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Bruno JASIENSKI , de son véritable patronyme Wiktor ZYSMAN, était un auteur polonais né en 1901 et décédé en 1938.
En 1929, Ernest Flammarion édita de lui : « JE BRÛLE PARIS », un bon petit roman prococo au format in-12° et comportant 286 pages.
Réédité en 2003 aux éditions Le Félin, avec une préface de Benoît RAYSKI et une couverture illustrée.
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En publiant ce roman paru en feuilleton dans « l’Humanité », cette première œuvre d’un jeune moscoutaire à ce point redouté – et parfois traqué – par les forces policées dans toute l’Europe bourgeoise que l’existence en France – aussi bien qu’en Italie, en Allemagne, en Espagne, en Belgique, en Hongrie, etc… est devenue pour lui un angoissant problème, l’éditeur n’a pas cédé à l’attraction d’un succès de scandale
CE qui l’a séduit, - tout autant que sera séduite l’immense masse des lecteurs – c’est, indépendants pour ainsi dire de la portée « explosive » de l’œuvre, l’extraordinaire talent et même génie narratifs dont témoigne le débutant.
Rendre vraisemblable, « crédible » - suivant l’expression de Wells – ce récit forcené où l’on voit un bolcheviste, outrancièrement aigri déchaîner la peste sur Paris, celle-ci éclater, faisant du premier jours 60 000 victimes, des républiques indépendantes (juive, anglo-américaine, française, russe, etc…) se constituer par quartiers, le dernier bourgeois succomber, et, malgré tout, la capitale se transformer, par la seule application de la pure doctrine communiste, en une sorte de grenier d’abondance, pour nous tenir haletants au long des trois cent pages avec cette « histoire à dormir debout » qui, par instant prend la figure d’une sorte de formidable anticipation…., il fallait un grand romancier doublé d’un grand styliste – malgré quelques négligences, - d’un poète de la prose française dont l’avenir associera peut-être le nom à celui d’un Henri Barbusse, d’un Victor Margueritte, d’un Emile Zola.
JE BRÛLE PARIS est autre chose qu’un brûlot terrifiant lancé d’une main impitoyable à travers notre scepticisme léthargique. C’est une des plus puissantes compositions romanesques de l’époque, et qui doit faire, du jour au lendemain, célèbre, le nom de Bruno Jasienski.
(Inutile de préciser que le texte ci-dessus est le « prière d’insérer » de l’édition de 1929)
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