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Pseudonyme de Charlotte Neveu, autres pseudonymes employés : Anne Beauchamps, Laurence Talbot.
Traductrice de l'anglais et de l'italien, auteur sentimental et pour la jeunesse, historienne, un écrivain discret mais possédant plusieurs cordes à son arc...
En activité dès 1934, elle disparaît cependant du paysage éditorial entre 1935 et 1943. Elle traduit ensuite en même temps qu'elle pourvoit des romans essentiellement pour les éditions Dumas puis Tallandier dans la Bibliothèque Pervenche sous le pseudonyme d'Anne Beauchamps. Elle est ensuite publiée toujours sous ce nom chez G.P. en Rouge et Or, chez Hachette, son concurrent, dans l'Idéal-Bibliothèque et enfin au Signe de Piste d'Alsatia. Son autre pseudonyme, Laurence Talbot est réservé aux œuvres dites sérieuses en histoire ésotérique essentiellement.
Le troisième pseudonyme, Anne-Éric Beauchamps ou Anne Éric Beauchamps, n'est utilisé qu'à deux reprises. D'abord chez Alsatia pour un roman pour enfants, Cadet Rousselot, et enfin pour un titre de pure science-fiction chez Hachette, paru en 1958, dont le détail suit. S'agit-il d'une collaboration familiale? Toutes les hypothèses sont permises.
C'est lors des grands bouleversements des rayons Hachette pour la jeunesse qu'est publié l'unique roman de science-fiction d'Anne-Éric Beauchamps. Ce qui lui vaudra de ne connaître qu'une courte période de publication et de ne jamais être réédité et, par la même occasion, toute chance d'être repéré par les amateurs avisés de science-fiction
Le roman sort donc simultanément, ou quasi, dans l'éphémère Bibliothèque de la jeunesse et dans la présentation intermédiaire de la Bibliothèque Verte (dos blanc cassé numéroté).
- Nicolas-Pan, illustrations de François Batet
Hachette, 1958
- Bibliothèque Verte n° 36, 189 p., 2e trim. 1958
- Bibliothèque de la Jeunesse
En province, un homme du pays découvre dans le grenier de son manoir les plans d'une machine volante laissés là par les allemands cantonnés pendant la seconde guerre mondiale. Discrètement, il contacte un ingénieur alsacien pour les déchiffrer mais les plans se révèlent incomplets et les deux hommes n'arrivent pas à s'entendre. Le fils de la maison et son ami, Attila et Nicolas, deux jeunes garçons imaginatifs et attirés par les nouvelles sciences, se lancent sur la piste d'autres papiers mais finissent par découvrir fortuitement la machine elle-même. Évidemment, ils ne résistent et Nicolas essaie la machine. Ses voltiges attirent l'attention et bientôt tous les espions du monde convergent vers le village jusqu'alors si tranquille.
Là où l'on aurait pu penser à une aventure rétro pleine de guerre froide et de crainte communiste, on est surpris de trouver une réflexion humaniste sur l'impact des découvertes scientifiques, leur bien-fondé et l'utilisation destructrice qui en est faite. Attila, envahisseur et dominant, Nicolas-Pan (surnommé ainsi par un sage grec), introspectif et idéaliste, représentent les deux faces du monde d'après-guerre.
[Gil] Ajouté, Thanks!
PS Tout comme le Monique Corriveau, trouvailles Brad'Lille
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