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Mon grand carton magique contenait aussi ce grand in-8° relié (couverture muette) de Fernand-Hue : "Autour du Monde en pousse-pousse" sous-titré "Voyage d'un réssuscité", éd. Lecène, Oudin et Cie, 17 rue Bonaparte - Paris - 1891.
A la seule lecture du sous-titre je bondis sur mon Versins (ce que j'omets de faire à tous les coups, je l'avoue) .... rien ! Damned Puis sur mon Rayon-SF ... toujours rien ! Re-Damned ! J'entrepris la lecture du gros bouzin (320 pages), et dés le premier chapître j'ai flairé la bonne affaire conjecturale
A Paris, un homme accoutré comme au XVIII siècle affalé sur un banc, victime d'un malaise est secouru par un médecin de province qui passait par là avec sa petite famille. Aprés les premiers soins et un pique-nique pris en commun avec le gaillard, on apprend que ce dernier est né un siècle plus tôt bien qu'il paraisse avoir vingt ou trente ans. Il sort d'un sommeil léthargique dans lequel l'avait plongé un fakir en Inde pour faire la démonstration de ses pouvoirs. Il se retrouve à Paris (je n'ai pas trop encore compris comment ? je n'ai lu que les deux premiers chapîtres) au moment ou se tient l'exposition universelle de 1889.
Celle-ci (extrait de Wikipédia) : Cette exposition fut organisée par Jean-Charles Alphand, elle eut lieu du 5 mai au 31 octobre 1889. Elle accueillit 28 121 975 visiteurs, et s'étendait sur 50 hectares. Les symboles les plus éclatants de cette exposition universelle étaient la Tour Eiffel ainsi que l'immense Palais des Machines de Dutert et Contamin, construits tous deux pour l'occasion. Il est à noter que la tour Eiffel était alors considérée comme une construction provisoire destinée à être démontée à brève échéance (son créateur, l'ingénieur Gustave Eiffel, obtint une concession d'exploitation qui la sauva), tandis que le palais du Trocadéro qui lui faisait face était destiné à durer. Ce fut le contraire qui se produisit.
Le reste du livre semble être un prétexte à la présentation des beautés de l'exposition universelle, le livre fut publié la première fois en 1890 (Cf. Bnf) chez le même éditeur. Il est orné de belles illustrations, le frontispice est de Gil Baer, qui représentent les merveilles de l'expo.
Le procédé relève t-il de la conjecture rationnelle ou irationnelle ... je me pose la question ? A noter que c'est par une seule imposition des mains que le fakir "endort" son patient.
Dernière modification par Belzébuth (06-12-2006 18:22:08)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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