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Sur sa fiche on lit :
« Son roman "Territoire interdit" à été porté à l'écran. »
Certes, mais pas seulement. "Les Vierges de Satan" ("The Devil Rides Out", de Terence Fisher, avec Christopher Lee et Charles Gray) l'a été aussi, tout comme d'autres romans non traduits, qui ont donné naissance à des films comme "The Lost Continent" ("Le Peuple de l'abîme") ou "To the Devil a Daughter" ("Une fille pour le diable").
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.... tout comme d'autres romans non traduits, qui ont donné naissance à des films comme "The Lost Continent"
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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"To the Devil a Daughter" ("Une fille pour le diable").
Basée sur les écrits de Dennis Wheatleys, la Hammer produit ici une oeuvre tablant sur deux éléments distincts : une ambiance gothique et des acteurs pour le moins charismatiques.
Ainsi le film a-t-il été tourné en Angleterre, alternant les scènes se déroulant autour du Tower Bridge et celles prenant place dans des décors plus romantiques (églises, cathédrales…).
Cette alternance créée un contraste entre le bien – la retraite de l’écrivain en plein centre de Londres – et le mal – les "Enfants du Seigneur" expatriés hors de la ville.
La Hammer fidèle à son habitude, use de décors chargés en histoire qui confèrent au spectateur un repère visuel immédiat. De ce fait chaque lieu possède une personnalité qui lui est propre ; les murs semblent suinter d’une présence indéterminable, mais presque palpable. Les cathédrales semblent appesantir l’atmosphère, symbolisant l’origine du mal – le Diable étant le pendant maléfique de Dieu.
Inversement, l’appartement au bord de la Tamise, dans un petit port de plaisance, semble paisible. Pourtant Catherine va y insinuer le mal-être et l’urgence. Natassja Kinski – Catherine – joue dans "To The Devil A Daughter", un démon à visage d’ange. Sa beauté et son innocence extérieure n’ont d’égal que ce qu’elle porte inconsciemment en elle. A ses côtés, Christopher Lee, en prêtre excommunié pour avoir soumis l’idée de faire voir le jour à une divinité. Son visage, extrêmement dur et renfermé, contraste celui de Natassja alors même que les deux protagonistes sont intimement liés.
C’est ainsi que Peter Sykes choisi de montrer nombres de rituels occultes au travers d’une mise en scène transparente, de montrer clairement l’opposition entre Christopher Lee et les préceptes religieux de l’Eglise. Le réalisateur tente tout au long du métrage de faire partager au spectateur un climat où suinte le mal.
Dernière modification par Belzébuth (04-01-2006 22:10:54)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Tiens, c'est devenu un site de cinoche, maintenant ?
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Cui-là :
Dernière modification par Dave O'Brien (04-01-2006 20:42:20)
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The Lost Continent [Le Peuple des abîmes] (GB 1968) de Michael Carreras est l’un des films majeurs de sa filmographie en tant que réalisateur (comme on sait, Carreras était d’abord un grand producteur) aux confins du film d’aventure et du film fantastique.
Son scénario (adapté d’un roman de Dennis Wheatley par le scénariste Michael Nash) est étonnant de virtuosité, convoquant de nombreux registres de la manière la plus poétique qui soit, et la plus vigoureuse.
Le Peuple des abîmes fut un des fleurons de l’âge d’or des cinémas de quartier et du cinéma-bis des années 1968-1975. Il plaisait au public populaire (de plus de 13 ans même si les caissières des salles de boulevards étaient souvent « accomodantes ») qui s’identifiait aisément à ses personnages marginaux en rupture de ban, à leur désir de partir pour se perdre, de se perdre pour se retrouver. Il se fit plus rare ensuite.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Le film n'est pas terrible, je crains le pire pour le roman.
"Toby Jugg", déjà...
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The Lost Continent [Le Peuple des abîmes] (GB 1968) de Michael Carreras.
Il vient de ressortir dans une Collection Hammer dvd à 10 euros, ainsi que Les vierges de Satan. Toute une époque...
Dernière modification par Totofouinard (05-01-2006 11:33:54)
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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La carrière de Dennis Wheatley en traduction française est plus que paradoxale. Ses premières traductions sont chez Gallimard dès les années 30, avec des prépublications en feuilleton dans les journaux. Voilà un auteur bien parti à l'époque des Wallace et Oppenheim. Patatras, plus rien pendant 30 ans, puis un timide retour en 73-74 à l'époque de la mode des collections fantastiques (Marabout, Lattès). 10 ans après, on découvre ses livres-jeux d'énigme policère qui font un carton chez Ramsay. Et puis NéO tente de reprendre le flambeau de façon plus systématique, mais cela ne dure pas (5 titres quand même).
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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La carrière de Dennis Wheatley en traduction française est plus que paradoxale. Ses premières traductions sont chez Gallimard dès les années 30, avec des prépublications en feuilleton dans les journaux. Voilà un auteur bien parti à l'époque des Wallace et Oppenheim. Patatras, plus rien pendant 30 ans, puis un timide retour en 73-74 à l'époque de la mode des collections fantastiques (Marabout, Lattès). 10 ans après, on découvre ses livres-jeux d'énigme policère qui font un carton chez Ramsay. Et puis NéO tente de reprendre le flambeau de façon plus systématique, mais cela ne dure pas (5 titres quand même).
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Les aventures du Duc de Richleau et de son équipe sont d'un intérêt très irrégulier.
"Territoire interdit" est insignifiant (et non conjectural), alors que "Etrange conflit" est très amusant.
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Les aventures du Duc de Richleau et de son équipe sont d'un intérêt très irrégulier.
"Territoire interdit" est insignifiant (et non conjectural), alors que "Etrange conflit" est très amusant.
Je suis d'accord!
Dernière modification par teddy verano (05-01-2006 15:34:09)
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Merci pour l'iconographie, qui vient toujours à point !
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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teddy verano a écrit :Merci pour l'iconographie, qui vient toujours à point !
Pas de quoi!
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