Vous n'êtes pas identifié(e).
Un truc frustrant, comme souvent dans les romans d'espionnage (c'est normal, on y parle généralement de la menace plutôt que de sa réalisation...), "Lorraine et la mort noire", de Jean Paulin (Marabout Junior n°285, 1964). Du Sin-Kiang, le bon docteur Chang-Lo projette de lâcher une nouvelle maladie mortelle sur l'Occident pour exterminer la race blanche. Un groupe de fâcheux l'en empêche. Zut! Fausse alerte...
Oncle Joe
L'Ombre Jaune fait des trucs comme ça aussI. Dans l'un des derniers Bob Morane, le "virus" se propage par la musique.
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Mon demi me signale Les Stols de Louis Thirion, Fleuve Noir Anticipation n° 354, 1968 où des envahisseurs extraterrestres lancent un virus qui réduit les humains en support d'accueil qui peuvent être incarnés par les aliens. Le virus se transmet par le verre.
"Voyez, toute la main est verte maintenant. Et ça grimpe... J'ai tout essayé, désinfectants, antibiotiques et même les acides, rien ne marche. J'ai peur... Je vais devenir un gros tas de mousse."
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Mon demi me signale Les Stols de Louis Thirion, Fleuve Noir Anticipation n° 354, 1968 où des envahisseurs extraterrestres lancent un virus qui réduit les humains en support d'accueil qui peuvent être incarnés par les aliens. Le virus se transmet par le verre.
"Voyez, toute la main est verte maintenant. Et ça grimpe... J'ai tout essayé, désinfectants, antibiotiques et même les acides, rien ne marche. J'ai peur... Je vais devenir un gros tas de mousse."
Y'a pas Attentat Cosmique dans les FNA fusée?
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Quelque part (où exactement?), "La plaie" de Henneberg serait une pandémie universelle...
Oncle joe
Dernière modification par Nick Talopp (12-05-2009 09:27:39)
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Oui, une version très ésotérique de la pandémie, c'est un virus extraterrestre qui propage le Mal dont les manifestations surviennent aléatoirement, comme les grandes pestes et tout ça.
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Si y'a bien Attentat cosmique de JG VAndel, FNA n° 21, 1953
Une pandémie d'une sorte de grippe dont les foyers sont multiples (mais c'est la faute de ces satanés aliens qui ne font rien qu'à embêter les Terriens pour conquérir notre paisible planète)
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Cirroco Jones a écrit :Mister Lag a écrit :Le Fléau de Stephen King ?
La plus mauvaise pandémie du mal de King, j'ai même lu la version longue pour m'en assurer
Tu veux dire... pandémie super grave... ou bouquin super grave ?
J'avais pas vu!
Je veux dire bad book, je n'ai pas du tout aimé, c'était long et la seconde fois encore plus (et j'ai même regardé le téléfilm, et c'était toujours long malgré la présence de Gary Sinise)
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On est bien d'accord. Et l'éditeur avait bien eu raison de faire des coupes dans son bouquin. La version longue intégrale quel boulet...
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Toute cette moisson est bien intéressante.
La Plaie, dans mon souvenir, est plus une invasion de l'univers par le mal qu'une pandémie,
Comme les aventures de Grainger qui se terminent aussi par une invasion de l'univers par la "blancheur".
Curieusement "La peste" de Camus me demande une relecture pour déterminer la part de conjecture.
King, je n'en ai jamais lu aucun, et d'après vos commentaires, je ne commencerai pas demain.
"La variété Andromède" contient, c'est vrai, un protocole très précis de traitement d'un virus inconnu,
mais seul est décrit la mise en place de l'équipe, l'examen et la connaissance du dit virus, rien qui concerne les mesures de prévention en cas de fuite, enfin, il y a quand même une fuite, il me faut le relire.
Brunner, Tous à Zanzibar, Le troupeau aveugle (quelles magnifiques illustrations de Caza pour J'ai Lu), à revoir aussi.
Les "Fleuve noir", mon souvenir est aussi trop flou, il me semblait encore que c'était des E.T. qui s'emparaient de la Terre, comme dans le Génocides de Dish.
Quelques jours de vacances, et de discussions avec des gens d'origines et de cultures diverses,
m'apporteront, je l'espère, des points de vue dont je vous entretiendrai à mon retour.
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Les Stols du Fleuve Noir expose indéniablement une pandémie contre laquelle les humains, y compris le gouvernement, luttent.
Pour la Plaie, j'extrais directement un passage extrait de Space-Opera, (sic ) qui confirme l'hypothèse de l'oncle Joe :
Morozov conclut enfin : « Scientifiquement parlant, le terme «possession» ne signifie rien. Mais un corps peut être envahi d’ultra-virus invisibles même à l’aide d’un microscope protonique. Que ces ultra-virus soient, en plus, d’origine interplanétaire et doués de facultés PSI, ce n’est pas impossible. […] On peut considérer l’infection comme l’introduction de quelques molécules du virus-protéine dans un hôte réceptif. Ces molécules auront la faculté de diriger le métabolisme de l’hôte de telle façon qu’il fabrique lui-même des virus-protéines. La maladie ne serait donc qu’une rupture du métabolisme normal, avec production de virus-protéines. Démons = virus-protéines. Il n’y avait pas d’autres conclusion. »
Dans cet excellent article d'E. Vornarburg, elle décrypte les inspirations de N. Henneberg et justement ce thème de pandémie ésotérique, je ne trouve pas de meilleurs termes. Alchimique?
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Ah, j'ai repéré ça, mais je n'ai plus le courage de mes 15 ans pour lire un truc pareil... Il n'empêche que la rumeur grippe espagnole semble perdurer, chez les auteurs de thrillers...
http://www.decitre.fr/livres/Influenza- … 2843375309
Oncle Joe
Dernière modification par Nick Talopp (16-05-2009 16:24:48)
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Tu lisais courageusement des trucs étranges à quinze ans. Moi, j'ingurgitais tout Nietzsche ce qui m'a permis d'apprécier pleinement la série Roddenberry's Androméda avec Kevin Sorbo
Mais je squattais le topic où on parle un peu de Nathalie Henneberg pour signaler qu'il paraît de source sûre qu'un blog sérieux devrait bientôt voir le jour (naissance non programmée donc interminée) entièrement consacré à l'auteur.. j'en connais un qui va surveiller ça activement pour nous
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Sur les 2 heures, 45 mn sur B.R. B. et 75 mn sur Nathalie H.
Je me trompe?
Oncle Joe
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Les proportions sont bonnes mais trop élevées, j'étais la fourmi qui rencontre la reine d'une autre fourmilière fameuse, les informations étaient échangées à grande vitesse pour remise à niveau. Et pour le fil, un thème running gag que tu ne devineras jamais
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Les proportions sont bonnes mais trop élevées, j'étais la fourmi qui rencontre la reine d'une autre fourmilière fameuse, les informations étaient échangées à grande vitesse pour remise à niveau. Et pour le fil, un thème running gag que tu ne devineras jamais
Voyons, peut-être sur des documents précieux qui circulent fort mal, aux mains d'un érudit très sérieux mais lunaire, ayant des problèmes de communication, et bien connu de ces lieux...?
Oncle Joe
Dernière modification par Nick Talopp (28-05-2009 16:08:23)
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Là, je pêche un peu, je crois que je vois ce dont tu parles à mots couverts sans en être assurément certaine à mon tour
...mais, non, je ne pense pas que nous parlions du même schmilblick!
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FNA N° 354 - Les Stols ....... par Louis THIRION (1968)
quatrième de couverture :
– ... J’ai l’impression que cette chose se nourrit de verre ; les murs vitrifiés du labo sont tout ramollis et l’on peut passer le doigt au travers des vitres.
L’éclat jaune des yeux d’Östberg se fit plus vif. Ils paraissaient lumineux à Sam qui éprouvait un léger vertige.
– Et vous avez passé le doigt à travers, Sam ? La salle entière tournait autour de Sam et la voix d’Östberg lui paraissait étouffée, lointaine.
– Oui, patron, et cette saloperie s’est fixée sur mon doigt.
Il éleva la main vers Östberg.
– Voyez, toute la main est verte maintenant. Et ça grimpe... J’ai tout essayé, désinfectants, antibiotiques et même les acides, rien ne marche. J’ai peur... Je vais devenir un gros tas de mousse.
Je viens de faire une fiche de lecture ici
En ce qui concerne spécifiquement la pandémie :
Le virus se propage par le verre, les terriens attrapent la "maladie verte" , sorte de mousse qui les recouvre, ils deviennent alors des légumes.
Le gouvernement recrute des prisonniers, les équipe de combinaisons anti-atomiques pour leur faire démonter tout le verre des vitres, des ampoules électriques,
des écrans d'ordinateurs !
Ce verre est enterré dans d'énormes fosses creusées dans les montagnes.
D'autres équipes recueillent les humains malades et les déposent dans des reposoirs, afin de les soigner le jour où un traitement sera découvert et applicable.
Bref, espérons que cela ne nous arrive pas !
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Pour la première fois depuis 41 ans, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l'état de pandémie mondiale.
Le seuil d'alerte à la grippe A passe donc au niveau 6, le niveau maximal.
La décision, annoncée jeudi après-midi par le gouvernement suédois, a été prise lors d'un comité d'urgence de l'OMS réuni à Genève.
Ce passage au niveau 6 est un constat. Il signifie, selon les experts, que le virus continue à progresser et à se répandre dans le monde, mais cela ne veut pas dire que le virus est plus dangereux.
Selon le dernier bilan de l'OMS, 74 pays ont officiellement signalé 27.737 cas de grippe A, dont 141 mortels.
Mais chaque pays est libre de faire ce qu'il veut,
donc l'OMS ne sert à rien.
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... ça avait peut-être déjà été signalé...
Oncle Joe
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Le bon lien serait peut-être :
http://www.actusf.com/forum/viewtopic.p … hlight=oms
ce qui ne rendrait d'ailleurs pas mon post inutile,
surtout pour ceux qui, comme moi ,ne lisent que BDFI
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La Peste" (1947) de Albert Camus
A Oran, en 194. , le Dr Rieux assiste au début d'une maladie contagieuse et foudroyante.
Il s'agit de la peste, revenue du fond des âges.
La ville est alors mise en quarantaine.
Chacun réagit selon, son métier, son statut ou simplement son caractère.
Le docteur soigne, enfin il diagnostique surtout, l'organisateur met en place des brigades d'intervention, le fonctionnaire tient des statiques, le chercheur met au point un sérum.
"Il n'y a plus de destins individuels, mais une histoire collective, la peste a tout recouvert".
Une stricte lecture au premier degré montre bien les phases de la Pandémie, le début, l'ascencion, le paroxysme, la décroissance, la fin.
Les autorités font ce qu'elles peuvent : elles informent, elles décident de règlements, ici la quarantaine, le couvre-feu, l'interdiction du courrier, et les font appliquer.
Le style est bien celui d'une chronique, volontairement plat, sans jamais lasser, sans envolées lyriques.
Toutefois, des idées sont exprimées, la mort d'un enfant innocent par nature est insupportable, la religion n'apporte aucune solution, entre autres.
Enfin, le livre est étudié à l'école, le but de ce topic n'est pas de refaire un dossier.
En ce qui nous concerne, l'œuvre doit-elle être classée dans le genre qui nous intéresse ?
Point n'est besoin de science ou de fantastique,
il suffit, à mon avis, de raconter des évènements, certes imaginaires, mais qui sinon auraient comptés dans l'Histoire.
Ainsi "Le désert des tartares" de Buzzati, "Le Procès" de Kafka, "Massiliague de Marseille" de Paul d'Ivoi, "Le roi est mort" de Queen, "La rouille mystérieuse" de Wallace, "La Tour d'Abraham" de Kerr
devraient être classés, comme le sont,
"Le jour de la création" de Ballard, "Les oiseaux" de Daphné du Maurier, etc ...
Alors "La Peste", conjectural ou non ?
Dernière modification par Dr Mabuse (12-06-2009 00:36:14)
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Euh, Le dernier pilote de PJ Herault au FNA.
Maintenant j'ai pas dit que c'était du tout bon mais le thème de départ y est ce me semble.
La peste soit des gens qui par désinvolture
Conservent les bouquins qu'ils nous ont empruntés
J'ai perdu tous les miens en pareille aventure
Il ne me reste plus que ceux qu'on m'a prêtés.
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Euh, Le dernier pilote de PJ Herault au FNA.
Maintenant j'ai pas dit que c'était du tout bon mais le thème de départ y est ce me semble.
Ah, je vais donc y consacrer un regard.
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La Peste à New York, (The Black Death, 1977), par Gwyneth Cravens et John S. Mark, traduction par Marie-Lise Marlière, éditions Gallimard 1978, 288 pages,
quatrième de couverture :
La peste noire est l'un des fléaux les plus meurtriers que l'homme ait jamais connus. Dans l'histoire de l'humanité, elle s'est abattue à plusieurs reprises dans le monde, dévastant les villes et les campagnes, tuant des millions d'êtres, anéantissant des empires. De nos jours, malgré les progrès de la médecine, la peste peut encore frapper,
Après un mois de vacances passées en Californie, une adolescente rentre seule à New York, dans le luxueux appartement familial de Park Avenue. Elle se met à tousser violemment, s'effondre, est hospitalisée. Et le processus de l'épidémie se met en marche, inexorable.
Une équipe de jeunes médecins et d'infirmières épidémiologistes engage la lutte. C'est une véritable course contre la montre, dans laquelle la peste gagne la première manche. Manhattan n'est bientôt plus qu'un immense charnier. La peur plane sur la ville et ajoute ses victimes à celles de l'épidémie. Les survivants se sentent abandonnés de tous et s'interrogent sur l'inertie du gouvernement. Cependant une épreuve plus terrible encore les menace : des mesures draconiennes, à peine imaginables, ont été prises pour assurer la décontamination de la ville.
La Peste à New York n'est pas un roman de science-fiction ni de politique-fiction. C'est le récit d'un cataclysme imaginaire, écrit par une journaliste et un médecin, parfaitement documenté, si proche du réel qu'il s'en dégage une impression de véracité qui prend à la gorge et remet en question la pseudosécurité dans laquelle nous nous laissons vivre.
Gwyneth Cravens, journaliste, collaboratrice du Harper's Magazine, écrit également dans le New Yorker et la Transatiantic Review. Elle est l'auteur de plusieurs nouvelles.
Jonh S. Marr est médecin épidémiologiste. Il est le directeur du Bureau de médecine préventive de la ville de New York.
La première partie du livre décrit la lutte des équipes médicales pour cerner les cas de contagions face à l'incrédulité de la municipalité, qui de toute façon n'a pas les moyens financiers d'être efficace et ne désire pas déclarer l'état d'urgence.
Dans la seconde partie, tout s'emballe, le conseiller militaire du Président se demande si la peste n'a pas été introduite par une puissance étrangère mal-intentionnée, Cuba par exemple.
L'Armée n'est pas réputée pour faire dans la dentelle, donc les solutions proposées sont forcément un peu radicales.
Et le Président sanglote : "Je ne suis pas Dieu, je ne suis qu'un homme"
Il s'agit indéniablement d'un livre de Science-Fiction, digne de figurer dans la Base.
Un téléfilm Black Death a été tourné en 1992.
Gwyneth Cravens vient de publier "Power to Save the World: The Truth About Nuclear Energy" dans laquelle elle explique que seule l'énergie nucléaire permettra, sans production de gaz à effet de serre, de.maintenir notre niveau de vie.
Aucune idée de sa date et de son lieu de naissance, le meilleur article que j'ai trouvé sur elle ICI
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La Peste à New York ...
Il s'agit indéniablement d'un livre de Science-Fiction, digne de figurer dans la Base.
...
Ben non, c'est écrit au dos, ce
récit d'un cataclysme imaginaire
...
n'est pas un roman de science-fiction
OK, je sors
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Je ne suis pas sûr de mon coup mais sait-on jamais :
Invasion, de Oliver Hirschbigel avec Nicole Kidman, Daniel Craig, ...(2007)
Remake de L'Invasion des profanateurs de sépultures (que je n'ai pas vu) avec infection, propagation, compréhension et tentative de guérison.
Film assez plaisant au demeurant.
http://www.imdb.com/title/tt0427392/
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g … 61764.html
Dernière modification par Elmer (19-08-2009 18:52:41)
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Je ne suis pas sûr de mon coup mais sait-on jamais :
Invasion, de Oliver Hirschbigel avec Nicole Kidman, Daniel Craig, ...(2007)
Remake de L'Invasion des profanateurs de sépultures (que je n'ai pas vu) avec infection, propagation, compréhension et tentative de guérison.
Film assez plaisant au demeurant.
http://www.imdb.com/title/tt0427392/
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g … 61764.html
Je ne l'ai pas vu..;
Par contre, j'ai vu les autres "Invasion des profanateurs de sépultures", et l'idée de "guérison" est curieuse, puisqu'il s'agit plutôt d'une invasion extraterrestre. Mais bon, si on considère les envahisseurs comme une maladie...
Oncle Joe
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(...)et l'idée de "guérison" est curieuse, puisqu'il s'agit plutôt d'une invasion extraterrestre. Mais bon, si on considère les envahisseurs comme une maladie...
Oncle Joe
Le terme de guérison était peut-être maladroit de ma part mais comme je l'ai dit je n'étais pas certain qu' "Invasion" entrat dans la catégorie Pandémie. A cause justement de ce phénomène extraterrestre.
Il me semblait qu'il s'agissait d'une substance extraterrestre, pas d'entités intelligentes. Ou alors je n'ai rien compris au film ce qui est très possible
Edit : En en parlant...Je me souviens, maintenant. En effet il s'agit bien d'une invasion extraterrestre (je ne donne pas de détails pour ceux qui ne l'auraient pas vu), donc ni pandémie, ni guérison.
Dernière modification par Elmer (19-08-2009 21:12:23)
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D'après le livre de Jack finney "Invasion of the body snatchers"
quatre films :
L'Invasion des profanateurs de sepultures (Invasion of the Body Snatchers), Réalisé par Don Siegel, avec Kevin McCarthy, Dana Wynter, Larry Gates (1956, 1967 pour la France)
C'était une métaphore, l'invasion était celle des "rouges" qui décervelait les hommes libres de l'Amérique.
L'Invasion des profanateurs (Invasion of the Body Snatchers), Réalisé par Philip Kaufman, avec Donald Sutherland, Brooke Adams, Jeff Goldblum (1978)
C'était une version plus moderne du précédent, l'invasion est celle de la vie trépidante qui nous déshumanise.
Body Snatchers, Réalisé par Abel Ferrara, avec Terry Kinney, Meg Tilly, Gabrielle Anwar (1993)
L'invasion commence par une base militaire, petit budget et stylisation;
je ne me souviens plus de la fin, mais connaissant Ferrara, je la suppose ambiguë.
Invasion (The Invasion), Réalisé par Oliver Hirschbiegel, avec Nicole Kidman, Daniel Craig, Jeremy Northam (2007)
Il est bien question d'un virus, mais c'est davantage une invasion extraterestre
c' est un film d'épouvante, avec une fin optimiste comme on les fait aujourd'hui, dans mon souvenir du moins.
Mais ni dans le livre, ni dans les films, il n'est question de pandémie.
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Pour "Invasion", c'est clairement écrit quelque part que le film est une adaptation du roman? (je n'ai pas cherché). Supprimer le côté intelligent de l'envahisseur ne me semble pas avoir de sens...
Onlce Joe
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Pour "Invasion", c'est clairement écrit quelque part que le film est une adaptation du roman? (je n'ai pas cherché). Supprimer le côté intelligent de l'envahisseur ne me semble pas avoir de sens...
Onlce Joe
Jack Finney est crédité http://www.imdb.com/title/tt0427392/ et il s'agit bien d'une invasion extraterrestre intelligente et tout et tout et pas d'un virus extraterrestre comme je le croyais.
J'essaie de comprendre pourquoi j'ai complètement occulté cet aspect dans mon souvenir (c'est du révisionnisme, ça fait peur !)...peut-être parce que je ne le trouvais pas très convaincant.
Dernière modification par Elmer (21-08-2009 12:34:03)
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Nick Talopp a écrit :Pour "Invasion", c'est clairement écrit quelque part que le film est une adaptation du roman? (je n'ai pas cherché). Supprimer le côté intelligent de l'envahisseur ne me semble pas avoir de sens...
Onlce JoeJack Finney est crédité http://www.imdb.com/title/tt0427392/ et il s'agit bien d'une invasion extraterrestre intelligente et tout et tout et pas d'un virus extraterrestre comme je le croyais.
J'essaie de comprendre pourquoi j'ai complètement occulté cet aspect dans mon souvenir (c'est du révisionnisme, ça fait peur !)...peut-être parce que je ne le trouvais pas très convaincant.
OK! Il faudra que je le voie.
Oncle Joe
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Frank Herbert ..................... La Mort blanche (The White Plague, 1982), trad. Jacques Polanis, Robert Laffont, ailleurs et Demain n° (105) 1983, 580 pages, isbn : 2-221-001135-X
réédition Livre de poche n° 7087, 1988, 1999, isbn : 2-253-04511-X
J'ai fait une petite chronique de ce livre ICI , que je ne répéterais pas.
Ce qui m'interessait était bien la Pandémie.
La lutte contre la pandémie suppose une connaissance minimume du fléau et des vecteurs de contagion.
Une commission d'experts internationnaux est donc nommée pour essayer de découvrir ces données, avec des techniques de "brain storming".
Il s'agit d'un virus, élaboré par un homme, un savant, ses travaux l'aurait amené au prix Nobel disent ses pairs,
alors ils ne savent même pas comment commencer !
Le niveau 6 de l'OMS boucle les frontières, mais à quel nveau; le pays, la province, la ville ?
et des frontières ne sont jamais étanches, quels animaux contrôler, les chats, les chiens, les oiseaux, les poissons, les insectes ?
Le livre aborde aussi les aspects politiques de la Pandémie : les pays, les organisations, les hommes, doivent-ils coopérer dans la recherche, mais alors les connaissances aquises antérieurement doivent être mises en commun;
doivent-ils effectuer leurs recherches isolément, ainsi des voies originales plus nombreuses seront explorées.
Quels sont les impacts financiers de la découverte d'un virus, et celui de la mise au point d'un vaccin, de sa fabrication, de sa diffusion ?
Le renouvellement de la classe politique, de la hiérarchie militaire ou religieuse peut permettre à des arrivistes de se hisser aux plus hauts niveaux,
comme nous l'explique le principe de Peter.
Les pays épargnés seront tentés de prendre le pas sur les pays très touchés,
de prolonger la Pandémie par un géncide ethnique, sous couvert d'humanisme.
Alors, n'exagérons rien, toutes ces belles idées ne sont pas dans le livre de Frank Herbert (encore que ...)
mais il fournit une image suffisamment réaliste de l'humanité pour nous montrer que, une fois la Pandémie jugulée,
le monde résultant pourrait être très différent
Bref, nous sommes loin du savant travaillant à sauver le monde, seul, assisté de sa fille et du beau fiancé de celle-ci, au fond d'un labo miteux.
Ce n'est plus un conte de fées.
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Un article du Monde sur le sujet (mais pas trop conjectural tout de même )
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 … _3244.html
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Merci pour cet article, assez intéressant.
Il cite "La Musique du sang" de Greg Bear,
n'ayant lu que la nouvelle "Les Chants des leucocytes" qui constitue, je crois, le premier chapitre du roman,
j'interroge l'aimable aréopage pour savoir si ce livre parle de Pandémie.
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"Le pont sur l'abime" ou "La terre demeure" de George Stewart.
Oncle Joe
J'attendais un minimum de traitement de la Pandémie, mais pas un mot, ce n'est pas le sujet.
On ne sait pas du tout quel fléau a réduit l'humanité à quelques individus,
de plus la catastrophe n'a, apparemment, pas duré plus de quinze jours et les autorités n'ont pas pu réagir.
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Michael Kurland ............... Morituri (Pluribus, 1975) traduction Gérard Lebec, illustration Caza, collection Anti-mondes n°34 (1977), éditions Opta, 251 pages, isbn 2-7201-0096-X
J'ai encore tenté une petite chronique de ce livre ICI , que je ne répéterais pas.
Mais voici pour la Pandémie, qui est légèrement abordée :.
Dans ce monde familier à tout lecteur de SF, où les scientifiques veulent sauver le monde, alors que le peuple les accusent d'être à l'origine de tous les maux,
la question, même sur un mode humoristique, est posée sérieusement :
Si un vaccin existe, doit-il être administré à tout le monde, autoritairement, au mépris de toute liberté individuelle ?
Ceux qui refusent le vaccin s'en remettent à la grâce de Dieu, ou mieux, au Jugement de Dieu.
Ceux qui l'acceptent font une confiance aveugle à l'industrie pharmaceutique et à ses magnats,
négligent les effets secondaires, les allergies insoupçonnées, les erreurs de dosage humaines, les maladies nosocomiales et autres joyeusetés !
D'autre part, si les quantités disponibles de vaccin sont insuffisantes,
quels critères de sélection retenir,
qui condamner et qui sauver ?
Après une première Pandémie,
comment affronter la deuxième, la troisième, etc ... ?
Combien de fois l'humanité peu-elle être décimée ?
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La peste écarlate (1912, The scarlet pleague), Jack London, in Histoires des siècles futurs (recueil inédit en anglais), UGE, Coll. 10/18 n° 863, 1974
quatrième de couverture :
Lorsqu'elle explore les siècles futurs, l'imagination de Jack London n'aperçoit que du sang et des ruines. Témoin comme Jules Verne de l'aube de la civilisation industrielle, le romancier américain ne partage pas sa foi du bonheur par le progrès. Pour lui, la croissance n'aboutit qu'à une aggravation des inégalités. Dans cinq récits, situés de la fin du XIXe siècle à l'an 2734, il néglige les merveilles de la science au profit de ce qu'elles sont destinées à faire oublier : la dégradation des rapports sociaux. Lorsqu'ils retrouvent leur équilibre dans La Peste Écarlate (son dernier texte d'anticipation sociale), c'est au prix du dépeuplement de la terre et du retour de l'homme à l'âge de la pierre. A l'heure où la société de consommation s'interroge sur son devenir, les Histoires des siècles futurs, écrites de 1908 à 1910, lui apportent une réponse prophétique... et désagréable.
Un ancien professeur de littérature anglaise raconte à ses petits enfants comment était le monde avant que "La peste écarlate" ne réduise les quelques survivants à l'état sauvage. Venue d'on ne sait où, le fléau tuait par contamination directe en l'espace de quelques heures. Mais les jeunes ne savent ni lire, ni compter, le vieux parle surtout pour lui. Allez grand-père, il faut regagner le campement ...
Il s'agit d'un texte politique, le désespoir de London décrit un monde injuste où les privilégiés écrasaient le peuple, une sorte de Moyen-âge des Temps Modernes..
Maintenant, les rares survivants ne peuvent transmettre aucun savoir, tout va disparaitre, sauf les superstitions et l'oppression du Prêtre, du Soldat et du Roi.
Quand à la Pandémie, la maladie tuait trop vite pour qu'aucune réaction organisée ne soit possible.
le germe a bien été identifié, mais trop tard,
un sérum a été mis au point mais trop tard.
Bref, un beau texte, mais surtout un témoignage d'une façon de penser très datée.
Le recueil contient en outre :
- Jack London, entre le merveilleux contestataire et le Jugement dernier,
préface de Francis Lacassin.
- L'ennemi du monde entier (1908, The enemy of all the world) de LONDON Jack (genre SF)
- L'invasion sans pareille (1910, The unparalleled invasion) de LONDON Jack (genre SF)
- Goliath (1908, Goliath) de LONDON Jack (genre SF)
- Un curieux fragment (1908, A curious fragment) de LONDON Jack (hors genre)
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« LES CINQ SENS » de Joseph DELTEIL.
Editions Bernard Grasset, 1924. Broché in-12° de 274 pages. Couverture non illustrée.
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Joseph DELTEIL. 1894 – 1978. Il fit partie du petit groupe surréaliste jusque en 1925 où il prit ses distances avec André Breton et ses disciples et année ou également il obtint le prix Fémina pour son essai sur « Jeanne d' Arc ». Ses débuts littéraires datent de 1923 où il publia deux ouvrages
: « CHOLERA », (non conjectural malgré le livre résumé ci-dessous) et « SUR LE FLEUVE AMOUR ». Ensuite son œuvre est plus marquée : « SAINT DON JUAN » en 1930, « JESUS II », en 1947. Il écrivit également une biographie sur Lafayette et sur Napoléon. Cet auteur n'est pas particulièrement connu pour avoir écrit de la science fiction, mais en ouvrant « Les 5 sens » les premiers mots en sont : « Le 5 mai 1925…. ». Donc au moins une légère conjecture temporelle le livre datant de 1924, mais voilà, il y a plus, ce texte d'un auteur surprenant est un roman d'anticipation catastrophe :
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Paris, 5 mai 1925, de nombreuses personnes vacants à leurs occupations quotidiennes écrasent, sans s'en rendre compte des petites capsules de verre portant la mention « Peste ». Le 6 mai la capitale comptabilise 2943 décès du à ce fléau. Le 8, 26348 victimes sont à dénombrer et le 13, 273 554 morts est le chiffre catastrophe du bilan du terrible bacille.
Le 9 mai des partis extrémistes flairant l'occasion favorable provoquent le renversement du Ministère en place. L'empressement et la bravoure des médecins aggravent l'épidémie car de nombreux membres du corps médical soignant sont contaminés et la population, petit à petit, privée de soins médicaux. Les personnes pensant trouver du salut en province s'enfuient de la capitale, mais l'on apprend bientôt que toutes les préfectures sont contaminées à leur tour. Lyon, Bordeaux, Lille, etc. L'épidémie gagne en étendue et en puissance.
Le 12 mai le Président de la République, avant de mourir, institue une sorte de dictature médicale, avec à sa tête Eléonore Plessis, 35 ans, actuellement directrice de l'Institut Pasteur et ancienne gardeuse d'oies de Castelnaudary.
Décès de Louis Aragon, André Lhôte, Philippe Soupault, Jean Giraudoux, etc, (l'auteur s'en donne à coeur joie avec la « concurrence »). La peste se propage au monde entier et seule, l'Islande, vue son climat glacial, ne semble pas être atteinte par le redoutable fléau. Le froid serait-il le seul moyen de lutter contre la peste ? De tous les ports du monde des nuées humaines embarquent pour l'Islande et le Pôle-Nord et peu à peu la vie d'organise sous des cieux plus réfrigérés.
Eléonore réfugiée à Bergen , étudie avec Elie-Elie, au autre savant spécialiste de virologie, les moyens d'éradiquer le mal. Mais rien n'y fait et la peste continue de décimer de plus en plus de personnes à la surface de la Terre et maintenant même dans les régions polaires.
Au dernier moment, Eléonoe et son amant Gaspard découvrent un vaccin miracle, mais Elie-Elie, jaloux de Gaspard fait sauter l'iceberg où ils étaient tous réfugiés. Seul Gaspard échappera au carnage et ses premières vaccinations pourront commencer. L'humanité est sauvée (une fois de plus).
Encore un roman catastrophe : la fin du monde par la peste, le bacille de Yersin menaçant l'humanité et c'est une savante française qui lui fera la peau. Eléonor ressemble beaucoup à Marie Curie. Aucune explications ne sera donné quant au déclenchement de l'épidémie : accident ou savant fou ? Ou accident de savant fou ?
Attention toutefois, ce livre n'est pas du niveau « Fleuve-Noir », les digressions sur les 5 sens tiennent plus de la littérature classique que de la littérature populaire. Mon petit résumé ne conte que les événements liés à la pandémie (qui est quand même le sujet principal du roman). Isma
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