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ARTICLE REPRODUIT :
“SUPER POLICIER MAGAZINE”
(Editions André Jaeger, 19 rue d'Hauteville, Paris; rédacteur en chef: Georges H. Gallet; fasc. broché in-8° de 82 pp., couv. ill. couleurs, ill. int.)
1) Manly Wade WELLMAN : L'Espace est à nous (in “S.P.M.” n° 1 de décembre 1953, ill. anonyme, trad. anonyme, pp. 74-81; E.O.: The Sky Will Be Ours, in “Super Science Stories” vol.5 n°1 de janvier 1949)
2) Raymond Z. GALLUN : Dans un milliard d'années (in “S.P.M.” n° 2 de janvier-février 1954, ill. anonyme [Van Dongen?], trad. anonyme, pp. 68-81; E.O.: When Earth is old, in “Super Science Stories” vol.8 n°3 d'août 1951)
3) Neil R. JONES : La Tueuse d'étoiles (in “S.P.M.” n° 3 de mars 1954, ill. anonyme [Van Dongen?], trad. anonyme, pp. 68-80; E.O.: The Star killers, in “Super Science Stories” vol.8 n°3 d'août 1951)
4) Walter KUBILIUS : La Fin du voyage (in “S.P.M.” n° 4 d'avril 1954, ill. anonyme [Van Dongen?], trad. anonyme, pp. 74-79; E.O.: Journey's end, in “Super Science Stories” vol.8 n°3 d'août 1951)
5) John JAKES : Au-delà de la peur (in “S.P.M.” n° 5 de mai 1954, ill. Callé, trad. anonyme, pp. 76-82; E.O.: Half-past fear, in “Super Science Stories” vol.8 n°3 d'août 1951)
6) Poul [orthographié “Paul”] ANDERSON : La Dernière charité (in “S.P.M.” n° 6 de juin 1954, ill. Hannes Bok, pp. 73-81; E.O.: Terminal Quest, in “Super Science Stories” vol.8 n°3 d'août 1951)
Les traductions des “pulps” de SF, lesquels florissaient outre-atlantique depuis les années dix, furent fort tardives en France. On retiendra surtout les tentatives de Régis Messac, qui publia des textes de David H. Keller dans “Les Primaires” et “Les Hypermondes” avant-guerre, puis, en 1945, les choix anarchiques des éditeurs de la revue belge “Anticipations” qui massacrèrent quelques récits piqués à droite et à gauche. A noter aussi, les quelques essais du journal “France-Dimanche” en 1952 et des anthologies comme Escales dans l'infini de Georges H. Gallet.
Quant aux débuts que nous qualifierons de “professionnels”, sinon de systématiques, nous les devons à la vague de magazines qui déferlèrent au début des années 50: “Fiction”, “Galaxie”, “Satellite” et l'éphémère et rare “Science Fiction Magazine”. On y découvrit enfin les grand nouvellistes américains, aux côtés d'auteurs autochtones plus (Carsac, Wul, Henneberg) ou moins (censuré) talentueux.
Mais ce mascaret recouvrit une vaguelette, qui passa totalement aperçue aux yeux de ceux qui plongeaient alors, avec délices, dans les eaux vivifiantes de la SF: la revue “Super Policier Magazine”, qui - évidemment - intéressait au premier chef les amateurs de polars. Pourtant, dans chaque numéro, au sein d'une liste de nouvelles “noires” (tirées de quelconques “pulps” policiers américains) se cachait un récit de SF!
Sur les six numéros que la revue publia, cinq des six textes proviennent du “pulp” “Science Fiction Stories”, et plus précisément - vous avez dit bizarre? - du même numéro, celui d'août 1951. Et le sixième - celui de Manly Wade Wellman - provient du même pulp, plus de deux ans auparavant.
Etrange provenance: on pourrait croire que les éditeurs, possesseurs de deux et uniques “pulps”, s'étaient bornés à les traduire en partie. Théorie vite infirmée au regard du nom du rédacteur en chef: Georges H. Gallet, responsable du “Rayon Fantastique”, ainsi que de la revue coquine “V Magazine” (qui publia de la SF française, mais aussi Shambleau de C.L. Moore), et surtout grand amateur de science-fiction américaine devant l'éternel. Bornons-nous à constater le fait... Probablement une histoire de contrat avec un éditeur américain qui devait publier à la fois du polar, de la SF et du western, puisque Jaeger sortit également en 1952 une revue titrée “Super Western Magazine”.
Ce mode de sélection peu banal indique qu'il n'y eut guère de recherche qualitative - que fit donc Gallet?; on y trouve aussi bien, en valeur pure, de l'exécrable (Wellman) que du très bon (Anderson). Notons quand même que les illustrations (une par texte) furent scrupuleusement reprises: quel plaisir d'en trouver une signée Hannes Bok!
Quant à la revue, elle était due à André Jaeger, c'est-à-dire à la “clique” La Hire, qui édita en même temps la fameuse collection consacrée à l'écrivain. Nous retrouvons donc sans surprise un petit roman de La Hire, La Plaque tournante (sans intérêt), dans les trois derniers numéros. Et comme il s'agissait aussi des responsables de “V magazine”, s'y retrouvent aussi des gens comme Gallet et J.C. Forest.
1) Manly Wade WELLMAN : L'Espace est à nous
Résumé : Un nouvel aspirant arrive sur la base avancée de la Lune pour se former au dur métier de pilote spatial. Une fusée, conduite par un couple, va bientôt être lancée un vol expérimental Lune-Vénus. Idylle contrariée, accidents d'astronef et rivalités de pilotes n'empêcheront le héros de partir pour Vénus avec la jeune fille dont il est tombé amoureux.
2) Raymond Z. GALLUN : Dans un milliard d'années
Résumé : A notre époque, un vieil homme, son neveu et l'amie de ce dernier se font conserver, après leur mort, dans des caissons spéciaux. Durant un milliard d'années, la vie sur la Terre évolue de bien des façons: les hommes les plus brillants se muent peu à peu en intelligences pures et fuient dans l'espace; pour les autres, les guerres se perpétuent, et l'humanité recommence plusieurs cycles préhistoire-civilisation. Jusqu'au jour où une spore tombe sur Terre et essaime une infinité de cactées intelligents, qui finissent par éliminer les hommes. Mais, pour contrer une menace radioactive et employer des machines humaines qu'ils sont incapables de faire fonctionner, les plantes réveillent les trois héros en remplaçant leurs cellules mortes. La mission réussie, le trio obtiendra le droit de recommencer une nouvelle humanité en harmonie avec la race végétale.
3) Neil R. JONES : La Tueuse d'étoiles
Résumé : Nouvelle exploration dans l'espace infini pour le professeur Jameson, le seul terrien survivant qu'une race hyper-civilisée (des cerveaux commandants des robots) a recréé à son image. L'expédition de Zoromes, poursuivant une comète, découvre une planète invisible, de par ses caractéristiques magnétiques, et manque de peu de trouver la mort après la rencontre de deux races peu intelligentes mais dangereuses et la chute de gaz corrosifs venus de la comète.
4) Walter KUBILIUS : La Fin du voyage
Résumé : Cinq mille plus tôt, le système solaire a explosé. Seuls survivants, une poignée d'homme se sont enfuis en fusée. L'un deux, Burnett, a été maintenu en vie suspendue, tandis que les autres ont engendré des générations et des générations de passagers à la recherche d'une nouvelle planète. A l'approche -enfin! - d'un nouveau monde, Burnett est réveillé: il doit servir de guide aux colons. Mais les habitants de l'astronef ont tellement évolués en cinq millénaires qu'ils ne peuvent plus supporter la vie ailleurs que dans l'espace clos et aseptisé de la fusée; Burnett restera seul sur la planète paradisiaque, et l'équipage repartira dans sa quête sans fin...
5) John JAKES : Au-delà de la peur
Résumé : Une famille de 2024 accueille un hôte payant des plus bizarres. Rien ne le différencie réellement de ses contemporains, mais son allure et ses paroles intriguent le couple. La femme découvre même dans sa valise trois roses et un pistolet, objets disparus de ce monde depuis soixante ans. Le visiteur les menace alors de son arme et leur avoue la vérité: par amour, il a tué la femme qu'il aimait et la famille de celle-ci... dans les années soixante, et s'est enfui dans une machine à voyager dans le temps. Mais un policier de son époque survient, et l'emmène, car sa mort était déjà prévue... pour 1963.
6) Poul ANDERSON : La Dernière charité
Résumé : Rugo est le dernier de sa race, les Gunnur. Les colons terriens qui ont débarqué jadis sur Tau Ceti ont exterminé ses congénères, moitié pour éliminer un concurrent naturel, moitié à cause de l'aspect des Gunnur, gigantesques et puissants êtres reptiliens. Rugo, âgé et fatigué, vit dans la forêt, bien qu'il soit périodiquement obligé d'approcher les bourgades humaines pour mendier du travail ou de la nourriture. Rares sont les hommes qui lui montrent de la compassion: des brutes lui tirent dessus, les chiens le mordent, les enfants le bombardent de cailloux et de quolibets. Exténué et pusillanime, Rugo n'ose répliquer, et s'isole un peu plus dans sa tristesse. Il a tout oublié de sa race, et ne se souvient plus que de sa mère, morte de dénuement, ainsi que de la rencontre avec son dernier homologue, deux siècles auparavant. Seuls un vagabond et deux enfants osent encore discuter avec lui. Son bon coeur le poussera pourtant à sauver de la noyade un gosse qui venait de le martyriser... son but atteint, il coulera comme une pierre, sa dernière pensée allant vers sa mère.
Annexe :
ANDERSON, Poul: l'ex-chouchou controversé de la revue “Fiction” signe ici un fort beau texte, simple et émouvant.
GALLUN, Raymond Z.: L'auteur de la célèbre nouvelle Old Faithful (ou l'arrivée tragique d'un gentil martien sur Terre) nous livre ici un texte froid et ambitieux, à la mesure de l'illustration qui l'accompagne.
JAKES, John: Par un touche à tout qui oeuvra aussi bien dans le western que dans la SF, une bien banale histoire de voyage dans le temps...
JONES, Neil R.: celui qui fit les frais des efforts désordonnés de la revue “Anticipations” (laquelle estropia son roman Dans l'hydrosphère en son dernier numéro), ajoute un nouveau volet à la série des aventures du Professeur Jameson, le terrien devenu robot humain chez les Zoromes; cette saga débuta dans “Amazing Stories” en 1931 et dura plusieurs décennies. On peut en trouver le deuxième épisode (La Planète au double soleil, 1932) dans l'anthologie Les Meilleurs récits d'Amazing Stories 1926/32 [J'ai Lu n° 551, 1974].
KUBILIUS, Walter: Nouveau développement du thème mineur du “voyage des générations” (arche stellaire), bien moins brillant que ceux de Léon Groc (L'Univers vagabond) et Don Wilcox (The Voyage that lasted 600 000 years).
WELLMAN, Manly Wade: Insignifiant jusqu'à l'ineptie, son récit est indigne de certaines productions pour enfants...
Marc MADOURAUD
Source : «Bulletin des Amateurs d'Anticipation Ancienne» n° 1 / 1 bis de décembre 1994.
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Etrange provenance: on pourrait croire que les éditeurs, possesseurs de deux et uniques “pulps”, s'étaient bornés à les traduire en partie. Théorie vite infirmée au regard du nom du rédacteur en chef: Georges H. Gallet, responsable du “Rayon Fantastique”, ainsi que de la revue coquine “V Magazine” (qui publia de la SF française, mais aussi Shambleau de C.L. Moore) [...]
Enfin ! Enfin, peut-être... Je m'explique : en mai 2003, Barbara Deissenberger nous écrivait pour nous fournir des informations sur Alice Penkala, alias Robert Anton. Elle nous disait que 5 nouvelles étaient parues entre 1960 et 1967 dans un magazine intitulé "V" (Paris). Mais à l'époque la recherche d'un "V" sur Google s'était avérée assez peu aisée, et sans succès sur quelques listes SF. Si tu as des indices quelque part, la confirmation et mieux les numéros nous combleraient !
Et merci pour ce nouvel article passionnant !
J'ajoute la liste exacte fournie :
La pionnière (1960)
Le chemin de Mélusine (1963)
Le langage interplanétaire (1964)
La belle Etelka (1965)
Le visiteur de minuit (1967)
Dernière modification par gil (10-05-2005 23:44:04)
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A recroiser avec l'article de la page http://sf.marseille.mecreant.org/ouvrage/ouv000173.htm (concernant l'anthologie Apex Periodica n°3) que je me permet de reproduire ici pour un autre éclairage :
Les six nouvelles de cette anthologie sont le résultat d'une expérience unique en France : la première et la dernière tentative de publier des auteurs de pulps américains tels qu'ils l'avaient été chez eux. L'initiative, oubliée de nos jours, s'inscrit dans le cadre de la redécouverte de la SF dans l'immédiat après-guerre. Le pionnier avait été la petite revue ANTICIPATION en Belgique qui avait traduit nombre de classiques américains en 1945-46. Puis LISEZ-MOI AVENTURES avait réédité quelques classiques de la SF Française. Enfin, en 1953, BOLERO avait proposé à ses lecteurs quelques nouvelles du GALAXY américain avec une notable sélection d'auteurs de SF fraçais.
Le besoin se faisait sentir d'un magazine de SF pour appuyer les premières collections spécialisées qui venaient de voir le jour. Georges H. Gallet, vieux connaisseur des SF française et anglo-saxonne, qui aurait lancé WONQUETES, le premier magazine de SF français, si la guerre n'avait éclaté, était déjà le rédacteur-en-chef de V-MAGAZINE, revue "légère" où la SF devait acquérir une importance croissante, et co-directeur de la collection LE RAYON FANTASTIQUE quand lui fut confié le lancement d'un magazine de littérature policière, SUPER POLICIER MAGAZINE, copie conforme des Popular Publications américaines qui comprenaient aussi des pulps de SF, dont SUPER SCIENCE STORIES (1940-43 et 1949-51).
G.H. Gallet insista donc pour que chaque numéro de SUPER POLICIER MAGAZINE renferme un récit de SF, comme le faisait souvent MYSTERE MAGAZINE qu'il entendait concurrencer. Préparait-il la voie à un futur magazine de SF ? C'est possible, l'éditeur André Jaeger publiant déjà une collection consacrée à Jean de la Hire. Mais il était déjà trop tard : FICTION et GALAXIE venaient d'être lancés.
SUPER POLICIER MAGAZINE n'eut que six numéros et six récits de SF. Ils reflètent une période de transition, celles où les vieux routiers de la SF américaine achèvent leur carrière (Neil R. Jones, Raymond Z. Gallun et Manly Wade Wellman) alors que débutent leurs successeurs (Poul Anderson, John Jakes, Walter Kubilius). Les voici, accompagnés de leurs illustrateurs originaux : Lawrence, Callé, Hannes Bok et quelques anonymes des pulps finissants.
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Enfin ! Enfin, peut-être... Je m'explique : en mai 2003, Barbara Deissenberger nous écrivait pour nous fournir des informations sur Alice Penkala, alias Robert Anton. Elle nous disait que 5 nouvelles étaient parues entre 1960 et 1967 dans un magazine intitulé "V" (Paris). Mais à l'époque la recherche d'un "V" sur Google s'était avérée assez peu aisée, et sans succès sur quelques listes SF. Si tu as des indices quelque part, la confirmation et mieux les numéros nous combleraient !
Et merci pour ce nouvel article passionnant !
J'ajoute la liste exacte fournie :
La pionnière (1960)
Le chemin de Mélusine (1963)
Le langage interplanétaire (1964)
La belle Etelka (1965)
Le visiteur de minuit (1967)
Comment ça, "enfin" ?
Tu n'as jamais entendu parler de "V" alias "V Magazine" alias "Vu" ? Avec toutes ses pin-ups dévêtues en photos, quand ce n'était pas sous le crayon de Jean David ?
Et les derniers soubresauts de Jacques Spitz ? Ceux de Jean de La Hire ? Les premiers émois de la BD SF "pop-art", avec notamment plein de Forest ? La première trado (il me semble) de "Shambleau" ?
J'avoue ne pas avoir noté précisément les apparitions de "Madame" Robert, qui ne comptent pas parmi les textes les plus marquants de ce périodique quand même loin d'être spécialisé en SF.
Je viens juste de retrouver ces références :
ANTON, Robert : La Pionnière (n), n° d'été V60, ill.
ANTON, Robert : Le Chemin de Mélusine (n), n° 572/8, en automne 1963, ill. Forest
ANTON, Robert : Le Langage interplanétaire (n), n° d'automne 64, ill.
Dernière modification par Dave O'Brien (11-05-2005 00:26:41)
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Les six nouvelles de cette anthologie sont le résultat d'une expérience unique en France : la première et la dernière tentative de publier des auteurs de pulps américains tels qu'ils l'avaient été chez eux. L'initiative, oubliée de nos jours, s'inscrit dans le cadre de la redécouverte de la SF dans l'immédiat après-guerre. Le pionnier avait été la petite revue ANTICIPATION en Belgique qui avait traduit nombre de classiques américains en 1945-46. Puis LISEZ-MOI AVENTURES avait réédité quelques classiques de la SF Française.
Je ne vois pas trop le rapport avec les pulps. LMA de Tallandier s'était surtout contenté de piller le fonds de l'éditeur, la revue "Lectures pour tous" ou la série de fascicules "Chercheurs d'espace".
Les quelques auteurs anglo-saxons parus n'avaient rien à voir avec les pulps SF : il s'agissait de London, Kipling ou Wells.
Enfin, en 1953, BOLERO avait proposé à ses lecteurs quelques nouvelles du GALAXY américain avec une notable sélection d'auteurs de SF fraçais.
Sans oublier les quatres numéros de SCIENCE FICTION MAGAZINE, ni la quinzaine de premiers numéros du premier avatar de LUI (rien à voir avec le magazine de charme ultérieur).
Le besoin se faisait sentir d'un magazine de SF pour appuyer les premières collections spécialisées qui venaient de voir le jour. Georges H. Gallet, vieux connaisseur des SF française et anglo-saxonne, qui aurait lancé WONQUETES,
CONQUETES
Dernière modification par Dave O'Brien (11-05-2005 01:09:23)
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Bon, et l'article de JPM semble faire passer les six nouvelles SF traduites dans SPM comme un véritable effort de faire connaître les pulps SF américains au public français, alors que, dans les faits, cet essai semble à l'évidence avoir été des plus bâclés, cinq des six textes ayant été, comme dit plus haut, extraits du même numéro, sans aucune espèce de recherche qualitative !
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Comment ça, "enfin" ?
Tu n'as jamais entendu parler de "V" alias "V Magazine" alias "Vu" ? Avec toutes ses pin-ups dévêtues en photos, quand ce n'était pas sous le crayon de Jean David ?
Et les derniers soubresauts de Jacques Spitz ? Ceux de Jean de La Hire ? Les premiers émois de la BD SF "pop-art", avec notamment plein de Forest ? La première trado (il me semble) de "Shambleau" ?
La recherche sur google du terme "V-Magazine" donne des infos (mais lorsque j'avais reçu le mail, je n'avais que "V" comme donnée, ce qi était maigre pour une recherche), par exemple sur Barbarella et sur Blanche Epiphanie.
Deux personnages que je connaissais bien, mais uniquement par des supports de mon âge ;-) Barbarella, ça n'évoquait pour moi par exemple que... quoi au fait, Métal Hurlant, Pilote ? Je n'en suis même plus sur, pourtant il m'en reste dans des cartons, dans un grenier familial en province (qui a d'ailleurs récemment failli brûler avec la maison, à la suite de la voiture à laquelle de jeunes cons ont mis le feu. Ca se serait passé 3 heures plus tard, la baraque y passait, et nous peut-être avec, et tous les bouquins aussi, arglgll)...
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La version de "Shambleau" donnée par "V" (renseignements pris, il s'agit de la deuxième édition) fut sublimée par de nombreuses illustrations de Forest et a été rendue disponible - grâce à des scans de qualité - par mon ami Jean-Marc Lofficier à l'adresse suivante :
http://www.coolfrenchcomics.com/shambleau.htm
P.S. : Gilles, voilà ce que c'est d'habiter la banlieue de Strasbourg !
Dernière modification par Dave O'Brien (12-05-2005 23:27:03)
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couv du recceuil no1 ( 3no) : illustration ( comme la couv du recceuil no 2 ) de jef de wulf ( qui n'a aucun lien de parenté avec brantonne , rappelons-le )
couv du no 1 ( illustrateur inconnu - les couvertures reprennent celles de pulps americains ) , critiques , pub , nouvelle sf
Dernière modification par jeandive (10-02-2013 21:19:32)
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Très beau, et merci pour toute cette présentation d'une revue que je ne connaissais pas.
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