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Sur un air de Charleston (1927), film muet de Jean Renoir est un court métrage burlesque et très animé d'anticipation. Irrévérencieux à plusieurs niveaux, le cinéaste et son athlétique épouse culbutent littéralement quelques conventions et livrent une superbe leçon de Charleston avec le concours d'un danseur extraordinaire de la Revue Nègre*. La musique qui suivait les ébats des acteurs n'a jamais été enregistrée, le film n'est donc pas sonore du tout, si vous avez l'occasion de le voir, n'oubliez pas de prévoir un fond musical (pour ma part, j'avais la flemme de chercher du charleston de circonstance, j'ai juste mis When The Music's Over des Doors, curieusement, c'était plutôt harmonieux).
Un film sur lequel vous lirez un article détaillé et intéressant ici : http://www.festival-lumiere.org/lumiere … eston.html , je vous présente ici quelques images de "film raconté" comme on le faisait si bien dans les années 1920, pour retranscrire l'émotion et la bonne humeur qui s'en dégagent.
* un extrait de la leçon : http://vimeo.com/37042362
2028, un cataclysme ou une guerre a laissé la Terre dans un état pitoyable. La civilisation a survécu en Afrique, un élégant savant entreprend l'exploration des Terres Inconnues dans son "bathyscaphe" aérien.
Dans la zone dévastée, quelques survivants à peine. Une jeune sauvage et son compagnon velu vivent dans les ruines, luttant dans le dénuement contre l'invasion de la vermine. La terreur les gagne quand surgit une boule volante dans le ciel et atterit sur la colonne creuse qui sert de refuge à l'indigène.
Alors que la frayeur étreint le coeur naïf de l'enfant sauvage, subjuguée par les bruits du retour de la civilisation, l'explorateur contemple tristement les décombres du désastre, ces ruines majestueuses, témoins d'une grandeur anéantie.
N'ayant aperçu qu'un grand singe craintif, le savant avide de connaissance s'aventure hors de son vaisseau. Mais enhardie par l'aspect inoffensif du visiteur, la sauvage curieuse bondit hors de sa cache et le poursuit. A son tour affolé, l'explorateur fuit sans pouvoir rejoindre son véhicule dont la roublarde indigène interdit l'accès. Il finit par être capturé et ligoté à un mat, résigné à être mangé dès que sa geôlière aura achevé une étonnante danse tribale.
Malgré son désespoir, le savant ne résiste pas à l'attrait anthropologique du rituel barbare qui se déroule devant ses yeux. Médusé, il reconnaît la manifestation d'une théorie historique, le Charleston a existé et existe encore.
Conquis, le civilisé remet sa vie entre les mains de la sauvage, il est prêt à être dévoré puisque la science a été satisfaite. Mais la jeune femme n'aime pas la viande noire, elle préfère initier l'explorateur à ses coutumes. Un peu emprunté, l'homme finit par éprouver une profonde émotion dans l'expression primitive et naturelle de l'humanité.
Libéré, le voyageur s'apprête à retourner vers la civilisation révéler ses découvertes fondamentales. A sa grande joie, La jeune sauvageonne accepte de l'accompagner malgré la peine qu'elle éprouve à abandonner son singe familier. Avant de quitter son berceau natal, elle n'oublie pas d'embarquer ses attributs d'apparat, une cape de fourrure et une ombrelle.
FIN.
(Note : J'ai omis consciemment les interventions angéliques et l'apparition surnaturelle d'un téléphone mural, amusantes, mais sans grand intérêt dans le déroulement.)
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Ouch!
Merci Sorcière, pour cette belle piqûre de rappel, faut que je me trouve cet OFNI
Jeam
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De rien, Jeam, s'il s'agissait juste de piquer... (mais ce n'est pas une adaptation d'après ce que j'en sais).
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(mais ce n'est pas une adaptation d'après ce que j'en sais).
Certes, c'est pas de la documentation pour le boulot, c'est juste de la curiosité! Je me souvenais de cet aéronef boule, rigolo comme tout. Je viens de le revoir, c'est toujours rigolo.
Dernière modification par Jeam Tag (26-02-2013 16:32:26)
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Si c'était pour le plaisir, alors...
Je ne l'avais jamais vu et j'ai vraiment apprécié, c'est très drôle, pas du tout longuet, et pas mal astucieux en fin de compte. Et puis du post-apo cinématographique aussi ancien, il ne doit pas y en avoir des tonnes. (mais là, c'est toi le spécialiste!).
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