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Pages : 1
Auteur(s) : Banon, Mark
Titre(s) : Trahison dans l'espace [Texte imprimé]
Publication : Paris : Presses internationales, [s.d.?]
Description matérielle : In-16 (18 cm), couv. ill. en coul. Le vol. 2 F. [D. L.]
Collection : Collection Espionnage choc ; 20
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Un autre (pour alimenter ce topic si prisé des foules )
Langelot et le satellite (1966): "Un Nouveau satellite habité tourne autour de la Lune!"
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Bonjour! Plus nul que "LA GRANDE PANIQUE" de Ronald POSHAM, éditions C. P. E., sans date (1955- 1960), cela doit être difficile à trouver. Ce petit roman d'espionnage développe avec ennui tous les poncifs du genre mais un infime extrait lui permettra de figurer dans nos listes: ".... Il se revoyait au Laboratoire National de Brookhaven à Long-Island où ses travaux sur l'atome l'avaient placé au premier rang des chercheurs. Et puis ce rayon cosmique qu'il était parvenu à saisir, à capter, dont il aurait pu, avec un peu plus de temps, se servir en tant qu'arme hallucinante...." Différentes bandes d'espions dont des Chinois, évidemment fourbes et cruels, passent le présent volume à essayer de s'approprier cette faramineuse découverte. C'est tout. Isma
Dernière modification par Ismaël II (08-11-2010 09:22:43)
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en fait il y a pas mal de " faux ami" en espionnage , pour lesquels on ne peut pas vraiment parler de SF : soit il y a juste une phrase dans tout le roman , soit c'est juste une tres legere anticipation du present de l'epoque ( l'espace , la bombe A ) , soit juste un pretexte ( les soucoupes volantes chez slim ou le saint .Apres la categorisation est tres subjective ; trahison dans l'espace par exemple est limite : il parle de rendez vous dans l'espace comme d'une simple " routine" a une epoque ou cela etait tres compliqué , mais deja possible : la " routine" transforme-t-elle pour autant le roman en SF ? je ne sais
Dernière modification par jeandive (08-11-2010 15:03:36)
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Bonjour! C'est vrai que dans les romans d'espionnage parfois seule une ou deux phrases sonnent conjecturalement nos oreilles, ce qui ne fait pas du livre cité une "oeuvre"de science-fiction pour autant mais une anecdote supplémentaire sur ce forum:
"MANDOLINES ET BARBOUZES" de l'inusable Charles EXBRAYAT dont l'édition originale a été éditée par Le Masque en 1965.
"Ca y est, Adda! J'ai trouvé! J'ai fini! Je suis le plus grand savant atomiste du monde! Une bombe, tu entends, Adda? Une seule bombe qu'un petit avion monoplace pourra emporter et d'un seul coup sera effacé de la surface de la planète une ville comme Modène! Qu'est-ce que tu dis de ça?" page 16
"Mario Arena goûtait les minutes les plus exaltantes des a déjà longue vie. Il inscrivait sur son carnet la belle, la passionnante formule née de son intelligence et qui réglait le problème de la miniaturisation des bombes sans nuire à leur efficacité." page 24
Exbrayat reste un des rares auteurs de séries capable de transformer un roman policier ou d'espionnage en roman humoristique. Isma
Dernière modification par Ismaël II (17-11-2010 11:49:29)
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Exbrayat reste un des rares auteurs de séries capable de transformer un roman policier ou d'espionnage en roman humoristique. Isma
C'est vrai, il y a longtemps, j'ai beaucoup ri en lisant Une Ravissante Idiote ou Vous manquez de tenue Archibald! (je me souviens des titres comme si c'était hier). Mais à part ces deux-là, ceux que j'ai pu lire sont tombés dans l'anonymat total de ma mémoire, je me souviens juste que c'était un comique trop répétitif et que j'ai arrêté rapidement d'en croquer. Finalement, Exbrayat se renouvelait plus dans ses romans "sérieux" comme Les Hommes de Delft ou Dors tranquille, Katherine (de mémoire, les titres sont peut-être un peu distordus). Ah si, un titre excellent, mais seulement le titre parce que l'histoire m'a complétement échappée aussi : Le temps se gâte à Zakopane, je le trouve toujours formidable, comme le début d'une poésie
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« K. B. X. METAL » de Maurice SENARD
Editions Diderot, 1946, cartonnage éditeur in-12° de 250 pages sous jaquette illustrée par BRANTONNE.
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L'intrigue conjecturale de ce petit roman policier et d'aventures tourne autour du vol d'un mémoire sur le K. B. X. Alliage métallique d'un type révolutionnaire puisque ultra-léger et plus résistant que l'acier trempé le plus solide. Le fils don le père, un grand savant, qui s'était fait volé ce mémoire, récupèrera son bien, après bien des aventures dont certaines ne dépareilleraient pas avec certains romans scouts.
Cette aventure se terminera avec la construction d'un complexe industriel souterrain secret qui fabriquera cet alliage en quantité industrielle pour la défense nationale. L'intrigue n'est guère passionnante et même Brantonne pour l'illustration de sa jaquette ne s'est pas trop foulé, alors qu'il a réalisé quelques petits bijoux pour cette même collection policière de l'après-guerre. Ce livre figure dans le topic espionnage car les limites entre le policier et l'espionnage dans cette aventure sont ténues. Isma
Dernière modification par Ismaël II (07-12-2010 10:56:48)
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« LA VENGEANCE D'ERECTOR » de Trevor GASSM. Editions numéro 1, 1999, broché in-12° de 284 pages. Couverture illustrée par DI MARCO.
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Petit chef-d'œuvre du roman d'espionnage et petit chef-d'œuvre de la littérature contemporaine dont voici le texte de présentation au dos du volume :
« Washington, 31 décembre 1999… Opération Priapic Storm pour déstabiliser la République Islamique de Perséphonie…. Erector dans aide alimentaire… Emeutes sexuelles (…) L'Erector et l'Orgasmor accomplissent leur œuvre. Désormais les Perséphoniens empruntaient l'avenue de l'Arc de Triomphe de la Révolution sans craindre les foudres du Guide Suprême. Avec même le sentiment, un peu obscène, de pénétrer, d'un seul coup d'accélérateur, le sexe de la mère patrie. ». Par déductions assez poussées j'ai réussi à comprendre que Trevor Gassm est un pseudonyme et par lecture des deux premiers chapitres et sans réfléchir aucunement j'ai réussi à me rendre compte que ce livre était nul et en aucun cas humoristique. Isma
Dernière modification par Ismaël II (09-12-2010 11:25:37)
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Dans une autre discussion j'évoque "l'affaire de Copenhague" de John Oram : une aventure d Napoleon Solo et Ilya Kuriyakin dans lequel le THRUSH a récupéré intacte une ancienne usine nazie de fabrication de soucoupes volantes et a amélioré le modèle....
Langelot et le Satellite est très gentil : il n'y est question que d'un petit Vostok supposé avoir à bord un laser révolutionnaire mais ce n'est en fait qu'un piège à espion ...
Beaucoup plus fun : "une offensive signée Langelot" qui se termine en cliffhanger avec le méchant "Monsieur T" déclarant qu'il va bientôt prendre le pouvoir, ce n'est qu'une question de révolutions....phrase cryptique qui plonge dans le doute les services secrets du monde jusqu'à ce que Langelot ne devine qu'il s'agit de révolutions autour de la Terre, Mr T a construit son QG dans une base orbitale... au milieu des années 60 il fallait oser !
Yeti du Harz
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Fleuve Noir Espionnage est le pendant des deux grandes collections de science-fiction et de policier. On retrouve les auteurs qui ont alimenté l'une ou l'autre, parfois les deux, dans cette série consacrée aux désordres mondiaux remis au pas par de virils patriotes œuvrant secrètement pour la bonne marche de la planète.
Je vais vous recenser, pas ce soir, mais petit à petit, quelques titres ayant soit un élément vraiment conjectural, soit carrément un scénario basé sur la conjecture.
Commençons par G.-J. Arnaud qu'on ne présente plus à un amateur de SF populaire. Loin des glaces, l'auteur a créé un personnage connu des amateurs, Le Commander.
Ce personnage, assez humaniste pour un barbouze, se verra adjoindre un peu plus tard un coéquipier, ou plutôt une coéquipière pour le moins étonnante, la Mamma, vieille italienne coriace qui, lorsqu'elle ne cuisine pas, n'hésite pas à utiliser les armes les plus diverses planquées dans son sac à main.
C'est justement dans le roman qui voit se rencontrer les deux personnages que l'on découvre une boulette verte très spéciale, en la pinçant entre le pouce et l'index puis en la lançant, le Commander peut paralyser ses proies pendant un quart d'heure. Juste le temps de maîtriser quelques sales espions et leur faire cracher ensuite avec une petite piqûre de je-ne-sais-pas-quoi tout ce qu'ils savent. Dans ce roman, le Commander et la Mamma deviennent un sacré tandem, cette dernière ayant d'ingénieuses idées pour reconnaître un saligaud qui a changé de tête et d'empreintes digitales...
Le Commander et la Mamma, par G.-J. Arnaud
Fleuve Noir Espionnage n° 877, 1970
Couverture de Michel Gourdon.
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F.-H. Ribes n'est pas plus inconnu de l'amateur de science-fiction, un alias de Richard-Bessière, lui-même pseudonyme de François Richard et Henri Richard Bessière. Toutefois, ce dernier a déclaré avoir toujours été l'auteur de ces fausses collaborations et on s'accorde aujourd'hui pour lui accorder la paternité unique de l'essentiel de l'oeuvre de ces pseudonymes. Henri Bessière précise que RIBES est la contraction de RIchard BESsiere avec l'emploi de son deuxième prénom.
Une autre petite énigme à propos de M. Bessière, les différentes sources donnent 1923 ou 1927 comme date de naissance. Pourtant l'auteur raconte avoir signé son premier contrat, pour le Fleuve Noir, avec François Richard en compagnie de son père car il n'était pas majeur à l'époque, 18 ans 1/2. Les collections n'ayant pas commencé avant 1951, et même si le contrat a été signé l'année précédente, la soustraction ne donne absolument pas le(s) résultat(s) communément admis mais une date post 1930... encore un mystère, peut-être résolu dans le volume paru à l'Oeil du Sphinx?
Pour en revenir à Ribes au Fleuve Noir Espionnage, il crée un personnage qui vivra de nombreuses aventures depuis les débuts de la collection : Gérard Lecomte alias KB-09, un agent des services secrets. Le personnage est présenté ainsi dans les années 1970 :
C'est un fait. Le succès étonnant de F.-H. Ribes découle d'un véritable exploit : celui d'avoir introduit dans le genre des situations plus ou moins fantastiques qui préfigurent le monde de demain. La Machine est en marche. Le Progrès ne pardonne pas. Mais ses héros se devaient de rester humains. Gérard Lecomte, alias KB-09, est un héros vivant, qui souffre, qui lutte et qui connaît l'échec autant que le succès. Ce n'est pas le superman stéréotypé, le robot bien huilé, bien graissé, qui fait sourire le lecteur ; c'est au contraire un homme de chair et de sang, avec sa force et ses faiblesses. Mais c'est aussi un homme libre, indépendant, capable du meilleur comme du pire, et qui domine sa peur derrière un sourire... ou un clignement d'œil.
Dans le jargon cinématographique, on dit d'un bon acteur qu'il « crève l'écran ». Gérard Lecomte, lui, «crève le papier».
Et c'est la raison de son succès !
Avec une telle mise en garde, pas étonnant de trouver quelques situations hors norme pour ce héros somme toute quand même bien musclé et doté de quelques atouts étrangers aux communs des mortels. Au moins deux romans datant des années 1980, mais il doit y en avoir d'autres, incluent un scénario basé sur des phénomènes paranormaux (rappelons à ce propose que Richard Bessière est un amateur très éclairé des mystères des OVNI, de l'Égypte mystérieuse, etc.) et la guerre bactériologique d'une complexité telle qu'il devient rassurant d'y songer.
Quand Lecomte se rebiffe ! par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°1741, janvier 1984 (impression en décembre 1983), couverture photographique.
Les Soviétiques sont sur un projet terrifiant, le G.R.E.P.O.V., un projet spatio-biologique dont l'auteur nous affirme l'authenticité. Une cargaison de virus neurotrope prête à la destruction des nations impérialistes doit être mise en place dans une opération complexe incluant deux satellites et des cuves nutritives. En fin de compte, cette arme ingénieuse me paraît moins létale que la plupart des moyens imaginés. Voici le détail de ce plan diabolique que la malheureuse lectrice trouve bien trop compliqué à résumer
(…) Certes, Vassilev n'avait jamais prétendra être l'inventeur de ce diabolique procédé, menaçant directement la Chine et les États-Unis, mais il avait participé à sa réalisation et emporté dans ses bagages le plan et les formules du projet G.R.E.P.O.V. (1).
Ce projet qui entrait dans le cadre de la guerre biologique faisait appel à un nouveau virus neurotrope capable, une fois répandu dans l'atmosphère, d'entraîner toute une population dans une sorte de léthargie qui la rendrait incapable de réagir à une attaque ou à une invasion de son territoire par les armées soviétiques. Mais c'était surtout au niveau des états-majors et des principales défenses militaires que cette arme biologique pouvait atteindre son plein succès.
En somme une arme diabolique mettant en jeu les forces vives d'un pays (2). Mais sa mise en place dépendait des astrophysiciens et c'était là qu'intervenait le professeur Vassilev, lequel, durant de longues années, avait travaillé à la réalisation du projet dans un laboratoire de Baïkonour.
Selon le projet G.R.E.P.O.V., c'était surtout au voisinage des installations militaires du pays à combattre que les récipients contenant le virus neurotrope devaient être secrètement déposés, les virus baignant dans des solutions nutritives spécialement étudiées par les biochimistes soviétiques et, cela, jusqu'au jour où... ils seraient libérés dans l'atmosphère.
Entraient également en jeu deux satellites artificiels lancés par Baïkonour et diamétralement opposés sur leurs orbites. Un train d'ondes émis par une station de contrôle et ensuite canalisé par les satellites, serait renvoyé au sol et interviendrait à la manière d'une commande-radio pour actionner les mécanismes d'ouverture des récipients. Les dangereux virus, selon certaines estimations, pouvait avoir sur l'organisme humain une action neurotrope variant entre deux et huit jours (3).1) Ce projet existe réellement.
2) Authentique.-Cette arme existe réellement.
3) Authentique. Ces virus obtenus par mutations se dégradent rapidement et se détruisent eux-mêmes par la fièvre qu'ils provoquent dans l'organisme au bout de quarante-huit heures. Une température de quarante degrés suffit à les détruire.
In FN Espionnage n° 1741, pages 42 et 43
Lecomte... Cerveaux sous contrôle, par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°1764, juin 1984 (impression en avril 1984), couverture photographique.
Sur la quatrième de couverture, on nous annonce l'aventure la plus violente de Lecomte. Eh bien, ce n'est pas une rodomontade. C'est celui que j'ai lu tout d'abord et il m'avait laissé un goût très désagréable de sadisme et d'opinions réac, l'auteur s'est bien lâché sur ce coup-là!
Toujours basé sur des faits réels, le KGB aurait installé en Afghanistan un centre expérimental qui permet de conditionner par voie télégraphique ceux qui sont réfractaires à la doctrine soviétique. Déjà, les amateurs de ciné se souviennent des "Chèvres du Pentagone" qui exploitent dans une comédie très amusante la recherche sur les pouvoirs paranormaux en vogue à l'époque, côté US cette fois. Ajoutons un lama réellement télépathe, enjeu de l'investissement d'un monastère tibétain réquisitionné par une escouade de russes que Lecomte et un collègue abominable, Ernie Shark, texan de son état, vont allégrement écraser à deux. Ce dernier personnage est littéralement abject, Shark n'ayant visiblement pas été choisi au hasard comme patronyme. M'enfin, Lecomte ne le le zigouille qu'à la dernière page après que ce prédateur ait trucidé, violé, torturé pendant 180 pages...
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Trois de mieux pour F.-H. Ribes alias Richard Bessière toujours au Fleuve Noir Espionnage et toujours avec KB-09 alias Gérard Lecomte.
Fausses Pistes pour Lecomte, par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°789, 1er trim. 1970, couverture de Michel Gourdon
Un vaste complot retors, des chassés-croisés, des trahisons masquées, des pièges à double détente, une intrigue menée par une main machiavélique... ou plutôt par GRETA, un ordinateur intelligent et féroce qui manquera Lecomte d'un fil laser dans l'ultime combat face-à-face...
Lecomte et la poupée qui tue, par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°808, 2e trim. 1970, couverture de Michel Gourdon
Au Japon, des officiers meurent sans raison apparente. Lecomte découvre sur place une organisation criminelle assistée par un maître marionnettiste dont les poupées d'exception sont aussi des tueuses impitoyables. Dotées d'un mécanisme téléguidé et de deux caméras miniaturisées (Japon oblige), elles envoient des projectiles au curare avant de s'autodétruire complètement (la méthode d'autodestruction n'est pas claire).
Echec au Diable, par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°1202, 3e trim. 1975 (impression avril 1975), couverture de Michel Gourdon
Un très sympathique roman d'aventures parfaitement conjecturales. Lecomte est envoyé en Écosse près d'un centre expérimental dans le domaine de la neurologie. Bien que ses collègues anglais ne soient pas ravis, il lui faut bien découvrir ce qu'est devenu le savant convaincu de trahison qui s'est échappé en pleine séance au tribunal. Dans le village écossais très rural et encore dominé par la superstition vit un autre savant trépané à la suite de son accident de voiture survenu deux jours après l'évasion de son collègue et ami. Mais il n'est pas le seul à résider dans cette charmante bourgade, un chirurgien réputé spécialiste des cas neurologiques et constructeur amateur d'automates habite le château dont les terres sont interdites au passant. Une jeune bergère découvre un corps par accident dans le parc où son chien l'a entraînée... mais il ne s'agit que d'un vagabond.
C'est aussi l'occasion de rencontrer au passage le grand méchant de Lecomte, un Fu-Manchu moderne, qui revient ponctuellement gacher la vie du pauvre KB-09 avec ses prétentions mégalo-maniaques de maître du monde. Kho-Ming, mage tibétain qui hait les occidentaux et méprise l'humanité en général, était déjà apparu dans Quand Lecomte s'en mêle, Lecomte opération danger, Coup de sang pour Lecomte (j'ai parcouru celui-ci, il n'est pas du tout conjectural), Petit Lecomte et grand Lama.
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Personne pour évoquer le Commandant Bob Morane qui dans ses confrontations avec le SMOG et la belle Miss Ylang-Ylang et l'immonde Roman Orgonetz a beaucoup dérapé dans le conjectural :
-les mangeurs d'atomes : des trilobites ressuscités qui bouffent des déchets radioactifs !
-les semeurs de foudre : pas de SMOG ici mais des anciens nazis réfugiés en Amérique du Sud avec leur soucoupe volante armée de lance-rayons
-Opération Wolf : des chiens policiers truqués (un système de télémétrie renvoie les images vues à travers les yeux des chiens) servent à espionner une base secrète
- Menace sous la mer :le SMOG s'offre une base sous-marine construite à partir d'un cimetière de navires
-l'Oiseau de Feu : un méchant chinois cherche à s'emparer d'un prototype britannique d'avion sous-marin
-Commado Epouvante : la CIA veut envoyer Bob Morane récupérer un prototype d'aéronef à propulsion exotique crashé dans la jungle... la Miss est aussi intéressée
-le secret des Sept Temples : le SMOG est en charge de construire une base de missiles secrète en Amérique du Sud ...sous un vieux temple aztèque
-la Zone Z : ici c'est un métal qui contamine la végétation et qui attire l'intérêt de beaucoup de monde
-Opération Chevalier Noir : le SMOG qui a de gros moyens lance une mission spatiale pour s'emparer d'un satellite de l'ancienne civilisation hyperboréenne
-les yeux du brouillard : des tueurs armés de laser dans les yeux
-l'Exterminateur : le SMOG cherche à récupérer un prototype genre "Terminator"
-les démons de la Guerre : le SMOG cherche à s'emparer d'un collier "magique"
et je suis sur d'en avoir oublié ... car il est parfois difficile chez Bob de trancher entre SF et espionnage
Yeti du Harz
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Il y a peu, on avait conclu (on = l'aréopage bdfien) plus ou moins lors d'une discussion des mérites comparés de Tarzan et Bob que lorsqu'un personnage tombe de façon récurrente dans la marmite SF, l'ensemble de son œuvre passe à la base.
De toute façon, Nick Tallop avait finement fait remarquer que Bob vivait ses aventures après une troisième guerre mondiale et un autre détail que j'ai oublié, à propos de l'Ombre Jaune comme une épée de Damoclès, quelque chose comme ça
Remarque, si Lecomte continue ainsi à rencontrer des savants fous et à utiliser du matos militaire qui n'existe toujours pas, il va finir par entrer dans la définition, j'ai encore trois titres qui se rattachent au genre...
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ONDES MEURTRIERES. Par Serge LAFOREST. (Pseudonyme de Serge ARCOUET). En breton Ar Couet signifie La Forêt. Editions du Fleuve Noir. Espionnage n° 232. 2ème trimestre 1960.
.
Le glorieux général (3 étoiles) Fredric G. Knight de l'armée américaine faisant la démonstration publique du nouveau char "Buffalo Mark VIII", a la désagréable surprise de voir celui-ci exploser, provoquant de nombreuses morts dont la sienne. Un peu partout dans le pays, des canons, des chars et autres lance-missiles explosent sans raison apparente alors que le matériel à subit de nombreux tests de qualification. Gaunce découvrira horrifié qu'une joyeuse bande de terroristes se sont emparé d'un engin d'un nouveau type et qui grâce aux ultra-sons et à un appareil surnommé "renforçateur", provoque des fissures dans l'acier le plus éprouvé. D'ou destructions des armes citées plus haut. Pas grand chose dans cette aventure sinon un garde forestier un peu sauvage, une danseuse vitriolée et une piscine dans une cave à charbon.
Page 50: "-Pourquoi barrez-vous cette route? » Reprit-il.
-C'est un ordre du colonel Mr. Gaunce. Il en est ainsi tout autour du polygone.
-Vous attendez un parachutage des Martiens ou quoi?"
Page 68: "L'improbabilité d'une guerre atomique restituait leur importance aux armes conventionnelles, à condition de les moderniser." La crise de Cuba n'était pas encore à l'ordre du jour.
Page 133: "-Parlez pas de ça. Un de ces jours, on nous flanquera un scaphandre spatial pour faire du contre espionnage là-haut."
Dernière modification par Ismaël II (24-01-2011 20:44:11)
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Encore F.-H. Ribes alias Richard Bessière pour trois derniers titres parus au Fleuve Noir Espionnage
Allô Lecomte... Soyouz 23 ne répond plus, par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°1435, 3e trim. 1978 (impression juin 1978), couverture photographique
Le Colonel fait rappeler Lecomte juste avant son congé, adieu cocktail et piscine, bonjour la parapsychologie! Les études des pouvoirs psi battent leur plein dans le monde de l'espionnage. Les russes ont un capital humain de première classe et les américains peinent un peu pour trouver des phénomènes. Du coup, ils se sont lancés avec succès dans l'ingénierie psi et pallient par un ingénieuse technologie les performances plus rares des télépathes qu'ils ont à leur disposition. Grâce à cette toute nouvelle onde qui concurrence la radiophonie, il va être possible, par exemple de téléguider un avion rien que par la pensée. Hélas, le premier essai est un échec et le B-52 cobaye s'écrase en Alaska, les ondes télépathiques ne sont pas en cause au départ mais à l'arrivée... Les américains décident alors de s'allier avec les russes et partager leurs connaissances et essuient déconvenues sur déconvenues, sabotage? Et si vous appreniez que les chinois ont carrément réalisé une boîte à psi condensé?
Lecomte... Apocalypse moins cinq, par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°1564, 4e trim. 1980 (impression octobre 1980), couverture photographique
Un scientifique japonais crée un canon à ultrasons capable de détruire n'importe quoi. Malgré les précautions usuelles des nippons en matière d'industrie de pointe, le canon est dérobé par le garde du corps du savant et après quelques péripéties se retrouve dans les mains d'une secte non-violente indienne. Celle-ci décide d'agir dans le respect de ses convictions en détruisant les avions américains et les tanks soviétiques sur le point d'être vendus en Inde. Tout comme dans le précédent roman, les américains et les russes lient leur avenir au moins le temps de trouver ces empêcheurs de commercer en rond. Entre-temps, la situation dégénère lorsque curieusement nos pacifistes indiens semblent lancer des opérations meurtrières. C'est qu'à leur tour ils se sont fait dérober le canon par... devinez?!, non pas les chinois, par la célèbre secte infernale des Thugs!
*Note! Dans les deux romans précédents ainsi que dans Échec au diable résumé un peu avant, Lecomte travaille en coopération avec son meilleur ennemi, le russe Serge Koslov.
Allô Lecomte... Alerte aux gaz! par F.H. Ribes
Fleuve Noir Espionnage n°1584, 2e trim. 1981 (impression février 1981), couverture photographique
Cette fois, la menace vient du lait! Enfin pas exactement, elle arrive par l'american milk way (sorry, mes lectures m'influencent). Dans une base US au Japon, les préposés au livraison sont victimes d'un attentat au gaz qui les laisse amorphes et dociles pendant 24 heures. Étrangement, les terroristes sont retrouvés au même endroit et dans le même état. Un scientifique japonais identifie rapidement le gaz comme un cousin du BZ-7 russe mais nettement moins létal. Toutefois, à imaginer leur armée apathique pendant 24 heures, les américains envisagent avec horreur les pauvres pays envahis sans coup férir... Les investigations mèneront Lecomte jusqu'à un milliardaire métissé coréenne/GI américain (il n'aime pas trop les métis, Lecomte, qui le lui rendent bien, par contre il n'a rien contre les métisses, curieux!), donc ce self-made man dirige une industrie florissante dans la boîte de lait entre autres. Sa somptueuse villa sise juste à côté de l'usine est gardée par une armée de gardes du corps humains et ...rongeurs, une horde de rats gardiens dressés à l'attaque. Plus exactement, guidé par un habile procédé inventé par un savant japonais cloîtré là* qui permet de contrôler les rats dominants à l'aide d'impulsions électriques...
* Et supposé mort, mais ça devient complexe de faire la généalogie politique de ce roman, disons que c'est un nippon de la vieille race disparu après les années quarante dont le fils, employé chimiste chez le milliardaire d'obédience maoïste, est un extrémiste nationaliste, et que tout ce beau monde bosse pour la Chine Populaire, j'ai eu du mal à suspendre mon incrédulité pour ces points de détail
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Ondes Meurtrières par Serge LAFOREST // Lecomte... Apocalypse moins cinq, par F.H. Ribes, de sérieuses ressemblances!
Tu crois, Isma, qu'il y avait une banque de synopsis?
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Salut Cirroco. Non je ne crois pas, c'est un hasard, et de toutes manières qu'est-ce qui ressemble le plus à un roman d'espionnage sinon un autre roman d'espionnage. Une chose est sure si une banque existe dans ce domaine, elle ne prête qu'aux riches. Isma
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M'enfin, Isma, j'ai pas bu, c'était une boutade!
(Private Joke)
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Adam Saint-Moore n'est pas un inconnu non plus au Fleuve Noir Anticipation pour laquelle il a fourni un cycle complet, l'Ere du Verseau ( voir Adam Saint-Moore ). Son personnage Gunther appartient à la CIA pour laquelle il règle des affaires les plus souterraines du système en compagnie de son collègue et complice, un grec métissé de toutes les races orientales possibles, Costa Bassovich. Ce duo improbable, un germanique et un arabe à la CIA, présente également quelques étrangetés, bien sûr, ils sont d'un cynisme à tout épreuve y compris pour les moeurs américaines, mais ils ont quelques idées hors des sentiers battus. Le héros, dont son créateur précise régulièrement qu'il est doté d'une force mentale supérieure, est athée, ne croyant qu'en une grande mécanique qui s'arrêtera un jour, cependant sensible aux manifestations dont la science n'a pas encore fourni d'explications. Le greco-arabe, petit homme rondouillard et très brun, affirme que sa lourde hérédité l'entraîne à croire en toute chose, l'une après l'autre ou ensemble, il avouera aussi quelques talents paranormaux hérités d'une grand-mère sorcière. Pour finir, Gunther, machine pensante à tuer, présente l'aspect d'un adolescent blond un peu androgyne, et cet aspect d'ange déchu lui vaut son surnom.
Face d'Ange et le Dieu vivant, par Adam Saint-Moore
Fleuve Noir Espionnage n°1042, 2e trim. 1973, couverture de Michel Gourdon
La dixième incarnation de Bouddha vient d'installer son temple en Grande-Bretagne après avoir visité et fait un tabac dans bien d'autres pays. Prêchant l'amour, enseignant le pacifisme et libérant les âmes des démons, le Dieu Vivant effectue aussi pour faire bonne mesure quelques miracles. Mais voilà qu'on retrouve un journaliste étranglé accidentellement sur le trottoir derrière les murs du temple, et un peu plus tard, les deux agents de police qui suivaient l'affaire assassinés. Peut-être parce que le reporter était un agent du M.I.5? Face d'Ange et Bassovich se retrouvent vite fait disciples du grand mage dont les enseignements et les capacités mentales grignotent la conscience de Gunther le cartésien. Heureusement, sa force mentale lui permettra de résister aux manipulations psychiques du tibétain, ex-suppôt du pouvoir chinois attiré par l'argent, le véritable maître du monde.
Face d'Ange fait échec à la dame, par Adam Saint-Moore
Fleuve Noir Espionnage n°1476, 2e trim. 1979, couverture photographique
Les russes ont, à l'instar des USA, développé leurs recherches sur les pouvoirs paranormaux. Ils ont visiblement réalisé des découvertes majeures qui mettent en difficulté tout le réseau souterrain de l'espionnage mondial. Une soviétique semble posséder des pouvoirs de télépathie et de manipulation de l'esprit redoutables. Info ou intox? malgré le scepticisme de certains scientifiques qui se feront jouer, la réalité dépasse l'imagination mais la femme n'est pas tout à fait celle qu'on croyait... Face d'Ange va encore devoir utiliser sa force mentale pour résister aux pouvoirs psi et user de son intelligence subtile et de sa maîtrise du "Jiu-jitsu secret de la famille Kil" pour empêcher les russes de tricher télépathiquement pendant un grand tournoi mondial d'échecs à Paris.
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Marc Revest est le pseudo collectif de Stéphane Jourat (de son vrai nom Stéphan Jouravieff) et Claude Joste qui ne disent pas grand chose à l'amateur de SF. Toutefois, le premier, romancier belge, est aussi connu pour avoir participé à d'autres "agglomérats" de littérature populaire : Christopher Stork, collectif avec José-André Lacour et Benoît Becker , collectif avec José-André Lacour, Jean-Claude Carrière et Christiane Rochefort, deux pseudonymes qui nous sont beaucoup plus familiers. Du second auteur, je n'ai (pour l'instant) aucun renseignement, les romans qu'il a écrit en solitaire pour le Fleuve Noir Espionnage et que j'ai lus ne présentent aucun intérêt pour nous. Jonathan Kern, héros de la série, est un agent de la CIA encore dont les aventures sont tout aussi endiablées et sanglantes que les autres mais ne frôlent que rarement la fantaisie.
Kern à la Tortue, par Marc Revest
Fleuve Noir Espionnage n°1213, 4e trim. 1975 (impression juin 1975), couverture de Michel Gourdon
Le seul roman parmi ceux que je possède qui ait une petite note conjecturale, en tout cas suffisante pour le sélectionner. C'est dans les Caraïbes que Kern enquête car il s'y passe de des choses étranges, et quand il y a des bizarreries à 100 km de Cuba et à quelques brasses d'Haïti, les agents pleuvent sur l'île de la Tortue. Kern trouve des Tontons Macoutes, de la drogue et du fric, c'est moche mais c'est raisonnable, il suit la piste du trésor de flibustiers depuis longtemps disparus, pourquoi pas? Mais il doit se résigner à accepter aussi la présence du Vaudou et des zombies, et là, ce n'est pas du jeu.
(…) il faut que je retourne au village prendre ma trousse.
Elle revint un quart d'heure plus tard, entièrement habillée cette fois, et, après un nouvel examen du corps, toujours inerte, lui fit deux piqûres après avoir essayé en vain de lui faire absorber le contenu, d'un flacon.
- Il n'y a plus qu'à attendre, murmura-t-elle; mais je doute qu'il en revienne. On ne récupère pas un zombi.
- Oh non! s'exclama Kern, ne me dites pas que vous croyez à ces âneries !
La jeune femme le regarda d'un air dédaigneux :
- Quelles âneries?
- Ces histoires de morts-vivants.
Elle haussa les épaules :
- Ça oui, ce sont des légendes à l'usage des touristes en mal d'émotions exotiques! Mais des vivants transformés en machines, en robots aveugles et sourds à tout ce qui n'est pas la tâche qu'on leur a ordonné d'exécuter, cela s'est vu et se voit encore tous les jours.
Kern considéra pensivement la forme immobile qu'ils avaient déposée, Patrick et lui sur un des lits de camp.
- Vous voulez dire, murmura-t-il, que cet homme a été mis dans cet état par l'hypnose?
- L'hypnose, les drogues psychotropes, le lavage de cerveau, la surfascination; il y a vingt manières de nommer des procédés qui existent depuis toujours et que certains savants de notre époque n'ont cessé de perfectionner. Vous ne connaissez pas les travaux de Gray Walter ou de Cohen-Séat?
- Ne me dites pas qu'ils ont des élèves en Haïti ! s'exclama Kem en riant.
Chimène haussa les épaules :
- Je vous dirais plutôt qu'ils se sont mis à l'école de certains sorciers haïtiens! répliqua-t-elle tranquillement, mais je ne vous oblige pas à me croire. Les résultats sont là, devant vous, voici un homme qui n'a plus que la peau sur les os et dont le cœur est en train de lâcher. Mais il avait plus de force, à lui tout seul, qu'une demi-douzaine d'entre vous. Il avait, visiblement, reçu l'ordre de vous tuer, Jonathan, vous et vous seul, et de vous tuer d'une certaine manière : à coups de machette. Les drogues qu'il a reçues et le traitement qu'on lui a fait subir n'avaient pas d'autre but que de lui faire exécuter cet ordre. Comme il n'a pas pu y arriver, ces mêmes drogues et ce même traitement sont en train de le détruire.
- Mais cet ordre, dit Kern en fronçant les sourcils, qui le lui a donné?
La jeune femme eut un sourire narquois :
- Ça, Jonathan, vous êtes sans doute mieux placé que moi pour le savoir! Qui? Et pourquoi pas la « compagnie » dont vous parliez tout à l'heure et dont vous ne m'avez encore rien dit ?
pages 114-115 in FN Espionnage n°1213
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4 désopilantes aventures d'espionnage de l'agent impérialiste de la C. I. A. : Paul GAUNCE mises en textes par Serge LAFOREST
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GAUNCE ET L'ECORCHE VIF. Editions du Fleuve Noir. Collection « Espionnage » n° 1170. 4ème trimestre 1974.
C'est bien contre son gré que Janos Harkas, savant chimiste hongrois ayant découvert un moyen d'empoisonner la terre entière grâce à des virus filtrant particulièrement retors, devient un transfuge. Protégé par les époux Demauges et Gaunce il se verra agressé par des Russes en Autriche, par des Anglais en Suisse et par des " pacifistes" Français en France avant que ne d'être trahis par sa propre famille aux Etats-Unis. A la fin de l'épisode Paul se rendra compte que sa formule est greffée dans un tube d'iridium dans le coup du savant et il détruira le tube. Il se mettra à dos ses chefs.
Le Hongrois est plutôt sympathique et il fera tourner en bourrique nos héros plus d'une fois.
Page 22 à propos de tonton Adolf: "... il n'aimait pas les initiatives contraires et contrariantes. Cet homme qui, dit-on, ne possédait qu'une couille, resta jusqu'à sa mort épris de son caporalat."
Page 154: "Les Anglais son gens tenaces et, du moment qu'ils espèrent remporter la victoire, peu leur importe la défaite."
Page 165: "-Que voulez-vous que ça me fasse? Vous venez m'emmerder avec votre histoire de pacifisme. Je les connais, les pacifistes. Ils sont plus dangereux que les bellicistes. Quand ils ont le bourdon ils tuent. C'est surtout ça qui n'est pas amusant. Vous me comprenez?"
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LA PEUR DE GAUNCE. Editions du Fleuve Noir. Collection « Espionnage » n° 899. 3ème trimestre 1971.
Un célèbre savant s'est fait barboter "Barbara 4" une des pierres de Lune ramené par les missions Apollo. " -Dans "Barbara 4"; il y a des phénomènes nés voici 4 milliards d'années. Chette Wilburce a constaté qu'un oeillet pouvait devenir énorme et qu'une souris devenait aussi grosse qu'un rat , que cette souris géante répondait à des stimuli olfactifs et musicaux, elle aimait le cor d'harmonie et détestait le basson. Elle détestait le munster et préférait nettement le Camenbert de Normandie..."
Entre temps la pierre a changé de mains et se trouve en France chez le chimiste Chamerton qui avec l'aide la pierre essaye de soigner son fils de 17 ans un vrai monstre:
"A ce moment, une sorte de séisme fit trembler l'escalier de l'étage. Broyant entre ses formidables mains un avion de plastique, le monstre déferla. Il puait l'urine et le caca. Il avait les yeux comme des billes noires, une large face plate, pas de menton, un nez en trou de nouilles cuites, la peau blême les jambes torses et les bras trop longs. Une tignasse jaune mangeait son front et ses tempes. Il avait l'air aussi méchant qu'un singe cynocéphale."
Chamerton s'aperçoit que la pierre n'a pas autant de pouvoirs que décrit par les américains, par contre en cas d'abcès sérieux elle a un pouvoir curatif certain. Le final de cette histoire opposera Gaunce à une bande de trois malfaiteurs chez Chamerton, les affaires de Paul sont plutôt mal engagées quand le monstre broie un des gangsters avant de se faire descendre par un autre. En milieu de récit Delphina Nikata se fait mitrailler et sept balles dans la peau ne l'empêche pas de voir la fin du roman d'un côté optimiste.
Page 43: "Même les femmes contestent la suprématie de l'homme. Il faut le faire
-Cela vous a frappé? Insinua Charney.
-Ouais. La semaine dernière, une ravissante toupie m'a demandé d'appuyer les revendications des femmes, l'égalité des sexes, le droit aux salaires égaux, ce que je crois normal, l'abrogation de certaines lois injustes, ce qui est vrai. Ce jour-là, je n'étais pas de bonne humeur. Alors j'ai manifesté mon accord plein et entier, mais avec cette restriction: qu'on supprime les putains et on verra après. La môme s'est débinée, écoeurée."
Page 47: "Parfois, une fille moche peut se comporter comme une remarquable baiseuse. Ca ne se voit pas forcément sur sa pomme."
Page 50: "Si c'est la politique qui vous sépare, apprenez que, pour moi, la politique n'est que fumier. Il n'existe pas de politiciens honnêtes. Parce que ce n'est pas rentable, cela ne s'est jamais vu et ne se verra jamais."
Page 122: "L'ivresse du crime est du domaine de ceux qui ont des loyers en retard et des couilles de serin."
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LA DIPLOMATIE DE GAUNCE. Editions du Fleuve Noir. Collection « Espionnage » n° 776. 4ème trimestre 1969.
Un important groupe industriel américain se fait voler les plans et schémas des 3 merveilleuses inventions suivantes:
La fusée Air-Sol BW 17 à mémoire.
La bombe "Rex" paralysante.
Un engin nommé "Printemps" qui se pose n'importe où et par n'importe qui et qui peut rendre entièrement aveugle une grande ville.
Gaunce et sa fine équipe réussiront à retrouver les coupables et surtout la technique employée pour subtiliser ces trois fantastiques secrets. Le fils d'un des savant, après un accident de mer provoqué à La Baule par la future femme de celui-ci, se fait greffer près du cervelet un appareil photo miniature, qui dissimulé sous une abondante chevelure est invisible. Pour prendre la photo désirée il suffit de se gratter la nuque. L'opération réalisée par un grand médecin complice de toute une bande organisée dont le chef peu virulent en vérité est de nationalité yougoslave. A noter que des barbouzes français aident nos amis. Gaunce affrontera à Nantes même, de nuit et près du Château des Ducs un méchant gangster qui lui, finira sa vie dans la voiture qu'il s'apprêtait à lancer sur notre héros.
Page 73: "Tandis qu'elle s'éloignait, Gaunce nota qu'elle avait de belles fesses et des mollets trop maigres. Néanmoins sur une île déserte...." Cher Gaunce, avec deux âmes une île n'est jamais déserte.
Page 109: A propos de jeunes parachutistes (civils): "Cette jeunesse parlait au coeur de Tamara. Ces sportifs prenaient des risques calculés, jouissaient pleinement de leurs efforts et de la beauté du ciel, connaissaient leur peur. Ils se fichaient pas mal de la pensée de Mao, du gauchisme et du droitisme, de la vérole politique. Ils étaient sains, vigoureux, combatifs et vraiment camarades." Le mot "camarades" me choque profondément d'habitude!
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A BOUT DE PATIENCE. Editions du Fleuve Noir. Collection « Espionnage » n° 528. 1er trimestre 1966.
A la Bernerie-en-Retz, Gaunce et Tamara sont chargés de protéger un savant venant de découvrir une bombe à anti-matière de plusieurs bandes d'espions voulant s'approprier les plans de l'engin.
« Je serai toujours un incompris, dit-il avec une fausse tristesse. Et, pourtant, si vous aviez pu voir, toutes les deux, comment je suis parvenu à réduire quatre tonnes d'acier au tungstène aux dimensions d'un grain de blé, vous seriez séduites ».
A noter également dans cette aventure l'invention d'un revolver à air « sur-comprimé » envoyant des balles contenant des charges d'électricité statique et capable d'endormir instantanément n'importe qui. (page 71)
. [pour les 4 ci-dessus]
J'ai entrepris il y déjà quelques années de lire toute l'œuvre de Serge LAFOREST, pour y puiser éventuellement les éléments de science-fiction s'y trouvant mais également les éléments régionalistes nombreux parsemant « l'œuvre » de cet auteur d'origine nantaise. Dans l'ensemble je n'ai pas été déçu mais pas par les éléments auxquels je m'attendais. C'est un des rares auteurs qui m'ont fait éclater de rire tout seul (avec San-Antonio), mais pour des motifs non vraiment humoristiques à la base. L'auteur a beau faire appartenir dans un de ces romans son héros à un groupe anti-fasciste, son côté « réac » revient de plus belle au galop dans pratiquement toute son œuvre et tout y passe, les femmes, les jeunes, la musique. Toute l'œuvre est parsemée de phrases à la mort-moi-le-nœud style : (les extraits ci-dessous ne sont qu'un léger aperçu de l'œuvre)
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GAUNCE ET LA MAIN DU DIABLE (non conjectural)
Page 145/46: "Jusqu'à présent, ils n'ont subi que des condamnations mineures: chèques sans provisions, abus de confiance, cambriolages de résidences secondaires, avec un zeste de proxénétisme et de trafic de drogue".
Page 215: "Malgré sa bouche de poète, Gaunce n'aimait pas la poésie, sauf celle de Jacques Brel et surtout pas celle de Léo Ferré, pseudo-anar."
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LE COUP MORTEL DE GAUNCE (non conjectural)
Page 165: "Vers la même heure chez les Morizabal, la grosse Elvira servit l'habituel café. C'était une "Chola", une métisse qui avait dans les veines beaucoup plus de sang noir que de sang indien. Cela ne l'empêchait pas de se montrer gentille, capable et dévouée."
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LA PEUR DE GAUNCE (non cojectural)
Page 43: "Même les femmes contestent la suprématie de l'homme. Il faut le faire
-Cela vous a frappé? Insinua Charney.
-Ouais. La semaine dernière, une ravissante toupie m'a demandé d'appuyer les revendications des femmes, l'égalité des sexes, le droit aux salaires égaux, ce que je crois normal, l'abrogation de certaines lois injustes, ce qui est vrai. Ce jour-là, je n'étais pas de bonne humeur. Alors j'ai manifesté mon accord plein et entier, mais avec cette restriction: qu'on supprime les putains et on verra après. La môme s'est débinée, écoeurée."
Page 47: "Parfois, une fille moche peut se comporter comme une remarquable baiseuse. Ca ne se voit pas forcément sur sa pomme."
Page 50: "Si c'est la politique qui vous sépare, apprenez que, pour moi, la politique n'est que fumier. Il n'existe pas de politiciens honnêtes. Parce que ce n'est pas rentable, cela ne s'est jamais vu et ne se verra jamais."
Page 122: "L'ivresse du crime est du domaine de ceux qui ont des loyers en retard et des couilles de serin."
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GAUNCE CHARGE A FOND (non conjectural)
Page 189: "Gaunce prit ses repères. Sans être nyctalope, il possédait la faculté d'y voir dans le noir mieux que quiconque". Bon! l'est-il ou l'est-il pas? Là est la question. Isma
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Sur le coup, je croyais que tu avais mis les "hors-genre" pour nous éviter de nous plonger inutilement dans ce qu'un autre aurait déjà exclu et puis j'ai lu les extraits en gloussant. J'apprécie toujours lire des extraits bien choisis, mais je ne pense jamais à les noter moi-même, je devrais.
D'un autre côté, ce serait aussi pas plus mal de lister les exclus.
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l'Agent SR 27 = Jean-Michel Sorel, 14/12/1927 - 22/07/1988
http://litteraturepopulaire.winnerbb.ne … es-pseudos
Pour Dominique 12, je ne sais pas, j'ai posé la question sur Litt'Pop'. Pour Champ Magnétique, c'est de la SF d'après Papy Dulaut
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Pierre Nemours, de son véritable nom Pierre Charles Guillemot et d'origine bretonne, fut essentiellement journaliste et surtout pilier de l'Agence Centrale de Presse. Il travailla beaucoup en Afrique et en rapporta de nombreux souvenirs qui lui permirent de tâter de l'espionnage pour le Fleuve Noir. Son héros Freddy Lemoine, un breton de la presqu'île de Crozon, officier aux services de renseignements français, n'a pas trop l'occasion de remplir des missions extraordinaires. Cependant, il aura au moins une affaire surprenante pendant le premier atterrissage sur la lune en 1969.
Feu Rouge pour Apollo, Pierre Nemours
Fleuve Noir Espionnage 796, 1er trim. 1970, Couverture de Pierre Gourdon
A Manchester, une jeune mathématicienne française, stagiaire à l'observatoire et spécialisée dans l'étude des quasars, est retrouvée morte, étranglée dans ce qui semble un crime sexuel sordide. Son frère, stupéfait des conclusions anglaises, se rend sur place pour enquêter et est à son tour victime d'un attentat dont il sort grièvement blessé. Lemoine se rend sur place pour enquêter, il faut dire que la deuxième victime est l'un de ses subalternes... Pendant ce temps, à la NASA, ce sont les derniers préparatifs pour le départ d'Apollo et les informations qui tombent enflamment le monde entier. C'est dans cette atmosphère d'attente fiévreuse que Lemoine suit la piste de la jeune femme, passionnée comme tous par le voyage lunaire. Elle a découvert un sabotage d'importance sur les données des ordinateurs de surveillance du trafic spatial et a perdu la vie alors qu'elle cherchait des preuves formelles, probablement pour impressionner son frère aîné. Rien de moins que les Luna ne se sont jamais écrasés, les russes installent depuis plusieurs années une base sur la face cachée de la lune, pas loin de la destination prévue d'Apollo. Pour éviter que les américains ne la découvrent, ils ont décidé que leur prochain vol, habité également, détruirait dans l'orbite lunaire la capsule américaine.
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Le tour du monde avec la C. I. A. dans 7 romans d'espionnage (à tendances conjecturales) de Serge LAFOREST.
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PERIMETRE INTERDIT. Fleuve Noir « Espionnage » 149. 1er trimestre 1958.
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Un mort est repêché non loin de Miami dans un marais des Everglades. Sur lui on découvre un mystérieux message codé, la C. I. A. est conviée à la fête en la personne de Paul Gaunce qui n'aura que peu de temps pour découvrir que le dit message concerne la base de lancement de fusée d'Okeechokee ou une bande d'espions... espagnol projette de détourner à leur profit divers engins. Gaunce déjouera les combines des Ibères et en profitera pour faire le ménage dans la base qui était le repaire de traîtres qui travaillaient plus pour eux que pour l'état. Paul retirera de la vase un cadavre pas frais, découvrira un employé des fusées le crâne enfoncé d'un coup de clef anglaise et ne pourra rien faire à un officier qui aura été entièrement recouvert d'un bain d'acide. Tels sont les quelques morts de cette aventure.
Les amateurs d'anticipation minimalistes pourront pages 54 et 93 trouver une maigre pitance:
"-En sommes, dit Gaunce, je ne vois guère que les soucoupes volantes qui soient capables de vous surprendre.
-Evidemment mais comme je n'y crois pas...
-Il faut toujours croire à l'impossible. C'est la seule façon de ne pas être victime des mauvais tours du possible."
"-C'est alors, récita-t-il, que je vis apparaître la première Martienne. J'en eus le souffle coupé. Elle était brune, avec des cheveux coupés comme ceux d'un garçon...."
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CERCLE DE MORT. Fleuve Noir « Espionnage » 198. 2ème trimestre 1959.
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Si ce livre était un film à la James Bond le premier chapitre en constituerait une excellente séquence de prégénérique: en Australie un savant américain détenant dans ses valises une formule secrète permettant à de futurs vaisseaux spatiaux d'aller vers la lune grâce à un nouveau carburant, trouve refuge in-extremis à bord d'un avion qui l'emportera vers les Etats-Unis via Guam. Malheureusement, au dessus de l'océan il se rend compte qu'il a été filé et qu'il se trouve en grand danger. De rage il vide le chargeur de son pistolet sur l'objet de son hostilité mais par malheur ce crétin abat par accident le pilote et le copilote d'où il en résulte que l'avion s'écrase en Papouasie-Nouvelle Guinée et que le nombre des survivants est égal à 0.
La mission de Gaunce et de Tamara, vous l'avez deviné sera de récupérer les précieux documents. Suivra la rencontre plutôt froide avec les services secrets Britanniques, un étrange pasteur qui à l'occasion n'hésite pas à occire son prochain, deux aventuriers Texans sympathiques, des indigènes méchants coupeurs de têtes, des indigènes bons et éventuellement éventreurs, des prospecteurs Allemands s'avérant de redoutables espions, le bush sauvage et des marais inhospitalier. En prime l'auteur n'hésite pas à nous fournir quelques Canaques qui normalement doivent faire de la figuration mais en Nouvelle-Calédonie et pas en Nouvelle-Guinée.
En bref du Tarzan chez Bob Morane. Les documents seront retrouvés à bord de l'épave, épave qui permettra de vivre quelques temps et de récupérer des efforts fournis pour y parvenir.
Page 31: "... je suis à couteaux tirés avec la Marine. Or, vous n'ignorez pas qu'elle a également son programme de satellite lunaire. Elle brûle de coiffer l'armée et l'aviation sur le poteau."
Page 130: " Coonan saisit l'allusion.
Je ne comprends rien à tous ces damnés trucs de fusées, positivement. Mais ça m'embêterais joliment si les savants détruisaient la lune. Elle est souvent utile pour tracer la route."
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LA MORT EN SOI. Fleuve Noir « Espionnage » 314. 1er trimestre 1962.
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De Berlin-Ouest à New-York la famille Gaunce est chargée de protéger un savant dissident et sa femme. Le fameux savant a inventé une petite gentillesse pour l'humanité souffrante:
« -Tex, si en étudiant les poisons alimentaires et les allergies qui peuvent en découler et si, par la suite, il a réellement réussi cette synthèse diabolique, ce sera en temps de guerre la plus formidable arme de sabotage moral qui ait jamais existé. »
En gros la formule chimique du poison pourrait se résumer par: « le botulisme à portée de tous ». Comme d'habitude chez l'auteur deux bandes s'affrontent à la C. I. A pour obtenir la primeur de la découverte. Un des chefs de bande est un « dangereux utopiste ».
Un des plus mauvais livre de l'auteur, l'action linéaire et soporifique du récit ne s'accordant qu'avec l'absence de suspense et de surprises.
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ESCAMOTAGES. Fleuve Noir « Espionnage » 348. 4ème trimestre 1962.
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Déclenchant un faux incendie au Pentagone des malfaiteurs très doués en profitent pour faire main basse sur toute une tripotée de documents ultra secrets. Paul et Tamara partiront à Saïgon ou l'affaire trouvera son dénouement. Pêle-mêle on découvrira dans cette aventure: un accident d'avion dont on ne saura jamais si il est accidentel ou provoqué, une belle Eurasienne (les Eurasiennes sont toujours des canons), deux cadavres embaumés, une journaliste énamourée (à la limite du feux au fesse), deux bandes rivales voulant s'approprier une pellicule contenant les secrets du Pentagone, des Vietcongs qui commençaient à faire suer l'oncle Sam, un vieux français, ingénieur, reconverti en antiquaire, pas beaucoup de suspense mais un climat assez réaliste sur la vie des "colons" juste avant la guerre du Vietnam, d'ailleurs dans le récit le nom Indochine est plus prononcé que le nom du Vietnam.
Page 48: "-Haneda est Eurasienne, expliqua Donna Reid. Cela ne l'empêche pas d'être un ravissant bibelot de vitrine.
-Qu'est-ce que vous entendez par là?
Donna Reid se mit à jouer avec les allumettes de Gaunce.
-Grisholm plaquera Haneda avant de retourner aux States, répondit-elle d'un ton de ne pas y toucher. Ce mariage n'est pas de ceux qui tiennent longtemps.
-Bon sang, Donna! Haneda n'est pas une négresse! "
Page 74: "-Et qu'est-ce qu'on aurait volé?
Elle baissa le ton et répondit:
-Entre autre, les plans d'installation des premières bases lunaires et ceux d'un satellite ravitailleur."
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LA PEUR AUX DOIGTS. Fleuve Noir « Espionnage » 503. 3ème trimestre 1965.
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Début du chapitre I:
« Ils avaient mis au point une technique parfaite, d'une diabolique précision. Evidemment, ils n'avaient pas inventé le système, mais ils étaient parvenus à en tirer la quintessence. Son efficacité devait plonger une partie du peuple américain dans l'affliction et le désarroi. Pendant de longs jours, des hommes et des femmes connurent le pavé de l'enfer. Quant aux autres, tous ceux que l'affaire ne concernait pas directement, ils serrèrent les poings ».
(Ben Laden n'a rien à voir dans cette histoire)
Successivement un site d'essai de turboréacteur en Pennsylvanie, la base navale de Cape Mayor en Floride et une réserve militaire près de Nashville sont détruits dans d'effroyables explosions, laissant de nombreuses victimes sur le carreau.
Les Gaunce débarquent dans cette histoire avec leurs gros sabots. Paul particulièrement énervé dans cette histoire en profite pour nous faire un petit cours de philosophie: (page 63)
« -Voyez-vous, ceux qui ne veulent pas admettre l'impérieuse nécessité qu'il y a de défendre son pays, quelles que soient les circonstances, sont méprisables. Récemment le contrôle postal m'a fait parvenir une lettre écrite à un ami soldat par un jeune sot que des parents encore plus sots avaient réussi à soustraire au conseil de révision. « Enfin, disait notre héros, je ne porterai pas comme toi la livrée de notre glorieuse armée! »
-Quel petit salaud! gronda Gaunce, outré. Il ne mérite pas de manger le pain venu du blé qui a poussé dans la terre de ses ancêtres. A ces froussards qui refusent de porter les armes, je dirais seulement ceci: ne pas vouloir regarder le drapeau en face, c'est accepter d'être tué dans son lit, comme un vulgaire rentier cambriolé. »
Mon cher Gaunce, l'auteur de cet article est à l'unisson de tes pensées, il est en effet intolérable qu'un rentier cambriolé en plus se fasse tuer, certaines personnes faisant montre d'un déplorable état d'esprit.
Il faut reconnaître que Paul, malgré quelques idées extrêmes aux limites du presque extrême est quand même d'une efficacité redoutable car il découvrira que le chef de cette organisation n'est rien moins qu'un général U. S. félon.
Pour les amateurs de science-fiction une petite phrase attire l'attention: (page 107)
« -De la base sous-marine? répéta-t-il d'un ton inspiré. Et si je vous disais que j'ai passé la nuit dernière dans le meilleur caboulot de la planète Mars? Ca vous en boucherait un coin, pas vrai? »
Et pour finir une pensée profonde qui ne dépareillerait pas avec Alphonse Allais: (page 219)
« -Mieux que vous. La santé est un état provisoire, une étape entre deux maladies... »
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LA LONGUE NUIT DE GAUNCE. Fleuve Noir « Espionnage » 543. 2ème trimestre 1966.
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Dans les plaines du Kazakhstan, un beau matin, les habitants d'un kolkhoze découvrent avec effroi que leur maïs est complètement pourri sur pied. En Argentine une grasse vallée à l'herbe abondante est, suite à une averse de grêle plutôt curieuse, rendue à l'état de pourriture puante. En Iowa, les Gaunce en vacances chez des amis cultivateurs et maraîchers constatent à peu près les mêmes phénomènes inquiétants.
Paul se rend à Moscou ou il apprend que pour le kolkhoze le coupable a été identifié et travaillais très certainement pour les petits chinois. Hors à peine hors de la capitale russe il apprend qu'un champ de soja chinois vient d'être à son tour victime du mystérieux virus. En Argentine, Tamara, au péril de sa vie (comme d'habitude), découvre qu'en fait le virus a été concocté en Californie mais que sa propagation dans la nature n'est due qu'à des jalousies locales.
Paul est capturé par une organisation internationale (genre Spectre dans les James Bond), qui essaie de lui laver le cerveau afin de liquider ses chefs. Cette organisation est responsable également de la propagation du virus afin de faire un joli chantage aux puissances mondiales.
L'auteur semble avoir écrit deux histoires distinctes et les avoir mélangé avec plus ou moins de réussite. Paul trompe même Tamara (mais il n'était pas lui-même au moment des faits.) Chose rare, en fin de volume une certaine collaboration avec les Russes est finalisée.
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L'OTAGE DE GAUNCE. Fleuve Noir « Espionnage » 645. 4ème trimestre 1967.
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En début de ce volume notre héros nous fait faire le tour de sa nouvelle habitation sise entre Nantes et Sucé sur les bords de l'Erdre. Dans de nombreux volumes suivants il y sera question.
Dans une usine aéronautique d'Orvault, un lundi matin le personnel se plaint de mots de tête, idem dans une usine de radar de Trignac près de Saint-Nazaire. La première fabrique un « viseur électronique » pour les nouveaux avions à réaction « Furia » qui sont monté dans la seconde. En fait une organisation grâce à un canon à infrasons essaie de saboter la commercialisation de l'avion. Ils iront jusqu'à provoquer un grave accident de train ou de nombreux morts dont beaucoup d'enfant seront les victimes. Tout finira bien une nouvelle fois mais sur un curieux geste d'irresponsabilité de Tamara.
Quelques morceaux choisis:
« -Marcel, vieille noix, le « Furia » sera le plus terrible chasseur du monde! Notre procédé de viseur électronique multiplie les possibilités du pilote. Au fond, il n'a plus rien à faire du moment que le viseur est accordé avec son radar. Il voit sans même sans rendre compte... à Mach 3. Et vous n'ignorez pas ce que représente, Mach 3?
Hachet opina du bonnet.
-Pas le temps de pisser normalement entre Bordeaux et Paris, répondit-il.
Dawson se mit à rire.
-Pas le temps de commencer à faire l'amour, précisa-t-il. Même la fille la plus entraînée aurait besoin de quelques secondes supplémentaires pour finir d'enlever sa culotte.
-Cela, Chester, c'est l'avion.
-D'accord, mais notre viseur-radar aura cent fois le temps de percer la culotte et la gosse sera pulvérisé. »
« Il attaqua Evelyn violemment:
-Vous avez trahi votre mari pour une raison bien simple: la science et l'amour sont deux roues ovalisées de la même bicyclette.
-Du même tandem, Paul.
-Naturellement. Pardonnez-moi. Je suis un peu claqué. »
Dans ce volume Etienne Demauges rencontre Delphina Nikata, la fille adoptive des Gaunce. Les relations ne tardent pas:
« Après quoi, en attendant l'heure du dîner, Demauges et Delphina découvrirent un hôtel tranquille où ils firent dodo ensemble. »
Sans être d'un romantisme exacerbé, cette phrase venant brusquement à la fin d'un chapitre, sans prévenir m'a fait sourire, surtout pour sa formule enfantine. Dans un volume suivant ils se marient, c'est tout de même la moindre des choses! non!
Page 211 les amateurs de Ponson du Terrail trouveront leur pitance:
« Comme l'a écrit Ponson du Terrail, seul le silence lui répondit.... »
Et pour finir, les goûts musicaux de l'auteur sont un peu discutables:
« ... les radios de bord qui braillaient du Sheila, du Jacques Dutronc, parvenait à rendre potable le niais filet de voix de France Gall, cette amoureuse de Charlemagne, élucubraient Antoine, sans parvenir pour autant à tuer le talent de Georgette Lemaire et de Hugues Auffray. »
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Au fait, quelqu'un sait-il qui se cache sous ce joyeux pseudo ? et sous celui de Dominique 12 ?
M'sieur Herbulot est le Lucky Luke de Litt'Pop', il répond aux questions plus vite que son ombre! Grâce à sa révélation, j'ai fait une petite recherche : voici un petit tour d'horizon de, surprise!, celle qui serait Dominique 12.
Dominique 12 : Marthe Le Guillerme
Pseudonyme créé d'après son alias de résistante, ou plutôt le sous-réseau qu'elle dirigeait pour le compte de Vengeance (Vic-Dupont) en 1942, en même temps qu'elle était journaliste pour LVF Bordeaux-Toulouse. Elle est nommée aussi Mademoiselle Marthe Marc Le Guillerme ou Mademoiselle Marc Le Guillerme (elle a d'ailleurs écrit sous le premier nom depuis 1930 jusqu'en 1968, voir la BNF ou Litt'Pop').
Sources trouvées sur http://chantran.vengeance.free.fr/Doc/VicDupontv10.pdf
Sur un site consacré à la mémoire des résistants, elle est cataloguée comme résistant masculin!
" LE GUILLERME Marc m 18/01/1905 paris 75 metropole p2 resistanhomme vengeance févr-43 " qui nous donne donc, à défaut de son véritable sexe, son année de naissance.
Sources trouvées sur http://www.memoresist.org/spip.php?page … il&id=2076 (un site à manier avec précaution, il utilise un script qui tourne en boucle très pénible)
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Avant que je n'oublie, je passe noter que certains romans d'espionnage d'André Caroff, encore un auteur bien connu des amateurs de science-fiction, a écrit des espionnages résolument entachés de conjecture. Par contre, il en a également écrit qui démarre sur un objet hautement fantaisiste tout droit issu de son cerveau fertile mais qui ne connaissent aucun développement lors de l'intrigue.
C'est le cas de :
Secteur 444, n° 791. La Diamonite est une substance capable de faire s'arrêter de fumer en une seule fois et sans dommage. Mais cette diamonite n'est qu'un prétexte à une course poursuite meurtrière, on ne la voit pas en action.
Les Heures Sombres De Bonder, n° 907. Un enrichisseur de plutonium est une machine très efficace et de coût économique. Les plans sont convoités et une fois de plus, les cadavres s'accumulent, c'est tout.
Bonder Plombe Le Pigeon, n° 976. Le Californium, la substance la plus chère du monde est volée. Mise à part son prix au microgramme, son intérêt est très relatif.
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Serge Jacquemard est né en 1928 en France. Il est essentiellement auteur de romans d'espionnage bien qu'il ait aussi écrit quelques polars. C'est lui qui a repris le flambeau Coplan à la disparition de Jean Libert et Gaston Vandenpanhuyse sous le pseudo collectif de Paul Kenny.
Sur Les Traces D'Éva, Serge Jacquemard
Fleuve Noir Espionnage n° 1665, juin 1982
Eva Braun ne s'est pas suicidée, mieux, elle a eu un fils qui ressemble trait pour trait à son père, y compris dans l'orientation politique. Toute la famille s'est installée en Australie, ces grandes étendues sauvages si peu habitées, dans une ville fortifiée et surprotégée. De cette place inexpugnable, ils dirigent quelques missions qui les conduiront enfin à régner sur le monde.
Série Jake Snake, FBI.
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Serge Jacquemard
Série Johnny Dahl, CIA.
Vous Mourrez Par Millions, Serge Jacquemard
Fleuve Noir Espionnage n° 1667, juillet 1982
500 000 tonnes de G.L.N. en brume opaque sont dirigées vers New-York, rien que cela. Le gaz réfrigéré tournoie et congèle tout sur son passage mais ces extrémités passe le point d'ébullition au contact de l'air et lorsque le nuage atteint Manhattan, Burgos lance les fusées incendiaires qui mettent en feu la ville et tous ses habitants. En quelques minutes, ils sont rayés de la carte, en cendres et l'incendie s'étend. Johnny Dahl a raté sa mission, il se contentera assez minablement de trucider le terroriste....
Frappe Chirurgicale, Serge Jacquemard
Fleuve Noir Espionnage n° 1695, janvier 1983
Après avoir fait quelques millions de victimes, Johnny Dahl revient dans un New-York miraculeusement indemne depuis la dernière fois. Y'aurait-il un épisode de voyage dans le temps entre les deux? Indemne pour peu de temps puisque cette fois, c'est une épidémie diabolique qui sévit, laissant seulement 500 000 victimes sur le carreau, les terroristes ont moins la pêche... Oui, mais le dernier chapitre dévoile un nouveau foyer à Chicago alors que les forces militaires sont paralysées et que Johnny a oublié de prendre son vaccin...
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Serge Jacquemard
Série Jake Snake, CIA.
Le Serpent et l'héroïne, Serge Jacquemard
Fleuve Noir Espionnage n° 1573, décembre 1980
Une drogue pseudo-héroïne est lancée sur le marché, elle est merveilleuse, toutes les sensations et aucun risque... Merveilleux? eh bien, peut-être pas si l'on connaît la provenance. Le KGB et ses meilleurs savants ont concoctés une apocalypse à effet retard, après trois ans d'utilisation, le nouveau paradis artificiel se transformera en cauchemar : les occidentaux peu à peu tomberont dans la dégénérescence, perdant leurs (faible?) facultés intellectuelles pour devenir des débiles légers. Pour prendre le monde en main, rien de plus simple dans une dizaine d'années. Jake Snake, membre anonyme des services non autorisés de la CIA, évitera le pire. Outre son pseudo à la Carpenter, Jake Snake aime bien raconter des blagues "running gag" vaseuses : "Un agent secret au champs de courses mise "Vingt-cinq dollars gagnants dans la seconde." "Sur quel cheval?" demande l'employé. "Je regrette mais je ne suis pas autorisé par la loi à vous le dire.", j'avais dit vaseuses, la chute est toujours identique...
Série Johnny Slay, groupe ultra-secret GALAAD de la NSA.
Machiavel s'est fait espion, Serge Jacquemard
Fleuve Noir Espionnage n° 1421, 2e trim. 1978
Un peu moins conjectural mais quand même... Johnny Slay est un fouisseur à niveau profond et c'est carrément une conspiration des nostalgiques staliniens du KGB qu'il va falloir contrer. Afin d'assassiner leur propre président, Brejnef, les traitres ultimes (ben oui, ils trahissent toutes les nations en présence) montent une affaire réellement machiavélique de faux terroristes incontrôlables qui finit bien sûr en bain de sang, mais pas celui des cinq chefs d'état assemblés par leur bon soin. Astucieux non, de réunir les présidents divers et avariés pour camoufler l'assassinat d'un seul? Lequel de ces brillants chefs aurait pu se douter, dans l'assurance de leur présence conjointe, que le célèbre otage de l'ouest libéré enfin aurait l'intestin et l'estomac bourré d'explosifs et le cerveau téléguidé à distance?
A noter également l'existence d'une boule "WAX" dont les propriétés décérèbrent quelques minutes l'ennemi, hélas son temps de latence de cinq secondes peut être gênante.
Espion à en mourir, Serge Jacquemard
Fleuve Noir Espionnage n° 1453, octobre 1978
Aux USA comme en URSS, chacun a sa petite équipe de surveillance de l'espace. Quand les USA prennent de l'avance en contactant dans le plus grand secret une civilisation extraterrestre, carrément. Et pour bavarder, ils montent un projet, Sequoia, et un langage adapté, le Zakwar. Les russes, déconfits, décident de piquer les informations scientifiques et infiltrent une taupe et son épouse. Grâce au détournement, c'est à leur tour de prendre une avance considérable avec leur langage le Chtchoslavar. Et par pure méchanceté politique, ils s'arrangent pour exciter un peu les ET qui pourront dégommer les USA d'un coup de pschittlazer hyper puissant... Tout aurait pu rester secret si un technicien russe pas bête n'avait pas compris d'où venaient les informations providentielles et s'il n'avait pas décidé de se faire un peu d'argent en vendant sa trahison aux américains. Johnny Slay va récupérer le transfuge, virer les taupes, mais pour les extraterrestres, il ne lui reste plus qu'à surveiller le ciel, n'est-ce-pas?
One shot Frank Leritka, CIA
La Trahison bat le tambour, Serge Jacquemard
Fleuve Noir Espionnage n° 1775, juin 1984
Un one shot avec encore un héros de la CIA, Frank Leritka. Frank est porteur d'une bande magnétique à faire passer à l'Ouest et qui sauvera des centaines de millions de gens. Un problème, il est seul, abandonné et désavoué sur le territoire russe et doit traverser la Pologne et l'Allemagne de l'Est. Une course paranoïaque, désespérée et violente qui va mener le héros droit à la mort finale au milieu des Rocheuses dans un fort militaire abritant la plus horrible conspiration : les chefs militaires des USA et de l'URSS ont concocté en chœur une guerre atomique qui nettoiera la planète. L'apocalypse est sur le point de commencer.
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Len (Leonard) DEIGHTON. Auteur Anglais de roman d’espionnage né en 1929. Il est l’auteur d’une uchronie en 1978 : « SS – GB », qui se trouve dans la base et un livre de la série des « Harry PALMER », qui mérite d’y être à son tour :
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Le général américain Midwinter est immensément riche et légèrement anti-communiste, en plus comme un des héros de Docteur Folamour il est un tantinet parano. Bref le général n’est pas un gauchiste et il dirige un système d’espionnage international grâce à un cerveau électronique ultra-perfectionné. Harry Palmer, l’espion et héros Britannique et récurent de l’auteur viendra mettre son grain de sel dans les affaires du général. De Londres à New-York, d’Helsinski à Léningrad il aura du pain sur la planche et croisera une espionne nymphomane, un ancien tortionnaire nazi, biologiste de son état et un agent double voire triple sinon plus.
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Edition Originale sous le titre de : »BILLION DOLLAR BRAIN » en 1966 chez Jonathan Cape et reprise la même année chez « The Companion Book Club » avec une jaquette (illustration jointe). Pour les éditions française sous le titre de « UN MILLIARD DE DOLLARS » : Presses de la Cité, 1967, collection « Roman », broché in-8° avec une couverture illustrée, réédition in-12° en 1969 , toujours aux Presses de la Cité, mais dans la collection « Mystères » et au format in-12° (Poche), avec une illustration de couverture différente. Adapté en 1967 au cinéma par Ken RUSSELL alors débutant et avec Michaël CAINE dans le rôle titre et avec pour titre français : « LE CERVEAU D’UN MILLIARD DE DOLLARS ». Isma
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"Le Californium, la substance la plus chère du monde est volée."
mais le Californium çà existe ! cf http://en.wikipedia.org/wiki/Californium....
et apparement çà sert à plein de trucs ... c'est même utilisé pour la production d'ununoctium (j'invente rien)
Yeti du Harz
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Len Deighton , Un milliard de dollars, (Billion-Dollar Brain, 1966) , traduit par Jacques B. Hess, illustration photographique du film "Un cerveau d'un milliard de dollars", éditions Presses de la Cité, collection "Mystère" n° 21 série espionnage, D.L. 2ème trim 1969, 254 pages, 10,4 x 17,8 , prix : n.c.
Tout le monde aura reconnu Françoise Dorléac dont ce fut le dernier film.
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"Le Californium, la substance la plus chère du monde est volée."
mais le Californium çà existe ! cf http://en.wikipedia.org/wiki/Californium....
et apparement çà sert à plein de trucs ... c'est même utilisé pour la production d'ununoctium (j'invente rien)Yeti du Harz
Comme quoi, j'avais mal cherché... remarque, je l'avais laissé hors genre pour cause de très mince argument et heureusement qu'il est hors de prix :
Il serait en théorie possible de fabriquer une bombe atomique très compacte à base de cet isotope ; en pratique, le coût de revient d'une telle masse critique de californium serait de l'ordre de 10 puissance 11 €, ce qui exclut cette technologie pour un usage militaire ou terroriste à brève échéance.
Le "brève échéance" est de trop!
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Éric Lestier
pseudonyme de Édith-France Lesprit (02/06/1937-) France
Ethnologue, journaliste, romancière et peintre
Série Patrick Valmont, un jeune enquêteur espion (ou contre-espion, n'est-ce pas?)
L' Île Du Dragon Pourpre
Hachette Bibliothèque Verte, 1973 (impression février 1973)
186 p. Guy Maynard (Illustrateur De La Couverture, Illustrateur Intérieur)
Enquête à Hong Kong autour de plans scientifiques volés, ceux d'un pile à hydrogène qui remplacera toutes les sources d'énergie.
Il y eu quelques autres titres parus dans la même collection, à voir :
La Caravane du haut du monde, 1972
L'Or du Duc de Fer, 1973
Patrick Valmont et les pétroliers, 1974
Patrick Valmont chez les chasseurs de têtes, 1975
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"1011 €" pour une bombe A ? c'est cadeau ! on peut commander sur e-bay? (on peut même se cotiser, je suis sûr qu'on trouvera des "amis communs" à qui offrir des petits champignons au californium)
Yeti du Harz
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Je ne vois pas de quoi tu parles...
(profiter de mes conversions de texte nulles pour faire de l'humour à bon marché sur la baie, pffffff vexée )
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« MASSACRES POUR UNE FUSEE » de Roger MAY et Nick SANDERS.
Editions de l’Arabesque, 3ème trimestre 1957 « Espionnage n° 57 ». Broché in-12° de 192 pages. Couverture illustrée par ASLAN. (La première illustration de ce post représente la gouache originale du maître).
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Lorsque ce livre a été écrit le premier Spoutnik n’était pas encore en orbite et la NASA n’existait pas encore. La fusée à 4 étages Pluto N.113 pète en vol, une puissance étrangère s’est accaparée les modules de commande. Si vous pensez que les Russes sont innocents vous vous mettez le doigt dans l’œil, ces P…. de Communistes sont responsables adonf. Suit, comme le titre l’indique, une petite série de règlements de comptes entre espions avec une mini chute lorsque l’on s’apercevra que la belle espionne ennemie n’est en fait qu’une agente de la C. I. A. Conjecture minimaliste, mais à l’époque (1957) où les fusées n’étaient encore que des missiles améliorés il faut souligner l’imagination des auteurs avec leur fusée à 4 étages se détachant lorsque le carburant (plutôt comburant d’ailleurs) était brûlé. Isma
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Personne pour évoquer le Commandant Bob Morane qui dans ses confrontations avec le SMOG et la belle Miss Ylang-Ylang et l'immonde Roman Orgonetz a beaucoup dérapé dans le conjectural (....)
ce sera là : http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?id=2708
sinon ce serait bien d'avoir une liste , juste avec titre-auteur -edition , non ?
et aussi 2 collections a fouiller au fleuve noir : espiomatic-infra rouge et @lias ( celle la a priori devant pouvoir etre integrée au forum
http://litteraturepopulaire.winnerbb.ne … light=lias )
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FUSEE POUR L’O. T. A. N. de Paul LAUSANNE
Editions du Scorpion, 2ème trimestre 1963, collection « Alternance ». Broché petit in-8° carré de 192 pages. Livre à compte d’auteur - Exemplaire du service de presse.
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Le narrateur en villégiature sur une plage du Nord apprend par les gazettes le désastre de Clamart : des quartiers entiers de la ville ont disparus, s’engouffrant sous terre dans les anciennes carrières. « On déplorait beaucoup de victimes. Le laboratoire de la Compagnie Internationale d’Application Techniques à l’Electronique, a aussi disparu ».
Et le narrateur-auteur Paul Lausanne raconte son histoire : Ingénieur à la C. I. A. T. E., il est chargé du stockage des données techniques et confidentielles des fusées « atomiques » en constructions pour l’OTAN. Vie banale rythmée par les guéguerres entre services anglais, français et américains, se tirant allègrement dans les pattes. La disparition de micro-films important va réveiller sa routine journalière et être à la base de son aventure. Aventure se terminant au moment où de sévères contrôles dans ses services vont être effectués, mettant son avenir en jeu. Mais la catastrophe du début de volume va le sauver in extremis.
Quant à l’explication sur la catastrophe de Clamart, aucune explication n’est donnée au lecteur haletant. Sans être un chef d’œuvre ce petit bouquin tire agréablement son épingle du jeu question suspense et il lui manque qu’une couverture agréablement illustrée à la mode des années 50 pour attirer l’attention.
Ce livre sorti en 1963 a été écrit vers 1960 – 1961 car certains détails sur le programme spatial Américain et Russe sont inexistants. Isma.
Dernière modification par Ismaël II (19-08-2011 17:13:46)
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A rajouter à la base de donnée et à l’actif conjectural de Pierre BOURGEADE un roman : « LA RONDELLE », édité par le Mercure de France en 1986 dans la collection « Crime Parfait », broché in-8° de 194 pages avec une couverture illustrée.
Un savant Indien met au point dans son laboratoire de recherche nucléaire une pastille de métal anti-gravitation, qui a la particularité de détruire la matière et veut en profiter pour faire exploser la navette spatiale américaine. Un espion Français découvre le complot et s’empare de la rondelle. Il la place dans une consigne de la gare d’Austerlitz. La petite rondelle mettra à peine une journée pour désintégrer toute la gare.
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Dans « ZERO DE SURVIE », de Mickey SPILLANE, une aventure musclée de Mike Hammer (elles le sont toute d’ailleurs), les Etats-Unis d’Amérique se retrouvent confrontés a un redoutable virus mis au point par de mauvais Communistes, mais le virus étant tellement virulent que les Russes et les Américains sont obligés de collaborer pour empêcher une dévastation mondiale :
« Eddie ne m’entendit même pas.
-Il n’y a pas moyen d’y échapper. Tout le monde va chercher à se mettre à l’abri, mais il n’y a pas de moyen d’y échapper. On a isolé cette saloperie de bactérie, et c’est la pire chose qu’on ais jamais inventé. Une fois que c’est partit, pas moyen de l’arrêter, pas de vaccins, pas d’immunité naturelle…. Rien. Et cette saloperie peut se reproduire indéfiniment à partir d’elle-même, même quand elle ne pourra plus proliférer sur des vivants. Quelques gars en réchapperont peut-être pendant un temps. Ceux qui sont en mission dans l’Antarctique, parce que seuls les grands froids peuvent l’arrêter, mais qu’est-ce qu’ils deviendront lorsqu’ils ne seront plus ravitaillés ?..... »
Gallimard, Série Noire numéro 1409. 1971.
Edition originale US sous le titre de « SURVIVAL ZERO » en 1970
Dernière modification par Ismaël II (21-03-2012 11:02:34)
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