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VIENT DE PARAÎTRE
Régis Messac
Le Miroir flexible (novelette)
Préface de Gérard Klein
Couverture et illustrations d’Al Coutelis
Éditions ex nihilo
ISBN : 2-916185-03-8
172 pages, 15 €
Le récit
Le Miroir flexible a paru à partir de novembre 1933 sous forme de feuilleton dans la revue des Primaires. Le récit appartient au genre de ce qu’on appelle aux États-Unis, la novelette. Un genre qui, pour Régis Messac, « en un sens, se prête à certaines exigences du roman policier. »
Si le Miroir flexible tient en partie du roman policier, il relève davantage du domaine de la science-fiction et de celui de la critique sociale. Avec le Miroir flexible, nous dit Gérard Klein, Messac « s’établit en continuité avec la science-fiction vernienne », et il introduit dans son livre « une conception darwinienne du progrès de la vie artificielle vers le but ultime, égaler voire dépasser l’intelligence humaine, qui est exactement celle de ses promoteurs actuels ». De plus, son mécanozoaire, « cet animal mécanique, ne doit rien à l’imitation du vivant, ce qui est d’une grande et peut-être d’une totale originalité dans la littérature ». Pour Gérard Klein, le Miroir flexible est « en soi une expression bizarre qui sonne comme un cadavre exquis surréaliste », mais l’auteur, nous dit-il, « avait tout compris, vingt ans à l’avance, à une époque où la documentation spécialisée était inexistante ».
L'auteur
Régis Messac, qui a vécu au Canada de 1924 à 1929, a réalisé simultanément plusieurs voyages aux États-Unis. Il y a attentivement observé la société américaine et publié, de 1925 à 1932, de nombreux articles sur les aspects pervers de la culture du Nouveau Monde. Sa novelette s’appuie sur ses observations et s’inscrit dans l’attention qu’il porte à l’humanité, à l’évolution du monde et aux rapports que les hommes s’infligent à eux-mêmes.
« Régis Messac, nous dit Gérard Klein dans sa préface, n’est pas un prophète. Les auteurs de science-fiction n’ont pas le don mystique de voir un futur déjà écrit. C’est avec beaucoup de précautions qu’il faut leur accorder même le titre de précurseurs. En effet, la profusion de leurs prévisions, extrapolations et inventions, est telle qu’il serait bien étonnant que le temps ne donne pas raison à l’un ou à l’autre. (...)
Mais dans le cas considéré, la richesse du texte indique que l’auteur a beaucoup réfléchi à la question et qu’il manifeste un remarquable sens de l’avenir. »
Une critique du Miroir flexible
Programme 2009
Régis Messac
Valcrétin (novelette)
Voyages (trois études)
Programme 2008
Régis Messac
Le Miroir flexible (novelette)
Micromégas (étude)
Les Premières utopies (étude)
Parutions 2007
Régis Messac
Les Romans de l’homme-singe (étude)
Lettres de prison (correspondance – hors genre)
Savoir lire ne suffit pas : il faut savoir choisir et critiquer ce qu'on lit. Ce n'est pas seulement « l'instruction » qu'il faut conquérir, c'est la culture. Régis Messac
Hors ligne
EN LIBRAIRIE LE 20 JANVIER :
Régis Messac
Les Premières utopies suivi de la Négation du progrès dans la littérature moderne (essais)
http://www.imagup.com/imgs/1231619306.html
http://images.imagup.com/08/1231620182_Couv
Illustration de couverture d’Al Coutelis
Préface de Serge Lehman
Avant-propos de l’éditeur
Éditions ex nihilo
ISBN : 2-916185-05-4
190 pages, 15 €
Les Premières utopies
« La République de Platon » n’est pas à proprement parler une utopie. Pour autant, l’œuvre de Thomas More ne saurait apparaître « comme une espèce de miracle, sortie tout armée du cerveau d’un seul homme. More a eu des précurseurs, et sans doute en grand nombre, [...] bien que beaucoup de leurs récits soient sans doute perdus sans retour. » C’est cette histoire des idéaux de l’humanité, ou ce qui nous en est parvenu, que Messac a tenté de reconstruire, en concordance avec l’histoire grecque et l’histoire romaine.
La Négation du progrès dans la littérature moderne
Avec son second essai, Messac analyse ce courant de pensée né après la Révolution, qui conduit des littérateurs à sévir dans un genre réactionnaire, celui de l’antiutopie. « Pour passer pour un philosophe accompli, un penseur profond et original, écrit-il, il suffit de démontrer que toute société meilleure est une chimère. » C'est vers la seconde moitié du XIXe siècle que le mot lui-même d'utopie revêt définitivement un caractère péjoratif. À l’appui de sa thèse, Messac cite en exemple Musset, Hugo, Balzac, ou encore « le pauvre Poe », qui vont tourner en dérision les utopistes progressistes.
Le point de vue de Serge Lehman
« Ces textes, que je ne connaissais que de réputation, m’ont fait très forte impression. Ce sont, je le crois, des documents fondamentaux pour l’histoire de la science-fiction en France ; d’une certaine manière, on pourrait dire que toute la tradition critique classique, qui va de Bridenne à Klein en passant par Versins et Van Herp, en sort. »
EN LIBRAIRIE LE 20 JANVIER :
Régis Messac
Micromégas (essai)
http://www.imagup.com/imgs/1231619392.html
http://images.imagup.com/08/1231619392_
Illustration de couverture d’Al Coutelis
Avant-propos de l’éditeur
Éditions ex nihilo
ISBN : 2-916185-04-6
174 pages, 15 €
Le récit
Avec Micromégas, écrit en 1935, Régis Messac se consacre à l'étude des œuvres littéraires traitant de l’homme en face du très grand et du très petit, de l’homme qui change de dimensions sans cesser d'être un être humain. De Platon aux magazines anglais de la première moitié du xxe siècle, de Lamartine à Jules Lermina, aucun aspect de la question n'est abordé sans être mis en relation avec le développement de la science et l'évolution des théories scientifiques.
À travers son étude, Messac nous révèle la cohorte d’idées fausses qu’emmagasine ou que véhicule le roman scientifique, notamment à propos du changement d’échelle qui bouleverse la structure des lois physiques. Cette littérature n'est en fait que de pure fantaisie. Notre organisation est liée à nos dimensions ; il ne peut y avoir d'homme de la taille d'une fourmi ni de fourmi de la taille d’un homme. Messac, cependant, fait une distinction entre deux catégories d’auteurs : ceux qui laissent se développer leur imagination au gré de la science, et ceux qui, comme Rabelais, Swift, Voltaire ou Wells utilisent le genre comme un artifice qui leur permet d’exposer des idées hardies.
Comme la plupart des travaux de Messac, cette histoire d'un genre littéraire est aussi captivante que les meilleurs ouvrages de littérature scientifique.
La critique
« On ne saurait trouver d’auteur plus averti, et de travail plus remarquable [que celui] de M. Régis Messac sur ce thème. »
André Sainte-Laguë
« Du connu à l’inconnu » (Gallimard)
Dernière modification par Olivier Messac (10-01-2009 17:01:12)
Savoir lire ne suffit pas : il faut savoir choisir et critiquer ce qu'on lit. Ce n'est pas seulement « l'instruction » qu'il faut conquérir, c'est la culture. Régis Messac
Hors ligne
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