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Fernand Hue(1846-1895) a d'abord été brigadier au 1er régiment des chasseurs d'Afrique avant de se faire connaitre en tant qu'écrivain. On lui doit plusieurs romans d'aventures, des livres de vulgarisation scientifique, une histoire du 1er régiment des chasseurs d'Afrique et de nombreuses nouvelles pour enfants.
Parmi ses romans d'aventures, on peut citer :
* Les mésaventures d'un volontaire malgré lui. (Lecène et Oudin. Ill. Gil Baer)
* Aventures de cinq chasseurs d'Afrique au Mexique, Les Bouchers Bleus, grand roman historique (Société Française d'Imprimerie et de Librairie, illustrations de Gil Baer)
* Le capitaine frappe d'abord, grand roman historique, illustrations de George Roux, H. Lecène et H. Oudin, 1894
* 500,000 Dollars de récompense, illustrations de Gil Baer, cinquième série, Société Française d'Imprimerie et de Librairie
* Les voleurs de locomotives, illustrations de George Roux, Société Française d'Imprimerie et de Librairie
* Les coureurs de frontières, illustrations de Vintraut et Petit , Société Française d'Imprimerie et de Librairie. Publié en feuilleton dans Le soleil du Dimanche, 1890.
* Les cavaliers de Lakhdar, illustrations de Gil Baer, Société Française d'Imprimerie et de Librairie
* Aventures de deux Français et d'un chien en Australie, (Lecène et Oudin, Paris, 1887)
* Autour du monde en pousse-pousse, voyage d'un ressuscité, visite de l'exposition universelle de 1889, Société Française d'Imprimerie et de Librairie
Pour plus de détail sur ses œuvres voir la page Fernand Hue sur mon site.
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La BN lui attrbue ce roman (de guerre future entre la France et l'Angleterre), mais je suis méfiant:
Type : texte imprimé, monographie
Auteur(s) : Hue, Fernand (1846-1895)
Titre(s) : Paul Blaise. Le Torpilleur n° 127 [Texte imprimé]
Publication : Paris : H. Lecène et H. Oudin, 1887
Description matérielle : In-8° , 159 p., fig., frontisp.
Notice n° : FRBNF30623936
Tu confirmes que c'est bien de Fernand Hue?
Oncle Joe
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Une chose est certaine : ce livre n'est pas dans ma bibliothèque. Par contre, il y a un autre ouvrage que la BN attribue à Fernand Hue sur Gallica, Le Testament de M. Maliroux, par Paul Blaise,... Hue, Fernand (1846-1895) 1893 dont la page de titre donne clairement le nom de Paul Blaise comme nom d'auteur. Serait-ce un pseudo ? Je n'ai pas la réponse. Je vais chercher un peu plus loin.
Édit
J'ai trouvé dans ce catalogue d'autres titres signés Paul Blaise :
* Le Congo. Histoire et description, mœurs et coutumes
* La fille de l'émigrant.
* Les deux maraines.
* L'héritage de Jeanne Michelin.
* Aventures de deux Français et d'un chien en Australie
* Le Testament de M. Maliroux.
* Le torpilleur N°127.
Ainsi que plusieurs ouvrages de Fernand Hue qui lui sont attribués, mais aussi une trace de son court roman d'aventure Les mésaventures d'un volontaire malgré lui qui y est attribué à un certain J. Feyrol. Et celui-là, je l'ai dans ma bibliothèque avec le nom de Fernand Hue comme auteur. Puis-je me permettre de supposer que ce sont là trois noms d'écrivain pour une même personne.
Dernière modification par gloubik (22-03-2011 18:10:10)
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Dernière trouvaille.
D'après le Répertoire de la littérature de voyage française au XIXe siècle Il s'agit bien de trois nom d'écrivain pour un même individu.
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Bravo!
1887 Hue, Fernand [= Paul Blaise, Jacques Feyrol]
Aventures de deux Français et d'un chien en Australie
Paris (H. Lecène & H. Oudin), 143 p. in-8, fig.
Il reste à savoir quel est le VRAI nom des trois, les deux autres étant des pseudonymes... Fernand Hue est le plus employé, mais est-ce le vrai? On le spuppose pour l'instant.
Oncle Joe
Dernière modification par Nick Talopp (22-03-2011 18:33:44)
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A force de chercher, j'ai trouvé ça : http://www.bdfi.net/forums/viewtopic.php?id=1005.
J'ai eu l'info. Autrement je ne me serais pas permis d'écrire sur mon site que Fernand Hue avait été membre du 1er régiment de chasseurs d'Afrique. La question est maintenant de retrouver ma source.
Par contre, peut-on considérer que la présence d'une correspondance entre Émile Zola et Fernand Hue soit une preuve ?
C'est aussi sous le nom de Fernand Hue qu'il a été membre de l'Association des Journalistes Parisiens.
Dernière modification par gloubik (22-03-2011 22:03:17)
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Tes premières sources viennent peut-être de " POLYBIBLION REVUE BIBLIOGRAPHIQUE UNIVERSELLE "?
On en trouve quelques extraits sur "Googlivres".
Je mets les extraits complets pour plus de facilité mais les liens sont en dessous.
Plus vivant encore est le volume consacré aux "" Chasseurs d'Afrique
par M. Fernand Hue, un ancien brigadier du régiment. Que de noms
connus dans ces 300 pages, depuis celui du brave Yusuf jusqu'à celui
du grand Margueritte, vaillamment tombé sur le champ de bataille de
Sedan. Comme dans le précédent ouvrage, la note héroïque disparaît par-
fois pour faire place à de gais chapitres, comme le dixième par exemple,
destinés à nous montrer le régiment « en garnison et en détachement. »
Nous faisons là connaissance avec l'ordinaire , le cuisinier, la vie au
bivouac et même avec « la blanchisseuse. » En somme , volume sans
prétention mais non sans intérêt.
1888
http://www.archive.org/stream/01polybib … t_djvu.txt
Fernand Hue semble bien être le nom "sérieux"
15. — Le Polybiblion a déjà rendu compte (t. XLVII, p. 306) des
Voleurs de locomotives. Ce volume de M. Fernand-Hue est un épisode
fort dramatique de la guerre de sécession, qui prêtait réellement à l'illus-
tration. M. Georges Roux s'en est tiré d'une manière satisfaisante. La
présente édition peut servir à deux fins : comme cadeau à un adolescent
en comme récompense scolaire.
1893
http://www.archive.org/stream/polybibli … t_djvu.txt
7. — En quelques mois, voici le sujet du Capitaine Frappe d'abord.
Le comte de Fontenailles, parlant pour l'émigration, est assassiné par
Jean Aubert, un marin d'Arromanches. Jean Aubert s'empare de la for-
tune de l'émigré, contenue dans une valise, et élève en vrai loup de
mer, surtout en vrai sans-culotte, le jeune fils du comte, qu'il a épar-
gné. Le fils aîné, revenu avec sa mère, sous le Consulat, conspire contre
Bonaparte, et réussit même à Tenlever; mais son frère, devenu, par la
mort de Jean Aubert, capitaine de la Couleuvre, sur laquelle on devait
emmener le prisonnier en Angleterre, le délivre et sauve plus tard les
conspirateurs des griffes du Premier Consul. Toutes les belles qualités,
surtout Taniour de la patrie, se trouvent chez le sans-culotte; le royaliste
n'a que des impatiences et des défauts. C'est assez dire qu'il y a ici un
parti pris de dénigrement que nous ne nous attendions pas à rencontrer
sous la plume de M. Fernand-Hue, pas plus qu'une admiration sans
bornes pour Bonaparte. Le drame est bien conçu, les phases en sont pal-
pitantes, les accessoires historiques admirablement étudiés et rendus,
notamment le rôle et l'action de la police triple et quadruple de Fouché
et du gouvernement; mais les personnages sont faussés. Si M. Fernand-
Hue avait respecté la légende qui lui a servi en grande partie de modèle,
il ne serait pas tombé dans un aussi grave défaut ; il aurait été vrai et
vraisemblable. Mais peut-être lui a-t-on demandé de plier son histoire à
l'éloge de la Révolution d'abord, et de Napoléon ensuite. Une des gra-
vures, celle qui est reproduite sur la couverture, et qui représente Jean
Aubert attendant le comte au bas des falaises d'Arromanches, mérite
une mention spéciale.
1894
http://www.archive.org/stream/polybibli … g_djvu.txt
C'est pour vulgariser ces questions particulièrement intéressantes que
MM. Fernand Hue et Georges Haurigot ont écrit l'ouvrage qui porte pour
titre : Nos petites colonies, auquel nous croyons devoir consacrer quelques
lignes à part.Nous ne dirons rien des qualités typographiques de l'ouvrage, ni des nom-
breuses cartes qui l'ornent ; elles mériteraient cependant à elles seules une
mention tout à fait spéciale. Nous ne voulons que nous occuper de l'œuvre elle-
même, et de celles qui paraissent journellement, répondant à cette tendance
très marquée aujourd'hui des esprits à étudier le présent et l'avenir des terres
lointaines. Peut-être se demande-t-on déjà si le vaste camp retranché, dont le
lieutenant-colonel nous faisait tout à l'heure le tableau, sera habitable dans
quelques années?Il faut un véritable courage à des hommes de talent, qui pourraient comme
tant d'autres livrer à la publicité un livre à sensation, pour consacrer leur
labeur à des études (qui semblent devoir toujours conserver un côté aride et
peu attrayant. Mais MM. Pernand Hue et Georges Haurigot trouvent leur ré-
compense dans l'utilité de leur œuvre.Cependant, ces écrivains ont justement évité l'aridité, ils ont donné à leur vo-
lume un caractère pittoresque : descriptions charmantes, détails curieux, anec-
dotes piquantes abondent dans cet ouvrage, et l'esprit captivé se laisse séduire
d'autant plus aisément que toutes ces choses sont dites en un style agréable.
http://www.archive.org/stream/leslivres … t_djvu.txt
Ce dernier livre-google est très amusant, on y trouve des intrigues formidables (rien à voir avec le digne Fernand Hue!) :
Deux volumes se faisant suite. Le Fils de l'amant et Veuve et Vierge, par
M. Alexis Bouvier, présentent aux lecteurs une situation qui n'a guère encore
été exploitée. Il s'agit d'un père qui épouse sa fille, afin de lui donner toute sa
fortune, et qui, comme de juste, se tue aussitôt après la cérémonie. Bien
entendu, la fille en question n'est pas une enfant légitime, et c'est ce qui amène
le drame très vivant raconté par ce fécond romancier.
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Tes premières sources viennent peut-être de " POLYBIBLION REVUE BIBLIOGRAPHIQUE UNIVERSELLE "?
C'est bien possible. Merci.
Il faudrait quand même que je perde l'habitude de ne pas noter toutes mes sources d'info.
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