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LA PLANETE PERDUE de GILPIERRE. Editions du Scorpion, 1959. Collection « Alternance ». Broché in-8° de 414 pages.
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De l’auteur je n’ai récolté aucun renseignement de qui se cachait sous se pseudonyme et c’est bien dommage car ce pur roman de science-fiction est de grande qualité.
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La première fusée à se poser sur la Lune doit être lancée sous peu, elle est française, et va profiter du passage d’une comète entre la Terre et la Lune pour, au passage, observer l’intruse se baladant dans notre système solaire.
En fait, il ne s’agit pas d’une comète mais d’un astre errant d’un diamètre de 3000 kilomètres. Heureusement que dans la réalité ceci ne se produise pas ! La fusée s’écrase sur la planète qui s’avérera un monde totalement étranger, les descriptions valent bien (en 1959) les descriptions des mondes étrangers de la hard science moderne. Bref, il faudra survivre sur la planète qui se ballade dans le système solaire et une fois échappé à son attraction poursuivre le périple reconduisant les astronautes sur la Terre.
L’écriture me fait penser à du Stéphan WULL sobre (au sens concis du mot) et également à du Charles HENNEBERG. Ce récit n’aurait nullement dépareillé au Rayon Fantastique et aurait aussi bien pu être coincé entre deux Stanislas LEM chez Ailleurs et Demain. Rien que ça.
J’aimerais bien avoir l’avis d’autres lecteurs sur ce bouquin.
A signaler que ce livre aux éditions du Scorpion fait partie de la première présentation de la collection « Alternance », j’ai rajouté le plan de la fusée, qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est le fait qu’un tel engin tel qu’il est représenté ici ne serait même pas capable de quitter l’atmosphère terrestre.
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