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Auteur Français (?)
*Kh'ia la fille des gorilles (Roman d'aventures, Ferenczi, 1ère série n°18) - 1923.
*La Mission de quatre savants (Roman d'aventures, Ferenczi, 2ème série n°3) - 1925.
rééd. Ferenczi "Livre de l'Aventure" n°35 - 1930.
Et puis, peut-être un petit dernier pour la route... n'est-ce pas Dave ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Et puis, peut-être un petit dernier pour la route... n'est-ce pas Dave ?
. http://img529.imageshack.us/img529/4628 … 1zi.th.jpg
C'est une novélisation de western.
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Belzébuth a écrit :Et puis, peut-être un petit dernier pour la route... n'est-ce pas Dave ?
. http://img529.imageshack.us/img529/4628 … 1zi.th.jpgC'est une novélisation de western.
Tututut ... petit cachotier
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Dave O'Brien a écrit :Belzébuth a écrit :Et puis, peut-être un petit dernier pour la route... n'est-ce pas Dave ?
. http://img529.imageshack.us/img529/4628 … 1zi.th.jpgC'est une novélisation de western.
Tututut ... petit cachotier
Ben non. C'est un weird western. Et je collectionne toutes les vieilles novélisations de SF, de fantastique, mais aussi les récits de mystère ou les films un peu déjantés, comme les WW.
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Ben non. C'est un weird western. Et je collectionne toutes les vieilles novélisations de SF, de fantastique, mais aussi les récits de mystère ou les films un peu déjantés, comme les WW.
Nan, je déconne
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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D'un autre côté, les WW, c'est vraiment de la daube. Mais c'est marrant !
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je vous présente la niéce de Tarzan,superbe la peau de béte,Nan!
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« LA MISSION DE QUATRE SAVANTS » de René TROTET DE BARGIS
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Première édition : « Les Romans d'Aventures » (Seconde série), Ferenczi éditeur. 1925. Fascicule in-8°. Couverture illustrée par Armengol (Déjà reproduite dans le forum mais à nouveau ci-contre)
Seconde édition : « Le Livre de l'Aventure », Ferenczi éditeur. 1930. Broché in-12° . Couverture illustrée du même mais différente.
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Ce livre a déjà fait l'objet de discussion dans ce forum mais j'en profite pour y étaler un petit résumé succinct :
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Afrique. Début du XXème siècle.
Un bled paumé quelque part au Congo Belge.
Dans un petit village isolé du reste du monde, l'administrateur local disserte avec quatre savants sur l'immense désert marécageux ceinturant entièrement la région. Toute la portion sauvage jouxte avec une forêt sans fin et inexplorée qui est inondée lorsque la saison des pluies fait déborder les marais qui atteignent alors une taille gigantesque.
L'administrateur signale aux quatre hommes, que ces derniers temps, ses « nègres » lui ont rapporté de ce désert humide et luxuriant plein d'ossements datant de l'époque du pléistocène. Mieux même ils lui ont ramené des plantes vivantes que l'on croyaient éteintes depuis l'époque jurassique. La mission des quatre savants sera donc, dans la mesure du possible, de faire toute la lumière sur cette mystérieuse affaire. Karl Schifft, le très désagréable professeur Allemand émet l'hypothèse, assez logique d'ailleurs, que si quelques plantes ont survécu et se sont reproduites jusqu'à nos jours, pourquoi pas des animaux ? Et même, au dépôt, ils découvrent un crâne d'anthropopithèque un peu « frais » et qui n'a certainement pas ses millions d'années d'usage.
Une expédition est envisagée et organisée. Les 4 hommes s'enfoncent dans la forêt marécageuse sans fin. Au début de l'expédition, un courrier dépêché par les 4 aventuriers signale que leur progression est normale. Puis l'on n'a plus aucune nouvelles d'eux.
Neuf semaines passent, quand surgit un jeune chasseur, Léon Bérand, qui propose de se mettre à la recherche de l'expédition perdue. Au moment du départ une des pirogues parti revient avec deux des quatre hommes à bord. En fait, seuls les savants anglais et allemand sont revenus. L'allemand délire un maximum et est même complètement cinglé, quant à l'anglais il est beaucoup plus calme, on peut même dire qu'il est complètement mort (voir l'illustration de couverture)
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Le temps passe et un peu plus tard Léon Bérand, flanqué de Mademba son « fidèle nègre », s'enfoncent à leur tour dans le marécage.
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Deuxiéme partie : « A travers la nuit des siècles (joli titre, non !)
Les deux hommes progressent et à partir du troisième jour de leur périple la végétation change assez rapidement et devient de plus en plus majestueuse. Un jour des « oiseaux » leur foncent dessus : Bérand stupéfait identifie des « ptérosauriens » espèce disparue depuis belle-lurette, qui dès qu'ils aperçoivent les deux hommes décident de les mettre à leur plat du jour. Bérand épaule son fusil, mais le fidèle Mademba lui conseille plutôt d'utiliser les torches enflammées pour éloigner les prédateurs. Dont acte, les monstres aillés n'ayant pas l'habitude de manger chaud s'enfuient en faisant la gueule.
L'aventure se poursuit sous une étouffante chaleur. Leur chemin croise celui de mouches géantes, de champignons aussi massifs que des habitations et d'un glyptodon, sorte d'immense tortue ressemblant à un char d'assaut. Plus loin, ils découvrent les armes de la précédente expédition et des bouts de tissus provenant probablement des tenues de brousse des explorateurs disparus. L'état des fusils en dit long sur l'inquiétant adversaire que les savants ont du affronter : les armes sont tordues et brisées comme de simples allumettes.
Ils croisent en chemin un dinocéras ? (sorte de tricératops), un felis spelaca (qui ressemble à un tigre aux dents de sabre) et un machedorus (sic). Pour ce mastodonte une balle explosive sera nécessaire toutefois pour poursuivre leur chemin. Bérand est victime d'une grave intoxication pour avoir séjourné trop longtemps sous un tulipier aux émanations vénéneuses et il se tire de sa torpeur mortelle que grâce un moustique qui le pique douloureusement et le réveille. Vu la taille des moustiques de la contrée je serais le héros de cette aventure je commencerai sérieusement à m'inquiéter des suites médicales de cette affaire.
Un troupeau de mammouths est dispersé à l'aide du feu. Décidément toutes les ères géologiques sont représentées par leur faune.
Cette histoire n'étant pas à un petit délire près nos deux aventuriers rencontrent Metcha une délicieuse créature préhistorique femelle à la plastique parfaite
« -Elle parle ! pensa le Belge : C'est donc bien une femme…. !». J'avais oublié de vous préciser que Bérand est Belge, ce qui ne lui retire pas pour autant sa perspicacité.
Ils tirent Metcha des mains d'une horde de brutes primitives poilues qui voulaient faire la peau de la belle pour manger sa chair.
Bérand et Mademba sont capturés par la tribu de la sauvageonne. Celle-ci à l'air de plaider leur cause à ce qui semble être le chef, mais rien n'y fait et les deux hommes sont solidement ficelés et transportés dans une caverne. Là, ils retrouvent les deux savants survivants de la première expédition.
Finalement les quatre hommes ne sont pas maltraités et font même l'objet d'une curiosité populaire bienveillante. Les deux anciens racontent leurs aventures au deux nouveaux arrivés. L'auteur nous conte alors les coutumes millénaires des habitants de la région.
. Arrive la troisième partie : « La fin d'un monde », dont le titre seul nous dispense d'un résumé que tous les amateurs de mondes perdus peuvent, si ils sont doués intellectuellement, facilement imaginer. IL est amusant de constater encore une fois qu'il suffit qu'une poignée d'occidentaux dans un coin inconnu de la planète pour que cet endroit soit systématiquement détruit par un cataclysme quelconque. Ici tout le marais est absorbé par le sol suite à une inévitable catastrophe tellurique. Nos héros s'en sortiront in-extremis dans le dernier chapitre intitulé fort à propos : « Le salut inespéré »
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Reste un bon petit roman d'aventures sans grand suspense. Les monstres préhistoriques ne sont pas très réalistes et me font penser aux films de Kevin Connor. En Afrique le Blanc est roi et l'autochtone n'est qu'un moyen de transport comme un autre, le compagnon du héros, n'étant après tout qu'un « fidèle nègre ». La Mission de 4 savants à le charme désuet d'une bonne série B des années 30 et Tarzan en personne pourrait surgir à tout instant de ce roman avec sa liane sans que l'intrigue ne soit chamboulée, intrigue qui d'ailleurs ressemble plus à une histoire anglo-saxonne qu'à un roman d'aventures français. Il ne serrait pas idiot de penser également que ce texte ait été écrit plus tôt, mais ce n'est qu'une impression fugitive. Isma
Dernière modification par Ismaël II (03-12-2010 18:15:31)
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