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Dans la série j'ouvre des Topics sur les grands thèmes de la S.F, après les Guerres Futures, voici les "Fin du Monde", période avant 1945. Avant de poster des couv. ayant trait au sujet je vous conseille ce livre de Lucian Boia (éd. La Découverte) - 1989. A vos scans pour illustrer ce Topic !
Dernière modification par Belzébuth (16-01-2006 00:06:10)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Un grand texte sur la Fin du Monde (paru en 1951 en France, je ne connais pas l'année de parution aux U.S du texte original "Earth Abides")
George R.Stewart, roman réédité en Ailleurs & Demain Classiques (n°17) sous le titre "La Terre Demeure" - 1980.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Auteur(s) : Spitz, Jacques
Titre(s) : Jacques Spitz. La Guerre des mouches [Texte imprimé]
Publication : Paris : Gallimard, 1938
Description matérielle : In-16, 227 p.
Note(s) : Les Romans fantastiques
(Plusieurs rééditions)
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Auteur(s) : Pérochon, Ernest (1885-1942)
Titre(s) : Ernest Pérochon. Les Hommes frénétiques [Texte imprimé]
Publication : Paris : Plon-Nourrit et Cie, 1925
Description matérielle : In-16, 243 p.
Et pour l'édition illustrée ici :
Auteur(s) : Pérochon, Ernest (1885-1942)
Titre(s) : Les Hommes frénétiques [Texte imprimé] : roman / Postface de Jean-Baptiste Baronian...
Publication : Verviers : Gérard et Cie ; Paris : l'Inter, 1971
Description matérielle : 254 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm
Lien à la collection : Bibliothèque Marabout.
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Auteur(s) : Mac Orlan, Pierre (1883-1970)
Titre(s) : Pierre Mac Orlan. Le Rire jaune, roman d'aventures [Texte imprimé]
Publication : Paris, A. Méricant, (s. d.). In-16, 214 p., fig., couv. en coul. [Acq. 3955-54] -XcR-
Note(s) : Copyright : 1914(Nombreuses rééditions)
Celle-ci ensuite (vers 1919-20) :
Mac Orlan, Pierre (1883-1970)
Pierre Mac Orlan. La Bête conquérante, suivi de : le Rire jaune... [Texte imprimé]. - Paris : Édition française illustrée, (s. d.). - In-16, 270 p., frontispice.
Puis celle de Crès, reproduite dans le post
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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Auteur(s) : Banville d'Hostel
Titre(s) : Z ! [Drame de la fin des temps.] Anticipation dramatique, en cinq épisodes et un intermède sentimental, sur le dernier jour de la Terre, par Banville d'Hostel. Avec lettrines de Félix Courche, un portrait par André Székély. Couverture et en-têtes par l'auteur [Texte imprimé]
Publication : Paris, imprimé sur les Presses de la Collection d'Esope, 12, rue Leneveux ; Maison des écrivains, 38 bis, rue Fontaine, 1929. (30 décembre.) In-8, 160 p. 12 fr. [2613]
Description matérielle : 160 p. : portr.
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Claude Pearson (Auteur Suisse) "La Mort Atomique" (Ed. Reflets Genève) - 1947.
Dernière modification par Belzébuth (29-01-2006 11:32:30)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Auteur(s) : Mac Orlan, Pierre (1883-1970)
Titre(s) : Pierre Mac Orlan. Le Rire jaune, roman d'aventures [Texte imprimé] (Nombreuses rééditions)
L'une d'entre-elles ; éd. Marechal - 1944.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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On y était presque.......
"A Deux Doigts De la Fin Du Monde" Par Le Colonel Royet ( c'est bien un militaire celui-là avec une histoire pareille) Férenczi "Les Romans D'aventures" No 52 1928 Toujours Armengol
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Roger Henri Jacquart : "Le Dernier Couple" (éd. La Concorde) - 1945.
Mis à part "La prison sous l'océan" ( voir topic" civilisations perdus cachés) connaissez vous les autres oeuvres Sf de l'auteur? Dans la préface du "le dernier couple" on parle de cet ouvrage " Cet étrange Dr lang"
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Mis à part "La prison sous l'océan" ( voir topic" civilisations perdus cachés) connaissez vous les autres oeuvres Sf de l'auteur? Dans la préface du "le dernier couple" on parle de cet ouvrage " Cet étrange Dr lang"
Répertorié dans le "Rayon SF", dans mon souvenir.
Dernière modification par Dave O'Brien (23-01-2006 17:08:16)
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Il y a quelques années Teddy m'avait donné ce petit fascicule qui contient une nouvelle de Paul-Louis Hervier "La Fin du Monde", si je me souviens bien ce texte faisait partie d'un supplément à la revue "Le Miroir du Monde" - 9/12/1933. Je post la première et la dernière page de ce texte ou notre monde finit enfin par exploser ! (Dessins d'André Hellé).. J'adore le .... "Mourons sans phrases !" ....
Je mettrai bien tout le texte en ligne, parcequ'il est assez bon et drôle, (10 pages) mais je n'ose pas, y'a peut-être des droits d'auteurs ?
Dernière modification par Belzébuth (29-01-2006 11:36:38)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Paul-Louis Hervier a commis aussi une histoire d'île flottante (plutôt enfantina, je crois ?) :
Titre(s) : L'Ile à la dérive. Illustrations de André Galland
Publication : Paris, Éditions de Marly ; Plon ; (Lille, Paris, impr. de L. Danel), (1947). In-16 (185 x 125), 260 p., fig., cart. en coul. 150 fr, cart. [D. L. 2316] -XcR-
Note(s) : Notre bibliothèque
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Un petit conseil, quand vous surfer sur le site de la Bnf surtout ne vous trompez pas de ligne ! En faisant des recherches sur Hervier je suis tombé sur ça (Ouille):
Auteur(s) : Hervier, Paul (Dr)
Titre(s) : De l'Amputation de la verge au moyen du fer rouge par M. Bonnet, observations recueillies par M. Paul Hervier,... [Texte imprimé]
Publication : Paris : impr. de Plon, (1849)
Description matérielle : In-8 ̊ , 15 p.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Un petit conseil, quand vous surfer sur le site de la Bnf surtout ne vous trompez pas de ligne ! En faisant des recherches sur Hervier je suis tombé sur ça (Ouille):
Auteur(s) : Hervier, Paul (Dr)
Titre(s) : De l'Amputation de la verge au moyen du fer rouge par M. Bonnet, observations recueillies par M. Paul Hervier,... [Texte imprimé]
Publication : Paris : impr. de Plon, (1849)
Description matérielle : In-8 ̊ , 15 p.
Heureusement que ce n'est l'auteur qui t'est tombé dessus!
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Titre pouvant tout aussi bien figurer en Guerres Futures qu'en Fin du Monde :
Professeur X ... La Guerre Microbienne, La Fin du Monde. Editions Jules Tallandier - 1923.
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Une fin du monde partielle, quelques milliers de survivants d'une guerre atomique. Charles Bourgeon A l'Aube d'un Monde Nouveau, éditions de La Pensée Moderne - 1960 (bon c'est trés limite pour l'ancien... mais je n'ai pas encore créé de Topic "Fin du monde" en moderne alors je le post ici
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Belzébuth a écrit :Roger Henri Jacquart : "Le Dernier Couple" (éd. La Concorde) - 1945.
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Mis à part "La prison sous l'océan" ( voir topic" civilisations perdus cachés) connaissez vous les autres oeuvres Sf de l'auteur? Dans la préface du "le dernier couple" on parle de cet ouvrage " Cet étrange Dr lang"
Voilà (source KBR) :
Titre : Cet étrange docteur Lang / Roger-H. Jacquart
Auteur(s) : Roger-H. Jacquart
Editeur(s) : Bruxelles : Le Vampire, 1941
Collation : 224 p ; 16°
Collection : Collection Le Vampire
On trouve ça aussi dans le catalogue belge (peut-être un faux-ami) :
Titre : Robots de chair. Roman / Roger-Henri Jacquart
Auteur(s) : Roger-Henri Jacquart
Editeur(s) : Brux ; Paris ; Amsterdam : Editions " La Concorde ", 1946
Collation : 172 p ; 12°
Sur une colline de Scandinavie, par un beau soir de l'an 2082, un homme marchait d'un pas rapide. Un vent léger soulevait son immense cape noire et agitait mollement ses longs cheveux d'un blanc soyeux. Cet étrange personnage était Warner Ohberg, un prestigieux savant dont le génie paraissait bien proche de la folie (L. Massiéra, Le voleur d'océans, 1955, Mon roman d'aventures 346)
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On trouve ça aussi dans le catalogue belge (peut-être un faux-ami) :
Titre : Robots de chair. Roman / Roger-Henri Jacquart
Auteur(s) : Roger-Henri Jacquart
Editeur(s) : Brux ; Paris ; Amsterdam : Editions " La Concorde ", 1946
Collation : 172 p ; 12°
Me semble que ça avait été classé comme faux-ami dans le "Bulletin", mais mes souvenirs sont flous.
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teddy verano a écrit :Belzébuth a écrit :Roger Henri Jacquart : "Le Dernier Couple" (éd. La Concorde) - 1945.
Mis à part "La prison sous l'océan" ( voir topic" civilisations perdus cachés) connaissez vous les autres oeuvres Sf de l'auteur? Dans la préface du "le dernier couple" on parle de cet ouvrage " Cet étrange Dr lang"
Voilà (source KBR) :
Titre : Cet étrange docteur Lang / Roger-H. Jacquart
Auteur(s) : Roger-H. Jacquart
Editeur(s) : Bruxelles : Le Vampire, 1941
Collation : 224 p ; 16°
Collection : Collection Le VampireOn trouve ça aussi dans le catalogue belge (peut-être un faux-ami) :
Titre : Robots de chair. Roman / Roger-Henri Jacquart
Auteur(s) : Roger-Henri Jacquart
Editeur(s) : Brux ; Paris ; Amsterdam : Editions " La Concorde ", 1946
Collation : 172 p ; 12°
Merci à toi Toto!
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« LA TERRE EN FOLIE » de Henry BAUDAT
Les éditions du Scorpion, 1964, broché petit in-8° de 224 pages. Couverture non illustrée.
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21 novembre 1994
Le professeur Henri Monnier, sa fille Yvette, 17 ans, et son assistant Roland Darney, regardent la télévision et Radio-Mondial annonce un gigantesque tremblement de terre qui a ravagé la presqu'île de Crimée.
Roland est l'assistant du professeur depuis trois ans, après de brillantes études à l'école des sciences atomiques. Tous deux discutent. En 10 ans la Terre à tremblée 19 fois en Europe provoquant des raz-de-marée dont un sur la Côte-D'Azur faisant 25 000 victimes, dont la femme du professeur. La température s'est élevée de 7°, six nouveaux volcans sont entrés en éruption et les glaciers des Alpes ont diminué de 17% de volume.
Le professeur se souvient des années 70 : une guerre atomique de 10 jours anéantit les plus belles villes et des millions d'innocents périrent. En 1973, la Grande Révolution provoqua encore des morts et des ruines innombrables, puis le premier août 1975 un accord international ramena enfin la paix.
Le lendemain, avec son assistante Thérèse, il fait visiter son laboratoire au physicien Daigremont. On y accède par une porte avec serrure à empreinte digitale. Le professeur a inventé un décomposeur de lumière solaire qui fait monter la température à 750° au moyen d'une cellule spéciale. Il est parvenu également à séparer les trois principes du soleil : chaleur, lumière froide et électricité.
Le lendemain, Monnier, Daigremont et Thérèse font une promenade dans la voiture du professeur, celle-ci de forme ovoïde est propulsée par la vapeur : deux verres d'eau suffisent. Monnier se rend à Paris pour une conférence. La ville a été détruite par une bombe HZ, le Tour Eiffel s'est couchée sur le plateau de Chaillot. La colline de Montmartre et la basilique se sont affaissées devenant une île. Le souffle de l'explosion a détruit toutes les merveilles accumulées depuis des siècles. Washington, Londres, Rome, Moscou, Berlin, subirent un sort identique.
Monnier écoute distraitement les conférenciers. En rentrant à son hôtel, il reçoit un télégramme lui apprenant que son assistante a disparu avec les résultats de ses travaux. Il est obligé de rentrer précipitamment. Suite à un accident de voiture, le professeur est ébranlé nerveusement.
Roland trouve facilement la preuve que Thérèse a volé la cellule pour Daigremeont.
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1997
La Société Géographique Mondiale se réunit à Montreux en Suisse pour étudier l'apparition de phénomènes nouveaux : hausse du niveau de la Méditerranée de 25 centimètres, apparitions d'animaux inconnus, développement intensif de certains végétaux. En juin des pluies diluviennes, des orages, de la grêle et du vent ravagent la Savoir, la Suisse et la Bavière. En Chine, une grippe tue 67 millions de personnes. La température du pôle Nord augmente de deux degrés.
En Amérique apparaît un animal de dix mètres de long, le corps est recouvert de plaques garnies de piquants. Il possède une queue énorme et une tête de tortue. Il marche sur ses pattes de derrière et les balles de fusils sont sans effet sur lui. D'après la S. G. M ; il s'agit d'un stégosaure qui vivait à l'époque jurassique. Tout a changé l'on trouve des limaces de 20 centimètres de long et des escargots géants (miam !)
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1999
Le 13 février : Secousse sismiques à 500 kilomètres des côtes du Japon. Le lendemain, nouvelle secousse encore plus violente, qui engloutit une partie du Japon. Le Fuji-Ama ests sous l'eau et 50 millions de personnes disparaissent.
Le professeur Monnier, guéri, explique à la S. G. M. que la chaleur blanche provient di soleil. La chaleur noire est produite par la Terre. Elle vient des moteurs, des usines et elle se transforme en électricité. La S. G. M. est chargée de trouver les moyens de stopper le dégagement insolite de chaleur terrestre.
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2000
La température continue de monter. La presqu'île du Yucatan est devenue une île. En février un volcan d'Auvergne entre en éruption. Ceux d'Italie et d'Hawaï sont en pleine activité. On signale l'apparition d'autres volcans en Afrique et au Chili. Le 23 mars entre l'Europe et L'Amérique d'énormes tourbillons font tournoyer la mer. Des rochers surgissent et une gigantesque île apparaît sous le soleil, l'Atlantide renaît. Mais des vagues monstrueuses se ruent à l'assaut des rives lointaines. IL leur faudra quatre heures pour submerger New-York et la côte Est de l'Amérique du Nord. Un peu plus pour atteindre la côte Ouest de l'Afrique et autant pour balayer le littoral Européen. Quelques minutes ont suffit à l'océan pour anéantir des milliers de port et quelques centaines de milliers de vies humaines.
La chaleur et les pluies rendent fertiles des déserts comme le Sahara, la Libye et l'Australie. Les fruits et les légumes deviennent géants, mais malheureusement les insectes aussi, et il faut les combattre continuellement.
Il n'y a plus de neiges éternelles. Les fleuves sont en crues perpétuelles et le niveau des océans monte en permanence. On trouve des alligators dans le lac Léman.
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2001
Un groupe de quatre avions sous la conduite du pilote René Sauvat part de Pékin pour Calcutta. Un des avions disparaît mystérieusement. Il aurait été aspiré par un volcan, après enquête l'on s'aperçoit qu'il n'y a pas de volcan dans la région de Lhassa, mais l'on retrouve le professeur Daigremont qui a installé un laboratoire d'expérimentation à 4000 mètres d'altitude.
Pendant ce temps les phénomènes anormaux continuent de plus belle. En Bolivie on note la naissance d'une quinzaine de volcans. Le niveau du lac Popoo baisse rapidement comme si il était aspiré en son centre. Les tremblements de terre se multiplient et le lac Titicaca se recouvre de poissons morts. Puis la Cordillère des Andes glisse vers l'océan et disparaît. La Paz et d'autres villes côtières sont englouties.
Revenons quelques années en arrière. Daigremont aidé de Thérèse a fondé une société pour la fabrication de la cellule de la séparation de la lumière solaire. Il rêve de transformer le vil métal en or et y parvient grâce à la cellule mais en petite quantité seulement.
Il lui faut construire une usine discrète et c'est pour cela qu'il s'installe au Thibet. L'usine est installée au cœur même de la montagne. Une cheminée de 900 mètres traverse verticalement la montagne. En haut de ce cratère des miroirs sont chargés de capter les rayons solaires.
Peu après, l'usine sort journalière ment un kilo d'or pur. Il utilise beaucoup d'énergie, la chaleur noire équivalent à l'explosion d'une bombe HZ toutes les trois minutes. La cheminée est invisible du bas et si on la survole on est instantanément volatilisé. C'est ce qui est arrivé à l'avion.
Le professeur Monnier fait le rapprochement entre son invention et la disparition de l'avion. Mais Daigremont veut forcer sa production d'or et les circuits électriques explosent et Daigremont est englouti, avec son laboratoire, vaincu par la chaleur noire.
Ce bouquin c'est presque « 2012 » de Roland Emmerich écrit en 1964. Si l'auteur est toujours vivant il peut s'apercevoir en direct que sa fin du monde a commencé pour de bon : Fontes des glaces des Pôles et des glaciers, glissements de terrain, montée des océans, pollutions généralisées, montée du taux de radioactivité, ouragans fréquents et autres joyeusetés du même acabit. Nous vivons dans un univers de science-fiction. Isma
Dernière modification par Ismaël II (06-11-2010 16:49:52)
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Une autre fin du monde qui n'a pas été citée :
"LA FIN DU REVE" de Philipp WYLIE
Personnellement je l'ai lu dans une édition du livre de poche, mais peut-être qu'il y en a d'autres.
Pour le contenu du livre je vous invite à consulter la fiche de lecture que je lui ai consacré sur mon blog :
http://lutins-fantomes-et-petits-hommes … 14551.html
Mon blog consacré à mes lectures SF, fantasy, fantastique et autres : http://sfemoi.canalblog.com/
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Raymond MENSIRE est l'heureux auteur d'un intéressant recueil de nouvelles: "CONTES DU FIL-EN-SIX", aux éditions Defontaine à Rouen en 1939. Ces contes se situant en Seine-Inférieure ont pour point commun de raconter de bonnes histoires de poivrots, de la simple petite biture à la cuite phénoménale. Bref, il est question dans ce recueil d'eau ferrugineuse et non d'eau minérale. Un texte nous intéresse: "LA FIN DU MONDE":
Fulgence Blondel et Généreux Bocquet s'entretiennent (en patois local) sur un événement marquant: en effet la fin du monde est prévues pour le 28 septembre et vu que les termes de leurs loyers sont prévus pour le 27 ils décident ce jour-là, plutôt que de le régler, d'aller à Rouen faire la foire avec l'argent confié par leurs femmes. La date fatidique du jour de la fin du monde arrive et la catastrophe annoncée n'a pas lieu. Les deux amis dégrisés se rendent alors compte qu'ils ont tout dépensé l'argent des ménages et, toujours vivants sont bien obligés de rentrer dans leurs foyers et d'affronter leurs femmes. -"On a échappé à la fin du monde, maintenant il va falloir affronter l'Apocalypse..." Isma
Dernière modification par Ismaël II (08-11-2010 09:41:56)
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"SOUS LE SOLEIL" de Michel ARTZYBATCHEFF, nouvelle traduite du Russe par Louis Durieux in: "Le Mercure de France" n° 681 du premier novembre 1926.
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L'étrange découverte: sur une plage, dans un paysage apocalyptique un humain, ou plutôt ce qu'il en reste, sale et dépenaillé trouve, sous un tas d'algues une bouteille contenant un fin cahier manuscrit. Il le ramène à une étrange communauté de quelques humains à l'état d'épaves. La bouteille, plus utile que le cahier est l'objet de toutes les attentions. Le plus vieux comprenait autrefois les signes inscrit sur le manuscrit mais ne s'en souvient plus du tout. Le cahier finit donc au feu.
Le cahier brûlé: Sans que l'on sache comment cette seconde partie (en fait le récit du cahier) nous raconte la vie des derniers survivants humains et la chute de la civilisation victime de guerres totales et absurdes. La Terre à l'agonie n'est qu'une gigantesque mêlée générale et lorsque le narrateur écrit son récit les survivants ne sont déjà plus qu'en nombre infime.
Comme il était au commencement: Cette dernière partie nous ramène au groupement sur la plage où les derniers habitants de la Terre s'entretuent pour la possession de la bouteille. Un bon texte Slave et pessimiste à souhait, l'homme ne devra sa fin qu'à l'homme. A noter toute l'ironie du titre. Isma
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« RENOVATIONS » de Emile QUILLON, aux éditeurs Associés, les éditions du Monde Moderne, 1925. Broché in-12° de 212 pages. Couverture non illustrée.
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« L'antenne du Taurus lança à la planète terrestre, la vingt-quatrième heure de l'avant-dernier jour de l'An 600 de l'ère nouvelle . A Bagdad, capitale du monde, dans le palais d'Anoki-Anachma, arbitre des Etats-Unis de l'univers, régnait le silence le plus complet et, cependant, le palais regorgeait d'hôtes venus de tous les points du globe. Ils y accouraient pour la célébration du sixième centenaire de l'Indépendance universelle. »
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Tel est le début de ce livre, sorte de rêve fou à la Sadam sorti tout droit de l'imagination débridée de Emile QUILLON, auteur duquel je ne connais aucune autres conjectures mais dont la Bibliothèque Nationale signale une réédition en 1925 aux éditions de la Nef.
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Eh oui !, l'ère Chrétienne s'est bien achevée en 2011 et, depuis cette année charnière, toutes les religions ont été abolies les unes après les autres. Au premier abord et pour un libre penseur l'on pourrait penser qu'il s'agit là d'une bonne chose, d'accord, mais en abandonnant toutes les religions un régime oppressif à l'échelle de la planète s'est instauré, lequel a également abandonné la plus petite parcelle d'humanitarisme et, depuis bientôt 600 ans, la planète entière est dirigée par un tyran, et l'Arbitre du monde (comme il se nomme) et ses successeurs règnent sans partage sur toute la Terre.
Ce roman, toutes proportions gardées, est un ancêtre du « 1984 » de Georges Orwell : l'Antenne du Taurus envoie dans chaque foyer du globe, au moyen d'ondes isochrones, l'heure officielle, la seule, la vraie. La population mondiale vit au rythme lancinant de cette heure envoyée par Bagdad. La technologie humaine a fait des progrès considérables dans beaucoup de domaines et surtout dans celui des télécommunications. Le revers en est que l'Empereur peut à distance se glisser dans l'intimité de chaque foyer grâces aux « électrophones », la vie privée n'existe donc plus et l'Arbitre du monde, sans douter, est un précurseur de « Big Brother ». Toutes les jeunes femmes des cités sont parquées au centre des villes dans des Gynécée sous le contrôle d'Archiatresses, et l'on ne peut leur rendre visite que sur autorisation. Voici donc la situation au début de ce livre.
Or donc, en cet avant-dernier jour de l'An 600 de l'ère Nouvelle, des délégués venus de tous les coins du monde convergent vers Bagdad gigantesque mégalopole à la « Blade Runner », la plus grande ville du monde où les rues se croisent à l'infini. Pour s'y rendre certains viennent par la voie des airs à bord de leur géohydroélectroaves, énormes avions qui tirent leur énergie des ondes hertziennes. D'autres, plus simples, empruntent le fleuve à bords de nefs flottantes : les électronaves, dont les moteurs fonctionnent sur la décomposition moléculaire de l'eau de mer (Donc écologistes avant l'heure)
Un hôte est introduit par le passage secret du palais et un électronave pour passager unique lui est préparé. L'engin le dépose dans un emplacement réservé au service particulier de l'Empereur. Cet homme, Octidème, est l'un des bras droit d'Anoki, et il est dirigé vers le Gynécée où un contrôle médical rapide exercé par une archiatresse à l'aide d'un phonendoscope lui permet d'avoir accès au harem. Il faut dire que dans ce joyeux monde futur la sexualité est fortement contrôlée et canalisée, aucun rapport sexuel ne peu avoir lieu avant seize ans et la différence d'âge entre les partenaires ne peut excéder quinze ans, des peines pouvant aller jusqu'à l'électrocution punissent les fautifs (le voltage n'est pas précisé mais c'est décharge contre décharge). Tels les animaux de notre époque bénie, les être humains de ces temps prochains sont tatoués et ces tatouages indiquent les renseignements nécessaires pour connaître leur hérédité.
Octidéme demande à être conduit à la chambre nue, la seule pièce de l'Empire, avec les appartements de l'Empereur , qui soit dépourvue de surveillance. Il fait demander Belifire au dortoir des Vierges, Belifire est promise à l'Empereur, et Octidéme ne peut le supporter, car l'homme de confiance d'Anoki est tout simplement tombé amoureux d'elle, fait rarissime, les sentiments étant presque totalement normalisés. Il enlève Belifire, avec son consentement, et après mille précautions, décide de quitter Bagdad pou des cieux plus cléments. Le soir même ils décollent et le vaisseau aérien laisse la capitale de l'Empire loin derrière eux, celle-ci devenant une série de petits feux de plus en plus minuscule. A leur bord, et à leur insu, ils ont toute une collection de micro et autres engins d'espionnage plus sophistiqués encore, car ces derniers temps la confiance de l'Empereur commençait à sérieusement s'émousser envers son bras droit.
L'Empreur-Dictateur est évidemment cinglé (un dictateur ne pouvant pas être sain d'esprit en aucune façon, sinon il ne serait pas dictateur), il ponctue ses colères par de sonores « Huios… Huios ! », son Heil ! à lui. Il peut télécommander à distance le vaisseau aérien des deux fuyards grâce à un système complexe d'électrochronomètres, et ainsi lorsque Octidéme veut rouler une belle à Belifire, il provoque dans leur appareil des secousses du genre trou d'air ou bien il fait brusquement piquer l'appareil du nez. Les deux fugitifs commencent à se poser des questions….
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Dans les même temps, un prophète tente de soulever le peuple dans le district de la région d'Alger. L'Empereur voulant à tout prix empêcher une éventuelle révolte, rentre personnellement en contact radio avec lui. Mais le prophète, nullement impressionné, lui parle de rénovations et de la chute de sa dictature en lui précisant qu'il est l'envoyé de Jéhovah. Il lui prédit également que la femme qu'il convoite (Belifire) ne lui appartiendra jamais. L'Arbitre du Monde décide alors de faire arrêter cet oiseau de malheur et demande à ses sbires de lui envoyer à Bagdad. Une fois dans la capitale, en présence des neuf sous-Arbitres, Anoki condamne le prophète à mort, ce qui n'a pas l'air d'émotionner le principal intéressé.
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Arrivant au-dessus de la Nouvelle-Calédonie, le géohydroélectroave d'Octidème et Belifire est obligé de se poser pour refaire le plein, et est aussitôt cerné par une nombreuse milice en armes. Ils sont fait prisonniers et ramenés à Bagdad. Pendant le retour, Octidème réussit à tuer ses gardes et à se rendre maître du vaisseau aérien. IL décide quand même de rentrer clandestinement sur Bagdad pour tenter d'éliminer l'Empereur et par la même occasion tout son état major. Son plan est simple : d'énormes écluses retenant l'eau du Tigre et de l'Euphrate, il se propose de tout faire sauter et de détruire ainsi la ville et son pouvoir centralisateur.
Mais entre-temps il se fait de nouveau capturer par la garde de l'Empereur et réussit une nouvelle fois à s'échapper en éjectant son garde du corps de l'avion. Toutefois, ceci n'était qu'une mise en scène car le garde, parvenu en chute libre à quelque distance de l'avion, fait fonctionner son casque hélicoptère (mais oui !) et stabilise sa chute, ce qui lui permet d'attendre qu'un autre engin vienne le cueillir en vol. Octidème se croit libre mais Anoki contrôle la situation.
Bref, lorsque l'Empereur a fini de jouer au chat et à la souris, Octidème se retrouve dans une geôle de Bagdad avec le prophète Arabe, attendant tout deux leur exécution prévue pour les fêtes du lendemain..
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Le livre s'achève sur un terrifiant raz-de-marée à l'échelle planétaire, dont aucune explication n'est donnée aux lecteurs. Mais l'on retrouve les deux condamnés et Belefire sur une arche, fuyant Bagdad à la recherche d'un nouveau mont Ararat.
Que dire d'un tel bouquin ? Les géohydroélectroaves valent bien les aquatomoplanogyres de Jacques Dournan pour son roman « An 3000 », l'imagination est débordante quoique l'intrigue soit relativement faiblarde ; les rebondissements successifs finissent par lasser et la fin humide de l'aventure aurait tendance à prouver que l'auteur était pressé de terminer son roman dont il commençait à ne plus maîtriser toutes les ficelles. Reste quand même un excellent livre dont certains petits détails pourraient très bien être le départ d'autres aventures.
Ouvrage plutôt difficile à trouver et figurant dans le Topic « Fin du monde » n'ayant pas trouvé d'autre place ou le situer. Isma
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