégringolé de la planète Mars.... »
Chapitre XV: une allusion au « Géranium Ovipare », dont l'auteur doit être en principe Georges Fourest.
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MESSIEURS LES HOMMES. (safn15)
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« Spécial Police » numéro 76. Juin 1955
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San-Antonio tente d'infiltrer une organisation qui kidnappe des savants. Il n'est pas précisé dans le texte ce que cette équipe veut faire des dits savants. Aucun éléments pour nous.
Chapitre I:
« Ils n 'ont jamais reluqué ma frite et ils se demandent si je suis un poulaga ou bien un Martien qui a paumé sa soucoupe dans un champ de navets et qui radine au poste de secours. »
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DU MOURON A SE FAIRE. (safn16)
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« Spécial Police» numéro 81. 1955.
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Liège-Baston-Liège, une aventure Belge de S. A. ou le fils préféré de Félicie réussit (en fin de volume seulement) à récupérer un procédé spécial de petits miroirs qui montés sur une fusée forme un nouveau type de caméra capable, de l'espace, de photographier un grain de beauté sur un être humain. (A signaler: premièrement que le premier vaisseaux spatial ne décollera que 2 ans après ce bouquin et secondement que le procédé des miroirs couplés à la place d'un grand miroir commence, de nos jours, à être utilisé mais dans les télescopes et pour, non pas observé la terre, mais les astres lointains.) Voir en détail chapitre 20.
Chapitre IX:
« Je me relève en titubant avec, par-dessus tous ces maux, la déprimante impression que je vais m'écrouler comme un robot déboulonné. »
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LE FIL A COUPER LE BEURRE. (safn17)
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« Spécial Police » numéro 85. 1955
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Un truand aborde le commissaire San-Antonio en pleine foire du trône dans le seul but de prendre une bonne plumée afin d'aller se planquer d'urgence en prison car d'autres vilains gangsters voudraient bien lui mettre la main dessus. Mais S. A. comprend rapidement le pourquoi de la chose et fait libérer icelui. Manque de pot une fois libre celui-ci se suicide ne pouvant supporter le meurtre de sa petite amie, meurtre commis comme moyen de pression sur lui pour qu'il restitue une mystérieuse chose. S.A. prendra l'identité et le physique du mort pour infiltrer le gang adverse. D'où aventures et gnons variés.
En fait les gangsters sont à la recherche d'une invention consistant en une balle creuse renfermant un acide hyper puissant: « Que la balle percute un char d'assaut et en moins de temps qu'il n'en faut à un lapin pour se reproduire, le blindé paraît avoir été bouffé par les mites... Pensez aux effets qu'un tel machin-chose peut avoir sur la coque d'un cuirassé par exemple... » (chapitre XIII)
Au chapitre XII il est fait allusion à la «Cavalière Elsa» et à un Loup-Garou.
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FAIS GAFFE A TES OS. (safn18)
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« Spécial Police » numéro 90. Février 1956
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Petite aventure espagnole franco de port et d'emballage. Aucune conjecture rationnelle romanesque.
Chapitre III: une petite allusion à la bande dessinée Arabelle, la dernière sirène, de Jean Ache, dont le commissaire San-Antonio lit le douze cent quatre-vingt-cinquième épisode. Il n'est pas précisé dans quel journal mais les amateurs trouveront d'eux-mêmes.
Chapitre XII: Le commissaire trouve qu'il n'y a plus grand chose à découvrir sur la Terre:
« On est obligé de se tourner vers les astres pour se dégourdir un peu les guibolles... Je veux, bien que depuis toujours les hommes se sont intéressés à la lune, mais tout de même! »
Chapitre XIV:
«Lorsque nous ressortons de l'officine, il est beau comme une momie de gala. » II s'agit évidemment de béru avec un impressionnant pansement autour de la tête.
Chapitre XV:
« Cramponne-toi au soutien-bras, recommande-je, une balade dans ces machins là, ça remplace une virée en soucoupe volante. »
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A TUE... ET A TOI. (safn19)
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« Spécial Police » Numéro 93. Janvier 1956.
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Pas le moindre soupçon d'anticipation ou de fantastique dans ce volume et paradoxalement cette aventure de San-Antonio n'aurait pas dépareillée la collection « Angoisse » de ce même Fleuve-Noir. A tue... et à Toi pourrait même être un excellent titre de BOILEAU-NARCEJAC voir pire un très bon Frédéric DARD.
En fait dans ce livre il n'y pratiquement aucune action. Pour les puristes et pour la forme signalons:
Chapitre: DUBOIS (DE SAPIN): à propos de la bombe atomique:
« ...parce que c 'est commack depuis l'époque quaternaire et que ça n 'est-pas près de finir malgré les délicatesses au plutonium des ces Messieurs!.. »
«J'amène la bouteille a moi et je pinte, je pinte comme un bébé tète! C'est de l'élixir de vie
qui me rentre dans le buffet... » O..K celle-là est tirée par les tifs!
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ÇA TOURNE AU VINAIGRE. (safn20)
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«Spécial Police » numéro 101. Juillet 1956.
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Une enquête dans le monde de la boxe et dans celui du trafic de diamants.
Troisième reprise. I:
« ...sa photo prouverait même qu'il avait plus d'affinités avec King-Kong qu'avec James Stewart... »
Sixième reprise. II:
« -Aucun appareil récepteur ne pourra jamais capter les ondes émises par un cerveau en plâtre! »
« -Pinaud, par moments, je me demande si Pascal ne se serait pas réincarné en toi en compagnie de Conan Doyle et des petites pilules Carter pour le foie! »
Sixième reprise. III:
« Je lâche la rampe et m'engloutis dans des espaces interplanétaires qu'aucun télescope géant ne capter a jamais. »
Cher commissaire le télescope Hubble n'était qu'à 34 ans dans l'avenir.
Dernière reprise:
« Je le bigle et, mettant en pratique mes dons certains de « télépathe », je lis au fur et à mesure, la vérité dans ses yeux. »
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LES DOIGTS DANS LE NEZ. (safn21)
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« Spécial Police» numéro 108. 1956
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Le célèbre commissaire commence à enquêter après avoir découvert un cadavre vieux de quinze ans dans le coffre d'une voiture ancienne. Rien dans nos domaines.
Chapitre: Mouche ton nez.....
« ... Je n'ai pas pensé à me munir d'un imper. Or il en vase comme vache qui a trop bu de bière. L'arroseur sidéral fait consciencieusement son turbin, croyez-moi »
Même chapitre:
« ...souffle dessus, ce qui nous donne droit à un nuage radioactif du plus bel effet... »
Chapitre: L'époque épique.
« -Je vais vous raconter une histoire à la Edgar Poe, attaque-je. »
Chapitre: La caissière du grand café.
« ... On leur remettra une tenue complète de scaphandrier à l'entrée contre les brûlures radioactive. »
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AU SUIVANT DE CES MESSIEURS. (safn22)
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« Spécial Police » numéro 111. Janvier 1957.
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En Suisse, San-Antonio abat un agent ennemi et toute la police helvète est sur les dents. L'éventuelle guerre sidérale de cette aventure se limite à Berne et à sa banlieue.
Chapitre V de la seconde partie:
« Les idées viennent mal. Je commence à dessiner un diplodocus unijambiste sur une feuille blanche, puis, trouvant qu 'il lui faut un corollaire pour l'harmonie de la composition, je lui adjoins une chaise dépaillée sur laquelle est déposé un dentier ». Ceci étant plus de l'art que de la conjecture il faut quand même faire avec.
Chapitre III de la troisième (et dernière) partie:
« -Représentant, fais-je, d'un ton détaché.
-En quoi?
-En tire-bouchon à pédale... C'est une invention à l'usage des manchots. Vous appelez un voisin afin qu 'il enfonce le tire-bouchon. Ensuite vous actionnez les pédales, celles-ci entraînent un pignon qui transmet la force imprimée à un levier situé à l'extrémité supérieure du tire-bouchon. Et hop! Le bouchon s'enlève... Pour les bouteilles de Champagne nous avons un appareil spécial destiné à casser les goulots... »
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DES GUEULES D'ENTERREMENT. (safn23)
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« Spécial Police » numéro 117. Mars 1957.
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San-Antonio course les ravisseurs d'un savant danois qui se livrait à de grands travaux sur un nouvel explosif. Aucune précision quant à cet explosif ne sera donné plus en avant.
Chapitre III:
«II gémit comme le fermoir d'un porte-monnaie écossais. (...) Tel un météore ou un satellite artificiel, notre équipage traverse Mantes, puis Evreux... »
Chapitre XI:
« Cette image m'écorchait tellement les lampions que je ne l'avais pas vus! Que ceux qui n 'ont pas lu « La Lettre Volée » de Poe me lancent la première paire de lunette. »
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LES ANGES SE FONT PLUMER. (safn24)
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« Spécial Police » numéro 123. Mai 1957.
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Le vieux envoie San-Antonio et sa maman en mission en Italie afin de démanteler un gang de trafic d'armes.
Chapitre I:
« -Prenez ça!
-Que zaco?
-Vous le voyez: un stylographe... Enfin, en apparence. Seulement, dans le corps de remplissage se trouve un explosif d'une extrême puissance. Avec se simple objet, vous pouvez faire sauter un immeuble... »
Notre héros ne s'en privera pas et dans le dernier chapitre fera exploser un bateau plein d'armes, dans le port de Gênes.
Chapitre V, pour l'anecdote:
« -Tu me rappelles une momie avec qui j'ai eu des relations coupables dans les temps très anciens, lui dis-je... On l'appelait Velpo parce qu'elle faisait bande à part... »
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LA TOMBOLA DES VOYOUS. (safn25)
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« Spécial Police » numéro 129. Juillet 1957.
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S. A. et Bérurier se baladant aux Halles tombent sur une tête humaine sans son corps, au milieux des têtes de vaches pas encore folles à l'époque.
Chapitre II: Tête de Béru découvrant la tête:
« On dirait qu 'il vient de voir passer une soucoupe volante. »
Chapitre III:
« Toute ma vie j'ai eu envie d'habiter dans un nuage rosé... De me baguenauder dans un infini bleu, poudré d'or, et de contempler de là-haut cette planète Terre ravagée par une moisissure appelée l'Homme! »
Chapitre V:
« Ça finit par produire un fracas bizarre, qui, je ne sais pourquoi, méfait songer à une colère de robots! »
Chapitre VIII: Une allusion à Arabelle la sirène, héroïne de B. D. de France-Soir et une autre à King-Kong.
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J'AI PEUR DES MOUCHES. (safn26)
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« Spécial Police » numéro 141. Novembre 1957
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Un collègue du Commissaire a réussit à s'introduire dans un laboratoire secret situé en Allemagne de l'Est. Ce laboratoire procède à des expérience bactériologique en pointe. L'agent secret a réussit à ressortir mais il porte en lui un bacille qui tue toutes les personnes qui l'approchent à moins de dix mètres. Avec des précautions infinis S. A. et l'espion retourneront au laboratoire pour essayer de trouver l'antidote et tout faire sauter.
Chapitre III:
«...J'ai l'impression de marcher dans l'univers sidéral, d'enjamber des planètes... Il me semble que le sol n 'existe plus et que pour toujours je vais me baguenauder dans cet infini moelleux. »
Chapitre IV:
«Mes histoires je vous les honnirais depuis Saturne! On intitulerait ça les Potins de la Comète! Et comme hymne j'adopterai « l'Intersidéral », sur l'air de : « C 'est nous les Martiens! »
Chapitre V:
« ...Mince d'angelot largué du ciel, si un pégreleux s'annonçait, il vous prendrait pour un Martien en quête de soucoupe! »
Chapitre X:
« Là est le principal labo. Je ne vous le décris pas car je suis effaré par les instruments qui s'y trouvent. Un vrai cauchemar d'anticipation! »
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SAN-ANTONIO MET LE PAQUET. (safn34)
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« Spécial Police » numéro 194. Juin 1959
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En voulant planter un sapin dans la maison que Pinaud vient de gagner à un concours, Béru déterre un cadavre. Rien à se mettre sous la dent dans ce volume sinon en grattant un peu:
Chapitre I :
« ... Y a de quoi se faire inscrire aux prochains championnats de ski à Tahiti, nonl »
Chapitre VI. Presque une uchronie (en cherchant loin):
«Les gens se sont demandé longtemps pourquoi le Napo se carrait la paluche dans le gilet. Je vais vous donner une explication rationnelle. Vous savez qu'il est canné d'un cancer à l'estomac. On peut conclure que son mal le taquinait déjà et que c 'était pour se masser le burlingue qu'il adoptait cette attitude célèbre. Il nous reste à nous réjouir, pour le standing des manuels scolaires, qu 'il n 'ait pas eu une maladie wagnérienne car ç'aurait été dans le tiroir du dessous qu 'il aurait glissé la pogne et là, ça risquait de faire mauvais genre. »
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LE SECRET DE POLICHINELLE. (safn27)
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« Spécial Police » numéro 145. Janvier 1958.
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A signaler que cette aventure ne comporte qu'un mort et encore le « tueur » est inattendu. A signaler également qu'une fusée-téléguidée est citée rapidement mais que suffisamment d'humains ayant ramassé des missiles sur le coin de la gueule ces dernières années peuvent, si ils ont survécus, affirmer que des fusées-téléguidées ne sont pas du domaine de la science-fiction.
Chapitre II:
« -Oui. Elle concerne un produit que nos savants mettent au point pour parer aux radiations atomiques. La France est sur le point de découvrir, sinon l'antidote de ce fléau, du moins un puissant palliatif... Une personne ayant le derme enduit du produit en question ne souffrira pratiquement pas des méfaits de la radioactivité! »
Chouette avec cette invention les mômes de la Hague risqueront moins de leucémies.
« La France lui doit une flopée de découvertes utiles, telles que la crème contre le feu du rasoir, et le sérum parabellum contre la maladie des serins, etc, etc... »
Là, San-Antonio n'est guère imaginatif, les produits après rasage existent, non! Quant aux habitants de Nantes il sont naturellement immunisés contre tous les maux de leurs Canaris locaux..
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DU POULET AU MENU. (safn28)
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« Spécial Police » numéro 151. Mars 1958.
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Toute l'intrigue de cette aventure tourne autour du prototype de l'Alizé 3, avion à décollage vertical. L'histoire débute à Paris et s'achève à New-York.
Chapitre II:
« ...En une heure je me rendrais inoubliable à une dame; en deux je pourrais faire laver ma voiture et en trois faire deux fois le tour de la terre (A condition toutefois d'être bébé-lune! Comme on dit dans le potins de la cornette.) »
Chapitre III:
«Nous parcourons des couloirs martiens, aux meubles futuristes... On se croirait dans une soucoupe volante... »
Chapitre V:
« Puis re-ciné (cette fois on passe une vie de Jeanne d'Arc « Je Suis en Sainte », le triomphe de Cécil Billet de cent, qui présente une nouvelle version très hardie: d'après lui, Jeanne aurait été ignifugée avant le supplice... Ce qui lui aurait permis d'avaler la fumée. Du cinéma Cauchon, quoi! »
Chapitre VI:
« Moi j'aime les croisières rapides, j'ai le côté spoutnik »
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TU VAS TRINQUER SAN-ANTONIO. (safn29)
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« Spécial Police » numéro 157. Mai 1958
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Suite du volume précédent; Aux States, S. A., Béru et pinaud affrontent un gang qui cherche à s'approprier les plans précédemment décrit.
Chapitre II: A propos d'un chien:
« -Toi, gueule-plate, si tu ne te tiens pas peinard, on te prend un billet de croisière pour la prochaine Apollo en partance, vu? »
Cette version provient des « Oeuvres Complètes » datant de 1969. En effet en 1958 le programme Apollo américain n'était même pas encore un projet et les américains n'ont envoyé que des singes dans l'espace et ce, seulement à partir de 1960. Pour les chiens dans l'espace il doit s'agir d'un vaisseau Russe datant de l'époque ou ce volume a été écrit.
Chapitre IV:
«... il me file un crochet gauche au foie qui méfait admirer une caravane de spoutniks. »
Chapitre V:
«Avec eux, Satan n'a aucune chance. Il est out d'avance! Pas de revanche possible! Grand combat intersidéral de poids moyens! Le révérend Mac Arrony contre Kid Méphisto! »
Chapitre VII:
« Vouloir aller dans la Lune! C'est bon pour Charpini! Qu'est-ce qu'ils espèrent, les frénétiques de l'intersidéral? Hein? Une vie peinarde parce qu'ils se sentiront moins lourdingues? Bande de pierrots, va! Scaphandriers de salon! Je les vois débarquer de la bonne fusée, ces conquérants à ondes courtes! Un drapeau à la main, nature! Parce que c 'est ça, le gros coup de bidon! La Lune, ils la veulent amerlock ou ruski. Française, ça on sait bien que ça n 'est pas possible (...) La Lune! Allez, gif Après tout p 't ' être bien qu 'y a du pétrole, là-haut (...) Transportons-y notre organisation et tout ce qui fait la grandeur de la civilisation! Nos militaires, nos percepteurs, nos fonctionnaires! En avant Mars! Les chanteurs de charme; les strip-teaseuses; les politiciens; les flics! Les employés de la voirie! Et San-Antonio par-dessus le marka avec un bath scaphandre à fermeture éclair pour si des fois y avait des Luniennes dans les cratères! »
Chapitre VIII:
« ...que nous avons laissé les documents à bord de « Liberté » et que je l'em... à pied, à cheval, en voiture et en soucoupe volante, .... »
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EN LONG EN LARGE ET EN TRAVERS. (safn30)
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« Spécial Police » numéro 163. 1958
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Le roi de la sardine à l'huile disparaît. San-Antonio envoie Bérurier enquêter. Le Gros disparaît. San-Antonio envoie Pinaud enquêter. Finaud disparaît. San-Antonio va enquêter lui-même.... Pas de conjecture.
Chapitre I:
« ...je suis occupé à étudier le rapport d'un de mes hommes, lequel rapport concerne les plans du nouveau nougat dont le prototype va être essayé par le club des centenaires de Montélimar. »
« ...la visiteuse est brune, des yeux clairs, une bouche à faire des bip (façon spoutnik) et un sourire signé Gibbs... »
« -Je crains que mon mari ne soit mort !
-Et son fantôme vous menace?
Ma boutade lui monte au nez... »
Chapitre II: A propos d'Alfred le coiffeur, amant de Berthe Bérurier ( dite la Gravosse)
« Comment qu 'il pratique, le coiffeur? Il doit s'encorder, c 'est pas possible autrement. Ou alors, il fait l'amour à la fusée téléguidée*. »
« ...Pinaud, le pape du gâtisme, disparaît à son tour exactement comme s'il s'agissait d'une vulgaire fusée américaine. »
Chapitre III: Note en bas de page:
« ...Que ceux qui sont contre la syntaxe à la production me contactent. L'avenir du langage, c 'est moi! Je suis le Jules Verne du vocabulaire. »
Chapitre V:
« ... et enfin sur la nouvelle fusée américaine mise en vente dans toutes les bonnes pharmacies... »
Chapitre XI:
« - Elle a disparu aussi? sursaute-t-il.
-Comme la soucoupe volante!
-Mais je la croyais avec vous! »
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LA VERITE EN SALADE. (safn31)
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« Spécial Police » numéro 173. Novembre 1958.
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Aucune conjecture dans cette classique enquête policière (classique, pour S. A. n'a rien de péjoratif et l'originalité du roman fait démarqué la Vérité en Salade de pas mal de polar de la même époque)
Chapitre I:
« Ce sont des blagues qui vous mènent directo à la Trappe, comme le mec qui a largué la poudre à éternuer sur Hiroshima. »
« Je me paie un examen express, en considérant la mère Bisemont d'un oeil concupiscent. Pour manoeuvrer ce tas de molécule avariées, il faut réunir un concours de circonstances et s'avoir s'en servir. En tout cas avoir une force d'imagination qui mettrait K. O. l'inventeur du spoutnik à pédale! Ou alors c 'est un robot, le jules de madame! Et un robot sur lequel on n 'a pas chiadé le sens tactile! »
Chapitre III:
« M'man verrait un Martien en culotte de cheval débarquer dans le jardin de notre pavillon qu'elle ne serait pas plus ahurie. »
Chapitre V: Suite à une tentative d'extorsion de fond par une méthode de Grand-Guignol:
« Ça lui apprendra, à ce petit salaud! Après ça, il n 'aura plus envie de jouer les André de Lorde! »
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PRENEZ-EN DE LA GRAINE. (safn32)
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«Spécial Police » numéro 179. Janvier 1959.
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Enquête en Hollande autour de voleurs de tableaux.
Chapitre VII:
« Je donnerais n 'importe quoi contre ce que vous voulez pour lui faire une démonstration de fusée volante à freinage épiscopal sur les moyeux latéraux du déversoir central. »
Chapitre VIII:
« ...-In petto, je me dis que pour contacter Van Knossen, c 'est pas le téléphone qu'il convient d'utiliser, mais un guéridon de premier choix. On n 'a rien trouvé de mieux pour communiquer avec l'au-delà sans passer par l'inter. »
Chapitre XII:
« -Qu 'est-ce que c 'est?
- De la vitamine A. B. C. D. 33, une nouveauté française... C'est contre la fatigue, la cellulite, la chute des cheveux, l'engorgement du pancréas et la liquéfaction de la matière grise. »
En fait il ne s'agit que d'une dragée à vertu soporifique.
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ON T'ENVERRA DU MONDE. (safn33)
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«Spécial Police » numéro 188. Avril 1959
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La femelle du Gravos s'est fait enlever, S.A. émet l'hypothèse d'un kidnapping imaginé par la
Baleine. Pour une fois il se trompe. Pas de conjectures.
Dans le premier chapitre S. A. et sa maman sont conviés au Gala de la Police du XXIIème arrondissement parisien.
Toujours chapitre I:
« -Non, j'attendais un représentant pour un nouveau séchoir par catalyse à friction bilatérale... »
Chapitre III:
« Seulement elle va tellement loin, votre connerie, qu'il n 'existe pas une fusée interplanétaire capable d'en trouver les limites. »
« D'après lui, ce serait une question de percussion et il prône l'utilisation d'un pistolet-à-suppositoire permettant d'administrer celui-ci à bout portant... »
Chapitre V:
«Les secondes s'écoulent, oppressante. A Cap Canaveral, lorsqu'on attend le faux départ d'une fusée intersidérante, on n'est pas plus tendu que le gars mézigue en ce moment. »
Chapitre VII:
« Il est l'auteur de ce fameux article sur la rencontre Eisenhower-Khrouchtchev à la Brasserie de l'Univers pour un tournoi de domino; et du fameux papier concernant le tunnel sous l'Atlantique avec embranchement pour l'Himalaya. »
Chapitre XII:
« Image hardie s'il en fut. Vous la voyez se désintégrer, vous, la baleine à Béru ? Même à Cap Kennedy ils n 'arriveraient pas à la faire disparaître... »
Chapitre XIII:
« ...tu peux compter que la Métro-Golvinge fera des confetti avec son contrat! Toutes les connardes qui ont le coup de chaleur devant sa photo croiront que c'est Frankenstein! »
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ENTRE LA VIE ET LA MORGUE. (safn35)
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« Spécial Police » numéro 201. Septembre 1959.
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Amenées en état d'hibernation sur les lieux de leurs forfaits des chauves-souris sont éveillées, munies de micro-bombes et envoyées sur leurs objectifs: des représentations américaines en France. Les incendies ainsi déclenchés par de gentils agent anti-impérialiste, provoque la scandaleuse intervention de l'agent du grand capital: San-Antonio.
Chapitre V:
« ...je faisais ma grande lessive annuelle. Avec Utopie, le monde bout plus blanc. »
Chapitre X: ou il est question de Béru:
«Le diplodocus vagit et actionne le cric permettant de soulever ses paupières. »
Chapitre XIV:
« ...ils jouent à la marelle ou au martien, et pourtant je les vois tels qu'ils seront à quarante carats.... »
Chapitre XVIII:
« Elle a eu droit à « la fusée sur son orbite »,.... » Suit une liste de spécialités gauloises de notre commissaire favori.
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TOUT LE PLAISIR EST POUR MOI. (safn36)
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« Spécial Police » numéro 207.1959.
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San-Antonio à 24 heures pour prouver l'innocence d'un condamné à mort avant l'instant fatidique. Le problème qu'il réussisse ne se pose pas, le problème est comment?
Chapitre IV:
« Si vous avez vécu ces moments désagréables, vous avez eu envie de vous désintégrer comme un vulgaire satellite. (...) Du coup, je trouve l'histoire de Geneviève Coras foireuse et j'ai plutôt envie de raconter à mon supérieur celle du Martien débarqué sur la Terre qui, s'approchant d'une pompe à essence, lui ordonna: « Conduisez-moi à votre chef. »
Chapitre IX: A propos de Béru:
«C'est pas à l'horrible homme des neiges que j'en ai, le rassure-je. »
Chapitre XI:
«-T'admires la Voie lactée ou bien tu cherche un spoutnik? demande le Gros. »
Chapitre XIV:
«-Qu'est-ce qu'il y a? On dirait que tu viens de voir un Martien. »
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DU SIROP POUR LES GUEPES. (safn37)
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« Spécial Police » numéro 216. Février 1960.
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Enquête classique à Juan-les-Pins.
Chapitre I:
«A première vue je l'ai prise pour un Martien (à cause de sa combinaison en matière plastique); à deuxième vue je l'ai prise pour une Martienne (à cause de sa plastique tout court)... »
« En moins de temps qu'il n 'en faut à une fusée américaine pour foirer... »
Chapitre V:
«Dans le fond, Bitakis ne leur laissera pas un souvenir plus fort qu'un beau Nice-Marseille! De quoi se faire naturaliser Lunien, quoi! »
Chapitre VIII:
« ...Cette pelure martienne qu'elle portait hier lorsque je l'ai vue for the first foisl »
Chapitre XI:
«Sa poitrine altière, sillonnée de cicatrices, ruisselle. Il n 'est pas encore rasé et, tenez-vous bien, le Gros, pour faire trempette, a conservé son chapeau. On a l'impression de se trouver face à face avec un monstre antédiluvien pondu par la mer ».
Chapitre XII:
« U regarde alternativement Béru, le secrétaire et votre serviteur avec l'oeil exorbité du monsieur qui verrait un Martien flirter avec une pompe à essence ».
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DU BRUT POUR LES BRUTES. (safn38)
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« Spécial Police »numéro 225. Mai 1960
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Au menu: une entrée dans un restaurant Russe et un dessert dans les caves de Champagne d'Epernay. Le menu conjectural est égal à néant.
Chapitre II:
« Je sens roussir les poils de mes bras et ceux, de mes oreilles. Ma trombine pète contre le trottoir. Je commence par admirer trente six chandelles. Puis ça afflue côté voie lactée. La grande ourse radine au son d'un tambourin...L'étoile Polaire survient, flanquée d'un esquimau. Et moi, San-Antonio, je vais me promener au pays des photos floues... »
« Vous le savez tous, Musset a dit qu'il faut qu'une porte d'ascenseur soit fermée si l'on veut qu'il fonctionne. Moi, je ferme celle de- mon monte-charge et je m'envole dans l'espace. »
Chapitre V:
« Ça ressemble à un glas. Si j'étais émotif, je frissonnerais. On se croirait dans un film d'épouvanté style avant-guerre. »
Chapitre VIE:
«Si vous voyiez votre San-Antonio joli, mesdames, vous grimperiez sur la commode! Je dois donner dans le genre terrifie. Le Boris Karlof de la rousse! »
Et tout le début du chapitre XV ou S.A., Béru et Pinaud rendent visite à Hector (le cousin de S, A.), dans son ministère. Le passage pourrait faire songer au premier sketch de Terry Gilliam: Les Pirates de la Finance pour le film des Monthy Pythons Le Sens de la Vie.
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J'SUIS COMME ÇA. (safn39)
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« Spécial Police » numéro 233. Juillet 1960
De retour d'Espagne ou il a sauvé des documents sur l'énergie atomique, le commissaire San-Antonio se fait kidnapper presque sous son nez sa mère, Félicie. Ça va barder! Aucune conjecture dans cette histoire.
Chapitre V:
«... mais mon rush lui indique clairement que je ne me trouve pas dans l'état d'esprit adéquat pour discuter des mérites du suspensoir atomique à fourche télescopique. »
Chapitre IX:
« Dans ses poches je trouve un passeport délivré par la République de Pleurésie (cet Etat ne figure que sur mon atlas personnel. Du moins sous ce nom. Il en a un autre qu'une légitime prudence me recommande de ne pas révéler) au nommé Léleska Céteski, natif de Moravak. »
Chapitre XII:
« Je suppose que lorsqu'on regarde peindre Picasso, toréer El Cordobès ou lorsqu'on entend M. Von Braun démontrer que, contrairement à ce qu'on imaginait, le carré de l'hypoténuse n'est pas égal à la somme des carrés des deux autres côtés dans le triangle rectangle; oui, je suppose que devant ces spectacles , notre derme se hérisse. »
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SAN-ANTONIO RENVOIE LA BALLE. (safn40)
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« Spécial Police » numéro 238. Octobre 1960
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Chapitre I:
«Y a de la soucoupe volante dans l'air... » San-Antonio renvoie la balle serait donc un chef-d'œuvre inconnu de la science fiction française? Que nenni, les soucoupes volantes en question ne sont que les pièces de vaisselles volant au travers de l'espace vital des Bérurier lors d'une anthologique scène de ménage chez le couple éléphantes-que. L'histoire sans aucun élément fantastique
commence dans le stade de Colombes et finie dans un cirque.
Chapitre II: II est encore question de Ursula Andress dans les réédition, alors que la belle ne devait encore attendre que trois ans pour être connue. Dans la première édition c'est Jane Mansfield qui faisait de la figuration dans cette aventure.
Chapitre X:
«... mais la rigidité cadavérique a déjà son boulot. Monsieur est aussi raide qu 'une rampe de lancement pour fusées intra-muros. »
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BERCEUSE POUR BERURIER. (safn41)
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«Spécial Police » numéro 244. Décembre 1960.
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San-Antonio poursuit un brumeux personnage (qui n'est pas celui que l'histoire pourrait laisser croire), qui a le don d'endormir les gens à sa volonté et de leur faire commettre des actes répréhensibles, dont éventuellement des assassinats en état d'hypnose. Le gros Bérurier passera cet épisode dans les bras de Morphée du premier au dernier épisode.
Chapitre I:
« Les hommes (...) ont besoin d'étrange et de surnaturel. Leur pauvre peau les gêne aux entournures. Le soleil, les arbres, les petits oiseaux, ils ne les trouvent baths que dans les films, autrement, ce qu'il leur faut c'est de l'extase, de l'incroyable. Ils sont pour la lévitation, ils chérissent l'ectoplasme et il y a dans le coeur de chacun une Bernadette Scoubidou qui roupille. »
« ....dès qui s'inscrivent en priorité pour prendre des fortins, faire sauter des ambassades ou pour décarrer dans la Lune... »
Si vous n'aviez pas été convaincu par les mœurs de Sherlock Holmes dans La Vie Privée de Sherlock Holmes, le film de Billy Wilder, au chapitre VII de son livre San-Antonio fait de nouvelles révélations quant à l'habitant du 221 Baker Street:
DANS LEQUEL JE PROUVE QUE SHERLOCK HOLMES N'AURAIT RIEN A M'APPRENDRE:
«Non, il n'aurait rien à m'apprendre, ce superman de la déduction; quand San-A. s'y met, question méninges, il ne craint rien ni personne, pas même une méningite.
En y réfléchissant, je pense que si le gars Sherlock revenait, ce serait votre San-A. joli, mesdames, qui lui apprendrait des choses. Et plus que des choses: des trucs.
Dame, il était anglais, cet homme. Par conséquent, il ne devait pas savoir confectionner le cassoulet toulousains. Et toujours parce qu 'il était ; anglais, en amour ça devait pas être Versailles! Du reste, si vous ne craignez pas le vertige, je vais vous livrer franco de porc le fond de ma pensée: Sherlock était de la pédale. Faut savoir lire entre les lignes, comme les épouses des pêcheurs de goujons.
Dites, ses relations avec Watson: mon oeil! C'est de l'attrape-nigaud, de la poudre aux y eux! Les potes inséparables, on sait ce que ça veut dire! Pédoque, Holmes, oui! Et son complice, pourquoi portait-il un nom de pétard, hein? Un drôle de pistolet encore, ce zig! (San-A. veut sans doute faire allusion à la fameuse marque d'armes Smith et Watson!!!) »
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NE MANGEZ PAS LA CONSIGNE. (safn42)
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« Spécial Police » numéro° 250. 1961
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Dans une consigne de la gare Saint-Lazare San-Antonio se rend compte qu'un esthète y a abandonné trois têtes décollées de leurs corps: une tête de nègre, une tête d'asiatique et une tête de mulâtre. Le commissaire va devoir se casser la sienne pour découvrir le coupable de cette joyeuse plaisanterie.
Chapitre III: une allusion à King-Kong.
Le même: « -Je suis de trop? demande poliment le distributeur de fusées intersidérables. »
Idem: «Icelle se situe au 28 de la rue du Professeur Jean-Naifaidotre (célèbre chimiste français qui inventa la mollesse du caramel mou, la machine à enrouler le papier tue-mouches et qui le premier fit la synthèse de la poudre d'escampette... »
Chapitre IV: ou l'on retrouve le chimiste du chapitre précédent:
« qui outre les inventions précédemment citées, découvrît l'appareil a transformer les éter-nuements en énergie nucléaire et le sérum antifaramineux. »
Dans ce même chapitre l'abominable homme des neige est cité.
Chapitre V:
«J'ai toutes les peines du monde, plus une peine Lunienne et deux peines martiennes à me faire reconnaître.»
Chapitre VII:
« Et puis c'est le silence interplanétaire... »
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LA FIN DES HARICOTS. (safn43)
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« Spécial Police » numéro 259. Mai 1961.
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Tout la fine équipe plus l'inspecteur Pâquerette est à la poursuite d'un tueur en série qui a pris la mauvaise habitude d'étrangler les prostituées qu'il rencontre. Au chapitre III il est fait allusion au grand Alfred Hitchcock.
Chapitre V:
« Un type en salopette brune (...) fonce sur moi comme une fusée de Cap Kennedy destinée à la lune fonce en direction du soleil. »
II faut dire que les débuts des fusées américaines vers la lune ne furent guère encouragés de succès.
Chapitre VIII:
« Voilà quelques années, il m'est arrivé une aventure curieuse. Plusieurs nuits de suite j'ai rêvé que je roulais sur les quais en direction de la gare de Lyon et qu 'un petit monsieur barbu surgissait de ma gauche au volant d'une Dyna Pan-hard et m'emboutissait. Or, un matin, comme je me rendais précisément à la gare de Lyon pour y accueillir Félicie qui revenait de chez une parente, une Dyna Panhard surgit de la place du Châtelet et percuta mon aile. Pendant les premières secondes qui suivirent l'accident, je sus ce qu'était la quatrième dimension. Heureusement, ce n 'était pas un petit barbu qui pilotait l'auto, mais une dame a qui un examinateur étourdi avait donné par mégarde le permis de conduire. »
« (Vous ai-je dit que Pâquerette est particulièrement hanté par le suppositoire ? N'a-t-il pas, sous un nom d'emprunt, présenté au concours Lépine une mitraillette à suppositoires pouvant tirer coup par coup, ou par rafale (dans les hôpitaux et les familles nombreuses). Malheureusement son invention a été boycottée à la suite d'une pétition entreprise par Charpini.) »
Chapitre X: une allusion à Edgar Poe.
Chapitre XI: une allusion à l'abominable homme des neiges.
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Y'A BON SAN-ANTONIO. (safn44)
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« Spécial Police » numéro 265. Juillet 1961.
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Aventures au Congo sans grands rebondissements. La conjecture rationnelle romanesques est des plus minimaliste.
Une allusion au Grand-Guignol dans le troisième chapitre. Dans ce même chapitre dans une longue liste de moyens de transport, une fusée est évoquée, entre autre comme moyen d'envoyer balader les gens.
Chapitre V:
« Elle me fait le lotus effeuillé; je lui revaux ça avec le candélabre chinois (...) elle m'apprend le coup du Martien, moi aussi je lui enseigne la tabatière à ressort. »
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DE «A » JUSQU'A «Z». (safn45)
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« Spécial Police » numéro 273. Octobre 1961.
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Ce volume démarre sur les chapeaux de roues avec l'enterrement de San-Antonio et s'achève avec le découverte d'une machine à écrire, qui bourrée d'un explosif nouveau, doit exploser lors d'une conférence internationale, dès que le délégué qui s'en servira écrira avec, un mot bien précis.
Chapitre II:
« -Un duel, peut-être ? ricane-je. Au sabre d'abordage ou à la fronde électronique ? »
Chapitre IV:
« Je n 'ai pas les deux pieds dans le même sabot, comme disait un centaure de mes relations. »
Chapitre V:
« Quand je pense qu 'à chaque bout du monde, des mecs se creusent la timbale en se demandant comment ils pourraient bien aller dans la lune! ils me font pitié! Restons terriens mes frèresl »
Chapitre VI:
« Manque de pot, je suis tombé sur le genre de tronche qui ne croit pas aux Martiens. »
Chapitre VII: dialogue entre Béni et S. A.:
« -Tais-toi. T'a pas plus de coeur qu'un bidon d'essence. Oh! ce que ça me dégoûte, des enfoirés comme toi! Ça me donnerait envie de partir dans le cosmétique avec Gargarisme.
-Gagarine, Gros.
Si tu veux. Au moins, Margarine, quand il est dans son cigare y pense plus à l'ingratitude humaine. Tout ce. qui l'inquiète c 'est que les bougies de son zinzin s'encrassent pas. Les amis en peau de lapin, il s'en fout, Saccharine... »
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SAN-ANTONIO CHEZ LES MAC. (safn46)
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« Spécial Police » numéro 281. Décembre 1961.
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Aventures en Ecosse ou dans le lac local une légende veut qu'un monstre apparaisse tout les cinquante ans, Béru lors d'une partie de pêche déclare l'avoir eut au bout de sa ligne, la bête lui à
même brisé sa gaule. La bête était si énorme et il a eu si peur qu'il lui a vidé son chargeur dans le corps. Le brave Béru ayant l'équivalent d'un litre de Whisky dans l'estomac il n'est pas pris au sérieux par S. A. En fin de volume dans « France-Soir » un entrefilet signale que dans un lac d'Ecosse un monstre gigantesque, ou plutôt son cadavre, a été découvert échoué sur la rive.
Chapitre VI:
« La grande patronne du whisky Mac Herrel a tout ce qu'il faut pour obtenir de haute lutte son admission au musée des horreurs. A côté d'elle, Dracula a la frime de Sacha Distel. »
« Une chambre ronde me séduit particulièrement car elle me rappelle un film d'épouvanté que j'ai beaucoup aimé. ».
« Le français n'a pas de vaisseau cosmique, mais je crois que personne mieux que lui ne sait aller dans la lune. Je voudrais les voir les Titov et consorts avec leurs brancards. Ils s'envoient en l'air tout seuls, ces messieurs; Pendant ce temps leurs dames font ballon et rêvent à de fusées moins spatiales, moins spéciales. Elles font leur vaisselle avec Cosmos, en attendant que leur satellite devienne rouge. »
Chapitre VII:
« -Parfaite. Non, elle n 'a pas rouscaillé et sa tante non plus. Entre nous et la planète Mars, ça me chiffonne un peu. »
Au chapitre IX l'inévitable fantôme écossais vient faire son numéro de suaire. Il s'avérera que le dit fantôme n'est autre que l'ineffable Béru, bourré.
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FLEUR DE NAVE VINAIGRETTE. (safn47)
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« Spécial Police » numéro 293. Mars 1962.
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« Fleur de Nave Vinaigrette » est à San-Antonio ce que « On ne Vit que Deux Fois » est à
James-Bond. En bref ce récit se déroule au Japon et pas l'ombre d'une conjecture n'effleure ce récit.
Chapitre IV:
«La nuit est douce, vachement étoilée. -Qu'est-ce que tu regarde ? S'inquiète le Colosse, t'as peur des satellites ?
-Je cherche à apercevoir un tapis volant, mais ils n'ont pas dû allumer leurs feux de position! »
Chapitre IX:
«... nous atteignons la place Hifoskifo au milieu de laquelle s'élève la statue d'Hokilépabo, l'inventeur de la brouette japonaise à double carburateur. »
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MENAGE TES MENINGES. (safn48)
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« Spécial Police » numéro 305. Juin 1962.
Aventures à Cuho, l'île dont Infidèle Castré est le président. Pas de S. F.
Chapitre II:
« Le gars me dit «gracias» et me laisse dégager ma valtouze de son bolide avant de démarrer comme le troisième étage de la fusée Atlas. »
Chapitre IV:
«Si la môme voyait radiner le fantôme de Ramsès II en caleçon de bain elle ne serait pas plus ébahie»
« II est allé voir dans la voie lactée si un cosmonaute n'y aurait pas perdu son casse-croûte. »
Chapitre VIII:
« -J'ai déjà vu ce veau dans un film d'épouvanté, affirme Béru. Mais je me rappelle plus si que c 'était dans «Quicécekula» ou dans «Franck Einstein»... »
Chapitre IX: une allusion à King-Kong.
Chapitre XI:
«Elle prend ses virages à la corde et conduit au frein. Par ' instants, on peut se croire à bord d'une fusée spatiale. »
Chapitre XV:
« -Une dizaine de milliers de kilomètres! s'étrangle l'Enflure. Mais c'est pas une camionnette qu'aurait fallu, c't'une fusée! »
LE LOUP HABILLE EN GRAND-MERE. (safn49)
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« Spécial Police » numéro 317. Octobre 1962
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L'action de cette trépidante aventure se situe en France et en Allemagne de l'Est. Deux bandes d'espions internationaux s'affrontent pour la possession de la formule d'un herbicide pour le moins révolutionnaire.
Chapitre X:
«-il s'agit d'une découverte d'un savant italien. Vous lancez dix kilos de ce produit sur la Beauce et pendant quatre ans il n 'y pousse plus le moindre brin d'herbe. Aucun végétal ne peut résister: pas un arbre, pas une plante! (...) Dans le cas d'un conflit, le pays qui posséderait ce produit pourrait réduire son adversaire à la faine en un clin d'oeil. Plus de blé! Plus de fruits ni de légumes! Plus de pâturages! Le bétail meurt en quelques jours. C'est cela la vraie terre brûlée! Des centaines de milliers d'hectares de terrain transformé en lave. »
Chapitre V: suit la description d'une partie du matériel du laboratoire de la Poule parisienne:
« Quatre petites fioles à goulot évanescent se trouvent à portée de sa main. L'une contient vraisemblablement du péninsulaire convergent: l'autre du magmatiquepréhensif (ça se reconnaît à la couleur); la troisième du fréquentatif frisé et la quatrième du bractéal filiforme (mais je peux me tromper).» Bonjour le correcteur d'orthographe de l'ordinateur. Chapitre IX:
« Un incident technique s'est produit, qui a freiné le retour à la terre des deux réputés astronautes. Ils sont restés placés sur leur orbite, les pauvres biquets? »
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SAN-ANTONIO CHEZ LES «GONES». (safn50)
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« Spécial Police » numéro 321. Novembre 1962.
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Au pays Lyonnais la conjecture est inexistante sauf:
Chapitre IX:
« Au point où elle en est, elle roupillerait sur la plate-forme d'une fusée interplanétaire ou sur l'épaule d'un lépreux. J'ai pitié. »
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SAN-ANTONIO POLKA. (safn51)
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« Spécial Police » numéro 333. Janvier 1963.
Du froid de Courchevel au chaud du Sahara San-Antonio poursuivra deux bandes de truands à la recherche d'un industriel ayant trouvé la formule d'une nouvelle bombe. Chapitre XII:
«-Un groupe d'ingénieurs de l'Etat travaillaient chez moi sous la direction du professeur von Klafouti à la création d'une arme thermostatique-mixte à virevolteur cadastral électronique dont la force destructrice est terrible. »
Chapitre I: Une brève allusion à King-Kong.
Chapitre II: une description de voiture n'ayant jamais été présentée au Salon de l'Automobile:
«...ladite personne possédait une voiture américaine avec sièges renversables et chauffage ambiant à pulsion cardio-vasculaire double sur mollusque hybride à perforation intermédiaire biconvexe. »
Chapitre V:
«Les ceuss qui me voient débouler se demandent si je suis un Martien en retard ou si on est mercredi! »
Chapitre VII:
« -Tu n 'aurais pas fait un bon astronome, Béru. Si tu prends le tournis en regardant une croisée, qu 'est-ce que ça serait si tu visionnait la planète Mars! »
Chapitre VIII:
« -Ma chère Eva, fait-il, si vous craignez les émotions fortes, le moment est venu pour vous de quittez la pièce!
Elle hausse les épaules.
-Vous plaisantez! Je ne vais voir que des films d'épouvanté! »
« Si j'apercevais le spectre d'Hamlet en bikini je ne serais pas plus sidéré, mes amis. »
Chapitre XI:
« -On se croirait peut-être dans la lune, admet Béru, mais ce n 'est pas ce qui nous donne à bouffer. Et puis moi, les voyages dans le cosmétique, je ne suis pas partant. »
Chapitre XII:
« La douleur me ramène sur terre sans escale. J'ai la fusée Mercury qui décélère, mes fils! Si mon parachute à condensation émollente fiscale ne s'ouvre pas, je vais me fracasser la capsule! »
Chapitre XIII: ou l'on retrouve Meunier présentant à S. A. un petit gadget à la James Bond:
« Ravi, Meunier déballe son carton. Dedans il y a deux paires de lunettes de soleil et deux stylos(...)
-Vous mettez un stylo dans la poche de votre veston, comme ceci: c'est le micro. Puis vous placez les lunettes sur votre nez, comme ça: ce sont les écouteurs. (...) ... une autre personne fait de même. Chacune d'elle a cette petite pile dans la poche. Cet équipement invisible leur permet de correspondre jusqu'à une distance de cinq cents mètres. »
Chapitre XVI: Nos héros essayent de localiser le repaire des vilains gangsters:
«D'après ce qu'elle nous a banni dans le bureau de l'aéroport, le repaire se trouve en territoire Babouchien, non loin de la frontière du Misti-Frisé et à environ deux cents kilomètres de Kolom-Bey-les-Deux-Mosquées, vile réputée pour ses élevages de girafes. »
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EN PEIGNANT LA GIRAFE. (safn52)
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« Spécial Police » numéro 343. Mars 1963.
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San-Antonio et Béru se sont infiltré dans un cirque pour essayer de coincer des -voleurs de tableaux. Pour donner le change le Gros interprète
un numéro d'ogre où il dévore vraiment n'importe quoi, du rat crevé à l'évier de lavabos. Le plus insoutenable de ce numéro d'anthologie restera l'avalement des oeuvres complètes de Daniel-Rops (en italien).
Chapitre III:
« ...tenez, j'aimerais mieux me charger de la mise à feu d'une fusée Atlas, ce serait plus simple. »
Chapitre VI:
« La nuit est belle; les étoiles sont branchées sur des accumulateurs tout neufs et la lune, oubliant qu'elle a une escarbille soviétique dans l'oeil, se marre. »
Chapitre IX:
«II l'examine d'une façon éhontée comme il regarderait un Martien en train défaire ses ablutions dans son bol de café au lait. »
« Je n 'y vais pas avec le dos de la tuyère (comme on dit à Cap Carnaval) ».
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LE COUP DU PERE FRANÇOIS. (safn53)
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« Spécial Police » numéro 358. 1963
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San-Antonio affronte .le personnel de l'ambassade d'Alabanie dont certains membres font partie d'un groupe extrémiste dont le but est de fomenter des troubles en Europe.
Chapitre I: S. A rencontre un ancien professeur qui lui conte ses malheurs de santé:
« -Qu'aviez-vous?
-Une glomurite distendue de la membrane perchée, m'explique-t-il.
-C 'était douloureux?
-Au début on ne s'en rend pas compte, mais progressivement les symptômes apparaissent. On commence à faire un foutriquet latent du capuchon et ça évolue très vite, jusqu'à ce qu 'on assiste à un affaissement de l'Huhéner. Lorsque le professeur Bhandemoux m'a opéré, j'étais sur le point défaire un culbutus du croupionus
Chapitre VII: une allusion à King-Kong.
Chapitre VIII:
« Nous vivons tous à califourchon sur la fusée Atlas en rouscaillant parce qu 'elle ne va pas assez vite. »
« Et pourtant ce canari, c 'était un bon copain. Le seul canari in thé world qui savait siffler la Marseillaise. Paraît qu'il se déclenchait dès qu 'il entendait la voix du général à la radio. »
Chapitre XIII:
« ....en Robinson, en robe, en robinet, en Robbe-Grillet, en robot, en robuste.....»
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LE GALA DES EMPLUMES. (safn54)
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« Spécial Police » numéro 385, Décembre 1963.
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Un véritable thème de science-fiction, celui des homoncules artificiels.
Chapitre XH:
«.Nous sommes penchés sur le minuscule cadavre d'un homme mesurant un vingtaine de centimètres. Puck!
Car Puck était un homme authentique, merveilleusement proportionné, dû -c'est mon pape de labo qui nous l'apprend- au génie du professeur Mikaël, le fameux biologiste. (...) L'existence de Puck, cette infernale création a donc été gardée secrète. (...) Vous vous rendez compte d'un pilote idéal pour des fusées interplanétaire! Un pilote qui peur faire dodo dans une boite à chaussures et qui pèse trois kilos! C'est formidable, non? Virginie le conditionnait progressivement. D'où le minuscule gymnase découvert dans ses appartements lilliputiens. »
Chapitre I:
« ...a acheté à son Big Boss un stylo en or massif, avec remplissage thermonucléaire... »
Chapitre VIII:
« On a l'impression d'être le premier Martien à débarquer d'un pas martial dans leur existence... »
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VOTEZ BERURIER.
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« Spécial Police » numéro 391. Février 1964.
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Non seulement le gros se présente à la mairie mais il découvre un nouvel ami dans la personne d'un adjudant à la retraite très pittoresque quoique un peu réac tout de même.
Chapitre I:
«... car Bellecombe-sur-Moulx, sous-préfecture de la Seine-et-Eure (nul ne l'ignore, je pense ?) n 'est qu 'à quatre kilomètres de Saint-Turluru. »
Chapitre III:
« J'éclate d'un rire qui ressemble au départ d'une fusée spatiale française »
Chapitre XIII:
« Mais c 'est pas tout. Pour éviter les zizanies avec le tunnel sous la Manche où le pont en dessus, y a qu'à refiler le Pas-de-Calais aux English. Comme ça, l'Angleterre ne sera plus isolée et on cessera de se faire tartir avec le ferry-Boîte...'»
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BERURIER AU SERAIL.
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« Spécial Police » numéro 427. Septembre 1964.
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Rien de bien conjectural dans cette aventure exotique et pas la moindre petite phrase pouvant nous exciter. Seuls les lieux de l'aventure nous intéressent.
Chapitre I:
« -Messieurs, attaque-t-il, peut-être le savez-vous déjà, mais l'Imanat de Kelsaltan résulté d'un éclatement de l'Arabie Karbonate de Séoud survenu tout de suite après la guerre qui opposa ce pays à l'Angleterre sous le règne de Fotomathon
-La capitale, s'appelle Kelsalmecque et les habitants du Kelsaltan sont les Kelsaltipes.... »
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Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:51:44)
Hors ligne
LA RATE AU COURT-BOUILLON.
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« Spécial Police » numéro 443. Janvier 1965.
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Des très méchants malfaiteurs (l'organisation Z) décident de profiter de la présence de tout le Gotha sur une petite île du pacifique pour s'accaparer de leurs fortunes. Une bombe atomique doit détruire l'île et ses occupants en cas de refus. San -Antonio découvrira dans cette aventure son homologue féminin américain O. S. S. 116. Rien de bien conjectural au large des Galapagos.
Chapitre V:
« -Gloria! la réveille-je, ou mes sens m'abusent (comme dirait le docteur du même nom).... »
Chapitre VI:
« Je salue le professeur dont le nom m 'est familier. N'est-ce pas lui qui a découvert le marteau à deux têtes, la poudre éléphanticide, la poinçonneuse à gruyère, le conduit à double orifice, la tasse à café pour, gaucher, le chewin-gum à la nicotine permettant aux non-fumeurs de pouvoir s 'intoxiquer, le tire-bouchon inversé, la tringle à rideaux verticale et la machine à épiler les coeurs d'artichaut ? »
Chapitre XVII:
«Allô! Allô!, fait une voix semblant dégringoler de la planète Mars. »
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VAS-Y, BERU.
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« Spécial Police » numéro 485. Octobre 1965
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Dans ce volume, connu également des amateurs du tour de France, la conjecture est présente surtout pour le fabuleux Légérium 34 un métal nouveau plus solide que l'acier et plus léger qu'une plume. Cet épisode reste également célèbre pour sa légendaire partie de Picol's dame (début de volume), si vous n'avez pas encore lu de San-Antonio jetez-vous sur cet ouvrage constamment réédité et disponible,dans toutes les bonnes trocantes ou marché aux puces.
Chapitre XIII:
« -Ecoutez, mon petit, ce que vous me dites là est fantastique. Figurez-vous qu'une forte quantité de Légérium 34 a été dérobée le mois dernier aux usines Glotemuche. Et Dieu sait pourtant que le stock était gardé. Mais nos adversaires ont employé les grands moyens: à l'aide d'une projection de gaufilnegueur d'éthyl ils ont endormi les vingt-trois gardes chargés de la surveillance et ont emporté dans un camion douze gramme de Légérium 34. (...) Nos savants ont mis au point un alliage absolument fabuleux qui, tout en ayant la résistance de l'iridium, possède la légèreté du duvet. Je vous laisse à penser la révolution industrielle qui découlera de cette découverte époustouflante! (...) Pour vous donner une idée précise de la chose, poursuit le dabe, à volume égal, la quantité de Légérium 34 qui fut volé correspondrait à environ une demi-tonne d'acier! (...) Aucune denrée ne quitte le territoire sans qu'elle eût été contrôlée avec un compteur Strougnbitz, car la masse moléculaire déphasée du Légérium 34 émet des radiations verbo-énergétiques de l'ordre de 78 gloutons-seconde, ce qui, Dieu merci, la rend repérable dans un diamètre de vingt-cinq mètre quarante-trois, »
Chapitre I:
«Alfred le coiffeur a inventé un shampooing astringent bicolore pour chauves. Une découverte géniale les amis! Ce brave merlan ayant constaté qu 'il y avait de plus en plus de boule de billard. (...) Il a donc mis au point, une lotion qui supprime les rides frontales et colore le cuir chevelu en bistre sur le sommet du crâne et en bleu pâle sur le pourtour. Le berlingot Poursantif il l'a baptisé. » - '
chapitre III:
«II y a un groupe de pégreleux sur la place du Colonel-Factieux-de-la-Derniaireur (Héros de la guerre 1968-1979, qui, à la tête de sa brigade s'empara d'un corps d'armée américain cantonné à Clos-Vougeot et détruisit avec un simple sprounzbitz à rayon infrarouge une escadrille anglaise et dix-huit chars volants belges) »
« Lorsque monpifomètre a sorti son antenne je capte les messages venus d'une autre galaxie. »
Chapitre V: '
« La voix sèche du Vieux me parvient, lointaine, comme si elle m'arrivait d'une autre planète.»
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TANGO CHINETOQUE.
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« Spécial Police » numéro 511. Décembre 1965.
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Les petits chinois mettent sur orbite au-dessus des U. S. A. et de la Russie des satellites artificiels. S. A. et Béru sont envoyés en mission suicide en Chine afin de trouver remplacement de la base secrète qui envoie les fusées dans l'espace. Tous les espions envoyés avant eux sont morts. Après de nombreuses péripéties et avec les renseignement donnés par O. S. S. 116 avant son exécution, nos deux héros parviendront à la fameuse base secrète souterraine ou une aire d'entraînement pour cosmonaute à été aménagée avec gravité égale à celle de la Lune. Les deux compères parviendront à s'évader à bord d'une fusée, et tiraillés par le guidage chinois et américain concurrent, finiront par atterrir dans un lac de Savoie.
Chapitre III:
«C'est poilant, dit-il, j'ai l'impression qu'on se baguenaude sur la lune et que c'est la terre qu 'on voit briller tout là-haut. »
Chapitre V: Les deux poulets croisent dans leurs aventures la construction d'une autoroute peu ordinaire:
« Un mètre avant le passage de la caravane, c 'est le désert caillouteux, inégal, mamelonné. Un mètre après, c'est l'autoroute, luisante au soleil comme une pierre noire. Lisse, balisée, divisée par une plate-bande médiane plantée de fu-zïn. L'autoroute avec ses raies jaunes, continue ou intermittentes. Avec ses zones de parking, ses bordures de ciment, ses postes téléphoniques, ses panneaux de signalisation... Un camion suit le rush des machines créatrices. -Il dévide un large ruban aux couleurs chinoises. Alors, fermant la marche, voici une voiture décapotable de marque chinoise (une Peû-Jô) dans laquelle se tient un officiel de permanence. Il est debout à l'avant. Nanti de forts ciseaux, il fend le ruban dans le sens de la longueur, car c 'est lui qui est chargé d'inaugurer l'autoroute. C'est lui qui a la tâche la plus ardue, car il est difficile de partager un ruban par le milieu à quatre-vingts à l'heure. »
Chapitre IX: Une allusion à la Cavalière Elsa (de Pierre Mac Orlan).
Chapitre XII:
«Nous arrivons dans une cour bordée de hangars sous lesquels sont remisés une foule de machines servant à l'exploitation de la mine. Il y a là des crible thermo-fiduciaires, des introspecteurs à longue durée, des fouinasseurs à ondes courtes, des stratagèmes géants montés sur chenille, des amalgameurs de fréquence à moulinettes perforées, de conjonctivites traceuses, des prostateuses lentes à boule kère, des enfïgourés électriques (les meilleures) et des coltineuses de périphrases à syntaxe superposée.»
Chapitre XIV:
« Ah! Misère, vivement le langage unique! Mais c'est pas demain la veille. Ils s'accrochent tous à leur langue, à leur syntaxe. J'ai hâte d'écrire en espéranto, moi, Béru. S'ils pigeaient au moins ça, les hommes: tout ce qu 'elle leur apporterait, l'uniformité du langage, ils se dégrouilleraient d'étudier l'unisson et de devenir moins c... »
Chapitre XV:
« J'entends un glissement d'herbe. Deux silhouettes fantastiques s'avancent sur nous. Deux hommes vêtus de combinaisons spatiales en couillonium de soyépolihester marchent dans notre direction. »
Chapitre XVI: une allusion à Jules Verne.
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SALUT, MON POPE!
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« Spécial Police » numéro 523. Avril 1966
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La Victoire de Samothrace a été enlevée. San-Antonio affublé d'un Pinaud déguisé pour l'occasion en Sherlock-Holmes vont en Grèce pour y enquêter.
Chapitre III:
«Dans ce coucou j'ai un peu l'impression de remonter le temps. Rebrousser les saisons, s'attarder dans des instants retrouvés, regrimper les années, les siècles, n'est-ce pas le rêve de tout hommes? Un jour il s'accomplira, je le prédis. On trouvera dans les drugstores des appareils à explorer les âges. Pas nous, bien sûr, mais nos enfants, comme disait un curé. Nous on se farcira seulement les premiers pas sur la lune. Nos lardons iront sur Mars et c 'est beaucoup plus tard que la descendance se pointera sur la planète reculée au fond de je ne sais quelle galaxie et depuis laquelle on peut encore assister aux galipettes de François 1er, au massacre de la Saint-Barthélémy et à la mort de Napoléon. »
Pour la machine à remonter dans le temps, c'est impossible. Si la machine à remonter dans le
temps existe dans le futur on aurait déjà eu la visite de nos descendants. Seul le présent existe (encore faut-il le définir). Par contre rien ne s'oppose théoriquement à une multitude de mondes parallèles et par ce biais un petit voyage dans notre passé infinimement modifié n'est pas impossible. ( le théoriquement s'applique à l'imagination et n'empiète pas sur la logique par rapport à la machine à remonter le temps).
Le livre a été écrit en 1965 ou 1966 et la NASA en était encore au programme Gemini, l'auteur n'a pas eu à attendre longtemps pour voir Armstrong mettre les pieds sur la Lune, par contre l'auteur fait preuve de réalisme quand il dit que, seulement ses enfants iront sur Mars. Aujourd'hui, en l'an 2011, Mars n'est encore qu'à au moins vingt-cinq ans dans l'avenir.
Quant à sortir de la galaxie ce n'est pas pour les millénaires à venir. Quatre petites sondes sont déjà sorties du système solaire intérieur et ce n'est certainement pas avant une bonne cinquantaine d'année qu'un vaisseau digne de ce nom sortira du système solaire avec pour but précis la plus proche voisine du soleil (sans passager à bord).
Encore un petit problème de logique à la fin de cet extrait: si un explorateur spatial avait les moyens de fuir la terre à la vitesse de la lumière il ne pourrait pas voir avec un télescope hyper-perfectionné les événement décrit par l'auteur, vu que lui-même aura mit un certain temps (le même que la lumière par exemple) pour parcourir la distance. Par contre si des extra-terrestres ont découvert le procédé du magnétoscope, tout baigne!
Bon revenons à nos moutons conjecturaux.
Chapitre IV:
« Sertékuis, la jolie marine, nous sert deux punchs qui flanqueraient de l'énergie nucléaire dans un camembert à point. »
Chapitre VII:
«-Excusez-moi, fais-je en mimant la confusion, j'ai omis de me présenter: vicomte Arebour de la Fusée-Hatlas. »
En début de chapitre XI une allusion à King-Kong.
Chapitres XVI et XVII: la présentation d'un stylo de sauvetage tout équipé et qui se transforme en radeau pneumatique au contact de l'eau. Description d'une fusée de sauvetage:
« J'allume une première fusée. Celle que l'on nous a fournies sont à système Scrouche, le plus perfectionné. Il suffit de décapsuler le survalveur à goupille rétractile pour que l'induration émoliente se produise. Il s'ensuit une projection
J
phosphoro-baveuse le long de la paroi bitounière, le compensateur de gazouillage indexé émet une série d'ondes courtes (de dix centimètres environ) lesquelles, venant frapper le syllabeur polysynthétique, exercent une pression de bas en haut dans le sens de la largeur, ce qui, tout naturellement, vous l'avez déjà deviné, opère la mise à feu. »
En fin de volume vous pensez bien que notre héros retrouve la Victoire de Samothrace et même que Finaud retrouve la tête. Têtes des ministres ahuris qui lui conseillent de la mettre au-dessus de sa cheminée et de dire qu'il l'a achetée aux Galeries-Lafayette. La Victoire avec sa tête devenant une sculpture sans originalité.
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MANGE ET TAIS-TOI
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« Spécial Police » numéro 565. Décembre 1966.
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Une ravissante blonde américaine vient lancer S. A. comme quoi son mari, qui lui a sauvé la vie 10 ans plus tôt, ( à S. A.) est prisonnier au Viet-Nam et va être fusillé pour trahison. Pour « éponger » sa dette le commissaire et Béru, ainsi que la dame iront dans le Viet-Nam des années 1966 et délivreront Curt Curtis, qui une fois libéré leur signalera qu'il n'a jamais été marié. Nous sommes presque à la moitié du volume et les choses sérieuses ne font que commencer. La fin de ce roman est non-manichéenne.
Chapitre I:
« -En forme Son-Antonio?
-Je suis positivement branché sur la force, monsieur le directeur. »
Maintenant tous les lecteurs auront compris: le commissaire San-Antonio n'est rien moins qu'un chevalier Jedaï. Tout s'explique enfin!
Dans ce même chapitre il est fait allusion à Maurice Leblanc.
Chapitre II: Bérurier ouvre le tiroir de son bureau et s'en suit un inventaire que Prévert n'aurait pas renié:
«...un sécateur, un gland, un rabbin, deux timbres oblitérés représentant le général de Gaulle acclamé par les martiens, un reste de cassoulet toulousain.....»
Chapitre III:
«-II ne s'agit pas d'un appareil d'enregistrement, Gros.
-Il s'agit de quoi t'est-ce, en ce cas?
-Le moment venu, ce machin-là te surprendra.
Iî hausse les épaules.
-Tu vas pas te mettre à chiquer les James Bonde, Mec! Jusqu'à maintenant, notre devise était: « Tout dans les pognes, rien dans les fouilles ». Mais, ajoute-t-il, bouddha boudeur, si Môssieur se lance dans le gajette bricoleur, je nous vois devenir pâlichon du résultat avant la retraite! Les mitrailleuses lourdes déguisées en épingles à cravate, les bagnoles avec un rayon de la mort embusqué dans l'allume-cigares et les sacs tyroliens qui se transforment en hélicoptères, ça va au Kursaal-Palace, quand le crémier de la grand-rue fait un samedi de gala à sa rombière, seulement dans notre labeur on n'usine pas en gévacolor, San-A., c'est tout en jus de biceps naturel! »
En fait de gadget il s'agit d'un micro directionnel ultra-perfectionné. Existaient-ils en 1966? en tout cas vu la description délirante de l'engin il s'agit bien de S. F.
«-Pour t'en revenir, ton James Bonde, jamais il se prémunira de la sorte. Le rasurel antiballes et le poignard au mercure rare, c 'est son blaud à ton Balzac zéro, zéro, zéro, sept. Mais je voudrais le voir à table, ce gus! Comment qu'il doit bouffer dans le lamentable! Ces z'héros de cinoche, tu remarqueras, jamais on les vois en train dejajfer. Ça serait trop piteux comme spectacle! J'imagine le sandwich au jambon carton-neux ou le yaourt, de convalescent. Même qu 'on le représenterait en train de se cogner la cloche, tu pourrais courir pour les voir s'espliquer avec une entrecôte-Bercy ou un brie qui s'abandonne. »
Chapitre IX: Un petit passage pour cinéphile avertis seulement:
« -Où ça? demande-je.
-Un camp d'entraînement situé dans la rizière du Hibou, sur les bords de l'Han Rî Ko. »
Les plus grands pourront, avec ces quelques indices, trouver un célèbre auteur américain.
Chapitre XI:
« La lune vient de se lever. Elle bâille, tout là-haut, dans un ciel sans nuage, à s'en décrocher le surveyor. »
Chapitre XIII:
«Même on t'enverrait la carcasse dans le cosmos, je refuserais de te sentir tournicoter autour de ma planète.... »
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FAUT ÊTRE LOGIQUE.
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« Spécial Police » numéro 577. Février 1967.
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Le fantôme hantant une ferme tenu par le cousin de Béru s'avérera être un vivant authentique, ou
du moins ce qu'il en reste après cinq ans de claustration au fond d'un puits scellé dans un vieux mur.
Chapitre I:
« -Volontiers, me réjouis-je. Mais tu ne m'as pas parlé des autres manifestations.
-Des appels, des cris, des chansons. Comme s'ils arriveraient d'une autre planète, je te jure. Tu verras... »
« Les fusées qu'on espédie dans la lune ou aut 'part, elles quittent la Terre, oui ou non?
-Certes, mais..
-Donc, coupe-t-il, c'est du matériau, qu'on doit passer à pertes et profits puisqu'il a quitté définitivement notre planète, tu me files le train, Gars?
-Je.
-De même, enchaîne ce grand penseur, les cailloux qui nous dégringolent du cosmos...
-Les météorites?
-Moui. C'est quéque de nouveau, puisqu'ils arrivent d'ailleurs...D'où je conclus que le gars Lavoisine ressemble à son frère, son frère à son père et son père à mon C...I Et dire qu'il continue défaire tartir les mouguingues avec ses élucubra-tionsl »
Chapitre II:
« ...et un poste de télé sévit pour la délectation d'une grand-mère impotente et pratiquement aveugle, laquelle doit attendre l'émission en Braille qui nous est promise sur la quatrième chaîne, à droite en sortant de l'église. »
« -De plus en plus décidé, fais-je; si dans un an et un jour je n 'ai pas reparu, je vous autorise à envoyer une expédition de secours dans l'au-delà.»
Chapitre IV:
« ...j'ai déniché un petit cylindre métallique à l'intérieur duquel un mécanisme fait « toc...toc... toc... » quand on le soulève. On dirait un coeur de robot, si tant est que les robots en aient un. »
« Fort de cette conclusion, je saute du plumard et me file à quatre pattes pour étudier la nature de la poudre. Je la touche, la grume et découvre que c 'est tout couennement de la farine de froment. Aurais-je affaire à l'ectoplasme du général Boulanger? »
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Y'A DE L'ACTION.
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«Spécial Police» numéro 589. 1967.
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Début de cette histoire en plein festival de Cannes et fin dans une brasero party en Suisse. Le
vieux ordonne à S. A. de mettre fin aux activités de la Hyène, gangster international, roi du travestissement, qui actuellement est déguisé en femme. Le commissaire obéissant aux ordres défenestre donc la jolie blonde qui s'avérera être: une vraie jolie blonde mais pas la Hyène.
Chapitre I:
«...Non je vous le dis: y a de réconfortant en ce monde que la certitude du système planétaire. Vous verrez que lorsque l'homme aura conquis le cosmos, il y foutra la m... comme partout où il passe.
On assistera à du chabanais sur les planètes. Le soleil exigera son jour de relâche, les Martiens se fileront des piles de soucoupes à travers la pipe, Vénus se voilera d'une feuille de vigne et la Lune mettra un slip... »
Une allusion à Arsène Lupin.
Chapitre II: une allusion à James Bond.
Deuxième partie. Chapitre I:
« // songe à me présenter son adversaire: M. Kidordin, un gros fabricant de montres de La Chaux-de-Fonds. On lui doit l'invention du cadran-solaire-bracelet et celle, non moins estimable, de la pendulette-chauffe-plats. »
Chapitre II: allusions à Fantomas et à Merlin l'Enchanteur.
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BERU CONTRE SAN-ANTONIO.
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« Spécial Police » numéro 613. Septembre 1967.
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Un relent d' O.A.S., un voyage au Brésil avec Félicie, le Vieux roi des manipulateurs.
Chapitre I. Premiers mots:
« Affalé sur son bureau, les bras en arc de cercle, le chapeau en avant, Finaud ressemble à un martien timoré qui n 'oserait pas sortir de sa capsule. »
Chapitre IV:
« De plus en plus, les transports aériens rivalisent de vitesse et de confort, si bien qu'un jour, la première neutralisera le second. A quoi serviront les courts de tennis, la piscine, le bowling et la salle de dans du bord lorsque les zincs feront Paris-New-York en 10 minutes? Maïs ça ne sera qu 'une étape, le jour viendra où avant de s'endormir, comme on tube au service du réveil, on filera un coup de turlu de Paris à une compagnie spécialisée en disant un truc du genre: -Ici matricule 188113 série Q, voulez-vous me réveiller à Honolulu demain matin à 8 heures, je vous prie?
En ce temps-là on marchera tous à la carte perforée, les mecs. L'homme aura supprimé la distance et réalisé l'instentanéisme, c'est couru, promis, juré, souscrit! On se déplacera par ondes courtes, sans autre effort que de le vouloir. »
Plus loin:
« Quand elle ferme les chasses, cocotte, elle doit ressembler à Drakula......»
Chapitre V. 2ème partie:
«L'an deux mille! Ça va être marrant, ce 1er janvier-là, quand les gus de cette époque, vous autres, mes petits potes, arracheront la première feuille du calendrier. Us sortiront de 1999, un nombre impair pour déboucher dans ce nombre ultra-pair. Vous aurez l'impression de changer de planète, mes amis. Vous larguerez un peu l'Histoire de France en changeant de millénaire. Vous aborderez une fameuse page blanche. Un cahier neuf. Vous vous goinfrerez de zéros.... »
A noter que pour l'auteur l'an 2000 c'est un nouveau millénaire, et il a raison n'en déplaise au technocrates.
Chapitre VIII. 2ème partie:
« Bérurier, qui a plus de réflexes qu 'une prise électrique et autant d'esprit d'initiative qu 'un cosmonaute dont la communication avec le sol est interrompue... »
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L'ARCHIPEL DES MALOTRUS.
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« Spécial Police » numéro 631. 1967.
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«A Louis PAUWELS, cette histoire qui se déroule sur une autre planète.... »
La dédicace de cette oeuvre annonce la couleur car en effet la deuxième partie de cette ouvrage ne se déroule pas sur Terre mais dans l'univers mental de l'auteur. Le paradoxe de cette deuxième partie est qu'elle ne comporte même pas de conjecture rationnelle romanesque mais une conjecture irrationnelle de conte de fée pour grande personne un cauchemar joyeux, un délire constant qui avait été seulement et partiellement étrenné dans Tango Chinetoque. L'auteur s'en donne à coeur joie en décrivant un univers fantasmatique et le lecteur est projeté dans un monde à la Alice au pays des merveilles bien déjanté ou les Monthy Python seraient les ministres du gros Amin Dada.
La première partie semble être presque banale lorsque l'on relit le bouquin alors qu'elle est également bourrée de « trucs » invraisemblables: Béru en ambassadeur Noir, le coup de rouge à l'agonisant, la forte personnalité de l'infirmière,
les anglais enfermés dans la contrebasse, le marchandage entre S. A. et Tanglais sans savoir ce que l'on négocie, etc.
En bref: les anglais essayent de doubler les français en faisant fléchir la reine Kelbobaba en leur faveur, pour la vente de l'île de Tanfédonpa, afin d'y effectuer des essais nucléaires. Les anglais ont pris un sérieux avantage et il faudra toute l'audace de nos héros pour y faire péter les bombes atomique françaises.
A défaut de pure science-fiction ce bouquin est une oeuvre de salubrité mentale.
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ZERO POUR LA QUESTION.
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« Spécial Police » numéro 643. 1968.
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Zéro pour la question est un roman de science-fiction: une organisation internationale née à la fin de la guerre et aux moyens financiers et technologiques énormes a créée au centre du pôle-Sud une incroyable cité à la James Bond où règne une température paradisiaque. Grâce à des moyens scientifiques extraordinaires il ont même réussi à faire fondre les glaces polaires sur des centaines de kilomètres carrés. La mission scientifique française de Terre-Adélie s'est même disloquée sous les anciennes glaces. Le Vieux envoie S. A. et Béru au pôle-Sud pour s'informer. L'histoire est haletante et un ours polaire et un kangourou ont des rôles intéressants dans cette aventure. Le Gros, à son insu, c'est fait inoculer un produit qui, au contact des êtres vivants, endort ceux-ci, les faisant passer pour morts victimes de strangulations.
Page 9: premier avertissement:
«... des soucieux de l'exactitude, des constipés, des vilains, des nieurs de rêves, des broyeurs d'utopie, des dénigreurs de chefs-d'oeuvre.... »
Chapitre ÏÏ:
« On vagabonde d'un continent à l'autre par-dessus les nuages. On s'aperçoit que notre véritable univers c 'est le ciel bien bleu. Peut-être qu'il deviendra également notre élément, un de ces prochains millénaires? A force de prendre l'avion, il nous poussera des ailes, c'est sûr!... »
« Des volontaires y en aura toujours (...), la liste électorale ou le voyage cosmique, c'est plein de partants. »
Au chapitre IV il est décrit l'intérieur du sous-marin menant nos héros au pôle-Sud. La description est évidemment délirante et dans son délire l'auteur précise que le submersible est doté d'un hibernatoire.
Chapitre VII:
« On deviendrait vite reptile dans ce gros suppositoire d'acier qui vadrouille dans le dargeot de l'océan. Un jour, on trouvera bien le moyen de se déplacer d'une façon plus humaine au sein des mers. Comment? Ça me vient pas très bien à l'idée, sinon je le ferais breveter d'ores et déjà. Jules Verne aurait pris des licences, il serait aujourd'hui le mort le plus riche de l'univers. Quel cerveau ce Julot, quand on fait l'inventaire de ses utopies du moment devenues réalités. L'imagination, faut admettre, c 'est la mémoire du possible. Un jour, sans le secours d'aucun appareil, l'homme vadrouillera dans l'élément liquide. Grand-papa était poisson, n'oubliez pas.... »
Chapitre I. Deuxième partie:
« Et nous via partis, cahin-caha. Dans ce paysage chaotique, on doit ressembler à trois Martiens... sur la planète Marsl »
Chapitre VI. Deuxième partie:
« Bientôt un vrai fracas et l'hélicoptère surgit. C'est un gros appareil dont le type m'est inconnu. Il n'a pas la forme d'une banane, mais plutôt d'une poire dans laquelle on aurait planté une petite girouette d'enfant. »
« il me semble que je vais voir déhoter des être surnaturels, tombés là comme Martiens en carême. »
En fait de Martiens il s'agit de japonais de petite taille en tenue les protégeant du froid. A partir de cet instant une bonne partie du roman pourrait être citée. Je vous laisse le soin de trouver ce bouquin au multiples rééditions successives.
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BRAVO, DOCTEUR BERU.
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«Spécial Police » numéro 661. 1968.
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Ou une version autre que l'officielle est donnée quand a l'explosion en vol du Tupolev en 1968.
Fin du chapitre XVII:
« -Ce coup fumant avec Berthoux, qu'est-ce que c 'était, déjà?
-Le Tupolev...
-Raconte, je ne me rappelle plus...
-On l'a fait exploser en vol...
Mince, y a bientôt deux mois de ça, je me rappelle « l'accident ». L'appareil s'est abattu en Allemagne occidentale.
-Au-dessus de l'Allemagne, hein, Haben?
-Oui.
-La bombe était télécommandée?
-Oui.
-Par toi?
-Oui.
-Vous aviez tout minuté, hein?
-Oui, tout!
-Pourquoi cet... accident?
-A cause de la valise plombée...
-Berthoux était chargé de la récupérer dans l'épave de l'appareil?
-Exact.
-Et que contenait-elle?
-Du mégatzornium Thermossiphil!
-Merde! ne puis-je m'empêcher de murmurer. (Et je suis certain que vous avez poussé la même excrémention en apprenant la chose).
-C'est quoi, le truc dont il parle? me chuchote Pinuche.
-Un nouveau minerai récemment découvert en Amérique Centrale et qui va permettre la fabrication de bombes atomiques cent vingt-trois mille fois plus puissantes que les plus puissantes réalisés jusqu'à ce jour, lui explique-je, en homme qui lit «Planète» consciencieusement. »
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VIVA BERTAGA.
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« Spécial Police » numéro 679. 1968.
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Encore une aventure exotique de San Antonio et cette fois c'est l'Amérique centrale qui est visitée et en particulier le Rondubraz petite république en continuelle révolution. A noter que Berthe Bérurier (dite la gravosse) se fait enlever à Paris et est transportée au Rondubraz en état d'hibernation.
Chapitre I: (sans rapport avec l'histoire)
« -Moi, dit Pinaud, je suis bien certain que la peine de mort ne sera jamais abolie en France... »
Chapitre IV:
«-Ce qu'est le sulfocradingue, messieurs, est-il besoin de le préciser? Ce minerai récemment expérimenté dans la recherche nucléaire, et dont la rareté fait peine à voir, constitue un élément primordial de décafouillage inducteur dans la fabrications de la bombe H. 2S. En résumé, il est absolument certain que la nation possédant une certaine réserve de sulfocradingue se hissera rapidement à la première place dans le domaine du nucléaire. Est-ce clair! »
Première apparition de Marie-Marie.
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UN ELEPHANT ÇA TROMPE.
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« Spécial Police » Numéro 697. 1969
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Une organisation de néo-nazis a trouvé un moyen de stériliser les femmes sans leur consentement. Dans un petit village de la banlieue de Paris et dans un autre dans la banlieue de Londres la distribution d'eau courante est viciée par .un produit stérilisant, le seul fait de se laver les dents avec cette eau suffît. En Angleterre San-Antonio est victime d'une machination et avec Béru, à la suite d'une poursuite dans un grand magasin Londonien, il feront capoter cette redoutable organisation qui pensait qu'Hitler était toujours vivant, suite à une arnaque inoffensive d'un vieux titi parisien.
Le titre du chapitre VII est amusant: « Un procès qui donne envie défaire Kafka. »
A noter une deuxième apparition de Marie-Marie moins tranchante toutefois que dans le volume précédent.
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FAUT-IL VOUS L'ENVELOPPER?
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« Spécial Police » numéro 709. 1969.
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A Paris des enfants disparaissent mystérieusement. Un traquenard est tendu avec pour appât Marie-Marie. Malgré toutes les précautions prises la Musaraigne disparaît à son tour. Plus tard, au Canada, San-Antonio victime du transformateur cérébral et est manipulé grâce à l'hypnotisme en robot-humain, il sert de cobaye pour provoquer une belle explosion lors de la conférence internationale sur la paix mondiale, en effet son estomac contient une pastille de Broutium radioactif qui doit attiré un petit avion télécommandé guidé par un des enfants enlevés plus haut et contenant un terrible explosif. A noter une extraordinaire caméra-laser qui sortira notre héros plusieurs fois de la m.....
Chapitre IV:
« Je croyais ce genre de végétal-minéral réservé à une autre galaxie très éloignée de la nôtre. Parce que enfin, sur Mars ou Vénus, je suis bien tranquille que ça grouille de paumés dans notre genre, tracassés, embrigadés, répertoriés, fiscalisés, gouvernés, engaulés, motorisés, assuré sociaux et mortels. Pas besoin de se faire mousser la capsule, mes neveux, c'est couru l'existence des voisins du cosmos. Un jour viendra qu'on se fera la guerre de planète à planète. On assistera à des alliances cosmiques. Terre et Mercure en bis-touille avec Jupiter. Pluton qui entre dans le conflit à nos côtés, nous envoie des robots à basse fréquence, des rayons gamma, des alpha, des bêta, des oméga, des delta. Les Alliés vainqueurs,
l'honneur de la Terre sauvé par la pelle du disjoint. Jupiter vaincu mais promptement remonté grâce à l'aide de Pluton. Je mirage, mes drôles... Les prochains points de chute du Club Méditerranée sur Mars, en carême! Ségalot investissant Uranus! Je prévoit et prédis tout ça. On ira se faire bronzer sur Mercure et les jeux olympiques d'hiver auront lieu sur Neptune où ça glaglate vilain. »
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EN AVANT LA MOUJIK!
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« Spécial Police » numéro 766. 1969
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Une trépidante aventure qui commence par le mariage bidon de S. A avec une superbe jeune fille de plus de cent kilos et qui finit par la résurrection de plus de cinq cents personnes mortes congelées en état de « Catalepto-hiberciensfiction » grâce à la nouvelle invention d'un vieux savant Russe, le Bordélaku 18. Toute cette aventure en France et en Sibérie.
Chapitre I:
« ...et il a fallu que je voie des types se baguenauder autour de la Lune pour que je mesure vraiment ce qu 'est le dénommé von Braun. »
« -Poreux de la Coiffe à découvert la bactérie végétalo-Foisonnante (...)
-Ça consiste très exactement en ceci, San-Antonio: grâce à la découverte de Poreux de la Coiffe, le Sahara pourra devenir un jour aussi fertile que la Beauce et la Brie (antiatomique, ajoute-je in petto et pour ma satisfaction personnelle).
-Mince, m'exclame-je, enfin une invention foncièrement pacifique. »
Chapitre VI:
«Bientôt vous aurez intérêt à vous faire cosmonaute et à vous manipuler la capsule plutôt que le bastringue à infrarouge de vos laboratoires nucléaires où la bouffe qu 'on y accommode ressemble à de lajaffepour clébards. »
Chapitre X: une pure réflexion Béruréenne
«Fais comme les astrologues mon pote. Avant de vouloir sortir de ta capsule attends d'être posé sur leur bite (inutile de préciser que Béru a voulu écrire « orbite ») »
Chapitre XI: a signaler dans cette histoire qu'à un certain moment les méchants espions utilisent un étrange pistolet qui ressemble à un fer à souder et qui endort les patient pour une durée plutôt longue.
Chapitre XXTV:
«.Notez que je n'ai encore jamais côtoyé un animal préhistorique, n'ayant pas eu l'honneur d'être reçu à l'Elysée sous Carolus, pourtant je suis persuadé que les mammouths de nos grands-papas-silex devaient avoir cette dégaine-là! »
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MA LANGUE AU CHAH.
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« Spécial Police » numéro 780. 1969
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Aventures iraniennes. Un vieux truand français et un complice américain on pour but de faire main-basse sur les joyaux de la couronne iranienne (du moins c'est ce que l'on pense pendant tout le bouquin). La main du général de Gaulle reste omniprésente sur tout ce torride volume.
Chapitre II:
«A dada, radada! Tapissez partout! Tapis et noeuds volants en route pour le cosmos! Mars en carême. Vénus de Milou! L'anneau de sa turne! Un peu Pluton un peu plus tard! une formide gabegie tapisseuse. Arrange, à poils longs. A vendre! »
Chapitre IV:
« Ensemble nous oeuvrerons pour la prospérité de nos deux magnifiques nations. Vive l'exroyaume de France! Vive la probablement future république d'Iran! »
En fait à quelques années près, l'auteur ne se trompait que d'un adjectif. Car l'Iran est bien devenu une république mais islamiste et là, la différence c'est légèrement fait sentir.
Chapitre V:
« Je lui demanderais de me procurer douze testicules de moustique en brochette ou une capsule Apollo, il ne pousserait pas une bouille plus décontenancée. »
Chapitre VIII: une allusion à Frankenstein.
Chapitre EX:
« Non, je ne deviens pas louftingue, je ne vous chambre pas, je chique pas à l'auteur de science-fiction, je ne gambade pas dans la quatrième dimension, je. ne parodie pas le cher regretté Marcel Aymé, je ne me paie pas vos hures, malgré les bonnes raisons que j'aurais... Je ne fais qu'exprimer une vérité... »
Je vous souhaite rapidement de trouver ce volume pour savoir ce que l'on peut faire avec des nains.
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ÇA MANGE PAS DE PAIN.
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« Spécial Police » numéro 829. 1970
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Un ami du Vieux vient trouver S. A. en vacances pour lui demander de retrouver un document volé lors du casse de son coffre-fort. La trace du voleur emmène S. A. en Angleterre. L'histoire ne comporta aucun éléments de nos domaines si se n'est que le voleur est adepte du spiritisme.
Chapitre I:
« ...Et aux aperçus théâtraux de M. Jean Dutourd, de l'Académie française par anticipation. »
Jean Dutourd est devenu académicien français depuis.
Chapitre V:
«.Le boxeur pousse un rugissement qui parodie à s'y méprendre la cri du mammouth auquel on vient de marcher sur la queue (...) l'autre se retourne en barrissant, car il peut évoluer voca-lement, tout au long du quaternaire. »
« -Alors on les recollera, promets-je. En France on fabrique un produit miracle. Si je vous disais, la tour Eiffel, ses rivets sont en trompe-l'oeil. En réalité elle a été. collée... »
Chapitre VI:
«II s'agit d'un mince vieillard qui ressemble à la cosse d'un haricot vidé des ses graines et qu'une maison spécialisée a affublé d'un appareillage acoustique capable de lui permettre d'écouter l'explosion des météorites à la surface de Mars. »
Chapitre X: Une allusion à Dracula et:
« Y a pas de trajectoire vraiment assurée. Même le système solaire, par instants, , je devine qu'il branle au manche. Qu'on va foirer dans les gravitations, se rapprocher de Pluton, caramboler Mars, onduler de l'ellipse...
Chapitre XI: une allusion au Vaudou.
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N'EN JETEZ PLUS !
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« Spécial Police » numéro 864. 1971
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En mission de surveillance de deux agents israéliens en route vers leur pays, l'avion de ceux-ci est détourné en vol. S. A. et Béru qui sont à bord se retrouvent en Irak où ils leur arrive des tonnes d'ennuis. Ensuite c'est en Israël que les deux policiers français en voit de toutes les couleurs. Retour en France ou le lecteur n'est pas au bout de ses surprises. Pas de véritable conjecture dans ce roman mais une suite de rebondissements épiques: la découverte d'un membre de la famille Bérurier en Irak. Une agente secrète Irakienne redoutable, capable de subir les pires tortures sans s'affaler, mais qu'une simple petite claque rend
bavarde. Un tribunal expéditif à la sortie de l'avion détourné, un éventuel échange de San-Antonio contre, un mirage et simplement une photo dédicacée de Marcel Dassaut contre Bérurier. Le Vieux sosie d'un criminel de. guerre. Un baptême pas très catholique. Un document a porter d'urgence et qui accuse son messager, etc.
Chapitre I:
«De temps en temps, il remue un bout d'oreille, une aile de pif, un auriculaire, manière d'indiquer qu'il est vivant et que ce qu'on entend ne tombe pas d'un robot fringue en M'sieur-le-directeur. »
Chapitre IV: une allusion au Passe-Muraille de Marcel Aymé.
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MOI, VOUS ME CONNAISSEZ ?
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« Spécial Police » Numéro 893.1971.
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Une enquête qui commence par du gazon maudit et finit par le démantèlement de la « Sisterhand », organisation d'enlèvement de leader politique étrangers. Aucune conjecture.
Chapitre IV:
« ...vous avez remarqué? Je suis une chemise de fantôme, moi. Je ne fait que des apparitions. »
« Le Bérurier du cigare! Son module lunaire! La fumée en est ferroviaire,.. »
«Je lève la main droite et je le jure sur la tête chercheuse de ma fusée opérationnelle Terre-Lune. »
Chapitre VII:
«Et me vl'à partie à la chasse au diplodocus. »
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EMBALLAGE CADEAU.
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«Spécial Police» numéro 936. 1972.
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Aux Etats-Unis, le Vieux n'a pas trouvé mieux que de faire enlever par S. A. la fille d'un magnat de l'aviation qui a voler des plans d'un nouvel avion qu'il construisait en collaboration avec la France, le tout accompagné du meurtre de cinq ingénieurs français. Ce kidnapping n'ayant pour but que de faire revenir le magnat dans des dispositions plus équitables envers la France. Toute l'opération se déroule parfaitement. Le « hic » est que la fille du milliardaire est leucémique. Les dernières phrases de l'histoire sont particulièrement hilarantes.
Chapitre IV:
« Vous avez bien lu? Elle nous sourit! Une gonzesse qu'on vient de kidnapper à la force d'un flingue hypnotique et qu'on s'apprête à embarquer à bord d'un hydravion. »
Chapitre VII:
« Bats le rappel de tes facultés. Sois rationaliste. Dis-toi bien que si des gens ont « vu » des soucoupes volantes, « personne jamais » n 'est monté dans l'une d'elle. »
beaucoup de gens ont vu des « trucs » qu'il n'ont pas su interpréter et quelques cinglés, peut-être sincères, ont cru monter à bord de soucoupes volantes. Bref! les extra-terrestre existent (comment pourrait-il en être autrement) mais malheureusement les soucoupes volantes en vadrouille sur notre Terre sont du domaine de la science-fiction. Désolé!
Chapitre X:
« il parait réfléchir un instant, puis déclare de son même ton interplanétaire... »
Dans le même chapitre il est fait une belle allusion à Fontenelle et à ses 100 ans.
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APPELEZ-MOI CHERIE.
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« Spécial Police » numéro 965. 1972.
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Au Thatmaziz, pays africain, San-Antonio en protégeant un convoi transportant un diamant de deux tonnes est rendu aveugle par d'étranges phénomènes lumineux dirigés par des malfaiteurs qui en profitent pour enlever le diamant grâce à un dirigeable. Notre commissaire retrouvera la vue mais beaucoup plus tard. Le Gros Béru, dans le même pays est « victime » d'une décoction qui lui donne en permanence un bracquemart hors norme, lui aussi trouvera une solution à ses problèmes. A signaler la présence du vieux général allemand collectionneur de ballons dirigeable et dont le physique hésite beaucoup entre Robocop et docteur Folamour.
Chapitre II: A propos du fameux diamant:
«...un pet de carbone! Cette découverte bouleverse toutes les données, toutes les valeurs. C'est l'événement du XXème siècle. La bombe atomique? Tenez: fumez! Les homme sur la Lune? Mon c.../... »
Chapitre III:
« ...lui manque un oeil, une main, les deux oreilles et le sens des convenances. Il est cubique comme un robot... »
« J'essaie de réaliser ce qui se passe. Des Martiens qui attaquent la Terre? C'est vrai, vous en êtes sûr?... »
Chapitre VI:
« -Un énorme obus dans le ciel II ne s'agissait pas d'une soucoupe volante, mais d'un cigare volant. Il était lumineux du dessous et se déplaçait sans bruit ou . A peine un léger ronron, comme dit mon ami Kanigoû.
-Vous êtes certain qu'il ne s'agissait pas d'un avion?
-Absolument certain. C'était un engin extraterrestre. »
Chapitre XII:
« ...Kolossal! Allemand!, quoi! Ces mecs, ils sont fait pour vivre ailleurs, parole! Sur une autre planète plus mahoussse que la nôtre. Je les verrais (et les enverrais bien) sur Jupiter, tenez! 1300 fois plus grande que la Terre, elle est!... »
Chapitre XV;
« ...Inouï! Grandiose! Grotesque! Frankenstein gonflé au gaz de ville... »
Chapitre XIX:
« ...Lorsque je vous aurai révélé que le produit contenu dans la capsule n 'est autre que du méta-tïto-bromi- éthylosulfate de polyéther-acétate de manganèse chloro-hydro-méthylo-oxy-boraie de nitro-phéno-fluori-carbure salicili-glucoronamide ascorbique-triméthyl-chroméno-hyméchromone propylo-benzyl-adénosine-
biphosphorylé-praa-amino-dipropylinee-sulfo-thiorine-panthoténate-calci-sodé de cyprohepia-dine-alpha-amylase-tricho-mycine-isopropamide-iodure de chlorbutol-hexa-méta-ferreux-furfurylidène-protéolytique-chlor-hydrate de lyso-zymeanhydreortthoxyquinoléine-éphédro-bromhydrate de scopolamine à excipient parfumé sucré simple, dont la formule, je vous le rappelle à toutes fins inutiles est: L AI Q 12 E H i QBC OVC»
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T'ES BEAU, TU SAIS !
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« Spécial Police » numéro 980. 1972
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Le commissaire San-Antonio aux prises avec le plus dangereux tueur de l'après-guerre. L'histoire est d'une simplicité enfantine et d'une complexité démoniaque surtout que le tueur n'est pas complètement antipathique. L'intrigue est si dense qu'elle ne laisse pas la part belle à la conjecture.
Chapitre XVII: petite conjecture mais qui détermine le tournant de cette histoire:
« -Mais vous ignorez un élément capital -et croyez-moi, capital est le mot qui convient, au sens marxiste du terme- quelques personnes seulement sont au courant. L'on a trouvé des gisements d'ogivium deplaftâr au Maroc espagnol. »
Chapitre III: '
« Vous savez, San-Antonio, on prétend qu 'il y a deux êtres dans chaque individu. Lieu commun! Jekyll et Hyde? C'est la dramatisation de la vérité. Tout le monde parle de l'oeuvre de Stevenson, mais personne ne l'a lue ou, s'il la lue, ne s'en souvient. Dans la nouvelle, c'est Jekyll qui est vieux et moche. Hyde, lui, est jeune et il serait beau s'il n'exprimait le vice. Tout se ramène à l'homme et à sa solitude. Notre solitude, c'est Hyde, commissaire. »
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ÇA NE S'INVENTE PAS.
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S. A. 1. 1972
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Une aventure se déroulant en France et aux Indes et tournant autour de la surprenante inven-' tion de l'Obésidon. Ce dérivé du pétrole qui est aisé à fabriquer et possède un pouvoir nutritif phénoménal pour un prix de revient ridicule. Un produit qui peut constituer le salut du tiers-monde. Mais tout cela ne sera connu du lecteur qu'à la fin du roman.
A noter au chapitre premier le surprenant véhicule de Finaud dont la carcasse consiste en une vieille 2CV et dont le moteur provient d'un bolide pouvant atteindre les 250 km/h. Il arriva ce qu'il devait arriver dès que le Débris pousse sa voiture le moteur part vivre sa vie seul, plantant là la 2CV et ses passagers.
Chapitre II: A propos des joueurs de hockey sur glace:
« ..-.et présentent les armes à l'aide de leurs crosses. Ils sont terrifiants dans leurs beaux costumes martiens. »
Dans le chapitre premier de la seconde partie. L'action se déroule dans un train bondé d'Intouchables sous les yeux ébahis de S. A. et de Béru. Un fakir vient de déféquer sur le marchepied du dit train, il avale un long ruban, se le rattrape par le rectum, fait légèrement coulisser (comme Montand dans les oreilles de De Funès dans La Folie des Grandeurs), puis, par le bas retire le ruban et le remet dans sa poche.
Même chapitre: ou comment l'auteur confond Paul d'Ivoi et Jules Verne:
« - J'en avais entendu causer, articule Béru, coupé dans sa leçon de gaze, mais je croyais qu'cétait des bobards à la Jules Baliverne, genre Les Cinq sous pour l'avoir raide! » Tout compte fait ce n'est peut être que le Gros qui se plante.
Chapitre IV de la seconde partie: notre quart d'heure haute philosophie:
« Voyez les Amerloques, par exemple. L'idée vous serait venue, à vous autres, partant, pour la Lune, d'emmener un drapeau alors que le croisière revient à je ne sais combien de centaines de millions le gramme de bagage ? Non, hein ? Ben eux, z'y ont pensé. En ce moment, y'a des Martiens ou des Vénutiens qui regardent la bannière étoilée en se grattant le crplstzyth (Ça veut dire «front » en cosmique moderne, mais ça ne s'écrit pas de cette façon vu que l'alphabet intersidéral diffère sensiblement du nôtre) et qui se demandent à quoi ça sert. Et que voudriez-vous leur répondre? Eux, ils sont Martiens tout autour de Mars. Ils pourraient pas comprendre. Même, ayant compris, ils ne voudraient pas croire à l'esclavage de la connerie terrestre. C'est coton de faire admettre « aux autres » que les locataires de la planète Terre ne sont pas Terriens, mais Américains, Chinois, Ivoiriens, Hollandais et consort! Vous savez que j'en frisonne d'y songer! Que ça me fait préalablement farter la perspective d'être « enterré » un jour! Mon ultime soupir poussé, je voudrais qu 'ils me filent dans une capsule Apolo 1000 ou Apolochon et me tirent dans le cosmos. Que j'aille valdinguer dans l'Infini pour l'éternité (ensuite on aura toujours le temps de voir). Cette délivrance, madoué! Au revoir et merci! Bonsoir, m'sieurs dames, amusez-vous bien! »
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J'AI ESSAYE: ON PEUT !
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SA 6. 1973.
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Dans cette histoire où S. A. se prend pour un Martien, des truands essaient d'assassiner le pape, ou du moins le croit on. Finaud ayant prit la place de Paul VI est frappé d'un étrange rayon qui est en réalité une source de suggestion mentale destinée au vrai pape et qui doit faire modifier le comportement de ce dernier pour qu'il agisse au bénéfice des dits truands.
Préface: «La vérité, c'est que je ne suis pas un homme mais un Martien. Un martierivenu survoler votre bande d'oc. Je m'aï déguisé, camouflé serré (...) Regarde flamber la vérité ? Réchauffe ton incrédulité à ses hautes flammes. San-Antonio est un Martien.
Je le jure !
T'entends, morpion ? Je lève la main droite, la jambe droite, la burne droite et je le jure !, etc. »
Chapitre A:
« Chez nous à 'Mars, qu 'on s'hydrate par capillarité..... (...) Même à Mars ou le fade se prend par bain de siège.. »
« L'éminence créchait dans un immeuble de la rue Gaston Bonheur, non loin de l'avenue Paul Kenny, »
Chapitre B:
Une allusion à Georges Fourest et à La Négresse Blonde, une allusion à Watson (de Baker Street) et une allusion à Superman.
Chapitre E:
« Par moment je me demande si vous ne seriez pas davantage en sécurité en vous faisant astronaute... »
Chapitre F:
« Chez nous à Mars, que la mesure d'énergie mentale est le mégot froid, on procède par couches de conclusion superposées. »
Chapitre G:
« T'as beau être un martien, donc natif d'un endroit où l'on peut remplacer le sommeil par la fumée de mégot, quand tu est fourbu... »
« Chez nous à Mars, où la préoccupation dominante, des individus c'est le mégot, on a toujours tendance à oublier le présent au bénéfice du passé. Car un proverbe du Nord-Mars dit comme ça que c 'est en interprétant les renseignements dupasse qu 'on peut se préparer au futur. »
Chapitre I:
« Vous autres, Terriens, en apercevant une telle silhouette, vous vous dites sottement: « on dirait un Martien ! » Seulement chez moi, à Mars, où l'équivalent de l'équipement sportif c 'est le mégot à embout fouinazé, à la vue de ce personnage, on s'exclame: « Tiens: un Terrien ! » La vie intersidérale est ainsi : intersidérante. »
Dans ce roman le délire Martien de l'auteur est si important qu'il n'est pas possible de citer chaque fois que le mot <<. Martien » apparaît dans le texte.
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UN OS DANS LA NOCE.
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S. A. 17. 1974
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Le mariage de San-Antonio, un frère et une soeur à moins qu'il ne s'agisse du contraire, et une organisation qui trucide toutes les personnes tournant autour de la transformation de l'eau de mer en pétrole.
Chapitre II:
« Vivement la gamberge à transistor, communicable spontanément, direct d'une cervelle à une autre. Bien sûr, on aura des mauvaises surprises, mais comme gain de temps, pardon, tu permet »
Chapitre V:
« T'as du Nab, M'man, pour m'enlever cette saloperie de peinture verte des mains? Je ressemble à Frankenstein. »
Chapitre VI:
« ...dont le gosier aussi étroit que l'esprit ne peut gober des serpents de mer et autres monstres du Loch Ness. »
Chapitre VII:
La nuit est moins fraîche que ne le craignait Félicie. Et y'a des étoiles en veux-tu, en voila. Des galaxies à n 'en plus finir. Avec, probable, des vivants quelque part qui essaient d'obtenir la communication avec nous; mais nous, enfoirures pullulantes, on s'est mis aux abonnés absents, »
Chapitre XX:
«Dès qu'on touche à un chiare, il me pousse des crocs de loup et des griffes de tigre, pis qu 'à Dracula. »
Chapitre XXI:
«-Jugez-en monsieur le directeur: une découverte a été faite, d'une importance mondiale: il est possible de fabriquer du pétrole synthétique à partir de l'eau de mer! »
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LES PREDICTIONS DE NOSTRABERUS.
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S.A. 20. 1974.
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Venant en Suède chercher son prix Nobel de littérature S. A. est amené à enquêter sur un tueur possédant des informations secrètes. En fait d'informations S. A. découvrira une étrange matière, l'inertium, provenant probablement d'une gigantesque météorite tombée sur terre. Cette matière détruit tout ce qu'elle rencontre et à la particularité de transformer instantanément en glace . toute eau même chaude.
Titres des chapitres trop longs. Page 130/131: « La mère Caty a fait couler un bain. On chahutait. Quand la baignoire a été à moitié pleine, elle a voulu qu 'on prisse le bain tous les deux. Moi, j'étais pas partant, tu connais mes principes? Mais ce grand chaudron m'a bousculé dans la flotte. Tandis que je jouais les tritons, elle est venue me rejoindre. Le temps que je retrouvasse mon équilibre, je sortais déjà de l'onde. A cette instant, une main est passée par la lucarne que tu vois là, au-dessus de la baignoire et que la vioque avait ouvert biscotte la buée. Cette main a lâché j'sais pas quoi dans la flotte. Immédiate-
ment, l'eau s'est changée en glace et j'ai eu la jambe capturé. (...)
Bath invention, non? Et qui, si on la développe peut avoir certaines répercussions. Tu imagines, les océans brusquement déguisés en glaçons? »
Lors de l'enquête Béni doit passer pour un grand mage afin de réussir à capturer le tueur. En fin de compte Béru par un heureux hasard deviendra un vrai mage possédant un réel pouvoir, qu'il perdra à la fin de ce volume.
Page 165:
«L'un des monticules révélant une tombe éclate silencieusement et deux formes blafardes se dressent.
Me faut un temps de stupéfiance avant de piger qu'il s'agit de deux hommes à poil, mais alors entièrement. Sauf l'un d'eux dont le sexe s'abrite à l'intérieur de l'autre.
-Bon dieu, de quoi s'agit-il ? Balbutie-je.
-Deux nécrosexuels, sans doute, me répond Eggarte. Beaucoup de Suédois se livrent à ce sport d'endurance qui consiste à s'accoupler sous la neige et à y demeurer immobile, après l'assouvissement, jusqu 'à ce que leur ardeur revienne. Il faut être très aguerri pour pratiquer cet exercice. »
Page 180:
« Le pasteur Bôchibrok ouvre sa bible. Il en lit quelques versets d'une voix toute pareille à celle de Dracula quand il annonce à la pure héroïne qu'il va la débarrasser de son sang avant de lui bouffer le coeur. »
Allusions à HUXLEY, page 29, à Belphé-gor, page 124, et à La Nuit de Valpurgis, page 127.
A noter le personnage très intéressant campé par un scatophage assez connaisseur en la matière et la visite de sa « Merdrerie modèle », un grand instant de la littérature française à réserver pour les esthètes. Après ce chef-d'oeuvre de la littérature française je ne saurais trop vous conseiller la lecture du livre de Serge GAINSBOURG: EUGENIE SOKOLOV.
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METS TON DOIGT OU J'AI MON DOIGT.
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S. A. 26. 1974.
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Le trio des célèbres Pieds-Nickelés déjoue les agissements occultes d'une société politique secrète qui s'apprêtait à ternir l'image de marque d'un homme politique: X. Les aventures de nos héros conduiront ceux-ci à croiser le destin de nombreux cas sociaux dont un docteur dont la spécialité est devenu le brouteminou.
Chapitre III: une invention extraordinaire .est décrite, dommage qu'elle ne soit pas réalisable car un jour d'Assemblée Nationale il aurait été intéressant de savoir qui nous gouverne réellement:
« -Sur la photo déformât normal, vous pouvez constater qu'on distingue deux minuscules taches, l'une à la hauteur du ventre, l'autre à la hauteur des seins. Ces taches avaient l'air d'être des défauts de la pellicule ou du tirage. Mais leur aspect géométrique m'a troublé. Sur l'agrandissement, on distingue nettement ce dont il s'agit. Ici, à la taille, nous avons la pointe métallique d'une boucle de ceinture, laquelle boucle devait être en matière plastique. Là, au niveau des seins, c'est un petit anneau d'acier, probablement enrobé de tissu, qui réunit les deux hémisphères du soutien-gorge. Conclusion: au moment où furent tirées ces photos, la dame n 'était pas nue, mais habillée. Seulement, le photographe avait adapté à son appareil un instrument optique qui a la propriété de « filtrer » les étoffes, une chose à ultraviolets, je suppose, le labo l'étudié car je l'ai trouvé dans la boîte à gants de sa voiture et l'ai parfaitement adapté à l'appareil Canon de Haroun, ce qui m'a permis de vous tirer le portrait, il y a moins d'une heure. A ce propos, Alexandre-Benoît, n'aurais-tu pas un testicule nettement plus bas que l'autre, sans indiscrétion? (...)
-Non, mais vous réalisez bien les débouchés de c 'tinvitation, les gars ? Je me vas lancer dans la photo... »
Chapitre VIII:
« Dans la poche de mon imper, se trouve une mignonne bombinette de coiffeur. Mais au lieu de contenir de la laque ou du parfum, elle renferme un merveilleux produit inventé par un ingénieur chimiste allemand, qui aura le Nobel dès que j'aurai terminé ce chef-d'oeuvre, et qui se nomme je crois Herr Kula-Neum. »
En fait il s'agit d'un produit qui endort instantanément.
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SI SIGNORE.
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S. A. 30.197.
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En Sicile, à la recherché d'une mallette volée, S.A. va vivre une de ses plus folle mission de sa carrière.
Chapitre VI:
« Elle me grouille partout. On se paie la fusée volante. Rodéo monumental... »
Allusion à La Nuit de Valpurgis.
Chapitre VII:
« Je me la rappelle dans « La Grand-Mère de Dracula », elle jouait la châtelaine et elle effrayait davantage que Dracula. »
Description d'une machine à faire dire la vérité:
«.Par l'imperceptible fente de mes paupières, je vois le Jaune revenir avec une grosse boîte d'acajou ressemblant à un coffret humidificateur pour cigares. Il la pose à terre, l'ouvre. Me semble retapisser des cadrants, des fils électriques, des ventouses de caoutchouc noir. On me coiffe d'un casque en plastique à armature métallique. Le Jap s'affaire sur la vilaine boîte. Lui, c 'est le technicien du groupe. Le petit bricoleur maison. Il branche des fiches, me place, me place des ventouses sur la poitrine et aux poignets. Tu crois qu 'il va me payer un électrocardiogramme? »
Chapitre IX: Une allusion à Jules Verne, à Tarzan, à Zorro et à James Bond en prime.
Dans ce même chapitre signalons une espèce de baignoire à désintégrer où il suffit d'introduire un patient icelle (mort ou vivant) la refermer et d'appuyer sur les boutons. Quelques seconde plus tard il ne reste pas un atome dans l'engin.
Chapitre XII:
«.Dans cette base camouflée, certains savants étudient une mutation de l'espèce humaine. Je ne veux pas m'étendre sur une aussi grave question, puisque le temps nous presse; sachez seulement que ces chercheurs sont en train d'opérer un croisement de l'homme avec l'animal afin de réaliser chez ce dernier une promotion spirituelle. Ils partent du principe que chaque humain ressemble à un animal, par un procédé qu'il ont mis au point, ils parviennent à accentuer extraordinairement ce mimétisme au point que le sujet traité finit par s'identifier à la bête qui lui sert de modèle. Vous allez voir...
Une nouvelle image remplace la pitoyable scène de Bérurier flirtant avec sa truie. »
Le bon docteur Moreau n'est pas très loin.
Chapitre XVII:
Une faille de plusieurs centaines de mètres à été découverte dans la Méditerranée où la bande déjà nommée s'apprêtait à y déposer une forte dose de bombes atomiques afin de provoquer un cataclysme nucléaire à l'échelle de la planète. Les activités homme-animal ne cachait en vérité que cette faille.
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MAMAN, LES PETITS BATEAUX...
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S.A. 33. 1975
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Un bruineux groupuscule menace de faire exploser un paquebot de croisière en Méditerranée. Pastaga, employé à bord n'arrête pas de.chier partout dans un délire scatologique de l'auteur. San-Antonio s'embourbe une moukère à chaque chapitre de cette comédie humaine. Aucun extraterrestre à gros zob ne sévit à bord.
Chapitre III:
« Ou bien alors celui-ci contenait une bombe toute réglée. La chute de la Maison Usher. Manque de Poe! Bim-boum-flac... »
Chapitre IV:
« Un sujet pareil, c 'est pas à conserver dans le formol pour montrer Vhomo sapiens du XXe siècle plus tard, quand les fufutes de notre planète se seront croisés et entrecroisés avec les martiens et autres vénusiens. Madoué, ce remède !... »
Chapitre VI:
« Des sanglots la remuent, pis que la petite connasse de l'Exorciste sur son plumard toboggan. »
Chapitre VII:
« Du moins amorce-t-elle le geste car, pour enlacer la taille du mastar, il faudrait être King kong. »
Chapitre VIII:
« ...et voilà Pastaga qui sort, en bredouillant des excuses, d'une démarche de robot dont les piles faiblissent. »
Chapitre X:
«Les gens me regardent comme si j'étais Frankenstein au sortir du labo. »
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LA VIE PRIVEE DE WALTER KLOZETT.
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S. A. 36. 1975.
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Tout d'abord signalons que Walter Klozett n'est pas un pilote de chasse.
Quant à l'histoire c'est certainement le roman de San-Antbnio qui ressemble le plus à une oeuvre de Philip K. Dick. Le Vieux, et sans le consentement de S.A., fait subir à celui-ci une expérience de lavage de cerveau tout à fait conjecturale. Un scientifique essaie, à base de drogues neuroleptiques et hallucinatoires et grâce à une mise en scène à grand spectacle, de faire passer S. A. pour Walter Klozett afin de soutirer à celui-ci, mort peut auparavant de la faute de S.A et de Bé-ru, les renseignements escomptés. La mission échoue lamentablement. Par une pirouette de dernière minuté le Vieux aura quand même la solu-
tion à son problème. Si vous trouvez ce résumé un peu embrouillé personne ne vous empêche de lire le bouquin!
Pas de numérotation de chapitre.
Page 34 de l'E.O. il est fait allusion au Bal des Vampires de Roman Polanski.
Page 150 de l'E.O.:
«A quoi je réponds simplement par une seconde giclée de mon flacon, lequel, tu l'as déjà deviné pour peu que t'aies un minimum de connaissance en chimie, contient du « Tédèêum bifoi-reux forniqué », liquide inamovible et périscopi-que qui a la propriété de se transformer en un puissant gaz soporifique lorsqu'il est placé au contact de l'air. Une cuillerée à soupe suffit pour endormir le palais des Congrès, tu juges ? »
Page 161 de l'E.O.:
«.Et puis ça craquera, fatal. Ça craque toujours quand trop d'intérêts sont enjeu. On va se le payer, le nouveau grand feu d'artifesse, avec les tout nouveaux pétards, dernier cri. Mon cul sur le derrick! Ils s'en tamponnent maintenant, de la lune, Mars, Vénus et tout le système. Ça leur est sorti des préoccupations. Ils ont pigé que c 'était pas du bidon, le cosmos, or, y'a que le bidon qui les tourneboule, le bidon d'essence, s'entend. Pas fuel la guêpe! »
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DIS BONJOUR A LA DAME.
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S. A 42. 1975
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Un ancien nazi, une première partie totalement soporifique, deux amazones hargneuses pour relancer l'action et au bout pas l'once d'une conjecture.
Pas de chapitre. Page 7 de l'E. O.:
« II y a plus long que les nuits. Que celle de Valpurgis, que celle sur le Mont Chauve, que celle même des Temps. »
Page 35 de l'E. O.:
«Le fond pivote, exactement comme la bibliothèque du château hanté de Lord Branlburn dans « Le Vampire suce comme un Dieu ». »
SUCETTE BOULEVARD. 3ème trimestre 1976. Collection S. A. 60
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A Marseille, dans un bar où l'on lui avait donné rendez-vous S. A. accompagné de Pinaud, assistent au braquage de celui-ci (le bar pas Pinaud). Il en résulte que notre duo de choc extermine le quatuor auteur de l'agression. Il en découlera une enquête sur la distribution de sucettes inoffensives en elles-mêmes mais dont la tige renferme une substance hallucinogène et un puissant explosif. Marie-Marie, de son côté, sera embauchée par une secte asiatique du plus bizarre et Bérurier pour un temps donné sera le supérieur de S. A.
Page 12 : « Un martien se tenait devant elle, beau comme un motard (…) Le martien hocha du casque et montra ce qu'il tenait à la main droite… »
Page 24 ; « Les rois des Cons, tu veux savoir ? Armstrong et ses potes ! Revenir de la Lune quand on a la chance de pouvoir y aller ! Faut en avoir une couche ! Ils ont belles mines à présent, les cosmonouilles de mes deux côtes à briffer leurs hamburgers entre deux cocas ! Moi, j'aurais eu leur chance, comment je leur tirais un bras d'honneur aux dégourdis de la Nasa, de là-haut, au moment de la remise à feu. Go home ? Tiens, fume ! A moi la mer des Sérénités, en échange, je leur faisais cadeau de l'Atlantique, du Pacifique et du lac du Bourget, tout le cheni ! Comment je me naturaliserais Lunien ! Même que je n'aurais eu d'autonomie que pour deux trois jours, ça valait la peine de les envoyer chez Plumeau, les terre-à-terriens ! Je me filais en boule dans mon petit cratère et je regardais le clair de terre, peinard, en pensant à leurs cosmiques conneries auxquelles je venais d'échapper. Oh, mince, j'en frisonne du baba à imaginer ce formidable instant de complète liberté, de solitude réelle. Ca, Armstrong, si un jour je le rencontre, il peut compter que je me déculotterai, pour lui montrer la lune une dernière fois »
Page 152 : « Elle a les cheveux blancs, les traits gris, les yeux comme deux porte-clés et tout un fourbi mécanique qui la fait ressembler à un robot en réfection »
Page 161 : « … coiffés de casques à heaume fumé, gantés de cuir noir. Deux martiens funèbres, entre les deux femmes terrorisées… »
Page 195. Une allusion au festival du film fantastique d'Avoriaz.
Page 209 : « Vous avez une idée de ce que sont ces denrées ? demandé-je au potard-queutard-cornard
Il pose l'extrémité de son auriculaire sur le liquide, l'effleurant à peine, puis porte son petit doigt, non à son oreille pour écouter ses confidences, mais à sa bouche.
-Je ne crois pas me tromper en vous affirmant qu'il s'agit de gainsbourium-malrauxité.
-C'est-à-dire ?
-Un cousin germain du L. S. D…… »
CHERIE, PASSE-MOI TES MICROBES ! 1977. Collection S. A. 69
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L'intrigue se déroulant en France et en Côte-d'Ivoire a pour sujet la recherche par plusieurs personnes dont S. A. d'une machine capable d'effacer la mémoire. En début de bouquin elle est présentée en version « fusil » et au cours de l'intrigue dans la version « visionneuse », dont sera victime Bérurier.
Page 21 : « - …Peu importe. Sachez que le professeur Chutelmayer vient de découvrir un désactiveur de cerveau, qui a la propriété de déconnecter la mémoire d'un individu »
Page 23 : « -Et pourquoi votre bonhomme Satan a-t-il besoin d'un sujet consentant ?
-Pour doser parfaitement sa technique. Je m'explique. Dans l'état actuel de sa découverte, il administre une décharge de son rayon, qu'il appelle « Rayon Ubli » et le patient se trouve, sans crier gare privé de mémoire »
Page 96 : « En bas (tout le rez-de-chaussée plus le sous-sol), se trouvent les salles réservées aux travaux de Chutelmayer. Il est bien superflu de te décrire cet antre d'alchimie moderne, avec son matériel mystérieux, fait d'acier chromé et de verre, ses appareils dont il n'est pas possible de percevoir l'utilité . C'est le domaine inquiétant de la recherche ; inquiétant parce qu'on se demande ce qui peut bien âtre découvert à l'aide d'un fourbi aussi impressionnant. Certaines machines aux formes compliquées, paraissent dangereuses et l'on n'a guère envie de s'aventurer en ces lieux d'où l'on se sent proscrit par ignorance. »
Béru vient de perdre la mémoire et S. A. demande au docteur Danloigne un diagnostic :
Page 109 : « -Grave , très grave. Traumatisme psychique à effrénance concave. Le miurédique de Falstaff est durement atteint et je crains une lésion para-pontifiante du bulbe biscorneur premier : ce qui en clair, signifie qu'il a un appauvrissement smigard de la conchoïde négative blanche de Riva de Cossu endémique, comprenez-vous ? Autrement dit, si je veux schématiser, sa tourangelle sassanide a subi une convection unilatérale, dite encrafouillage de Saillet, qui provoque un aéropage multiforme de la bandoulière équilatérale. Vous êtes bien d'accord ? »
Page 191 un passage Kubrickien : « -La terre me vient à la rencontre, mais sans sauvagerie, dans un mouvement ample et superbe, irrésistible. Que, mentalement, je me fais jouer « Le Beau Danube Bleu », comme dans « 2001, l'Odyssée de l'Espace. »
Il faut dire que S. A. vient d'être éjecté d'un avion et sans parachute (il s'en sortira)
Page 198-199 : « … Quant au truc bizarre, il est en acier, bleui, avec en son milieu une lentille épaisse de six centimètres, curieusement taillée. Il forme équerre, possède un pétafineur judéo-maçonnique de convexion moldave, plus, à sa base, un clivoir bisextile à peaufinage neutre. Tu mords le topo ? L'ensemble n'étant pas plus gros qu'un glotemouille moyen. »
Page 204, une allusion à un robot.
SI MA TANTE EN AVAIT, Chronique Bretonne. 1978.
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Suite à leur précédente aventure San-Antonio et Béru son mutés en Bretagne dans la charmante localité de Ploumanac'h Vermoh, et là une première « anticipation » car le village est situé dans le département des Côtes D'Armor (page 29) (roman écrit en 1978 alors que le département des Côtes du Nord ne changera de nom qu'en 1990). Le vieux tire les ficelles de l'histoire ou il sera question de couler un navire soviétique se livrant à l'espionnage (enfin c'est ce que s'imagine le commissaire)
Page 23 : « …Elle m'a assuré qu'elle se déguisait en Martien juste pour aller défoncer les jaguars dans les rues de Pantruche…. »
Page 93 : de la politique fiction : « Cet attentat, je veux qu'il me dise ? Un coup du gouvernement, parfaitement, pour donner motif à représailles. Ca va se durcir pour l'O. L. B., mais ils ne flancheront pas, les gars du mouvement. Ils iront jusqu'au bout, créeront la Nation Bretonne. Ils auront la bombe atomique un jour, pour garantir leur Indépendance conquise. Et si la France bronche, continue d'emmerder selon ses belles habitudes, ils la conquerront la France, cette bougresse grande gueule, toujours à se croire plus maligne que les autres, et si parfaitement conne qu'on la cite en exemple de connerie à l'extérieur. Oui : la Bretagne annexera la France, ça fera pas un pli. Et elle annexera la Corse aussi raide….. »
Page 114 : de la conjecture géographique : «..L'île de Nichemar'h, seules des cartes détaillées en cause, vu qu'elle ne mesure qu'un kilomètre et demi de long sur un de large. Elle est particulièrement verdoyante, à cause du cousin germain du Gulf-Stream qui passe à moins de vingt-cinq centimètres de ses côtes. L'on y élève les meilleures vaches laitières du monde et de ses dominions. Y pousse un arbre unique en son genre : le Tintouin, au bois légèrement ambré, célèbre pour sa résonance harmonieuse. Il sert à confectionner des castagnettes. La plupart des gens s'imaginent que les castagnettes sont fabriquées en Espagne. Quelle erreur… »
Page 192 : « D'autant que l'explosif dont je l'ai farci est un truc extrêmement nouveau : le scrafuge 124, inventé par un grand savant Palestinien : le docteur Saägaz Rûrénouar, un crack. Le seul explosif qui ne fasse pas de bruit car il implose au lieu d'exploser. C'est donc un implosif à déterminance conjugué. Fallait y penser… ».
Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:52:35)
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« REMETS TON SLIP, GONDOLIER ! » , 1er trimestre 1977.
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Le comte Fornicato, jeune comte vénitien à voile et à vapeur, (c'est pratique dans une ville d'eaux), s'adjoint les Bons offices d'un mafieux Américain d'origine Sicilienne pour ouvrir un coffre fort ultra-blindé remonté de la lagune de Venise et que personne ne parvient à ouvrir. C'est un challenge intéressant car il ne sait absolument pas ce que contient le coffre-fort, si tant soit peu qu'il renferme quelque chose.
Page 17 : – « Mince, ronchonne l'immense, y z'ont sorti les rédacteurs, ces nœuds, allumé le dernier étage de la fusée pour qu'on parvient pas à les recoller, leur ambulance…. »
Page 69 : – « Je me doute pas une broque de seconde que d'ici quelques heures… Mais n'anticipons pas, comme disais Jules Verne. »
Page 80 : – « Le comte Fornicato, lui, devient dingue près de son monument arraché aux abysses. Il veut l'ouvrir. Ne pense plus qu'à ça. A quoi sert de vivre au siècle des voyages cosmiques si on n'est pas foutu de craquer une lourde, nom de Bleu ! »
Page 97 : - « …On réclame des armes. On suppose que c'est une attaque du milieu. Un coup de main israélien. La chute de la Maison Usher, manque de Poë. On prédit un incendie… »
Pages 109-110 : - « Je détourne l'arme légèrement, et, pour la première fois qu'elle est en ma possession, presse la détente.
T'as déjà vu du jamais vu ?
Moi quelquefois, mais je dois t'assurer qu'un jamais vu comme celui qui s'opère, il guérirait le hoquet d'un marteau pneumatique. Recta.
Au moment où la détente arrive à bout de course, il se fait un bruit soufflant, un peu comme quand t'allumes une lampe à souder. T'as jamais été plombier, tu ne peux donc pas comprendre, mais essaie d'imaginer.
Je sens une chaleur intense au creux de ma pogne, si vive que je manque en lâcher l'arme.
Et le sortilège s'opère. Tout disparaît dans le rayon de braquage de l'arme, à savoir la couche funèbre de mes malheureux Hollandais. Oui, tu me croiras peut-être pas auquel cas je te prierais de sortir de ce polar immédiatement, parce qu'enfin si tu suis pas l'auteur, alors merde, t'as plus que d'aller te faire voir, mettre, ou décorer de la Légion d'honneur.
As-tu bien enregistré ce que je viens de te dire concernant les effets de l'arme ? La désagrégation complète ! Totale. Y'a plus de lit, tu comprends ? Et, a fortiori (comme on dit en italien) plus de Hollandais. Y'a plus de table de nuit. Y'a juste une immense traînée sombre dans le mur, au-delà du lit, et puis une espèce d'opacité confuse à la place de celui-ci, pareil à un nuage translucide.
Terrifié, je reste : de marbre, d'acier, de vynil pur, d'or, de choucroute, de papier-cul…… »
Page 134 : - « …Je te jure, au lieu de prunelles, il finirait par apparaître trois citrons verts et il lui sortirait une poignée de jetons du fouine, à ce Martien !
Page 164 : - « On ne sait pas ce qu'il traficote aujourd'hui, toujours est-il qu'il y a quelques mois, il a hébergé chez lui, dans sa propriété du Québec, le docteur Fuchmeinet. Or, nos services s'intéressaient à Fuchmeiner.
-Qui c'est ce gazier ?
-Un Allemand expatrié. Il a travaillé longtemps dans les laboratoires secrets américains. Et puis un beau jour il s'est fait la malle en emportant les deux prototypes d'une arme assez extraordinaire.
Je bondis
-Des revolvers anéantisseurs ? »
Les revolvers seront récupérés mais inutilisables car vides et leur inventeur mort emportera leur secret dans la tombe.
Le coffre une fois ouvert contiendra le corps momifié (et donc légèrement mort) de Martin Bormann, l'ancien dignitaire Nazi.
Dernière modification par Ismaël II (28-03-2011 14:53:53)
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CONCERTO POUR PORTE-JARRETELLES. Collection S. A. 52. 1er trimestre 1976.
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San Antonio est amené à enquêter à la frontière Franco-Suisse dans un institut pour surmenés et déficients légers où deux « patients » ont disparus.
Le premier a été enlevé par le professeur Klapusky, savant fou qui fait des expériences délirantes sur les êtres humains, en bref il ne conserve des êtres humains que le minimum vital pour que les morceaux soient encore en vie. Quant au second il n'a pas été enlevé mais c'est lui qui fait disparaître des gens pour, lui aussi, se livrer dessus à des expériences de contre-eugénisme, car il est pour la dégénérescence de la race humaine. Bon deux cinglés conjecturaux de plus.
Page 51 : « Il est l'inventeur de la quincagérile-foutrailleuse, ce produit à base de glande ovipare qui régénère l'organisme à la ménopause…. »
Page 132 : « Il s'en va, lourd comme un robot, émet un rot avant-coureur et fait fortement claquet l'huis…. »
Page 223 : « La porte s'ouvre aussi aisément que celle de notre piaule. Cette seconde pièce est la réplique de l'autre, sauf qu'elle ne comporte qu'une table de supplice au lieu de deux.
L'homme qui y gît est monstrueux. Lui, c'est pas la burnerie qu'on lui a dilatée, mais la tronche. Le plus important hydrocéphale de la planète, à côté de lui, possède une tronche de ouistiti. Son front doit mesurer au moins un mètre de tour de taille (…), et ce qui est féroce dans le spectacle, c'est que ses yeux et ses dents ont conservés leurs dimensions originales. Il ressemble à une énorme lune avec de tout petits chasses et une denture de souris blanche ».
Pages 223-224 : « Je conseille à Grosse-Bouille de reprendre un peu d'aplomb et je passe aux autres pièces. Il y en a encore dix. Dans chacune je découvre un ou deux malheureux dont une partie du corps est frappée de ce sauvage éléphantiasisme. Certains ont des pieds d'hippopotame, d'autres un ventre de baleine, certains se trimbalent des roustons plus monstrueux encore que ceux de mon compère ou des têtères aussi incroyables que celle de notre voisin portugais. »
Il faut dire que Bérurier se Ballade à poil depuis plusieurs paragraphes avec une bite phénoménale et des roubignoles plus grosses que des melons.
Page 227 : « -Je reconnais cette odeur doucereuse et désobligeante pour les narines nationales. Une odeur de CZ20XHBGT4, si tu vois ce que je veux dire ? Foutus, qu'on est. Devant la gravité de la situation, ces charognards ont décidés de nous exterminer. »
Page 233 : « …ensuite, parce qui s'y passe relève pratiquement de la science-fiction. L'affaire du siècle, Patron, ma parole ! »
Page 248 : « -Le Consortium occulte de laboratoire de recherches vouées à une certaine forme de mutilation de l'espèce humaine. La doctrine nazie est leur soleil, si vous me permettez cette métaphore un peu littéraire. CE que veut cette puissante organisation, c'est s'attaquer biologiquement au monde communiste dont elle juge l'emprise désormais irréversible par des moyens militaires ou politiques.
(…)
-Tsssit. Vous savez qu'entre nous, c'est pas con. Mais alors pas con du tout. La lutte biologique pour neutraliser ces salauds. Notez, commissaire, que je ne fait pas e politique. Je suis ouvert à toutes les idées, à toutes. Néanmoins, si l'on anéantissait le monde communiste, il est probable que l'univers respirait un peu mieux.
-Donc, cher docteur, un peu partout, dans le monde occidental, ces laboratoires d'honteuses recherches ont vu le jour. Cela s'appelle, en code : « L'Opération à vos souhaits », à cause, je pense, du nom de sa fondatrice, Getrude Hatchum. »
A la fin de l'aventure, Béru retrouvera, à regrets, des dimensions sexuelles appropriées.
Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:53:05)
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CERTAINES L'AIMENT CHAUVE. 4ème trimestre 1975
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Aucune conjecture dans cette trépidante aventure de San-Antonio.
Ce récit commence comme un roman …. de San-Antonio et s'achève comme celui d'une enquête de Agatha Christie. Un assureur inquiet venant demander à notre héros de protéger un célèbre acteur qui a le pressentiment qu'il va mourir le 2 juin prochain et qui, pour ce fait, c'est assuré sur un milliard de centimes (de l'époque), au bénéfice de sa femme.
Ce récit se déroule en deux temps, le premier à Paris et le second sur une île paradisiaque du Pacifique seulement peuplé de femmes.
Page 65 : « … des étagères à crayons, un baigneur, un module lunaire, des fumerons….. »
Page 124 : « Sur les clichés tout frais, ces individus ont cette apparence figée qui caractérise Frankenstein. »
Page 190 : « -Viens vite voir ! C't'ici qu'y z'ont débarqué nos Martiens ! »
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VOL AU DESSUS D'UN LIT DE COCU. 1er trimestre 1978
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Sombre histoire de vengeance d'un vieux chauffeur de taxi ancien Russe blanc. Ou San-Antonio ne parvient pas à protéger des victimes potentielles de la vindicte du sus-nommé et où les dégâts collatéraux seront énormes pour la dernière victime.
L'unité-temps de ce roman est volontairement décousue et l'action s'y déroule à Djerba, à Paris, mais sutout à Sarcelles et en Finlande. Le puzzle en entier ne se découvre qu'à la fin de l'intrigue. L'auteur habitué au fait Nous fera découvrir des personnages hauts en couleurs. Alexandre-Benoit Bérurier ne sautera aucun repas mais des nanas pour le moins monstrueuses. Ce roman est l'un des meilleurs de la période S.A. des années 70
Pages 42-43 : un passage aussi trivial que surréaliste ou nos deux compères discuteront le bout de gras avec un jardinier promenant ses roubignolles démesurées dans une brouette.
Page 45 : « Le dinosaure qui vient d'ouvrir la porte demande … »
Page 132 : « C'est véridique que le Mammouth lui a sérieusement ramoné la case trésor : elle se déplace comme un compas en ballade. Tu jurerais Frankenstein avant sa première vidange. »
Pages 203-204 : « Je m'accroupis près de l'estomaqué pour le fouiller. Très intéressante provende
: un pistolet extra-plat à balles syntocraburées, un minuscule magnétophone de fouille, un stylo-seringue, une chevalière Borgia, au chaton empli de cyanure, un appareil fouinazard à biocraduque incorporé, une writemaster filoutée, un tube de convergerie moussante, un hypoglabouille de protection à capuchon, etc
Page 204 : « De part et d'autre du moteur, des tubes lance-fusées, tu juges ? Et puis ? Entre les phares, un giclamètre pétrousquin. Tu branches et ça désintègre cent yards en avant. Non, mais tu mords un peu le danger qu'on à échappé… ».
Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:53:21)
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UNE BANANE DANS L'OREILLE. 2ème trimestre 1977
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Le vieux confie à San-Antonio et Bérurier mission de braquer le coffre n° 44 d'une banque en Belgique afin d'y récupérer son contenu. Il leur adjoint dans leur mission deux anciens truands spécialistes des systèmes de sécurité. Les deux duettistes se rendent vite compte que c'est le vieux qui loue le coffre et les embrouilles commencent.
En fait le coffre ne contiendra qu'une vulgaire paire de lunette mais…
Pages 204-205 : « … Intéressé, celui-ci me dépêcha à Bruxelles pour effectuer d'éventuelles tractations. La « marchandise » si je puis dire, qu'entendais céder le Libanais se composait simplement de deux paires de lunettes de soleil d'apparence banale. L'une sans l'autre ne donne rien de particulier, mais quand on chausse les deux sur le nez, il se produit un phénomène étrange de télépathie mentale avec l'interlocuteur choisi. Vous captez sa pensée et lui transmettez la vôtre. Je vous laisse à imaginer ce qu'il serait loisible d'obtenir d'un tel phénomène, au niveau de réunion concernant la politique internationale entre autres (…)
-Vous parliez de l'agent Libanais qui avait des lunettes miracles à fourguer, monsieur le Directeur.
-Moi ? Je parlais de ça. Ah, oui, peut-être. Ce vilain bougre me les a fait essayer. Une pure merveille. Le miracle. The miracle ! Je parlais au caissier de l'hôtel, et je lisais ses pensées. Je lui ordonnais mentalement de me remettre l'argent du coffre, et il s'exécutait avec une docilité de toutou bien dressé. Si je vous disais : la dame du vestiaire…Ca reste entre nous, n'est-ce pas ? Je lui ai fait ôter sa culotte et trousser ses jupons. Hélas, elle était blette. Mais le résultat était là, non ? Un agent dans la rue, je lui ai ordonné de s'asseoir sur son casque, au beau milieu du carrefour, et il l'a fait. Bon, je veux bien qu'il était Flamand ; n'empêche hein ? D'autres exemples encore, irréfutables, qui excluaient toute tricherie, toute connivence. Tenez encore : un fourreur… IL m'a supplié d'emporter un manteau de bébés phoques encore ruissselant de leurs larmes à ces mignons. Et le marchand se nommait Isaac Blumsfeildein-Lévy, ça ne s'invente pas. J'ai vécu ça…. »
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En prime, page 46 : « Le cœur du centre en question est comme le poste de pilotage d'une capsule Apollo »
Page 132 une allusion littéraire : « - Alors, nous v'la sur le toit plat, en forme de terrasse, du 69, rue des Frères Paul Kenny, romancier belge (1515-1999) dont l'œuvre la plus fameuse est « Tirez Coplan sur la comète »
Page 172 : « La façon dont il se déplace est éloquente. Tu dirais un robot déréglé… ».
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HUE, DADA ! 1977
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San-Antonio et Bérurier se voient proposer par un détective privé américain la recherche d'un individu recherché par la mafia. Avec l'assentiment de son chef, S.A. accepte la mission. Il s'agit d'un Irlandais et notre commissaire se rend vite compte que celui-ci doit être réfugié… en Irlande. Le duo s'y rend et les ennuis et les morts violentes commencent à s'accumuler.
Le roman s'achèvera sur la tentative de putsch du général Amin Dada sur la verte Erin. La tentative de prise de pouvoir par le despote africain en Irlande n'a pas d'autre but que d'emmerder royalement le voisin anglais qu'il ne peut pas sentir
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Page 13 : Un immense suspense et une immense conjecture probable : - « L'étonnement de ma vie s'inscrivit en caractères géants et de néon dans ma mémoire. BERURIER VEUT BOIRE DE L'EAU !, c'était la première fois. »
Page 44 : « -… Il n'y a pas plus de serrures faussées que de radiations atomiques que dans la culotte d'Elisabeth Two… »
Page 104 : « … Une voix plus caverneuse que celle de l'Homme de Cro-Magnon s'élève, à peine audible… ».
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VIENS AVEC TON CIERGE. 4ème trimestre 1978.
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San-Antonio est chargé par le frisé (Son chef chauve) de se faire passer pour un marlou et de livrer trois « demoiselles » à Tiago Chiraco, despote de la république bananière du San Bravo. Une des trois (ou même les trois) « demoiselles ( a ou ont) mission de trucider Chriaco car le dictateur à l'intention de déployer des missiles Russes sur son territoire. San-Antonio n'est chargé que de les convoyer et il se demande bien laquelle des trois est la tueuse.
Alexandre Benoît Bérurier est totalement absent de cette aventure mais il est remplacé par Berthe, sa femme, se faisant passer pour une mère maquerelle.
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Page 180 : Une prison originale : « Mais attends, la génialité de cette prison, je vais te le dire, elle réside dans le fait que toutes les parois des cellules sont en verre. Tu pige la signifiance de la chose ? Y'a un couloir central, bon. Avec six cellules à gauche et six cellules à droite. Or, du fait que tous les murs sont transparents, tu peux regarder jusqu'au fond de la prison et mater tous les détenus en même temps. Génial, non ? Comme surveillance y'a rien de plus efficace ».
Page 181 : Toujours dans cette même prison un système de protection contre les armes à feu : « -Essayer donc de presser la détente de votre pistolet, me conseille-t-il.
Son regard est plus vicelard que celui d'un serpent regardant déambuler une souris blanche autour de lui.
-Pourquoi tirerais-je tant que tout se passe bien, mon cher ? Objecté-je.
Seulement le cœur n'y est plus, car je devine, à sa jubilation mal contenue, qu'il y a un sac de nœud, soudain, dans mon équipée.
-Depuis que nous avons franchi cette grille, nous nous trouvons en milieu glomifugé, m'explique-t-il. Il est impossible de se servir d'une arme à feu car il se produit automatiquement un carcérage biclunex des métaux et un pistolet, par exemple, ne peut plus fonctionner.
Page 206 : « Tu croirais un film surréaliste, voire d'anticipation. Mortadelle, la bonne sorcière flanquée de son robot dévoué. Aladine à la langue merveilleuse ! Chère Rasade dans un riz mec des Mille et Hune Nuits »
Page 46 : « …Et je te parle simplement pour mémoire des officiers à gueule de Frankenstein constipé qui vont et viennent en fouettant leurs bottes étincelantes à coup de cravache.
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MON CULTE SUR LA COMMODE. 1er trimestre 1979
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Suite à l'arrestation d'un diplomate terroriste ayant causé la mort de nombreuses personnes lors d'attentats sanglants à la bombe à Paris, San-Antonio prend sa personnalité et est amené à faire un voyage organisé de la frontière finlandaise à Leningrad en Union Soviétique. Manipulé adroitement du début à la fin du livre, notre commissaire ne sera jamais maître du jeu et se demandera même souvent si il n'est pas complètement cinglé, bref il subira pendant tout le roman et n'influencera en rien la tentative d'assassinat de Leonid Brejnev en personne, ni son sauvetage d'ailleurs. Le bouquin est parsemé d'erreurs de la nature (comme toujours dans ses aventures), mais deux personnages se détacheront particulièrement, deux vieux, ressemblant aux deux vieux du « Muppet Show », totalement obsédés sexuels, mais n'étant peut être pas ce à quoi ils ressemblent. L'ambiance « soviétique » est très bien rendue.
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Page 14 : « Ce célèbre savant Canadien venait de découvrir le fameux point d'intersection des parallèles et des méridiens et toutes les revues scientifiques du monde occidental avaient glorifié l'exploit »
Page 31 : « .. Au seuil d'un engloutissement de son être qui lui rend la vie indifférente. Plus rien n'a d'importance pour lui. Il répond aux questions sans réticence. Ce produit nouveau est à base de curare et d'extraits de farine de lin, il détermine une destruction momentanée des nerfs moteurs sans intéresser les nerfs labio-vulcano-sensitifs. Son nom, je te le donne en confidence, bien qu'il ne soit pas en vente libre dans les pharmacies, est jacto-méningeur 12. Pourquoi 12 ? Parce que son inventeur était superstitieux et qu'il n'était pas question qu'il l'appelât 13…. »
Page 39 : « …Je chocotais à ses récits, quand elle partait dans les radotes, les soirs d'hiver, devant nos grands bols de lait. Elle les prenait pour des Martiens, les fils du soleil levant et de la crème Eclipse…. »
Page 174 : « Je m'approche de la rambarde et me mets à lancequiner dans les profondeurs. L'aimable Niagara de ma miction éveille des échos. Mais rien n'en consécute. Je me fais penser à cette histoire du gars qui se retrouve seul sur la Terre après un déconnage atomique. Comprenant que personne d'autre que lui n'est vivant, il se précipite du haut d'un building. Et pendant sa chute, il entend une sonnerie de téléphone. »
Page 201 : Une allusion à la Nuit de Valpurgis.
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TIRE-M'EN DEUX C'EST POUR OFFRIR ! 2ème trimestre 1979.
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San-Antonio est appelé à disculper un condamné à la prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Ce qui l'amène à enquêter sur le travail de traduction de Chinois ancien, que l'assassiné était en train d'effectuer peu avant son élimination. D'après les rumeurs le manuscrit détiendrait le secret d'une arme absolue et nombreux étaient les personnes qui auraient fait vraiment n'importe quoi afin de l'obtenir. Un grand roman de science-fiction ? Non ! Car le fameux secret tiré d'un manuscrit chinois ancien, bien que d'une certaine façon soit vraiment en quelque sorte une arme absolue pour l'époque ne concerne que la formule de la poudre à canon.
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Page 19 : « … Effet de ciel, plongée oblique du soleil dans les frondaisons. Tu te crois à l'Opéra, dans Faust, au moment que Mister Satan va se pointer pour répondre à l'invocation du vieux kroum qu'à lui la jeunesse. Mais attends, je m'écarte déjà, je suis l'écolier buissonnier type…. »
Page 116 : « Lui, il aboie un peu, façon loup-garou dans les films d'épouvante anglais. C'est dantesque…. »
Page 170 : « L'ensemble produit immanquablement un personnage à la Frankenstein, artificiel et donc inhumain… »
Page 203, une improbable guerre future : « Il remplit un formulaire d'un air aussi important que notre Président lorsqu'il signe une déclaration de guerre à l'Uèressesse. ».
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A PRENDRE OU A LECHER. 1er trimestre 1980.
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Appelé à Bangkok, capitale de la Thaïlande, par son chef pour y retrouver un ami à lui disparu dans de mystérieuse condition, San-Antonio et Bérurier à peine arrivés à leur hôtel manque de peu de recevoir un défenestré sur la figure. Le chasseur qui est passé par la fenêtre a été poussé et nos deux compères enquêtent plutôt sur ce cas que celui initialement prévu ce qui leur vaudra les foudres d'un important personnage véreux de la capitale, qui n'hésitera pas à les faire hypnotiser et tomber semi-morts en catalepsie, transportés dans des cercueils à l'autre bout du pays , ou là, ils serviront de pâture à des émules du comte Zaroff, dont le gibier préféré était l'homme. Tout finira bien après de trépidantes aventures.
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Page 19 : « Donc le sieur Brandt était chasseur, mais on chasse quoi en Thaïlande ? Le tigre du Bengale, l'autruche amphibie ou le castor ovipare ? »
Page 31 : « Je lui dédicace un sourire à reflets verdâtres, comme en ont les masques de Dracula. »
Page 36 : « Et depuis sa dernière escale : silence complet. Pourtant, Bangkok, ce n'est pas le triangle des Bermudes, si ? »
Page 47 : « Je lui fais des dessins, il opine. On démarre en fusée Cosmos. Cap Carnaval ! En route !.... »
Page 112 : Une allusion à Merlin l'Enchanteur
Page 169 : Une allusion à la capsule Apollol
Page 173 (écrit en 1980) « Contre toute attente, nous n'allons pas très loin : une dizaine de kilomètres au plus. Et même pas des kilomètres carrés, mais de simples kilomètres linéaires, de ceux qui vont connement d'un point à un autre sans faire chier les écoliers avec des multiplications. Remarque, ils se feront chier de moins en moins, les écoliers, grâce à l'électronique. Tous, ou presque, possèdent déjà leur petite machine à calculer. Et bientôt, moi je prévois, ce sera l'ordinateur de poche à apprendre les leçons et à faire les devoirs pour, dans un avenir qui déjà se profile, accéder au bouquet final : la pile du savoir.
A dix piges, tu choisiras ta voie, et on te foutra dans le cul, ou ailleurs, je ne suis pas sectaire (tout juste scatologique), un minuscule machin pas plus gros qu'un pois chiche qui t'apportera treize années d'études d'un seul coup d'un seul. Juste l'orientation, je te dis : science-pot, H. E. C., médecine, polytechnique, etc.
Un petit greffon de rien, de moins que rien, raccordé à la pensarde. Et poum : te voilà nanti d'un solide bagage. Tu verras, tu verras, rigole pas, on est en train, on te prépare, tes chiares auront pas la science infuse, mais la science greffée. Ils sortiront pas de l'E. N. A., c'est l'E. N. A. qui rentrera en eux. A la base du cerveau, tout compte fait, plutôt que l'oignon, je prévois, pour le dépôt sacré, le raccordement sera plus fastoche. Y'aura moins de canalisation à poser. »
Page 203 : A propos d'une peau de crocodile : « Une membrane blanchâtre-orangée, comme l'intérieur d'une peau d'orange pelée de près. Ca fait un peu cosmique, science friction. te cause plus que de dégoût…. ».
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BAISE-BALL A LA BAULE. 2ème trimestre 1980.
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Aventure balnéaire en Bretagne ou le Prince Charles d’Angleterre s’y rendant pour un concours hippique, est occis involontairement par notre héros par empoisonnement. Bon le prince de Galles n’est pas vraiment mort mais seulement en état de catalepsie (comme pour l’épisode se déroulant à Bangkok). San Antonio, secondé par Alexandre Benoît Bérurier (alors en vacances au Croisic), vont affronter des agents de la C. I. A., des membres de l’I. R. A., des gangsters à la nationalité pas très définie et un chirurgien esthétique ayant la marotte de transformer ses clients en sosies de personnalités célèbres :
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Page 279 – 280 : « - Il y a là : deux fois la reine d’Angleterre, sa très gracieuse et grassouillette Majesté Elisabeth Deux (des jumelles) ; il y a là trois fois le prince Charles (l’un étant toutefois plus petit que les autres, et un autre ayant l’air moins con que les deux précédents) ; Il y a là une gentille princesse Anne, pas mal roulée du tout. Et puis un chancelier Schmidt, un prine Philippe dédainbourre ; un Shah d’Iran en bonne santé ; un El Sadate (Anouar et en couleurs), un Tito bi jambiste, une princesse Margaret plantureuse à en faire gerber le Group Captain Mille, pardon ; je voulais dire Thousand ; un lord Mountbatten qui devait pas être fini au moment de l’attentat et qui glandouille, inutile, dans l’institut. Et puis il y en a d’autres, beaucoup d’autres, en cours de fabrication. Entre autre un Anatola Khomeiny dont la barbe n’est pas assez blanche, et une Mme Gandhi qu’on définit déjà sous ses bandelettes, et j’en passe. Ou plutôt ce sont eux qui passent, coudes au corps, fuyant comme à Pompeï…
-Seigneur ! Soupire une voix : le travail de toute une vie !
(…)
-Depuis que la violence règne sur le Monde Occidental , je travaille à tour de bras. Si je vous disais : j’ai déjà passé quatre prince Charles, dont un hier, cinq reines Elisabeth, deux princes Philippe, deux Moshe Dayan, un Paul VI (je n’en avait qu’un sinon c’est un article qui aurait marché, plus trois Line Renaud, pour m’amuser, essayer de tâter de la clientèle française. Je terminais un Georges Marchais (c’est pour moi qu’on avait dérobé sa statue au musée Grévin). J’étais près à affronter le marché américain, mais ces salauds ont pris les devants ! Bien sûr, j’ai des laissés-pour-compte : le Shah, par exemple. Que voulez-vous que j’en foute, à présent ? Le modifier ? Peut-être le transformer en Chaban-Delmas, mais a qui irais-je le caser ? Tout est perdu ! Ruiné ! »
Dans ce roman Frédéric Dard règle certainement des compte avec Maurice Druon (mais vu qu’il n’y a aucune conjecture dans ce passage il vous faudra lire le livre)
Autrement page 45 : « -J’ai des antennes secrètes, moi, mon petit, je capte l’au-delà, moi, vous savez ! Il y a des prémices que je sens dans ma viande…. »
Page 54 : une allusion à Goldorak
Page 56 : une allusion à la nuit de Valpurgis
Page 140 : à propos du Prince Charles (écrit il y a 31 ans) : « … Mais quoi, il n’est que prince et le restera longtemps encore, je gage bien que sa maman soit en pleine méno….. ». En 2011 il n’est toujours que prince et sa maman est toujours sur le trône, il faut dire que les femelles Windsor ont la peau dure (voir mamie Victoria)
Page 220 : Une allusion à James Bond.
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ON LIQUIDE ET ON S’EN VA. Roman de Première Classe et de Politique Friction. 1er trimestre 1981
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Trois Pieds-Nickelés (2 garçons et une fille) donnant un spectacle de rue pour le moins original et arrondissant leurs fins de mois en faisant les poches des spectateurs se voient brutalement occire par un tueur international auquel ils ont eu le malheur de lui dérober une bricole lui appartenant. Pendant tout le roman San-Antonio, Bérurier, et Pinaut (affublé d’une sévère courante) vont courir, de France en Côte d’Ivoire, après le tueur pour le neutraliser. Ils croiseront sur leur route un faux empereur Bokassa et l’ancien vrai. La politique fiction du sous titre concerne Bokassa et n’est pas d’un grand intérêt. Un passage amusant concerne Pinaut, qui se baignant en bord de mer est « absorbé » par un Canadair venant faire de l’eau pour éteindre un incendie de forêt. Il sera largué sur l’incendie et s’en sortira seulement avec quelques plaies.
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Page 39 : « ….Pinuche, la bonne vieillasse, la relique très chère, l’exquis petit bout d’homme, chaplinesque un peu, moi je dis. Vroum ! Flaouche ! La fusée volante ! Commak, en plein train, devant des gens d’horreur, plus horribles que se rejets… »
Page 59 : Une allusion à Sherlock Holmes.
Page 182 : « Le plus simple dans le fond, ce serait d’acheter une table tournante pour questionner les potes de l’au-delà… »
Page 74 : « -Moi qui connais les hommes (et les femmes donc !), je peux te dire que ce type est un animal à sang froid et il suffit de suivre les lignes de son visage et cette espèce de barre horizontale unissant ses yeux afin de constituer une visière à son regard pour comprendre qu’il est effectivement un envoyé de la mort ici-bas, le messager de tous les démons de l’enfer. Il bute comme tu manges une gaufre. N’a pas d’âme, ou alors une qu’est pas racontable et qui échappe à tous les critères ».
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VA DONC M’ATTENDRE CHEZ PLUMEAU. Mars 1983.
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Dans cette aventure de S. A. Achille son chef a été évincé et a été remplacé par Alexandre-Benoit Bérurier, de plus le titre de ce roman est incompréhensible.
Un diplomate Indien a découvert un secret Soviétique, promet de le révéler à un collègue Anglais, mais se fait arrêter. Il parvient à s’évader et à se glisser dans le train d’atterrissage d’un avion , il y meurt gelé mais a le temps d’écrire un message ou San Antonio est cité. De Suisse aux Etats-Unis le commissaire, souvent dépassé, ne sera, pour une fois, qu’une marionnette victime d’une collusion entre services secrets Russes et Anglais essayant de déjouer une invasion Asiatique de la Russie et du monde entier.
Page 58 : « - Cela dit, votre version du mec beurré qui décide de jouer « Tintin contre Sherlock Holmes » ne me satisfait qu’à moitié. »
Page 93 : Une allusion à un cosmonaute et une autre au docteur Mabuse.
Page 110 : « -Remontez l’allée jusqu’au parking, vous garerez votre voiture et quelqu’un viendra vous chercher, m’enjoint-elle. » - Un vrai robot cette nière… »
Page 119 : « Miss Eva, figée dans son vêtement de cuir, ressemble à une martienne de bande dessinée… »
Page 137 : « France ! (c’est le nom d’un croquemort – milliardaire), un miliardaire loufoque dont le nom apparaît dans la ténébreuse affaire Stone-Kiroul… nabab dingue ! Pédé, boulimique, mégalo. Ne pouvant supporter ses facéties, je me barre de chez lui vigoureusement. Me paume dans son foutu labyrinthe. En sors par la ruse. Mais ne peux quitter son domaine car, au dernier moment, comme dans un dessin animé de science fiction, ma voiture est happée par une mâchoire géante et entraînée dans un tunnel mystérieux. »
Page 145 : « -Même les communications en provenance de la planète Mars la laisse froide. »
Page 179 : Une allusion à François Mitterand, James Bond et Tintin.
Page 183 : « - Ca aggrave presque le cas du mort, lui donne un côté Frankenstein loupé… ».
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MEURS PAS ON A DU MONDE. 25 juin 1980.
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La couverture de ce volume n’aurait pas dépareillée dans le « Topic Squelettique ».
En Suisse, un diplomate Grec, en fait un agent secret du K. G. B. se retrouve intouchable malgré les méfaits commis et pour cause il a placé des bombes sur les principaux hommes de pouvoir du pays et est, ainsi en état de leur dicter ses volontés. Enquêtant sur lui, suite à la découverte d’un mort sur le déversoir roulant des valises de l’aéroport de Zurich, San-Antonio est à son tour victime du génial truand et se retrouve bombe humaine avec pour mission (sans le savoir) de faire exploser le président de la République Française et de tous ses ministres en prononçant devant eux un mot qui déclenchera le mécanisme d’explosion de la bombe : me mot est Anticonstitutionnellement. L’histoire se double d’une invasion de serpents particulièrement venimeux et mortels en Helvétie.
La déception conjecturale de l’histoire provient du suspense entretenu pendant tout le bouquin sur la taille d’un costume trouvé dans une valise d’un suspect, costume coupé pour une personne de plus de 3 mètres de hauteur et sa non explication : il contenait des milliers d’œufs de serpents (ceci n’expliquant pas ses dimensions)
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Page 19 et cité de nombreuses fois, l’hôtel « Intersidéral », n’existe pas en Suisse (j’ai vérifié)
Page 79 un léger anachronisme : « Le téléphone de la chambre, un vieil appareil comme tu n’en trouves plus qu’aux Puces et qui a probablement servi à Napoléon III, grelotte comme quand Pinuche se gargarise ». (Napoléon III est décédé en 1873 et le premier brevet a été déposé en 1874. La première fois ou le mot « Téléphone a été prononcé date de 1861)
Page 97 : « … La vraie figure fétidique, blême et grêlée, aux paupières sans cils, aux lèvres minces. Son regard de bas fumier flanquerait des frissons à Dracula. Il y a quelque chose de cybernétique chez ce gus…. »
Pages 106 – 107 : « -Je suis l’agent général de la Maison Brand-Lheite chargé d’effectuer une petite enquête de routine sur l’une des habitantes de ce délicieux pays, laquelle se propose d’acquérir notre fameuse machine Z X 34. Vous n’ignorez pas – ou alors c’est que vous faites semblant- que le Z X 34 sert à dénoyauter les cerises à l’eau-de-vie et à transformer l’amabde du dit noyau en énergie spodio-verticulère. Il est évident qu’un appareil de ce type n’est pas à mettre entre toutes les mains…. »
Page 160 il est fait allusion à James Bond.
Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:55:39)
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TARTE A LA CREME STORY. 4ème trimestre 1980
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L’œil de verre du chef du parti Communiste Bulgare, Grozob, révèle d’un secret qui doit fortement embarrasser les Communistes Russes. San-Antonio s’entraîne auprès d’un vieux pégriot directeur du H. E. C. (Hautes études Criminelles) au lancer du couteau boomerang afin de s’emparer du dit œil de verre avant les Russes. Il y parviendra de façon rocambolesque et le ramènera en France, où, à première vue l’œil est un œil de verre totalement ordinaire. Il retournera en Bulgarie ou tout le bouquin raconte son odysssée pour ressortir du pays après l’élimination de Grozob par une bande dissidente. En fait l’œil de verre est un objectif de projecteur, seul capable de lire une liste de taupes Communistes infiltrées en Occident. La conjecture rationnelle romanesque est absente de ce roman mais pas le délire ni les obsessions sexuelles de l’auteur. En fait de tarte à la crème ce roman baigne plutôt dans le Yaourt.
Page 23 : « Le sortilège venait de ce que le couteau, lancé, paraissait soudain animé d’une vie propre. Ses changements d’orientation et de vitesse le faisaient ressembler à quelque O. V. N. I. dépêché sur notre miséreuse planète pour tenter de sonder la connerie humaine. »
Page 195 : « Cette fois l’Ampleur ne donne pas la réponse mais hoche la tête. Et puis s’éloigne à pas de loup-garou sous la lune voilée comme une vieille roue de vélocipède ».
Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:55:58)
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Diantre, une San’Antho !
Beau travail et bonne continuation !
Pour un peut cela pourrait donner des idées à quelqu’un…
PS : quelques scans...
Dernière modification par Arphadax (13-06-2011 12:12:52)
Oui aux Polars, Aventures, Espionnages !!! Clonons BDFI !!! (Heu : de Retour !!!)
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LA PUTE ENCHANTEE. 1er trimestre 1982.
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Une bande de terroristes internationaux dirigée par le célèbre Carlos se sert d’une invention consistant à utiliser un cerveau humain comme d’un réceptacle direct de sons et d’images. Bref, vous recevez directement et sans aucun appareillage des images et des sons provenant de n’importe quel endroit de la planète. C’est une brave prostituée besogneuse qui en fait les frais en début de roman en « assistant » à un attentat à Nice et Alexandre-Benoit Bérurier en fin de volume en assistant à l’assassinat du président Sadate, en Egypte. A noter en début de volume le retournement de veste de Achille, le chef de San-Antonio, qui à l’arrivée du président Mitterand au pouvoir devient un gauchiste convaincu.
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Page 38 à propos de la planète Terre : « Ce petit machin rond, balle de tennis perdue dans les espaces sans fin, à subir les caprices d’astres monstreux. C’est minuscule, c’est bleu, paumé, fragile : une bulle, vous me recevez bien l’ami ? Quatre milliards de connards sur une bulle lancée dans l’infini, et qui s’entrefont chier, les gueux ! s’entretuent, s’entre-dévastent !.... »
Page 84, une allusion aux gadgets de James Bond.
Page 145, une allusion à Fantomas.
Page 195, une autre allusion à Fantomas. En fait le terroriste Carlos est considéré comme un Fantomas international.
Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:56:15)
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FAIS-MOI DES CHOSES. 3ème trimestre 1978.
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« -Le docteur Morton qui est un grand sexologue américain, me rapporte qu’à Noblood City, la ville ou il exerce, deux événements sociologiques sans précédents dans l’histoire des Etats-Unis sont en train de s’accomplir. Depuis deux ans, bien que la ville compte plus de 200 000 habitants, il ne s’y est pas perpétué un seul délit. Aucun vol, aucune malversation, et, à fortiori, aucun meurtre. Unique dans les annales ! Unique ! Chantonne le dabe. Parallèlement, il se trouve de plus en plus de couples frappés de frigidité, si bien que notre ami est débordé. De nombreux savants américains ses sont penchés sur le problème. On a analysé l’eau, l’air, les nourritures d’utilisation quotidienne, ce en pure perte. Il s’agit d’un phénomène. Par conséquent il est encore inexpliqué ».
San-Antonio et Bérurier sont envoyé à Noblood City la bien-nommée. Le commissaire pour y voir plus clair et Bérurier et sa femme pour doper l’ardeur des habitants en donnant des démonstrations sexuelles publiques.
Là, San-Antonio est entraîné dans une toute autre affaire par le chef de la police locale. Ressemblant trait pour trait à un chef mafieux décédé il y a plus de 15 ans il doit réveiller des souvenirs dans l’esprit de son ex-fiancée qui est à l’état de légume depuis ce temps mais qui détient peut-être les clés d’une fortune cachée quelque-part. Sa quête aboutira après quelques rebondissements et amènera à lier les deux affaires.
« -Comment t’est-ce, cher commissaire, que ce petit trouduc pouvait faire débander mon homme ?
-Grâce à une prodigieuse découverte du docteur Morton, ici présent. Il a inventé l’onde Chmoldu qui neutralise les influx nerveux. Injectée, si je puis dire, dans un programme radio, cette onde n’est pas perceptible par l’oreille humaine. Elle opère son travail de « déconnection » sans que le sujet en soit conscient. Or, il y a à la tête de cette ville une organisation qui exploite l’onde Chmoldu. J’ai été surpris de constater, en débarquant à Noblood City, à quel point la musique était omniprésente…. »
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Page 20 : Une allusion à la Nuit de Valpurgis
Page 43 : Une allusion à Alice au Pays des Merveilles
Page 187 : « …Et puis j’aime les odeurs d’ici. Et les gens ne sont pas de véritables gens. Y’a du martien dans leur allure. Ils arrivent de nulle part, ne vont nulle part, ne pensent à rien. P’têtre sont-ils immortels….. »
Page 188 : « ..Y’a que le baise-ball pour faire encore vibrer. Même les expéditions sur la lune ça faisait chier tout le monde, alors ils ont stoppé, c’était pas payant…. »
Page 189 : « … Avec ça sur la bouille, tu ressemble plus à un martien qu’à un moulin à vent….. ».
Dernière modification par Ismaël II (11-12-2011 15:56:30)
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BOUGE TON PIED QUE JE VOIE LA MER. Dépôt légal : Juin 1982. San Antonio 109.
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A Malaga en Espagne, San-Antonio et Bérurier annihile une organisation terroriste s’apprêtant à lancer des missiles atomiques sur la Belgique et l’Angleterre, pour provoquer une déstabilisation planétaire et un embrasement généralisé.
Une allusion à Sherlock-Holmes pages 45 et 148.
Page 43 : « On lui a flanqué à bout portant dans les naseaux une giclée de fluctanganate aznavourien de télébenzene hydropique. Je ne suis pas chimiste mais j’ai lu Balzac. Il est dans le sirop de coaltar pour un bout de moment ».
Page 66 : « … je descends d’une autre planète où les sapins fournissaient davantage d’arbres de Noël que de cercueil…. »
Page 93 une allusion au Docteur Mabuse.
Page 118 : « -Je t’en dirais davantage quand j’aurai lu les journaux de demain, ou écouté la radio…. S’il s’agit d’une fusée, elle sera tombée quelque part…. A moins qu’elle ne se soit perdue dans le cosmos ?
Page 130 : « Voila que le stylo produit un clic et s’allonge de deux mètres, car il contient une tubulure télescopique en alliage super léger, terminé par une aiguille. »
Page 161-162 : « Une penderie pivote, formant porte. Ladite est béante. L’infirme qui s’est débarrassée de sa chaise roulante s’active, un casque sur la tête, devant d’impressionnants instruments, cadrans, manettes, voyants multicolores, qu’elle manipule et interprète rapidement, en technicienne aussi consommée que les potages Liebig…… La gonzesse qui n’estpas plus invalide que John Mac Enroe met la main à son corsage et veut attraper le minuscule pistolet Scheurkmeurk à pétafinage concentré fixé sous son aisselle gauche…. »
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L’ANNEE DE LA MOULE. Septembre 1982. San-Antonio n° 110.
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Histoire commençant par un homme se dénonçant pour le meurtre de sa femme, mais lorsque le commissaire se rend sur les lieux du prétendu crime il ne découvre que le cadavre de la maitresse de celui-ci. Histoire s’achevant par la découverte d’un trafic de diamants passés de Hollande en France au travers de simples moules. Histoire décevante et soporifique et ne comportant aucune conjectures flagrantes.
Page 24 : « Vous me chambrez comme quoi vous avez trucidé votre gerce, je viens m’incliner sur sa dépouille, et nous découvrons une autre dame à sa place. Alors, de deux choses lune (comme dirait Armstrong, le cosmonaute), ou bien vous êtes fou à lier…… »
Page 32 : « Le plancton qui ressemble à Bombard, l’ancien ministre éclair du gouvernement specimen de la Sixième République…..
Page 39 : Une allusion à Sherlock Holmes
Page 42 : « Il a les boules phosphorescentes, et qui proéminent comme chez les Martiens (tels qu’on les représente dans les dessins humoristiques)…. »
Page 51 : une utopie – « Une nouvelle lubie de ton Antonio, ma chérie. Je boulonne à la carte, doré de l’avant (comme exprime Bérurier). On vit l’époque de la brème : cartes de crédit, d’accès, de tout ce que tu voudras. On projette de créer la carte de baise. C’est pour très vite. Tu la présenteras à la frangine que tu entends calcer, elle se la carrera dans la chaglaglatte, une cellule magneto réactive oblitérera ta cartounette et tu pourras limer vingt minutes sans bourses déliées… »
Page 109 : « …. Des fauteuils aux lignes cosmiques créent une ambiance internationale…… »
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DU BOIS DONT ON FAIT LES PIPES. San-Antonio 111. Novembre 1982.
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Félicie, la mère de San-Antonio, suite à une émission de télévision bouleversante, ou la mère d’un enfant disparu enjoint désespérément le meurtrier de dire ou se trouve la dépouille de son enfant, meurtrier qui nie avoir tué son fils, ne le connaissant même pas, demande à son commissaire de fils si il peut rouvrir une enquête.
S. A. se fait donc passer pour un détenu et accède à la cellule du meurtrier d’enfants, meurtrier qui ne se cache pas de l’être, mais qui affirme n’y être pour rien dans la disparition précitée. Une fois le détenu en confiance il lui propose de s’évader, une fois dehors S. A. recueille chez lui le susdit tueur d’enfant, qui en profite pour s’enfuir avec Toinet le fils adoptif de Félicie et S. A.
Aucune conjecture dans ce polar bien classique mais une tonne de « bricoles » à traîner à gauche et à droite.
Page 11 : « On aurait aussi bien pu demeurer absent, à tout jamais, dans les intersidérations cosmiques. La Terre, planète morte. De la caillasse supra-saharienne….. »
Page 26 : « L’autre me visionne avec davantage d’intérêt que si j’étais Armstrong marchant pour la première fois sur la Lune (en anglais : on the moon). D’ailleurs les Terriens s’en sont torchés qu’on aille sur la Lune ; c’est pas leurs oignons. Ils préfèrent la coupe du monde de foot… »
Page 60 : une allusion à Superman.
Page 62 : « On devrait pouvoir mettre ceux qu’on aime en hibernation afin de les dégivrer quand on a besoin d’eux. »
Des allusions à Sherlock Holmes pages 70, 98, 178 et210
Page 70 : « -Le bruit que j’fais alluvion, c’t’un jeu forain à propos duquel ça consiste à tirer au pistolet électronautique sur une fusée cosmétique…. »
Page 89 : « Je me demande si ces cons d’Anglais vont se décider à creuser le tunnel sous la Manche ; tu y crois toi ? Non, hein ?..... » (écrit en 1982)
Page 110 : « Je l’interromps. Ou plutôt Mme Pinaud l’interrompt. Elle entre comme le fantôme d’Hamlet qui aurait raté le métro et qui se pointerait à la bourre sur la réplique. »
Page 111 : « Une dernière fusée et je reviens à ce brave rayon Laser… » (il s’agit ici de postillons et non de S. F.)
Page 136 et 182: Une allusion à Frankenstein.
Page 203 : Une allusion à James Bond
Page 212 : Une allusion à Faust.
Page 213 : Une allusion à Fantomas
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