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Quelques suggestions de titres
Max Anobaldia : "n'achetez pas d'astronef d'occasion"
Hervé Christiani "dans les étoiles noires"
naturellement un plein 33T de Guy Béart
Boris Vian : "la java martienne"
Boris Vian : "Terre-Lune"
Yeti du Harz
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Bonjour et bienvenue vieux poilu!
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Des chansons de S. F. ils en existent comme s'ils en pleuvaient:
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ADAMO. A DEMAIN SUR LA LUNE, 1969. Paroles et musique de Adamo
Richard ANTHONY. L'AN 2005, 1967. Paroles de Richard Anthony. Chanson reprise par DALIDA
Les PARISIENNES. LE TUNNEL SOUS LA MANCHE, 1966, paroles de Franck Gérald et musique de Claude BOLLING
ANTOINE. JUSTE QUELQUES FLOCON QUI TOMBENT, 1967, paroles de Antoine
Martine BAUJOUD. UN DIMANCHE APRES LA FIN DU MONDE, 1968. Paroles de Michel VAUCAIRE, époux de Geneviève COLIN, devenue Cora VAUCAIRE
CARLOS. JE RÊVE DES PETITS HOMMES VERTS, 1978. Paroles de Claude Lemesle
Martine CLEMENCEAU. COSMONAUTE, 1984. Paroles de Luc Plamondon
DALIDA. CAPTAIN SKY, 1976 (aucun rapport avec l'excellent film homonyme)
DJ. DADDY K. DO YOU SPEAK MARTIENS? 1992. Paroles de Abdel Hamib Gherbaoui
Jean FERRAT. PARIS AN 2000, 1967. Paroles de Henri Gougaud
Renée CLAUDE. LE DEBUT D'UN TEMPS NOUVEAU, 1970. Paroles de Stéphane Venne
Gilbert LAFAILLE. L'AN 2000. 1998. Paroles de Gilbert Lafaille
Les LUTINS. MONSIEUR LE ROBOT, 1967. Paroles de Jacques Michel
Annie GIRARDOT. MAMAN, Y'A UN COSMONAUTE, 1981. Paroles de Gaya
Gérard LENORMAN. FREDERIC ET L'OVNI, 1986. Paroles de Pierre Delanoé
Gérard PALAPRAT. POUR LA FIN DU MONDE, 1972. Paroles de Gérard Palaprat
Pierre PERRET. ELECTRA, 1974. Paroles de Pierre Perret
Michel DELPECH. LA FEMME DE L'AN 3000. 1967. Paroles de Michel DElpech
JIJI. LA FUSEE, 1967. Paroles de J. Scala
LIO et JACKY. CACHE-CACHE DANS L'ESPACE, 1984
Lionel MARACHE. ANNEES LUMIERES, 1983
Claude NOUGARO. IL Y AVAIT UNE VILLE, 1958. Paroles de Claude Nougaro
Claude-Michel SCHOENBERG. L'AN 2000, 1976. Paroles de C. M. Schoenberg
STONE et CHARDEN. LA MACHINE. 1974. Paroles de ERic Charden et Yves Dessea
Guy TREPANIER. UN JOUR DE L'AN 3000, 2003. Paroles de Guy Trépanier
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Et pour achever ce petit survol comment ne pas reproduire intégralement, dans un but uniquement thérapeutique, cette fabuleuse chanson intellectuelle de Philippe BIDAINE: "LA BALLADE DU MUTANT", chanson magistralement interprètée à une date indéterminée par la chorale de l'U. L. B. sur l'air de la chanson de Enrico MACIAS: "MALHEUR A CELUI QUI BLESSE UN ENFANT"
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"Il est né un soir près d'une centrale nucléaire
D'un père alcoolique et d'une mère éthéromane
Il avait trois jambes, de longs bras tout verts
Son long nez tout jaune luisait comme une banane
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Refrain: Qu'il soit vert ou bleu depuis sa naissance
Il a les yeux rouges, il est plein d'excroissance
qu'il soit asthmatique, goitreux ou rampant
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Dans l'institution on le plaça, le p'tit chauve
Il faisait bien rire avec sa douzaine de doigts
Il faut reconnaître qu'une main toute mauve
Ca n'est pas courant sur la tête d'un p'tit gars
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Il y avait des jours ou c'était dur pour le pauvre gosse
Quand avec une sonde il fallait l'alimenter
Car je ne vous l'ai pas dit, mais en plus de sa bosse
Le pauvre chéri était paralysé
.
Et quand il eut l'âge d'aller vers les filles
Qu'il voulut sortir sa queue en forme de tire-bouchon
Sa petite peau flasque était molle et sans vie
Et sa couille unique avait l'air d'un ballon."
.
Ce n'est qu'un début, les chansons francophones de science-fiction se comptent par centaines. Isma
Dernière modification par Ismaël II (21-11-2010 14:17:44)
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C'est carrément de la mutation mutante, cette indescriptible chef-d'œuvre de la chanson!
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Ah merci pour cette longue série que je vais de ce pas me mettre à chercher ...
Un petit texte bien sympa aussi :
Sur la route de Rome (le Groupe Machin .... si çà existe!) (Chanson folkeuse ou folkante)
"Sur la route de Ro-ome , la digue donda-la digue dondé...
Sur la route de Rome , Fanchon vint à passer
un gros OVNI arrive , la digue donda-la digue dondé,
un gros OVNI arrive , se pose à ses côtés
quatre petits bonhommes , la digue donda-la digue dondé
quatre petits ponhommes, en sont les passagers
Fanchon qu'est journaliste, la digue donda-la digue dondé
Fanchon qu'est journaliste, va les interviewer
....
Le premier lui révèle, la digue donda-la digue dondé
Le premier lui révèle qu'ils sont de Cassiopée
Le second la renseigne, la digue donda-la digue dondé
Le second la enseigne sur l'anti-gravité
Le troisième lui explique, la digue donda-la digue dondé
Le troisième lui explique l'espace hypertrophié
....
Quand vint le quatrième , la digue donda-la digue dondé
Quand vint le quatrième Fanchon fut très gênée
C'est une histoire obscène, la digue donda-la digue dondé
c'est une histoire obscène qu'il lui a raconté
....
....
La morale d'c't'histoire, la digue donda-la digue dondé
La morale d'c't'histoire, est pas dure à d'viner
C'est que les extra-terrestres, la digue donda-la digue dondé
C'est que les extra-terrestres, sont plus ce qu'ils étaient
....
....
Yeti du Harz
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Bonjour! Une petite douzaine, vite fait sur le Gaz
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ADONIS. DON'T FORGET THE BOGDANOFF. 1998
Christie LAUME. L'ADORABLE FEMME DES NEIGES
Jacques MICHEL. SUR UN DINOSAURE.
Nicole PAQUIN. MON MARI C'EST FRANKENSTEIN
MANON. SI VOUS CONNAISSEZ QUELQUE CHOSE DE PIRE QU'UN VAMPIRE
Les "Z". EN ORBITE. 1969
Jean-Jacques DEBOUT. GALAXIE. 1967 (super)
VICKY (Léandros). A BORD D'UN APOLLO
Christine PILZER. MON PETIT HOMME SPATIAL. 1967
Christine PILZER. DRACULA
GIGI. LE DAHU
ELIZABETH. MADAME SUPERMAN. Isma
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Si on y mets les vampires et frankenstein il y a d'autres contributions
Marie Paule Belle NOSFERATU
Louis Chedid VAMPIRES
un France Gall où il était question du cerveau d'Einstein pour créer Frankenstein (désolé pas le titre exact)
Philippe Chatel MR HYDE
Guidoni EDWIGE
Lavoie LE TEMPS DES ANIMAUX
Revérend LES TYRANNOSAURES
Gilbert Lafaille LES VISITEURS d'ANDROMEDE (oubliés de la première liste)
Yeti du Harz
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Bonjour! Le titre exacte de la chanson de France GALL est: FRANKENSTEIN. La musique et les paroles sont de Serge GAINSBOURG.
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Fallait un cerveau aussi grand qu'Einstein
Pour en greffer un autre à Frankenstein
Faire de plusieurs cadavres en un instant
Un mort vivant
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Rassembler, coudre ensemble les morceaux
Le nez, les yeux, les lèvres et la peau
Les connexions nerveuses fixées au cou
Par des écrous...... etc
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Gainsbourg, comme les autres confond le monstre avec le Docteur. Isma
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Et Yop! Le seul et unique poète, chanteur et musicien français auquel je suis fidèle depuis Soleil cherche futur, ce qui remonte à loin. Le seul qui chantait la SF comme je la voyais à l'époque, sans lendemains qui chantent...
Droïde Song
Droïde équalisé sans désir ni chaleur
Avec mes sentiments sur microprocesseurs
Parfois dans le silence obscur de mon hangar
Je déchausse mes circuits et débranche mon sonar
Bouillie d'étoiles fondues sur mes lèvres-plasma
De gargouille irradiée revenant du magma
Quand j'ai besoin d'amour ou de fraternité
J'vais voir Caïn cherchant Abel pour le plomber
Dans l'odeur des cités aux voiles d'hydrocarbure
Les rires sont des ratures qui s'attirent et saturent
Et j'y traîne en réglant ma radio-chimpanzé
Sur fréquence et mépris point zéro nullité
Cosmonaute du trottoir, éboueur en transfert
Je peins mes hiéroglyphes sur les murs des waters
Avant de m'enfoncer plus loin dans les égouts
Pour voir si l'océan se trouve toujours au bout
Droïde, droïde
Machine humanoïde
Aux chromosomes hybrides
Droïde, droïde
Carlingue anthropoïde
Coeur en celluloïd
Droïde, droïde
Regard Polaroïd
Schizoïde et bifide
Droïde, droïde
Rêvant d'astéroïdes
Acides et translucides
Libres
Attirées par le vide
Le jour où les terriens prendront figure humaine
J'enlèverai ma cagoule pour entrer dans l'arène
Et je viendrai troubler de mon cri distordu
Les chants d'espoir qui bavent aux lèvres des statues
C'est la plus aisée à reconnaître mais on peut aussi citer Soleil cherche futur, Bipède à station verticale, Alligator 427, Confessions D'un Never Been, Solexine et Ganja, etc. Exil sur planète fantôme aussi!
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Et Yop! Le seul et unique poète, chanteur et musicien français auquel je suis fidèle depuis Soleil cherche futur, ce qui remonte à loin. Le seul qui chantait la SF comme je la voyais à l'époque, sans lendemains qui chantent...
Aaaahhhh ... Hubert-Félix Thiefaine http://www.thiefaine.com/ ... le seul, le vrai !
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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UN TROU DANS LES NUAGES (1987)
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Auteur, compositeur et interprère : Michel RIVARD, Canadien, né en 1951, forma dans les années 70 le groupe Beau Dommage, (La Complainte du Phoque en Alaska), avec Pierre Huet et Robert Léger
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Ils sont passés par un trou dans les nuages
Ils se sont posés à quelques pas de moi
Moi qui ne suis que l'idiot du village
Ils sont venus me voir ils ont confiance en moi
Ils m'ont donné une pierre imaginaire
Comme un cristal taillé dans le bleu du soir
Je l'ai cachée dans le bois sous les fougères
Je l'aurai dans la main quand il reviendront me voir
Au village ils ont ri, ils se sont moqués de moi
Ils ont pointé le ciel en riant aux éclats
Au village ils ont ri mais ils ne riront pas
Quand je m'envolerai... et qu'eux resteront là
J'ai une amie qu'on appelle la sorcière
Elle vit sans homme avec deux petits enfants
Quand elle traverse les rues du village
On parle dans son dos, on la montre du doigt
Quand je lui parle du trou dans les nuages
Elle me sourit, me regarde gentiment
Moi qui ne suis que l'idiot du village
Elle me prend par la main et je sais qu'elle me croit
Au village ils ont ri, ils se sont moqués de moi
Ils ont pointé le ciel en riant aux éclats
Au village ils ont ri mais ils ne riront pas
Quand je m'envolerai... et qu'eux resteront là
C'est pour demain, je l'ai lu dans les nuages
Dans la clairière, ils reviendront se poser
Et la lumière emplira mon visage
Je serai sans témoin comme ils me l'ont demandé
J'emporterai le sourire de la sorcière
Et ce sera mon unique souvenir
Et quand je verrai s'éloigner la terre
Je n'aurai que l'envie de ne jamais revenir
Au village ils ont ri, ils se sont moqués de moi
Dernière modification par Ismaël II (30-11-2010 11:48:07)
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Aaaahhhh ... Hubert-Félix Thiefaine http://www.thiefaine.com/ ... le seul, le vrai !
Une âme-frère! Mais le diable si je ne m'en étais pas doutée
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loreleï , loreleï ....
- pour reprendre la liste d'isma , avec quelques paroles en plus , extraits du " bulletin des amateurs d'anticipation etc" no 37
-taper espace , ou science fiction sur le site " bides et musique .com "
- liste alphabetique , legerement simplifié , etablie par Mr Nolane ( je crois ? ) , avec des ajouts d'autres personnes - j'esperes qu'elle n'est pas " top secrete"
*10967* – Pierre Delanoé (chanté par Marcel Amont)**
*1980* – Pierre Raepsaet (chanté par Pierre Rapsat)
*2001 Le pied sur la Lune* – Pierre Bachelet**
*2870* – Gérard Manset**
*386 millions* – Laurent
*713705* - Hubert-Félix Thiéfaine
*78-2008* – Katerine**
*A demain sur la Lune* – Salvatore Adamo
*Abracadabra - *Michel Jouveaux, Daniel Guichard (chanté par Daniel
Guichard)**
*Adam* – L'affaire Luis Trio**
*Adieu à la Terre* – (chanté par Michel Jonasz et le King Set)
*Âge d'or (L')* – Léo Ferré**
*Allo, allô monsieur l'ordinateur* – Jean-François Porry (chanté par
Dorothée)**
*Alpha du Centaure* – ? (chanté par Juliette Gréco)
*Amazone* – Sortilège**
*An Mil (L')* – Michel Sardou & Pierre Barret (chanté par Michel Sardou)**
*An 2005 (L')* – Boris Bergman (chanté par Dalida)**
*Années-lumière* – Guy Béart**
*Antiquité (L')* – Eric Charden (chanté par Stone)**
*Apesanteur* – Alain Goldstein & C. Charbonnier - (chanté par Michel
Jonasz et le King Set)
*Apocalypse (L')* – Pierre Tisserand**
*Astronef 328* – Pénuel**
*Atlantis « Les géants de la troisièmelune »* - Christian Decamps
(chanté parAnge)**
*Au cœur de la Terre* - Luc Plamondon, Romano Musumarra (chanté Par Garou)**
*Aujourd'hui, c'est la fête chez l'apprenti sorcier* - Christian
Decamps/ /(chanté pas Ange)**
*Avec Satan* – Pierre Bachelet**
*Avenir c'était plus beau hier (L')* – Guy Béart
*Balade sur Mars* – Gérard Tempesti (chanté par Rockets)**
*Barbarella revient* – Jean-Michel Bériat (chanté par Gilbert Bécaud)**
*Bateau sous la terre (Le)* – Jean-Louis Aubert**
*Bêta Gamma l'ordinateur* – Bernard Michel (chanté par Henri Salvador)
*Blues de l'an 2000* – Yann Quéffelec (chanté par Pierre Bachelet)
*Bombe (La)* – Franck-Yvon Richard**
*Bon voyage dans la Lune* – Félix Leclerc
*Bras mécanique (Le)* – Serge Gainsbourg (chanté par Jacques Dutronc)
*Caméra Terminus* - Hubert-Félix Thiéfaine**
*Chanson des Ewoks (La)* – Jean-François Porry (chanté par Dorothée)**
*Chanson pour la fin du monde* – Nicole Louvier
*Chasse-Gallery (La)* (chanté par Malicorne)**
*Chasse le dragon* – Sortilège**
*Chronique pour l'an 2000* – Eddy Mitchell
*Civilisation perdue* – Sortilège**
*Collines d'acier (Les)* – Guy Béart**
*Contact* – Serge Gainsbourg (chanté par Brigitte Bardot)
*Cyber* – Zazie
*Cyclope de l'étang* – Sortilège
*D'ailleurs* – Sortilège**
*Dans cinquante ans* – Gustave Nadaud
*Dans la Lune* – Évariste**
*Dans les arbres* – François Béranger
*Dans les étoiles noires* – Hervé Cristiani**
*Dernier des travaux d'Hercule (Le)* - Sortilège**
*Dernière symphonie (La)* – Gérard Manset**
*Dessin dans le ciel* – C. Roy (chanté par Serge Reggiani)
*Deux ménétriers (Les)* – Jean Richepin (chanté par Damia, Edith Piaf…)**
*Diable (Le) (Ça va)* – Jacques Brel
*Docteur Jekyll et Mister Hyde* – Serge Gainsbourg
*Dracula cha-cha* – Fernand Bonifay (chanté par Henri Salvador)
*Drapeau des Français (Le)* – Jean Paillaud
*Droïde Song* - Hubert-Félix Thiéfaine
*Electra* – Pierre Perret**
*Emilie Jolie* – François Chatel (conte musical interprété en 1979 puis
1997 : entre autre : - Chanson de l'extra-terrestre
*Empire de Toholl (L')* - William Sheller**
*En l'an 2001* - (chanté par Pierre Bachelet)
*Enfants des temps futurs* – Nicole Louvier (texte à rechercher)**
*Enfants sur la Lune (Les)* – Guy Béart
*Envahisseurs (Les)* – Jacques Duvall (chanté par Arnold Turboust)**
*Et moi, et moi, et moi* – Jacques Lanzmann (chanté par Jacques Dutronc)**
*Étoiles, garde-à-vous* – Guy Béart
*Excalibur* – William Sheller
*Fantaisie héroïque* (Morituri te salutant)* *– Juliette Noureddine
(chanté par Juliette)**
*Femme-fusée (La)* – Gérard Manset
*Fleur géante (La)* - Jean Paillaud
*Frankenstein* – Serge Gainsbourg (chanté par France Gall)
*Frauenverein (Le)* – Jean Villard dit Gilles
*Frédéric et l'O.V.N.I.* – Pierre Delanoé et Gérard Lenorman (chanté par
Gérard Lenorman)**
*Froiduglu* - ? (chanté par Michel Jonasz et le King Set)
*Fusée (La)* – J. Scala (chanté par Jiji)
*Fusée d'occasion (La)* – Jean Paillaud
*Galactéa (Barbarella)– Jean Vasca *
*Galaxie* – Roger Dumas (chanté par Jean-Jacques Debout & Françoise
Pourcel)**
*Godevin le vilain* - /Christian Decamps /(chanté par Ange)
*Good bye Gagarine* – Allain Leprest**
*Grand chambardement (Le)* – Guy Béart
*Guerre des étoiles (La)* – Etienne Roda-Gil (chanté par René Joly)
*Highlander* – Alain Bove**
*Homme fossile (L')* – Pierre Tisserand (chanté par Serge Reggiani)**
*Homme orange (L')* – Michel Jonasz
*Huitième couleur de l'arc-en-ciel (La)* – Sortilège
*Hymne à la mort* – Sortilège
*Il y avait une ville* – Claude Nougaro
*Ils* – Gérard Manset
*J'ai vendu mon âme* – Dommel & Valfy (chanté par Adolphe Bérard)**
*J'appelle la Terre* – Nicole Louvier (texte à rechercher)**
*Java des bombes atomiques (La)* – Boris Vian**
*Java du diable (La)* – Charles Trenet**
*Java martienne (La)* – Boris Vian**
*Je combats avec mes démons* - Akhenaton**
*Je me suis endormi* – Jean Vasca (texte à rechercher)**
*Jouet extraordinaire (Le)* - Vline Buggy (chanté par Claude François &
Juliette Gréco)**
*Jour où ça craquera (Le)* – Anne Sylvestre**
*Juste quelques flocons de neige* – Antoine
*King Kong* – Véronique Samson
*L'un d'entre eux inventa la mort (Dieu est mort)* – Pierre Delanoé
(chanté par Gilbert Bécaud)**
*Légende* – Sortilège**
*Loin du monde* – Léopold Massiéra
*Loreleï *– Charles Trenet**
*Loups sont entrés dans Paris (Les)* – Albert Vidalie (chanté par Serge
Reggiani)**
*Lune est morte (La)* – Jacques Mareuil (chanté par les Frères Jacques)
*Lune est verte (La)* – Guy Béart**
*Lune ma banlieue* – Guy Béart
*La machine* – Michel Buhler**
*Main de la XI^ème galaxie (La)* – Michel Rivegauche (chanté par l'abbé
Bruno Petit)**
*Marin et la petite sirène (Le) - *Roger Haegeman**
*Martien (Le)* – Henri Salvador**
*Martienne (La)* – Maurice Vidalin (chanté par Gilles Marchal)**
*Métamorphose* – Sortilège**
*Mon cosmonaute* – Jacques Lanzmann (chanté par Elsa Martinelli)
*Mon mari c'est Frankenstein* (chanté par Nicole Paquin)**
*Mort d'Orion (La)* – Gérard Manset (chanté par Gérard Manset, Anne
Vanderlove & Gianni Esposito)
*Mort d'un robot* – Patrick Dulphy (chanté par Daniel Balavoine)
*Mourir pour une princesse* - Sortilège
*Nosferatu* - F.Mallet-Joris & M.Grisolia (chanté par Marie-Paule Belle)
*Nous deux* – Jean-Roger Caussimon (chanté par Léo Ferré)**
*Nous qui verrons la Lune* – Jean Nohain (chanté par Les Gosses de
Paris)
*Nue sur le parvis de mon astronef* – Julie Saget (texte à rechercher)**
*Nuit des sorcières La)* (chanté par Malicorne et Gabriel Yacoub)
*Œuf (L') – Jean Vasca *(
*On a marché sur la Terre – Kent *
*On a perdu un président* – Alain Goldstein & Pierre Saka (chanté par
Michel Jonasz et le King Set)**
*Oncle Archibald* – Georges Brassens
*Opération à ciel ouvert* – Jean Vasca
*Paradis perdu (Le)* – Eric Robrecht
*Paris se saborde* – Long Chris
*Pas de pain* – Gérard Manset**
*Perdue dans les étoiles* – Gi & Patrick**
*Petit commerce (Le)* – Boris Vian**
*Petit robot* – Maxime Le Forestier
*Plage (La)* – Michel Buhler (texte à rechercher)**
*Planetarium* – Pierre Tisserand (chanté par Serge Reggiani)
*Poème sur la 7^ème * – Philippe Labro (interprété par Johnny Hallyday)**
*Pommes de Lune (Les)* – Évariste
*Progéniture* – Sortilège**
*Prométhée* – Akhenaton
*Push Button* – Eric Robrecht
*Quand tu es venu* – Julie Saget *
*Qu'est-ce qui nous prouve ?* – Les Fatals Picards**
*Qui c'est celui là* – Pierre Vassiliu
*Relativité (La ) (Le cosmonaute)* – Ricet-Barrier & Bernard Lelou
(chanté par Ricet-Barrier)
*Revenant (Le)* – Georges Brassens (chanté par Jean Bertola)**
*Rien à voir* – Jean Ferrat
*Robot* - Michel Jouveaux & Pascal Mangaud (chanté par François Orenn)**
*Robot Bob* – Gudule (chanté par Jean-Manuel Vérigneaux)**
*Robot robot* – Jim Larriaga (chanté par Cerise)**
*Roi des océans (Le)* – Jean Guidoni & Gayram (Chanté par Jean Guidoni)
*Rue des étoiles* - Grégoire
*S'ils filent tous dans la Lune* – Anne Sylvestre**
*Satellite* – Nicola Sirkis (chanté par Indochine)**
*Si vous connaissez quelque chose de pire qu'un vampire* (chanté par
Manon)**
*Sico le robot* - Laurent de Gasperis & Pierre Delas (chanté par Sico &
Cloé)**
*Soleil et la Lune (Le)* – Charles Trenet
*Sorcière (La)* – ? (chanté par Nancy)**
*Sorcière interplanétaire (La)* – Michel Manzanero**
*Sortilège* – Sortilège**
*Sourire du dragon (Le)* - ? (chanté par Dorothée)**
*Souvenirs du futur* – Laurent Stopnicki**
*Spectreman* – Jean-Pierre Jaubert (chanté par Richard Dewitte)**
*Spectreman contre Docteur Gori* – Richard Dewitte**
*Spiderman, l'araignée* – Michel Jourdan (chanté par Noam)**
*Starmania* –1999 / dont *- Monopolis* *- Petite musique terrienne*
*Station Mir (La)* – Bénabar**
*Station Neptune* - P. Ferrari & Marco Attali (chanté par 2 plus 1)**
*Stop* – Zazie**
*Sur la Lune* – Pierre Grosz (chanté par Michel Jonasz)
*Sur Terre, rien de nouveau *– Louis Amade (chanté par Gilbert Bécaud)
*Temps étranges* (*Les) *– Guy Béart**
*Terre des hommes* – Eric Robrecht (texte à rechercher)**
*Terre Lune* – Boris Vian (dit par Carole Bouquet)
*Terre nouvelle* – Charles Aznavour (chanté par Charles Aznavour &
Gilbert Bécaud)**
*Terrien (Le)* – Guy Béart
*Tom Bonbadilom* - Jacques Higelin
*Tout fout le camp* – Raymond Asso (chanté par Damia)
*Troisième millénaire (Le)* – Pascal Revial (chanté par Salammbô)
*U.F.O.* - Michel Sardou**
*Ulysse 31 : qui battra qui ? – *(chanté par Jacques Cardona)**
*Un jour futur* – Jean Ferrat
*Un petit homme timide* – Francis Blanche & Paolinno Schisa (chanté par
Patachou) (texte à rechercher)
*Vampire amoureux (Le)* – Yves Martin
*Vénus Mathématique (La)* – Guy Béart
*Vénusien (Le)* – Pierre Tisserand (chanté par Serge Reggiani)
*Vie en Mars (La)* – Alain Khan**
*Viens faire un tour dans les étoiles* – Hervé Vilard & Didier
Barbelivien (chanté par Hervé Vilard)**
*Viva Dracula* (chanté par Bob Babylone et les Salopettes)**
*Voyage dans la Lune* – Tristan Richepin (chanté par Réda Caire)**
*Voyage vers Vénus* – Francis Blanche
*Voyager* – Jean Vasca (texte à rechercher)**
*Voyageur de rayons (Le)* – Guy Béart
*Yann et les dauphins* – Etienne Roda-Gil (chanté par Julien Clerc)
*Zucayan* – Maurice Vallet (chanté par Julien Clerc)
Guy Beart
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en rêvant.
- Croyez-vous qu' aussi loin
il y ait des humains?
- Je n'en sais rien du tout,
embrassons-nous.
Sur la lune il y a des enfants,
sur la lune ou sur Aldébaran,
qui se disent "Sommes-nous
dans ce monde les seuls fous?"
et regardent la terre
en grand mystère.
Sont-ils bleus ou verts ou de toutes les couleurs,
tous ces enfants d'ailleurs?
Sont-ils en triangle, en spirale, en carré?
Un jour, je le dirai.
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en rêvant.
- Croyez-vous, lui dit-il,
qu'il y ait en exil
sur ce bout de croissant
un peu de sang?
L'univers, est-il plein de vivants,
fait d'atomes, de rayons ou de vent?
Je vois miraculeux
des sapins aux yeux bleus
qui vont branche contre branche
tous les dimanches.
En soucoupe, en tasse, en fusée, en cigare,
ils dansent dans le noir.
La queue des comètes chante et fait ronron
aux oiseaux d'Electron.
Sur la lune il y a des enfants
qui s'appellent à travers le néant,
qui s'adressent dans le noir
des musiques d'espoir,
par sans fil, par couleur,
par visiteur.
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en pleurant.
- Savez-vous qu'autrefois
y avait des gens là-bas?
Mais depuis l'grand éclair il n'y en a pas;
y avait des gens là-bas?
Mais depuis l'grand éclair il n'y en a pas!
Etoiles, garde-à-vous
de Guy Béart
Vers Cassiopée
Vers Aldebaran
Nous avons bu mille lampées
Les soldats errants
Les hommes en rang
Dans l'espace vont porter l'épée
Etoiles garde-à-vous
Le monde est en flammes,
Le fer est partout;
Le monde est en flammes,
Le fer est partout.
Mille années-lumière
Entre deux combats
Et cent millions de mercenaires
Qui chantent tout haut
Qui meurent tout bas
Pieds au ciel et face contre terre
Etoiles garde-à-vous
Notre Dame vierge,
Sauvegardez-nous.
Notre Dame vierge,
Sauvegardez-nous.
Vers Cassiopée
Vers Aldebaran
Nous avons bu mille lampées
Les soldats errants
Les hommes en rang
Dans l'espace vont porter l'épée
Etoiles garde-à-vous
Le monde est en flammes,
Le fer est partout;
Le monde est en flammes,
Le fer est partout.
Mille années-lumière
Entre deux combats
Et cent millions de mercenaires
Qui chantent tout haut
Qui meurent tout bas
Pieds au ciel et face contre terre
Etoiles garde-à-vous
Notre Dame vierge,
Sauvegardez-nous.
Notre Dame vierge,
Sauvegardez-nous.
Dans l'espace en faute
C'est le grand tocsin
Une étoile à travers les côtes
Une flèche au sein
Dort le fantassin
Qui a vaincu les fiers cosmonautes
Etoiles garde-à-vous
Reprenons nos flèches,
Les fusées au clou.
Reprenons nos flèches,
Les fusées au clou.
Diamants, étoffes, rivières d'or
C'est la voie lactée qui nous offre
L'éclatant trésor
Des Imperators
Les têtes coupées sont dans les coffres
Etoiles garde-à-vous
Découpons les astres,
Pillons ces cailloux.
Découpons les astres,
Pillons ces cailloux.
Filles de Méandre
Goules d'Orion
Les jambes nues à nous attendre
Quand nous nous aimions
Vêtus de rayons
Nos baisers déjà étaient de cendre
Etoiles garde-à-vous
Nous avons chanté,
Des vers à vos genoux.
Nous avons chanté,
Des vers à vos genoux.
Etoiles filantes
Vous êtes l'éclair
De l'humanité violante
Qui frappe le Fer
Demain comme hier
Des fils d'Altaïr aux Atalantes
Etoiles garde-à-vous
L'homme des planètes,
Pour l'homme est un loup.
L'homme des planètes.
Pour l'homme est un loup.
Dans la nuit mortelle
Qui protégera
Le vol rouge des hirondelles
Les hommes sans bras
Rejoindront les rats
Car Jacob a tiré son échelle
Etoiles garde-à-vous
Quand retournerai-je,
A Canaan chez nous.
Quand retournerai-je,
A Canaan chez nous.
Les temps étranges
De Guy Béart
Vinrent, cette année-là, des temps étranges
Des chaleurs, des frimas, des pluies, des fanges
Des nuages de poussière sur les champs, les rues
Les arbres qu'ils arrosèrent poussèrent plus dru
Vinrent, cette année-là, des fruits étranges
Non pas des avocats ni des oranges
On en fit, à la légère, des jus, des sirops
Celles qui s'en régalèrent eurent le corps gros
Vinrent, cette année-là, d'enfants étranges
Des plumes sur les bras, les petits anges
Chaque enfant, à sa manière, était différent
Des berceaux ils s'envolèrent dès qu'ils furent grands
Vinrent, cette année-là, des gens étranges
Vêtus de peaux de rats comme ils se vengent
Ils ont défendu la terre contre les souris
Ils leur ont jeté des pierres mais ils furent pris
Vinrent, cette année-là, des chants étranges
Puis la Terre roula dans le silence
Années-lumière
De Guy Béart
Dans un milliard d'années-lumière
Cet amour sera-t-il éteint ?
Luira-t-il une vie entière ?
Brillera-t-il jusqu'au matin ?
Cette étoile que je regarde
Est déjà glacée aujourd'hui
Ou tient-elle encore la garde
Aux quatre temps de l'infini ?
Ou tient-elle encore la garde
Aux quatre temps de l'infini ?
Dans un milliard d'années-lumière
Cet amour qui luit sans arrêt
Aura brûlé force et matière
Qui ne connaîtront plus d'après
Et le sort disperse les masses,
Rougissant les bleus et les verts
Balayant les corps qui se cassent
Aux quatre vents de l'Univers
Balayant les corps qui se cassent
Aux quatre vents de l'Univers
Dans un milliard d'années-lumière
Sera-t-il question de toujours
Comme aux siècles où roulaient naguère
Les météores de l'amour ?
Quelque part, dans la galaxie
Sont blottis les tièdes, les nus
Que pèsent leurs souffles de vie
Aux quatre sangs de l'inconnu ?
Que pèsent leurs souffles de vie
Aux quatre sangs de l'inconnu ?
Dans un milliard d'années-lumière
Cet amour sera-t-il éteint ?
Luira-t-il une vie entière ?
Brillera-t-il jusqu'au matin ?
Les collines d'acier
De Guy Béart
Les collines d'acier de la ville lumière
Me ressemblent un peu
Elles ont comme moi des os et des artères
Et ce cœur populeux
Qui bat dans les sous-sols qui bat dans les machines
Et que j'entends parfois
Et que j'entends parfois ou bien que je devine
Qui frappe au fond de moi
Les collines d'acier de la ville lumière
M'ignorent tout à fait
Elles ont leurs raisons elles ont leurs affaires
Dans leur monde parfait
Pourrai-je escalader leurs parois inhumaines
Et grimper jusqu'au toit
Non je ne pourrai pas non ce n'est pas la peine
Elles se jouent de moi
Les collines d'acier de la ville lumière
Je les aimais pourtant
J'ai voulu leur parler prier à ma manière
Ces idoles du temps
Mais leurs yeux sont de verre et de bronze leur bouche
Leurs oreilles de bois
Pas un seul de mes cris pas un seul ne les touche
Pauvre pauvre de moi
Les collines d'acier de la ville lumière
Parfois montrent les dents
Elles traquent dit-on des hommes ordinaires
Qu'elles traînent dedans
Ce bruit que l'on chuchote et qui revient sans cesse
Jamais je ne le crois
Portant de temps en temps des hommes disparaissent
Comme vous comme moi
Les collines d'acier de la ville lumière
Un jour j'en ai eu peur
J'ai voulu m'évader de cette souricière
Pour cueillir une fleur
J'ai marché j'ai couru à travers les dédales
Dans la brume et la poix
Et la ville a joué avec moi à la balle
La balle c'était moi
Le grand chambardement
De Guy Béart
La terre perd la boule
Et fait sauter ses foules
Voici finalement
Le grand le grand
Voici finalement
Le grand chambardement
Un grain de sable explose
Un grain c'est peu de choses
Mais deux mais dix mais cent
Ça c'est intéressant
Voyez messieurs mesdames
Dans l'univers en flammes
Entre les hommes-troncs
La danse des neutrons
C'est l'atome en goguette
Le ping-pong des planètes
La lune fait joujou
Et met la terre en joue
C'est la grande escalade
Les monts en marmelade
Sous le rayonnement
Du grand du grand
Sous le rayonnement
Du grand chambardement
Place pour le quadrille
Des fusées des torpilles
Ce soir c'est le grand bal
La "der des der" globale
Oyez les belles phrases
La Chine table rase
Se crêpant le chignon
A coups de champignons
Sur les montagnes russes
Passées au bleu de Prusse
Les bons gars du Far-West
Ont bien tombé la veste
Regardez qui décide
Ce joyeux génocide
Qui dirige vraiment
Le grand chambardement
Ciel ! Ce sont les machines
Les machines divines
Qui nous crient en avant
En langue de savant
Que les calculatrices
Sur le feu d'artifice
Alignent leurs zéros
Comme des généraux
Elles ont fait merveille
Bravo pour ces abeilles !
Qu'on décore à cette heure
Le grand ordinateur !
Nous finirons la guerre
Avec des lance-pierres
Si nous vivons demain
Nous en viendrons aux mains
Si nous vivons demain
Nous en viendrons aux mains
Le voyageur de rayons
De Guy Béart
J'ai chanté le toit des étoiles
Les rayons soufflant sur ma voile
Qui me pousse
A toutes ces courses
Est-ce la grande Ourse
Qui petit m'a fait veiller
Pourquoi j'erre
De noir en lumière
Alors que la Terre
M'attend au foyer
Je suis voyageur de rayons
L'étoile est ma destination
J'ai chanté lé temps et l'espace
Brûlé par la flamme et la glace
Qui me pousse
A toutes ces courses
Quand l'herbe est si douce
Pour celui qui veut rester
Qui m'entraîne
Vers ma nuit prochaine
Alors que ma peine
C'est de la quitter
Je suis voyageur de passions
Une autre est ma destination
J'ai chanté ma vie en arrière
Naviguant contre la lumière
Qui me pousse
A toutes ces courses
Je cherche la source
Qui me traçait le chemin
Que revienne
L'eau vive ancienne
La foi des fontaines
Lavera mes mains
Je suis voyageur de fictions
Demain est ma destination
J'ai chanté le monde électrique
Au billard des places publiques
Qui me pousse
A toutes ces courses
Où chaque secousse
Casse une fleur de cristal ?
Farandole de la bille folle
Qui s'élance et vole
Jusqu'au trou final
Je suis voyageur de questions
La mort est ma destination.
Lune ma banlieue
De Guy Béart
J'habite tout près de la Terre
La banlieue lunaire
Les longs courriers vers Pluton
C'est pas mon rayon
La lune, c'est ma résidence
Quartier de plaisance
J'y cultive l'uranium
Et les géraniums
Juste à la frontière
Des soirs radieux,
C'est toi, la première
Lumière
Lune ma banlieue
Garde–moi ma petite place
Deux pas dans les cieux
M'ouvrent l'espace
Sitôt que j'ai l'atome en poupe
Je prends ma soucoupe
Qui, dans l'heure, m'atterrit
Dans ce vieux Paris
La vie dans notre métropole
Aujourd'hui m'affole,
Paris s'étend maintenant
Jusqu'à Perpignan
Fuyons la cohue
D'un monde trop vieux,
À nous les grand'rues
Des nues !
Lune ma banlieue
Garde–moi ma petite place
Deux pas dans les cieux
M'ouvrent l'espace
Enfin sur Vénus, j'ai pris femme
Elle me réclame
D'aller en lune de miel
Au fin fond du ciel
Je n'ai pas d'astre pour ma bourse
Pas de Petite Ourse
Je ne t'offre pas beaucoup :
La Lune, et c'est tout
Mais nous, pour escales,
Nous aurons à deux
Quelques cathédrales
D'étoiles
Lune ma banlieue
Dernier refuge de nos rêves
Pour les amoureux,
Terre se lève
Pour les amoureux,
Terre se lève
L'avenir c'était plus beau hier
De Guy Béart
L'avenir c'était plus beau hier
L'avenir aujourd'hui je m'y perd
Sur la machine du temps
Je vais remonter souvent
L'avenir c'était plus beau hier
Viens nous allons faire marche arrière
Et revivre la vie à l'envers
Hier demain c'était bien
Nous allons revoir combien
L'avenir c'était plus beau hier
Qu'il faisait bon rêver jadis
On allait vivre gratis
Comme tout allait s'arranger
On mourrait le cœur léger
L'avenir c'était plus beau hier
Nous allions éliminer la guerre
Pour nos enfants jamais plus
Ce que nous avions connu
L'avenir c'était plus beau hier
L'espérance n'est plus c' qu'elle était
On n'attend plus l' soleil en été
Ni le raisin en septembre
Alors à quoi bon attendre
L'avenir c'était plus beau hier
Chaqu' matin c'était le grand soir
Nos veillées brillaient d'espoir
C'était si bon je te le jure
De s' raconter le futur
L'avenir c'était plus beau hier
Chaque fois qu'on manquait de lumière
On disait il fera jour
Demain nous vivrons d'amour
L'avenir c'était plus beau hier
Les étud's ça servait à qué'qu'chose
On potassait Ronsart et sa rose
Nous étions les étudiants
Notre av'nir était brillant
L'avenir c'était plus beau hier
Mais l'futur c'est le fiancé
Tu finis par l'embrasser
Même au milieu des orages
Il viendra au mariage
Pas la pein' de vivre dans le passé
Dans hier quand on s'est déplacé
On ne peut je te le dis
Que rêver à aujourd'hui
Pas la pein' de vivre dans le passé
L'avenir c'est l'avant l'aventure
Voyageurs du futur en voiture
Et demain comme à présent
Nous dirons à nos enfants
L'avenir c'était plus beau hier
Le Terrien
De Guy Béart
J'ai gagné l'espace sombre
Dans le ventre des fusées
Seul dans l'infini sans nombre
L'homme peut s'aventurer
Mis à part ciel et mystère
Tout cela ne me vaut rien
Je tiens plutôt à la Terre
N'étant vraiment qu'un Terrien
Adieu vaches adieu veaux
Adieu lâche adieu l'eau
Adieu vaches adieu lâche
Adieu tâche de te lever tôt
D'abord un choc on sautille
On s'éveille dans les cieux
On abat toutes les grilles
Mais on étouffe encore mieux
Pour crever la stratosphère
Faut pas s'encombrer des siens
Faut laisser son cœur par terre
Dedans son corps de Terrien
Adieu vaches adieu veaux…
Il n'y a plus de temps ni d'heure
On s'éveille n'importe quand
Qu'on s'endorme ou bien qu'on meure
La nuit nous tient tout autant
Une fois sur la voie lactée
On se désaltère bien
Oui mais le lait de la Terre
C'est plus chaud pour un Terrien
Adieu vaches adieu veaux…
Tu es resté à la ferme
De la boue à tes sabots
L'hiver arrive à son terme
A la vache vient le taureau
On m'a jeté dans l'espace
J'ai crié : avec moi viens
Celui qui a pris ma place
N'est pas vraiment un Terrien
Adieu vaches adieu veaux
Adieu lâche adieu l'eau
Adieu vaches adieu lâche
Adieu tâche de te lever tôt
Ah si je tenais le lâche
Qui m'a mis dans ce brûlot
A sa terre je l'arrache
Et le noie au fond de l'eau
Mais je ne pourrai plus le faire
Je suis maintenant trop loin
Faudra te lever tôt sur terre
Pour étrangler ce Terrien
La Lune est verte
De Guy Béart
La Lune est verte
Elle est ouverte
De partout
C'est ça voyez-
vous qui un jour me rendra fou
Elle poursuit sa ronde
Ouverte à tout le monde
La Lune est verte
Elle est ouverte
De partout
La Lune est bleue
Elle est aimable
Trop souvent
Alors le vent
La chante moins qu'auparavant
Elle erre dans l'espace
Aimable pour qui passe
La Lune est bleue
Elle est aimable
Trop souvent
La Lune est mauve
Elle est guimauve
Et je la sens
Comme une fleur sans
Parfum couverte de sang
Elle ouvre ses pétales
Guimauve redoutable
La Lune est mauve
Elle est guimauve
Et je la sens
La Lune est rouge
Elle est en route
Vers quelqu'un
Et ce quelqu'un
Dort dans un temple mexicain
C'est une aventurière
En route vers la Terre
La Lune est rouge
Elle est en route vers quelqu'un
Fille de l'espace
Vierge d'autrefois
Vous souviendrez-vous de moi ?
La Lune est jaune
Et sauvageonne
Elle s'en va
Faire la ja-
va dont hier elle rêva
Quand elle danse nue
Sauvageonne des nues
La Lune est jaune
Et sauvageonne
Elle s'en va
Loreleï
Paroles et Musique: Charles Trenet
Lorelei,
Fille de légende,
Lorelei,
J'entends ta voix.
Lorelei,
Toi qui demandes
Un peu d'amour
Ne serait-ce qu'une fois.
Lorelei,
La fleuve triste,
Lorelei,
Porte ta chanson.
Personne n'y résiste
Et bien qu'elle soit une illusion,
Lorelei,
Chacun répond.
Chacun te dit dans un murmure :
"Ô, mon bel amour,
Je vois l'or de ta chevelure.
Attends-moi, j'accours !"
Mais ce n'était qu'un beau mirage
Du soleil ardent.
Lorelei,
Dans un nuage s'efface
Et pourtant…
Lorelei,
Fille de légende,
Lorelei,
Tu reviendras
Cette nuit,
Nue sur la lande,
Danser encore
Et t'enfuir dans les bois.
Lorelei,
La lune blême sourira
De tes amants
Quand ils disent « je t'aime »
En te cherchant éperdument,
Lorelei,
Au firmament
Lorelei,(4 fois)
Lorelei,
Au firmament
La java du diable
Paroles et musique : Charles Trenet
Un jour le diable fit une java
Qu'avait tout l'air d'une mazurka
Valse à trois temps, il n'savait pas
Ce qu'il venait d'composer là
Aussitôt la terre entière
Par cet air fut enchantée
Des dancings aux cimetières
Tout l'monde la chantait
On la dansait à petits pas
Et bien souvent aux heures des r'pas
Le Diable venait sur sa java
Frapper du pied dans les estomacs
Des p'tits malheurs vite commencèrent
Car ce refrain de Lucifer
Planait partout, tout d'suite appris
Circonvenant bien les esprits
Vers la fin du mois d'décembre
Un député pris de court
A la tribune de la Chambre
Dit dans son discours :
"Un, deux, trois, quatre,
Un, deux, trois, quatre,
C'est mon programme est-ce qui'il vous plaît?"
A coup d'fusil on dut l'abattre
Il expira au deuxième couplet
La salle Pleyel n'écoutait plus
Des grands concerts un seul lui plut
Celui où l'chef d'orchestre mêla
Sébastien Bach et la java
Ronde folle, ronde folle
Brusquement un grand acteur
Au beau milieu de son rôle
Trahit son auteur...
"Un, deux, trois, quatre,
Un, deux, trois, quatre"
Ah quelle pagaille dans le théâtre
Les spectateurs montèrent sur scène
L'oeil en fureur et le geste obscène
Au-d'là des mers ce fut bien pire
Le mal gagna c'est trop affreux
Il lui fallait pour son empire
Jusqu'au Pôle Nord et la Terre de Feu
Mais le plus terrible ravage
Fut dans l'monde des banquiers
Où la grande java sauvage
Fit des victimes par milliers
"Un, deux, trois, quatre
Un, deux, trois, quatre"
Hurlaient New York et Chicago
L'or se vendit au prix du plâtre
Et le cigare au prix du mégot
Puis un jour tout d'vint tranquille
On n'entendit plus d'java
Dans les champs et dans les villes
Savez-vous pourquoi?
Parce que le Diable s'aperçut
Qu'il n'touchait pas de droits d'auteur
Tout ça c'était d'l'argent d'foutu
Puisqu'il n'était même pas éditeur
Tout ça c'était d'l'argent d'foutu
Puisqu'il n'était même pas éditeur
Allez, remportons notre musique
Et retournons en enfer.
Qui c'est celui-là ?
De Pierre Vassiliu
{Refrain:}
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Et puis cha bagnole les gars
Elle est drôlement bizarre les gars
ça s'passera pas comme ça.
1. Je ne suis pas un play boy, je ne paie pas de mine,
Avec ma grosse moustache et mon long nez de fouine
Mais je ne sais pas pourquoi quand je souris aux filles
Elles veulent toujours m'emmener coucher dans leur famille
Et leurs maris disent de moi...
{au Refrain}
2. Ce n'est pas ma faute à moi si les femmes mariées
Préfèrent sortir avec moi pour jouer à la poupée
Elles aiment mes cheveux blonds et mes yeux polissons
Mais je crois qu'ce qu'elles préfèrent c'est mon p'tit ventre rond
Et leurs maris disent de moi...
{au Refrain}
3. Si vous saviez comme c'est beau, d'être bien dans sa peau
Je bois mon pastis au bar avec le chef de gare
Je me gare n'importe où j'vous jure que j'suis heureux
Mais ça emmerde les gens quand on vit pas comme eux
Et les gens disent de moi...
{au Refrain}
4. Voyant que sur cette terre tout n'était que vice
Et que pour faire des affaires je manquais de malice
Je montai dans mon engin interplanétaire
Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
Et les hommes disent de moi...
{au Refrain}
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Il a un drôle d'accent ce gars-là
L'as une drôle de voix
On va pas se laicher faire les gars
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a
Non mais cha va pas, mon p'tit gars
On va l'mettre en prison ce type-là
S'il continue comme ça.
Dracula
De Gorillaz
(This is good for the blood!)
The percentage of us tow the line
The rest of us out of reach
Everybody party time
Some of us will never sleep again
Dracula
Dracula dracula
Dracula dracula
The percentage of us tow the line
The rest of us out of reach
Everybody party time
Some of us will never sleep again
Dracula
Dracula dracula
Dracula dracula
Adieu la Terre
De Michel Jonasz
Je partirai par le sidéral
Adieu adieu la Terre
Je mettrai le cap sur les étoiles
Loin de ce monde où tout fait si mal
Adieu adieu adieu la Terre
Adieu la vie misère
Je partirai comme un météore
Adieu adieu la Terre
J'emporterai l'ombre de ton corps
Le négatif de notre décor
Adieu adieu la Terre
Adieu la vie colère
Je n'aurai pas de rétro-fusées
Adieu adieu la terre
Pour tout bagage un bouquet séché
Des arbres morts, des oiseaux tués
Adieu adieu la Terre
Adieu la vie poussière
Mais où j'irai, je le sais déjà
Adieu adieu la Terre
Dans un pays où tout revivra
La fleur et l'arbre et l'oiseau et toi
Qui pourra m'arrêter ?
Oui, je sais où je vais
Adieu la Terre
Adieu la vie misère
Adieu la vie colère
Adieu la vie poussière
{x2}
Adieu adieu adieu la Terre
L'homme orange
De Michel Jonasz
Cet homme étrange, dans un déshabillé orange
Qui arrête les passants, pour les vider de leur sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Qui vous conduit vers un ailleurs, un monde pas forcement meilleur
Vous le suivez, vous le suivez,
La nuit vous en rêvez
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Cet homme étrange, dans un déshabillé orange
Qui vous parle en "tant pour cent", sa banque c'est la banque du sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Chaque fois qu'on voudrait lui parler, on n'sait pas où il faut aller
Vous le suivez, vous le suivez,
La nuit vous en rêvez
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
C'est l'homme orange...
Sur la lune
De Michel Jonasz
Sur la lune,
Un homme se promène avec un lévrier
Sur Vénus,
Un engin se pose un jour en Février
Février 3160
Et l'homme tout à coup sidéré
Déphasé, désorganisé
Entend dans son casque acoustique
Une chanson d' l'époque du spoutnik
Perdue sur une bande magnétique
C'est une petite chanson de rien
Je la connais, c'est la mienne
Je l'ai écrite ce matin
En attendant la fille que j'aime
Elle dit que nous c'est pour toujours
Je n' l'ai pas vue depuis deux jours
Elle dit qu'on va toujours s'aimer
Elle dit ça n' finira jamais
Je suis mort
Depuis très longtemps et vous aussi bien sur
Et pourtant
Si quelqu'un m'entend là-bas dans le futur
Février 3160
Je me demande ce qu'ils ressentent
Et si ça veut dire quelque chose
Là-bas dans l'espace et le temps
Une chanson qui dit que je t'aime
Et des mots pour que tu reviennes
C'est une petite chanson de rien
Où j'ai voulu te dire un jour
Que jamais le temps ne revient
Que la vie, c'est toujours trop court
Elle dit que nous c'est pour toujours
Et je t'attend depuis deux jours
Elle dit qu'on va toujours s'aimer
Elle dit ça n' finira jamais
Sur la lune,
Un homme se promène avec un lévrier
Sur Vénus,
Un engin se pose un jour en Février
C'est une petite chanson de rien
Je la connais, c'est la mienne
Je l'ai écrite ce matin
En attendant la fille que j'aime
Elle dit que nous c'est pour toujours
Je n' l'ai pas vue depuis deux jours
Elle dit ...
Les deux ménétriers
Durand-Richepin
.
Sur les noirs chevaux sans mors,
Sans selle et sans étriers,
Par le royaume des morts
Vont deux blancs ménétriers.
Ils vont un galop d'enfer,
Tout en raclant leurs cricris
Avec des archets de fer,
Ayant des cheveux pour crins.
Au fracas des durs sabots,
Au rire des violons,
Les morts sortent des tombeaux.
Dansons et cabriolons!
Et les trépassés joyeux
Suivent par bonds essoufflants,
Avec une flamme aux yeux,
Rouge dans leurs crânes blancs.
Soudain les chevaux sans mors,
Sans selle et sans étriers
Font halte et voici qu'aux morts
Parlent les ménétriers.
Le premier dit, d'une voix
Sonnant comme un tympanon:
Voulez-vous vivre deux fois?
Venez, la Vie est mon nom!
Et tout, même les plus gueux
Qui de rien n'avaient joui,
Tous, dans un élan fougueux,
Les morts ont répondu: Oui!
Alors l'autre, d'une voix
Soupirait comme un cor,
Leur dit: Pour vivre deux fois,
Il vous faut aimer encore, aimer encore...
Allez donc. Aimez donc! Enlacez vous!
Venez, venez, l'Amour est mon nom.
Mais tous, même les plus fous,
Les morts ont répondu: non!
Et leurs doigts décharnés,
Montrant leurs cœurs en lambeaux,
Avec des cris de damnés,
Sont rentrés dans leur tombeaux.
Et les blancs ménétriers
Sur leurs chevaux noirs sans mors,
Sans selle et sans étriers,
Ont laissé dormir les morts.
Frankenstein
Serge Gainsbourg
Paroles Refrain:
Fallait un cerveau aussi grand qu'Einstein
Pour en greffer un autre à Frankenstein
Faire de plusieurs cadavres en un instant
Un mort-vivant.
Rassembler, coudre ensemble les morceaux
Le nez, les yeux, les lèvres et la peau
Les connexions nerveuses fixées au cou
Par des écrous
Refrain
Mais il fallait aussi un assistant
Qui ayant brisé le cœur par accident
Lui substitua celui d'un assassin
Un assassin
Refrain
Après quelques décharges électriques,
Il se mit à rouler des mécaniques.
Puis renversant becs bunsen et cornues,
Il disparut
**Intermède musical
Refrain
"Je serais avec toi le jour de tes noces."
Avait promis au docteur le colosse
Et lorsque la fiancée arriva,
Il l'étrangla.
Apesanteur
Auteurs compositeurs Alain Goldstein – C. Charbonnier
Chanté par Michel Jonasz et le King Set
Paroles Il fait -100 au thermomètre
Pression zéro au manomètre
A plus de mille kilomètres
A l'heure est arrivé un être.
Acier trempé
Mon cœur blindé
Et pas d'épreuve
Sans qu'il s'émeuve
De n'importe quel parcours
De n'importe quel amour
Il fait +100 au thermomètre
Haute pression au manomètre
Arrêté à vingt centimètres,
L'être a commencé à émettre.
Acier trempé
Mon cœur blindé
Et pas d'épreuve
Sans qu'il s'émeuve
De n'importe quel discours
De n'importe quel amour.
On dirait une femme ou deux
Avec des sortes de cheveux
Avec des espèces d'yeux
Avec des lèvres au milieu
Acier fondu
Mon cœur à nu
Et pas d' merci
A tort, à cri
De n'importe quel amour
De n'importe quel amour
Acier trempé, acier fondu
Mon cœur blindé, mon cœur à nu
Amour parcours, amour discours
Amour toujours, toujours amour
Amour parcours, amour discours
Amour toujours, toujours amour
Amour parcours, amour discours
Amour toujours, toujours amour.
Petit Robot
Maxime Le Forestier
Il paraît qu'un enfant va naître,
Un être que l'on dit nouveau.
Vous l'avez réussi, bravo.
J'ai grand besoin de le connaître.
C'est la deuxième découverte,
Un homme heureux parmi les siens.
Je veux lui offrir ce refrain
Comme un cadeau, comme une alerte.
[Refrain] :
Petit Robot qui va venir,
Petit Robot qui va venir,
Il est joli, ton avenir.
On mettra deux fils dans ta tête
Pour y faire entrer le savoir,
Celui que tu devras avoir
Pour être comme on dit, honnête.
Les fils se grilleront d'eux-mêmes
Juste avant de laisser passer
Ce qui pourrait te faire penser
Ou te poserait des problèmes.
[Refrain]
Il paraît qu'aux vapeurs d'essence,
On habituera tes poumons.
Le parfum des mers et des monts,
Tu n'en auras pas connaissance.
On habituera tes oreilles
A ce que les bêtes fuyaient.
En toi les bruits seront triés
Et tes idées seront pareilles.
[Refrain]
On te dira, dès ta naissanxe :
"Méfie-toi bien des étrangers
Mais tu ne cours aucun danger
Si tu gardes l'obéissance."
Tu n'auras pas le choix des armes
Dans ton duel avec la vie,
Mais quand tomberont tes amis
Tu n'auras ni peine ni larmes.
[Refrain]
Tu auras une vie parfaite,
Toujours heureux, toujours content,
Mais si un jour tu as le temps
D'écouter mon chant trouble-fête,
Les deux fils qui sont dans ta tête,
Tu les feras se rencontrer
Ou bien tu feras tout sauter
Ou bien tu deviendras poète.
Voyage dans la Lune
Reda Caire
Souviens-toi tout enfant
Quand nous faisions semblant
D'attraper des nuages
Je t'aimais déjà tant
Que je rêve à présent
D'un voyage bien plus grand
Je voudrais m'en aller un beau soir avec toi dans la Lune
Vers ce monde où nos rêves tremblants vont s'éterniser
En passant nous nous arrêterons sur Vénus ou Neptune
Pour tâcher de comprendre sur quoi le ciel est posé
Si tu veux nous cueillerons des étoiles une à une
Si tu m'aimes nous ferons moisson d'autant de baisers
De là-haut nous ne verrons plus rien de la Terre importune
Je voudrais m'en aller un beau soir avec toi dans la Lune
A l'abri des jaloux
Nous bâtirons pour nous
Un château de poète
Les tapis et les murs
Y seront faits d'azur
Et le faîte de ciel pur
Je voudrais m'en aller un beau soir avec toi dans la Lune
Vers ce monde où nos rêves tremblants vont s'éterniser
En passant nous irons échanger les anneaux de Saturne
C'est ainsi que les anges dit-on se sont épousés
Si tu veux nous cueillerons des étoiles une à une
Si tu m'aimes nous ferons moisson d'autant de baisers
De là-haut nous ne verrons plus rien de la Terre importune
Je voudrais m'en aller pour toujours avec toi dans la Lune
La Chasse Gallery
Malicorne
Gallery s'en va-t-en tête
Mont sur un chevaau
Qui a le cou d'une bête
Et les deux pieds d'un crapaud
Entendez-vous la sarabande
O l'est la Chasse-Gallery
Qui va bientôt par bande
Et la garache et l'alouby
Derrière lui la sorcière
Le lutin, le garou
Galopant la houlre
Le pitois pis le loup
Entendez-vous...
Pis le bge fantôme
Tout habillé de blanc
Frre fadet et gnome
Chroge et revenant
Entendez-vous...
Le nain d'humeur plaisante
Suivi du feu-follet
Trlaude, saaute et chante
Comme un amirollet
Entendez-vous...
Gremeilloux de ragage
Le matre dau soula
Dmne plein de rage
Son sabre de verglas
Entendez-vous...
Gallery tourne, tourne
Emport par son sort
Aqueni, triste et morne
Il demande la mort
Entendez-vous...
La mort d'Orion
Gérard Manset
Où l'horizon prend fin,
Où l'œil de l'homme jamais n'apaisera sa fin,
Au seuil enfin de l'univers,
Sur cet autre revers,
Trouant le ciel de nuit
D'encre et d'ennui
Profond,
Se font et se défont les astres.
Par delà les grands univers
Où les colonies de la terre
Prolifèrent
Et dans la grande nébuleuse noire
Dont, voici dix mille ans, fut l'histoire.
Depuis qu'ils cheminaient par dix et cent de milles
Pour délaisser la terre et ses anciennes villes,
Depuis qu'ils voulaient voir
Ce peuple fou, ailé, la nébuleuse noire,
Depuis donc et déjà tant de siècles passés
Qu'ils avaient délaissé
La terre,
Ce peuple solitaire
S'éprit de ses vestiges
Et voulu en revoir la tige.
Or, pendant que coulaient
Tous ces millions d'années
Sur la planète mère,
Les survivants damnés
Redoraient le parvis
De leur vie,
Cependant que croulait interminablement
Un bruit de poussière et de vent
Et que s'affaissait le béton
Que coulait le peuple d'Orion.
On a vu bien d'autres étoiles depuis,
Allumées comme au fond d'un puits.
Sur Orion que la mort attend,
Un prêtre fait asseoir les hommes à genoux
Et le peuple incompris
Prie.
Orion ne reverra plus jamais le pays
Et la lune, sa sœur, aura bien loin d'ici
Des ailes.
Les cieux comme un taudis,
Privés de leur dentelles
Baissent les yeux
Au milieu des cerisiers blancs,
Sur son cheval,
Le prêtre a des ciseaux d'argent.
Il a les mains couvertes de papier doré
Et le devant de son visage est décollé.
Les grands arbres se dressent, les yeux mouillés
Et leurs cheveux comme des tresses
Qui cachent le soleil,
Les fleurs sont comme des oreilles, décollées.
Nous,
Même si nos membranes fragiles
Nous rendent un peu moins agiles
Ensemble,
S'il faut venger nos morts,
S'il faut souffrir encore,
Nous incinèrerons leurs corps
Si on veut de nous encore, encore,
Si on veut de nous encore, encore.
Et l'autel est dressé
Sur ses deux mains, sur ses bras blessés,
Regardant vers le nord,
Les mains tendues comme une plante carnivore.
Et du plus loin que l'on entende les rires
Déjà morts au sortir de leur bouche de cire,
Il faut les laisser faire.
Ce ne sont que des mammifères
Dans ce monde de prose
Où rien ne tient quand on le pose.
Nous,
Même si nos yeux sont trop clairs,
Nous retournerons sur la terre
Ensemble.
Nous franchirons les mers
De notre planisphère,
Reprendrons nos mines de fer
Si on nous laisse faire,
Si on nous laisse faire.
Nous,
Même si nos membranes fragiles
Nous rendent un peu moins agiles
Ensemble,
S'il faut venger nos morts,
S'il faut souffrir encore,
Nous incinèrerons leurs corps
Si on veut de nous encore,
Si on veut de nous encore.
Orion,
Sentant sa fin venir,
Dressa ses habitants contre leurs souvenirs,
Contre leurs souvenirs.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Riche de tout,
Ce peuple parasite
Auquel nous rendions visite
Souvent fit notre faillite.
D'où il les avait mis sur le sol d'Orion,
Il pointa ses canons la tête la première
Vers l'horizon puis vers la terre.
Par delà les plus hauts monts,
Au milieu des goémons,
Vit Salomon,
Pareil aux preux chevaliers teutoniques,
Comme les lépreux sataniques,
Et dont la descendance princière et millénaire,
Pour toujours, un jour quitta la terre.
C'est au creux d'une lagune
Dont il cheminait les dunes
Qu'un soir de lune,
Descendant du ciel en spirales,
Tombèrent les anges des étoiles.
Tenant à peine debout,
Ensevelis par la boue,
Le sable mou,
Leur semblant comme autant de serpents,
Ils détruisirent tout en un instant.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Riche de tout
Comme un coquillage
Dont la coquille est sans âge,
Salomon ignorait d'autres rivages.
Par delà les plus hauts monts,
Au milieu des goémons,
Vivait Salomon,
Pareil aux preux chevaliers teutoniques
Comme les lépreux sataniques,
Et dont le descendance princière et millénaire
Pour couvrir son corps creusa la terre.
Les fossoyeuses marines
Trouveront dans sa poitrine
Tant de vermines
Qui malgré les prêtres d'Orion,
Se nourrissant de lui, revivront.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Jaloux de tout,
Debout dans leurs caravelles,
Ce peuple aux formes nouvelles
Fit tomber nos citadelles
D'un coup d'aile.
Orion ne reverra plus jamais le pays
Et la lune, sa sœur, aura, bien loin d'ici,
Des ailes.
Orion n'aura jamais s'il faut, pleuré, grandi,
Quoiqu'aura bien vécu du moins à ce qu'on dit
Sans elle.
Les cieux comme un taudis
Privés de leurs dentelles
Baissent les yeux.
Nous,
Par le droit que nous donne notre âge
Réduisons nos fils à l'esclavage,
Ensemble.
Si demain chacun d'eux nous ressemble,
Il faudra faire en sorte
Qu'aucun d'eux ne ressorte
Du monde dont nous fermons les portes.
Que la légende d'Orion
Soit morte.
La station Mir
Bénabar
Ca fait cent vingt-deux jours que je suis en l'air
à tourner autour, tout autour de la terre
Quand je m'ennuie je m'enferme dans le cockpit
Pour m'endormir, je compte les satellites
Y'a plus d'endroit, y'a plus d'envers
C'est l'infini, les étoiles, leur poussière
A mon hublot je m'imagine à ma fenêtre
Le toit des voitures, le haut des parcmètres
Je voulais quitter la terre mais maintenant je la regrette
J'ai pas le mal du pays… J'ai le mal de la planète
La station Mir notre cabane de l'espace
Désolé de le dire, elle est bonne pour la casse
Avec Sergueï et Youri, on la bichonne
On a dit pour s'marrer, qu'on mettrait un klaxon
Station en orbite, radeau près des côtes
Dans cet océan on connaît que des îles désertes
On a foulé la lune et c'est la grande fierté
Mais pour l'univers, c'est même pas l'Ile de Ré
Je voulais quitter la terre mais maintenant je la regrette
J'ai pas le mal du pays… J'ai le mal de la planète
Il va pleuvoir chez nous, des nuages gorgés d'eau
Quittent l'Angleterre pour le continent
D'ici je vois en vrai la météo
Sans une femme souriante qui gigote devant
Sortez les parapluies et rappelez les gosses
Remontez vos cols, courez sous l'abribus
Est-ce que j'ai fermé chez moi le vasistas
Si c'est pas le cas, ma moquette elle y passe
Je voulais quitter la terre mais maintenant je la regrette
J'ai pas le mal du pays… J'ai le mal de la planète
Je regarde en bas de l'autre côté de l'atmosphère
C'est bizarre de se dire qu'il y a tant de frontières
Vu d'ici, vraiment y'a pas grande différence
Entre la Mandchourie, le Texas, la Provence
La conquête de l'espace c'est l'avenir des humains
C'est pourquoi on ne lésine pas sur les moyens
La preuve : mon scaphandre vaut tellement de fric
Qu'avec on pourrait soigner la moitié de l'Afrique
Je voulais quitter la terre, j'avais pas tort en fait
J'ai plus le mal du pays, j'ai même plus le mal de la planète
Zucayan
Maurice Vallet / Julien Clerc
Les filons furent épuisés
Avant d'être mis à jour
Ils furent exploités
Avant même d'exister
Chorus : Zucayan
A Zucayan
A Zucayan
Les chercheurs ont jeté
Leurs pioches et leurs tamis
L'or est devenu sourd
A leur triste folie
Chorus : Zucayan
A Zucayan
A Zucayan
Les sales et mauvaises fleurs
Ont envahi les rues
Les plantes carnivores
S'installent sur les balcons
Chorus : Zucayan
Les hommes se sont tus
Ils ont fui leur maison
Et sont partis ailleurs
Refaire fortune encore
Chorus : Zucayan
Tout seul je suis resté
Parmi les indiens bleus
Les lianes enchevêtrées
Et les anciennes mines
Chorus : Zucayan
Ma barbe pousse lentement
Et la couleur de mes yeux
Se délave dans le temps
De ma mémoire en ruine
Chorus : Zucayan
Je vieillirai sans joie
Auprès des piranhas
Et je finirai roi
De sauvages trop sages
Chorus : Zucayan
Au moment du voyage
Je retrouverai les mines
Je redécouvrirai les filons
Je redeviendrai riche
Chorus : Zucayan
A Zucayan
A Zucayan
Voyage vers Vénus
Francis Blanche
Je t'ai promis de t'emmener
Dans ma fusée te promener
A la recherche d'autres mondes
Nous y voici et pour longtemps
Mais nous aimerons-nous autant
A vingt-cinq mille mètres seconde ?
On s'est promis de n'pas s'quitter
Mais il y a la promiscuité
Qu'il faut supporter sans se plaindre
Oui, j'ai la place pour deux coeurs
Mais peut-on vivre un grand bonheur
Dans un aussi petit cylindre ?
La pesanteur n'existe plus
Nous voltigeons comme des fétus
Dans d'invraisemblables postures
Ça n'est déjà plus comme avant
Je te retrouve trop souvent
Assise, en pleurs, sur ma figure !
J'aimais te caresser les doigts
Ta main blanche était tout pour moi
Ton pied, ce n'est pas la même chose
Il va falloir s'aimer beaucoup
Car un baiser sur le genou
Me coûte bien des ecchymoses.
Ferme les volets du hublot
Cette lueur qui entre à flots
Et qui nous brûle les paupières
C'est le clair de lune charmant
Qui nous enchantait tellement
Lorsque nous nous aimions sur Terre.
Regarde-le l'astre des nuits
Mais oui, mon amour, c'est bien lui
Rongé de pustules et de glace
Comme un clown blanc décomposé
Dont les boutons ont explosé
Dans une dernière grimace
Je suis hirsute et mal rasé
Toi, tu n'as plus ton teint rosé
Et tu fais bien plus que ton âge
J'en viens même à me demander
Si, ce qui me faisait t'aimer
Ça n'était pas ton maquillage
Voilà trois mois que nous voguons
Dans ce minuscule wagon
C'est déjà bien trop pour deux êtres
Qui rêvaient d'amour infini
Et qui au fond n'ont réussi
Hélas, qu'à trop bien se connaître
Ça y est nous approchons du but
La pesanteur est revenue
Nous voici, comme avant, moins lestes
Dans un instant le terminus
Nous débarquerons sur Vénus
Mais c'est trop tard, on se déteste !
La Vénus mathématique
Guy Béart
Dans un journal à fascicules
J'ai lu en lettres majuscules
Qu'on ne peut vivre sans calcul
En ce siècle où les automates
Sont les grands rivaux des primates
Qu'on ne peut plus vivre sans maths
Comme d'ailleurs depuis toujours
Quel que soit l'homme et ses recours
On ne peut vivre sans amour
Moi qui tiens fermement à vivre
Et qui suis lucide autant qu'ivre
J'ai uni le lit et le livre
J'ai rencontré au point critique
La femme la plus érotique
Une Vénus mathématique
Vive la nouvelle Vénus mathématique !
Au bal de l'Hôtel Terminus
Je vis soudain cette Vénus
Qui embrasa mes cosinus
C'était la folle nuit du rythme
Au bras d'un jeune sybarite
Elle exhibait ses logarithmes
C'était pour moi un jour de bol
La voilà qui me carambole
D'un grand sourire en hyperbole
C'était la grande nuit du rut
Le temps de pousser un contre-ut
Je l'attaquai comme une brute
Grâce à son triangle et son pis
Aussi rond que le nombre Pi
Elle augmenta mon entropie
Vive la nouvelle Vénus mathématique !
Et moi, très vite, j'adorai
Cette enfant qui suivait de près
De toute science les progrès
Les manuels, les opuscules
Les courbes, les tests, les calculs
Lui tenaient lieu de crépuscules
Au saint nom des mathématiques
Elle appliqua ses statistiques
À nos étreintes frénétiques
Au diable les gens qui attifent
Leur passion de préservatifs
Ou de retraits intempestifs
Bientôt, nous réglâmes tous nos
Exercices abdominaux
Selon la méthode Ogino
Vive la nouvelle Vénus mathématique
Et la Vénus aux équations
Me fit goûter des sensations
D'une nouvelle dimension
Les entités humanoïdes
Aux formes hyperboloïdes
Charment les spermatozoïdes
Dans mon vieux grenier en spirale
Chaque soir, quel concert de râles
Quand je frôlais son intégrale
Elle avait uni sans histoire
La mécanique ondulatoire
Et les positions giratoires
Mes caresses venaient en troupe
Selon la théorie des groupes
Pour réunir jambes et croupes
Vive la nouvelle Vénus mathématique
Hélas, un jour, un jour funeste
Elle me fit passer un test
Qui lui démontra sans conteste
En comparant des numéros
Que j'étais un pauvre zéro
Elle prit la tangente au trot
Avec ses courbes inconnues
Dans l'espace discontinu
Elle s'en alla toute nue
Vive la nouvelle Vénus mathématique !
Dracula cha-cha
Henri Salvador
Dracula cha-cha
Dracula, Dracula, Dra
Sortant doucement de sa tombe
Il va par les nuits les plus sombres
Drapé dans son manteau noir
Dracula, Dracula, Dra
Ses yeux lancent d'étranges flammes
Ses dents sont pareilles à des lames
Il faut l'avoir vu pour le croire
Plus agile qu'un serpent, il s'introduit prestement
Dans la maison d'une jolie femme
Pour la vider de son sang
Dans le cou il la mord de toute son âme
Dracula, Dracula, Dra
Et lorsqu'il voit le jour qui se pointe
Desserrant soudain son étreinte
Il part retrouver le néant
Dracula, Dracula, Dra
Le soir les maisons se verrouillent
Les gens pour prier s'agenouillent
Guettant tous les bruits du dehors
Dracula, Dracula, Dra
Au moindre coup dans une armoire
On entend claquer les mâchoires
Et les chiens hurlent à la mort
On s'aperçoit tout à coup
Que les durs ont les genoux
Qui jouent soudain des castagnettes
Quant aux gendarmes
Ils sont prêts à ne prendre que la poudre d'escampette
Dracula, Dracula, Dra
Ma belle-mère, ça me déconcerte
Laisse toujours sa porte entr'ouverte
Et tu ne viens jamais chez moi
La java des bombes atomiques
Boris Vian
Mon oncle un fameux bricoleur
Faisait en amateur
Des bombes atomiques
Sans avoir jamais rien appris
C'était un vrai génie
Question travaux pratiques
Il s'enfermait tout' la journée
Au fond d'son atelier
Pour fair' des expériences
Et le soir il rentrait chez nous
Et nous mettait en trans'
En nous racontant tout
Pour fabriquer une bombe « A »
Mes enfants croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du détonateur
S'résout en un quart d'heur'
C'est de cell's qu'on écarte
En c'qui concerne la bombe « H »
C'est pas beaucoup plus vach'
Mais un' chos' me tourmente
C'est qu'cell's de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action
De trois mètres cinquante
Y'a quéqu'chos' qui cloch' là-d'dans
J'y retourne immédiat'ment
Il a bossé pendant des jours
Tâchant avec amour
D'améliorer l'modèle
Quand il déjeunait avec nous
Il avalait d'un coup
Sa soupe au vermicelle
On voyait à son air féroce
Qu'il tombait sur un os
Mais on n'osait rien dire
Et pis un soir pendant l'repas
V'là tonton qui soupir'
Et qui s'écrie comm' ça
A mesur' que je deviens vieux
Je m'en aperçois mieux
J'ai le cerveau qui flanche
Soyons sérieux disons le mot
C'est même plus un cerveau
C'est comm' de la sauce blanche
Voilà des mois et des années
Que j'essaye d'augmenter
La portée de ma bombe
Et je n'me suis pas rendu compt'
Que la seul' chos' qui compt'
C'est l'endroit où s'qu'ell' tombe
Y'a quéqu'chose qui cloch' là-d'dans,
J'y retourne immédiat'ment
Sachant proche le résultat
Tous les grands chefs d'Etat
Lui ont rendu visite
Il les reçut et s'excusa
De ce que sa cagna
Etait aussi petite
Mais sitôt qu'ils sont tous entrés
Il les a enfermés
En disant soyez sages
Et, quand la bombe a explosé
De tous ces personnages
Il n'en est rien resté
Tonton devant ce résultat
Ne se dégonfla pas
Et joua les andouilles
Au Tribunal on l'a traîné
Et devant les jurés
Le voilà qui bafouille
Messieurs c'est un hasard affreux
Mais je jur' devant Dieu
En mon âme et conscience
Qu'en détruisant tous ces tordus
Je suis bien convaincu
D'avoir servi la France
On était dans l'embarras
Alors on l'condamna
Et puis on l'amnistia
Et l'pays reconnaissant
L'élu immédiat'ment
Chef du gouvernement
La java martienne
Boris Vian
En descendant de la fusée
Je t'ai trouvée presque aussitôt
Et je suis resté médusé
Tu m'avais pris comme au lasso
Je t'ai suivie sur la pelouse
Tes tentacules autour du cou
Et avec tes petites ventouses
Tu m'as fait des baisers partout
Les musiciens soufflaient sans trêve
Dans leurs bazouks et leurs strapons
Et cette musique de rêve
Me perforait jusqu'au trognon
J'évoquais des orgies superbes
Des bacchanales dans les canaux
Et pendant qu'on s'aimait sur l'herbe
Je fredonnais ces quelques mots
C'est la java martienne
La java des amoureux
En fermant mes persiennes
Je revois tes trois grands yeux
Ça marse toujours, ça marse comme ça
Oui saturne à tour de bras
La java d'amour, martiale java
Que j'ai dansée dans tes bras
C'est la java martienne
La java des amoureux
Toutes tes mains dans les miennes
Je revois tes trois grands yeux
On s'est aimés comm' dans un rêve
Mais hélas j'ai dû repartir
Et nos amours ont été brèves
Chérie je voudrais revenir
Ton nom me hantera sans cesse
Pendant les longues nuits d'été
Ton nom doux comme une caresse
Porfichtoumikdabicroûté
Un jour je monterai peut-être
Chercher le fruit de nos amours
Cet enfant bâti comme un hêtre
Qui naquit au bout de huit jours
En voyant amarsir son père
Le chéri l'aimera beaucoup
Et prendra pour courir lui dire
Ses treize jambes à ses deux cous
C'est la java martienne
La java des amoureux
En fermant mes persiennes
Je revois tes trois grands yeux
Ça marse toujours, ça marse comme ça
Oui saturne à tour de bras
La java d'amour, martiale java
Que j'ai dansée dans tes bras
C'est la java martienne
La java des amoureux
Toutes tes mains dans les miennes
Je revois tes trois grands yeux
Pour retrouver mon rêve
Ma martienne aux trois yeux bleus
Allons-y, mars ou crève
Je remonterai-z-aux cieux
Oncle Archibald
Georges Brassens
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes, à vos fêtes
En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l'heure
A sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort!
Fit, de Sa Majesté la Mort
La rencontre, la rencontre
Telle une femme de petite vertu
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent
Son suaire, son suaire
Oncle Archibald, d'un ton gouailleur
Lui dit: «Va-t'en faire pendre ailleurs
Ton squelette
Fi! des femelles décharnees!
Vive les belles un tantinet
Rondelettes! Rondelettes!»
Lors, montant sur ses grands chevaux
La mort brandit la longue faux
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul
Et faucha d'un seul coup, d'un seul
Le bonhomme, le bonhomme
Comme il n'avait pas l'air content
Elle lui dit: «Ça fait longtemps
Que je t'aime
Et notre hymen à tous les deux
Etait prévu depuis le jour de
Ton baptême, ton baptême
» Si tu te couches dans mes bras
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles, imbéciles
» Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envie te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue! Vive la Ligue!"
» Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les "plaît-il, maître?" auront plus cours
Plus jamais tu n'auras à cour-
ber la tête, ber la tête.»
Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas
Si féroce
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,
Les voilà partis je n'sais où
Faire leurs noces, faire leurs noces
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes, à vos fêtes
Le fantôme
Georges Brassens
C'était tremblant, c'était troublant,
C'était vêtu d'un drap tout blanc,
Ça présentait tous les symptômes,
Tous les dehors de la vision,
Les faux airs de l'apparition,
En un mot, c'était un fantôme !
A sa manière d'avancer,
A sa façon de balancer
Les hanches quelque peu convexes,
Je compris que j'avais affaire
A quelqu'un du genr' que j'prefère :
A un fantôme du beau sexe.
" Je suis un p'tit poucet perdu,
Me dit-ell', d'un' voix morfondue,
Un pauvre fantôme en déroute.
Plus de trace des feux follets,
Plus de trace des osselets
Dont j'avais jalonné ma route ! "
" Des poèt's sans inspiration
Auront pris -- quelle aberration ! --
Mes feux follets pour des étoiles.
De pauvres chiens de commissaire
Auront croqué quelle misère !
Mes oss'lets bien garnis de moelle. "
" A l'heure où le coq chantera,
J'aurai bonn' mine avec mon drap
Hein de faux plis et de coutures !
Et dans ce siècle profane où
Les gens ne croient plus guère à nous,
On va crier à l'imposture. "
Moi, qu'un chat perdu fait pleurer,
Pensez si j'eus le cœur serré
Devant l'embarras du fantôme.
" Venez, dis-je en prenant sa main,
Que je vous montre le chemin,
Que je vous reconduise at home "
L'histoire finirait ici,
Mais la brise, et je l'en r'mercie,
Troussa le drap d'ma cavalière...
Dame, il manquait quelques oss'lets,
Mais le reste, loin d'être laid,
Etait d'un' grâce singulière.
Mon Cupidon, qui avait la
Flèche facile en ce temps-là,
Fit mouche et, le feu sur les tempes,
Je conviai, sournoisement,
La belle à venir un moment
Voir mes icônes, mes estampes...
" Mon cher, dit-ell', vous êtes fou !
J'ai deux mille ans de plus que vous... "
Le temps, madam', que nous importe !
Mettant le fantôm' sous mon bras,
Bien enveloppé dans son drap,
Vers mes pénates je l'emporte !
Eh bien, messieurs, qu'on se le dis':
Ces belles dames de jadis
Sont de satanées polissonnes,
Plus expertes dans le déduit
Que certain's dames d'aujourd'hui,
Et je ne veux nommer personne !
Au p'tit jour on m'a réveillé,
On secouait mon oreiller
Avec un' fougu' plein' de promesses.
Mais, foin des dédic's de Capoue !
C'était mon père criant : " Debout !
Vains dieux, tu vas manquer la messe ! "
Ravage
Jacques Yvart
Je viens de me réveiller
Après un mauvais rêve
Ma chair s'en allait en lambeaux
Je ne pouvais plus marcher
Des milliers de poissons morts
Flottaient sur la rivière
Les arbres n'avaient plus de feuilles
C'était pourtant l'été
Qu'est devenu le ciel
Qu'est devenue la Terre
Qu'est devenu le soleil
On dit qu'il brille la nuit
Que sont devenues les fleurs
De la chanson de Marlène
Elles sont à jamais fanées
Mais personne ne les a cueillies
Je regarde autour de moi
C'est la suite du rêve
Je suis entouré de gens
J'ai peur de les regarder
Je ne peux réaliser
Ce sont bien là mes frères
Mi-hommes mi-batraciens
A la peau verte aux doigts palmés
Qu'est devenu le ciel
Qu'est devenue la Terre
Qu'est devenu le soleil
On dit qu'il brille la nuit
Que sont devenues les fleurs
De la chanson de Marlène
Elles sont à jamais fanées
Mais personne ne les a cueillies
Je marche droit devant moi
Tout comme dans un rêve
J'avance au milieu des ruines
Il paraît que c'était Paris
Dans une odeur de charnier
Je débouche sur la Seine
L'eau a pris la couleur du sang
Entre les berges blessées
Qu'est devenu le ciel
Qu'est devenue la Terre
Qu'est devenu le soleil
On dit qu'il brille la nuit
Que sont devenues les fleurs
De la chanson de Marlène
Elles sont à jamais fanées
Mais personne ne les a cueillies
Mais personne ne les a cueillies
noir desir :
Interprete : NOIR DESIR
Langue : Francais
Genre : Pop Rock
Année : 2001
Texte :
Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien
Le vent l'emportera
Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain
Le vent les portera
Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?
Le vent l'emportera
Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
Paroles Rue des étoiles, Grégoire
Allo là, je suis dans le bus
Le 41 pour Vénus,
Celui qui va jusqu'à mercure
J'ai pas pris la ligne vingt et une
Y avait trop de monde sur la lune
Il fallait descendre à l'azure
Et toi où es-tu dans l'espace
Attends je n'entends plus je passe
Dans un tunnel d'astéroïdes
Tu disais avant le trou noir
Que tu n'irais pas voir ce soir
Ta sœur et son mari droïd
On pourrait se rejoindre
J'ai des rêves à te peindre
Retrouve moi Rue des étoiles
La deuxième après Jupiter
Je connais un endroit pas mal
D'où l'on peut voir tout l'Univers
Retrouve moi Rue des étoiles
Pas loin du Boulevard de l'éther
A bord de mon vaisseau spatial
On se rappellera la mer
Toi et moi
Toi et moi...
On se baladera sur Neptune
Ces deux planètes après Saturne
Il faudra suivre les comètes.
On apercevra Uranus
Aussi pluton le terminus
Là où la galaxie s'arrête
Je sais on n'ira pas sur mars
Car c'est là qu'habite la garce
qui t'a volé ton ancien mec
Mais oublie tes nuits sans sommeil
de l'infinie jusqu'au soleil
Je t'apprendrai à vivre avec
Et tellement d'autre chose
L'envie en overdose
Mais...
Retrouve moi Rue des étoiles
La deuxième après Jupiter
Je connais un endroit pas mal
D'où l'on peut voir tout l'univers
Retrouve moi Rue des étoiles
Pas loin du Boulevard de l'éther
A bord de mon vaisseau spatial
on se rappellera la Terre
Toi et moi...
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Dans la liste de Luc RONNIE, dans l'ancien Bulletin ma chanson préférée reste ELECTRA, paroles et musique de Pierre PERRET
.
J'étais un robot comme tous les robots de fer
Bien sûr j'adorais l'huile d'olive qui savait lubrifier mes nerfs
Et les petite robots cosmographes
Qui font leur shopping en autoscaphes
On s'est rencontrés dans l'astronef interspatial
Sur le chemin Vénus-Etoile
Et quand j'ai lu sur ton frontal
Type féminin subélectrique
Chef de fouilles dans un champ magnétique
.
« Refrain »
Electra Electra mon amour
Ce jour là ma bobine n'a fait qu'un tour
Quand tu m'annonças d'un ton pudique
Un bébé électromagnétique
Electra Electra mon amour
Nous irons sur la terre un de ces jours
Voir pourquoi ces êtres-là bâtissent
Ce qu'à coups de neutrons ils démolissent
Electra Electra mon amour
.
J'étais balayeur de déchets radioactifs
Dans une usine de plutonium
Et tous les soirs à l'harmonium
Je te jouais des airs supra cosmiques
Dans une belle cathédrale en plastique
Tes filaments bleus scintillaient au firmament
Et tu m'as dit ingénument
Allons dans votre appartement
J'ai craqué mes bas philtre lumière
J'en mettrai des neufs plus réfractaires
.
Le dimanche parfois quand on manquait trop d'hydrogène
A trois années lumière de là
On allait jusque chez Gégène
Déguster des frites synthétiques
Arrosées d'un petit cru biologique
On rentrait le soir un peu rouillés c'était normal
Dans notre maison sidérale
On branchait le cube musical
Pour voir sur la chaîne interstellaire
Les premiers robots partant sur terre.
.
Pour les Web-radios il y a sur Bide et Musique une thématique de 168 titres (pour le moment) nommée Bide in Space. Quelques airs de temps en temps sur Radio Holà là, une web radio hollandaise diffusant des chansons françaises, pas mal de choses sur Radio Yé Yé, une web radio canadienne, mais qui, jusqu'à Noël ne diffuse que des chansons de …. Noël, mais qui autrement émet des chansonss des années 60. Si vous téléchargez Radio Free Solo vous obtiendrez environ 800 chaines de radios et web radios francophones, etc. Isma.
Dernière modification par Ismaël II (01-12-2010 10:47:25)
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loreleï , loreleï ....
Tu disais?
EDIT : les blagues les moins longues restant les plus courtes, enfin invertissez et rétablissez, dirait à peu près Willy Wonka, je raccourcis
Dernière modification par Cirroco Jones (02-12-2010 12:39:10)
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Toujours dans les listes de cet excellent Luc Ronnie : « UN DIMANCHE APRES LA FIN DU MONDE », Paroles de Michel VAUCAIRE SUR UNE MUSIQUE DE Charles Dumont. Chanson interprétée par Martine BAUJOUD en 1968
.
Un dimanche après la fin du monde
Si jamais tu pensais à moi
Un dimanche après la fin du monde
Dis-toi bien que je serais là
S'il ne reste rien de cette ville
Qu'un désert de murs abandonnés
Qu'un silence déprimant et hostile
N'ai pas peur tu n'as qu'à m'appeler
.
Un dimanche après la fin du monde
Tu n'auras qu'à crier : "c'est moi"
Ta voix si chaude et si profonde
Je saurais bien sur que c'est toi
Mon amour à la vie plutôt dure
Toi ton coeur c'est pire que de l'acier
S'il n'en reste que deux je te jure
Que nous deux on devraient s'en tirer
.
Un dimanche après la fin du monde
Lorsque nous serons seuls enfin
Sans personne et sans rien à la ronde
Pas un chat perdu pas un chien
Un dimanche après la fin du monde
Je l'aurais peut-être aussi mon tour
Un dimanche après la fin du monde
Nous avons rendez-vous mon amour.
Dernière modification par Ismaël II (02-12-2010 17:31:29)
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Incrédible! je dirais même sidéralement renversant!!! En catch musical, c'est carrément un Glass-Breaker...
Christian, Mister Lag, bonne chasse!
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Whaou.
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Pauvre John Williams ... çà fait peur quand même des choses comme çà !
Yeti du Harz
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Qui peut m'identifier ceci que j'ai sur un K7 quasi inaudible:
"il n'y avait que les ... trains et les avions qui avaient l'air conditionné"
"on pouvait encore se regarder dans une glace sans être sur d'ouvrir son coeur
au ministère de l'intérieur"
"c'était encore peu répandu
quand on descendait à la cave
de trouver un surhomme très "pave"
en train de violer une inconnue"
merci
Yeti du Harz
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Yéti, ta chanson est "LE NAIN CHARMANT" de Gilles SERVAT. Isma
Dernière modification par Ismaël II (03-12-2010 11:52:59)
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???? çà ne semble pas avoir de rapport ??
http://gilleservat.unblog.fr/
Yeti du Harz
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Exact, puisque tout compte fait je me suis planté, il sagit bien de Gilles Servat mais la chanson est "LITANIES POUR L'An 2000", je confond. Isma
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Ah oui ! merci ! Donc Gilles Servat ...
Yeti du Harz
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Impressionnants ces érudits de la chanson française!
Je peux en caser une de circonstance au mois de décembre et qu'on écoute tous les ans le bon jour?
C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Elle s'appelait Marie Noël
Je m'appelais Jean Balthazar
C'est du fantastique de banlieue
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Après Jacques Dutronc, un autre incunable venu tout droit de mes très jeunes années, un texte génial de Francis Blanche que les bizarre Frères Jacques chantaient!
Le refrain :
Il nous parlait des Dardanelles
Quand il n'était que Colonel
Et de la campagne d'Orient
Quand il n'était que Commandant
L'épopée napoléonienne
Quand il n'était que Capitaine
Et puis la Guerre de Cent Ans
Quand il n'était que Lieutenant
Les Croisades et Pépin le Bref
Quand il n'était que Sergent-Chef
Et les éléphants d'Hannibal
Quand il n'était que Caporal
Les Thermopyles, Léonidas
Quand il n'était que deuxième classe
Et Ramsès II, la première guerre
Quand sa mère était cantinière
Je ne la sais plus mais sachez que je la chantais faux entièrement avant d'avoir atteint la fin de l'école primaire! et après, finalement, je ne me demande plus pourquoi j'en suis venue si naturellement à la sceu-feu
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Cirroco, aucune érudition de ma part, je n'avais jamais entendu parler de cette chanson avant la demande de Yéti. J'ai tout simplement tapé entre parenthèse dans Google "C'était encore peu répandu quand on descendait à la cave" et Google m'a fournit une seule réponse entre parenthèse, cette réponse me donnait "Le Nain Charmant", j'ai répondu à Yéti, tout content, et là grosse déception ce n'était pas la réponse souhaitée. Je suis retourné à la réponse de Google et me suis rendu compte que ma demande concernait un mini-forum joint, j'y suis rentré et la bonne réponse daté du 28 janvier 2010 était là. Ceci dit "Le Nain Charmant" est aussi destroy que "Litanies pour l'An 2000". Isma
Dernière modification par Ismaël II (03-12-2010 12:29:02)
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Puisqu'on commence à s'éloigner des OVNIs et autres ET quid de ce refrain :
"chabada-bada-bande-à-Baader" ? c'est passé une fois (pas deux!) sur France Inter il y a 30 ans !
Yeti du Harz
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Bonjour!
Véritable manifeste de la chanson uchronique française, cet immortel couplet du "Lycée Papillon" (lyrics by Georgius-1936).
Tout le monde connait l'air? Alors tous ensemble, résolument:
(1,2,3) Vercingetorix, né sous Louis-Philippe
` Vainquit les chinois un soir à Roncevaux.
C'est lui qui lança la mode des slips
C'est pour ça qu'il finit sur l'échafaud.
O.K, O.K, je sors
bcv
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Bide et musique est une bonne source d'émerveillement, surtout en cette période proche de festivités réglées comme du papier à musique.
Par pur désœuvrement (ces plages bénies où on ne fait rien même si l'on a du retard partout ailleurs), j'ai fait une recherche avec le mot "Robot" qui donne une douzaine de titres. Dans le tas, quelques pochettes très spéciales avec carrément un chanteur nommé le Robot Chantant! (il y a aussi une version disco de Star Wars mais sans R2D2 en pantalon serré)
J'attire votre attention sur deux autres titres français qui pourraient passer inaperçus par leur mine souffreteuse et débile :
Robot robot, par Cerise, une lolita des années 1980 qui chante mal sur une musique pitoyable mais avec des paroles très suggestives assez incroyables, dans la mouvance carrément d'Ose version boulon.
http://www.bide-et-musique.com/song/4202.html
Le second ne manque pas non plus d'insinuation troublante, Robot Bob par Jean-Manuel Vérigneaux, il faut surtout noter que les paroles sont de GUDULE qui semblerait bien être notre écrivain de fantastique. Bon, je suppose que si j'étais l'auteur, je ne m'en vanterai pas non plus
http://www.bide-et-musique.com/song/11210.html
Un dernier morceau assez improbable : 'Lectric Workers : Robot is systematic. C'est du truc bizarre électro-kraftwerké à la sauce disco italienne avec un passage à la Just a Smoke, me suis trompée : Sweet Smoke (Juste a poke) chanté en anglais avec une intervenante française, et il y a des vraies paroles qui changent!
http://www.bide-et-musique.com/song/9088.html
Sans produire d'analyse pointue, les robots, c'est plutôt sexe quoi!
Dernière modification par Cirroco Jones (05-12-2010 00:00:44)
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Jean-Jacques DEBOUT (avec Françoise POURCEL). GALAXIE, 1968.
Paroles de Roger DUMAS et musique de Jean-Jacques DEBOUT.
.
Il arriva sur la lune
Par une belle nuit d'été
Il arriva sur la Lune
En mer de Tranquillité
Il faisait un clair de terre
Merveilleux cette nuit-là
Au bord de la mer lunaire
Tout à coup il s'arrêta
Devant une fille si belle
C'était à devenir fou
Si vous n'êtes pas irréelle
Comment vous appelez-vous ?
Je m'appelle Galaxie,
Je suis froide et je suis belle
Et moi, belle Galaxie,
Je suis Léon de Passy
;
Elle était bien lunatique
Et lui bien joli garçon
Et d'un amour platonique
Galaxie aima Léon
Mais quand il se fit plus tendre
Le temps d'un premier baiser
Il souleva son scaphandre
Et l'air vint à lui manquer
Et dans les bras de sa belle
Il est mort pour un baiser
Aujourd'hui il se promène
Car il est satellisé
Je t'envoie ces fleurs de Lune
Qu'elles te gardent dans la nuit
Je t'envoie ces fleurs de lune
Adieu, Léon de Passy
;
Un jour quand les cosmonautes
Par là viendront à passer
Ils diront c'est l'un des nôtres
On n'était pas les premier
Et ils entendront peut-être
Pleurer là-haut Galaxie
Pleurer une autre planète
Pleurer Léon de Passy.
.
Qui tourne autour de la lune
On voit passer derrière lui
Une couronne de fleurs de lune
"Ci-gît Léon de Passy" (Bis)
.
Une jolie chanson de science-fiction qu'il faut écouter car le rythme y est très particulier. Ou comment faire d'une chanson plutôt triste une chanson plutôt alerte. Isma
(J'ai piqué la pochette sur l'excellent site "Bide et Musique")
Dernière modification par Ismaël II (13-12-2010 12:16:49)
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Quelques petites choses de Alexandre Revérend que j'avais zappées :
- 6e Soleil
- le seul survivant
et du même auteur quelques bizarreries pas vraiment SF mais quand même :
- les sorcières de Calais (pour fans de Harry Potter?)
- les tyrannosaures (des chansons à la gloire des bestiaux préhistoriques j'en connais peu ...)
- Alice Liddell
Yeti du Harz
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CHANSONS DE SCIENCE FICTION (La suite)
.
LE MARTIEN, par Françoise HARDY
.
Dans le ciel
Un soleil rouge
Qui attend
Et soudain
Un homme étrange
Qui descend
Qui se doutera
Que ce Martien
A bravé l'espace
Pour me demander ma main
.
Dans le ciel
Le soleil rouge
Reparti
Mais il brille
.
Sur la grisaille
De ma vie
Qui m'accordera
Dans sa pensée
L'auréole de gloire
Qu'alors je mériterai
.
Quand le soleil rouge reviendra
Et loin de la terre m'emmènera
Loin de la terre m'emmènera
Loin de la terre m'emmènera
.
LE MARTIEN, par Claude FRANCOIS
.
MON MARTIEN, par Sandra GODOY, 2009, extrait de l'album « VERS LE HAUT »
.
SUR LA LUNE, par Vicky LEANDROS :
.
Si un astronaute me disait
Viens je t'emmène avec moi
On s'envolera tous les deux vers la Lune
Je répondrai non ! non ! Monsieur
Je n'irai pas là bas je suis heureuse ici
Sur la lune
Il n'y a pas de roses
Sur la Lune
Y'a pas de clair de lune
Pas d'amour
Pas d'amis
Pas de pommiers fleuris
Il n'y a pas d'Italie
Mon amour c'est pourquoi je veux vivre avec toi
Sur la terre pour le reste de ma vie
Sur la Lune
Il n'y a pas de roses
Il n'y a pas de vin et de musique
Il n'y a qu'un désert du sable et de la pierre
Il n'y a rien de joli
Mon amour c'est pourquoi je veux vivre avec toi
Sur la Terre pour le reste de ma vie
Sur la Lune
Il n'y a pas de roses
Sur la lune
Mon ami pierrot
Il n'y a pas de plume
Pour t'écrire un mot
En alexandrin ou en prose
Mon amour c'est pourquoi
Je suis bien dans tes bras
Et j'aime bien quand tu m'offres une rose
.
(A suivre)
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Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez moi
Mon mal de tête, mon psi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Quatre vingt millions d'indonésiens
Et moi, et moi, et moi
Avec ma voiture et mon chien
Son Canigou quand il aboit
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois ou quatre cent millions de noirs
Et moi, et moi, et moi
Qui vais au brunissoir
Au sauna pour perdre du poids
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois cent millions de soviétiques
Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon p'tit lit en plumes d'oie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regardent Catherine Langeais
À la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Neuf cent millions de crève la faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime végétarien
Et tout le whisky que je m'envoi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent millions de sud américains
Et moi, et moi, et moi
Je suis tout nu dans mon bain
Avec une fille qui me nettoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de vietnamiens
Et moi, et moi, et moi
Le dimanche à la chasse au lapin
Avec mon fusil, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Hors ligne
un sacré morceau(!) de la chanson française
http://www.dailymotion.com/video/xtckq_ … ique_music
quel talent ! Et elle se renouvelle sans cesse , ecouter son dernier album dont " rue salengro" sur son enfance , ou elle cite brievement la science fiction et son rêve sur l'an 2000
http://www.youtube.com/watch?v=TLdpib4x … re=related
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Je discuterais l'inclusion de la "Fantaisie Héroique" dans notre liste. Ce n'est même pas vraiment de l'Heroic Fantasy mais plutôt à propos du jeu de rôle en ligne, ce qui n'a rien de vraiment conjectural de nos jours ... naturellement si çà avait été chanté par Boris Vian ce serait autre chose ...
Parce que sinon autant prendre "lapin" parce que même pour un excellent prestidigitateur, dans la liste de ce qu'il sort de son chapeau il y a de drôles de trucs ...
Yeti du Harz
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