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Vu dans la rubrique Aide de Bdfi : "-Escales dans l'infini, antho de Gallet (Rayon SF n° 26) si plus de 7 nouvelles (10 ?) "
Réponse oui 10 nouvelles, titres ci dessous :
"Escales dans l'Infini" Georges H.Gallet, Coll. "Le Rayon Fantastique" n°26 - 1954:
Avec, en outre, une courte présentation de la Science-fiction par Gallet sous le titre "Les Aventuriers de la Science".
1. Odyssée Martienne (A Martian Odyssey) par Stanley Weinbaum
2. Touristes des Temps Futurs (Pawley's Peepholes) par John Wyndham
3. La Girafe Bleue (The Blue Giraffe) par L.Sprague de Camp
4. Shambleau (Shambleau) par C.L Moore
5. Colin-Maillard (Blind man's buff) par J.U Giesy
6. L'Homme Machine d'Ardathia (Machine-man of Ardathia par Francis Flagg
7. La Bête du Vide (A Beast of the Void) par Raymond Z.Gallun
8. Trois lignes de vieux Français (Three lines of old French) par A.Merrit
9. Station Interplanétaire n°1 (Space Station n°1) par Manly Wade Wellman
10. Le Sourire du Sphinx (The Smile of the Sphinx) par William F.Temple.
Voili
Dernière modification par Belzébuth (27-01-2006 10:54:15)
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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On peut trouver le fac-similé de la version "Shambleau" (pas une préoriginale, puisqu'elle est parue en 1955) illustrée par Forest dans "V magazine" ici :
http://www.coolfrenchcomics.com/shambleau.htm
Superbe !
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Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Pour reprendre un sujet existant mais un peu en friche.
Le chapeau de la collection dans "Le Rayon SF" de Henri DELMAS et Alain JULIAN :
Co-éditée par HACHETTE et GALLIMARD, à partir de janvier 1951, sous la direction de Georges H. GALLET (pour HACHETTE) et de Michel PILOTIN, alias Stephen SPRIEL (pour GALLIMARD), cette collection a révélé au public français les
grands auteurs de l'Age d'Or de la SF anglo-saxonne : Th. STURGEON, VAN VOGHT, HEINLEIN, Fr. BROWN, ASIMOV, A.C. CLARKE, J. WILLIAMSON, 0.STAPLEDON, Ed. HAMILTON, A. MERRITT, F. LEIBER et bien d'autres. Parallèlement
le « RAYON FANTASTIQUE » a servi de tremplin à toute une générationd'auteurs français dont la plupart allaient s'affirmer : F. CARSAC, G. KLEIN, D. DRODDE, les HENNEBERG, Ph. CURVAL, P. BARBET ou encore M. JEURY (sous le pseudonyme d'Albert HIGON).Cette co-direction allait alterner réussites et médiocrités, pour aboutir, sur un différend entre les deux éditeurs, au sabordage de la collection, à la fin de 1964. 119 volumes avaient alors été publiés, parmi lesquels 5 doubles, ce qui explique le numérotage jusqu'à 124. HACHETTE en édita 74, et GALLIMARD 45. Ce n'est qu'à partir dun° 67 que les volumes ont été numérotés (avec une exception pour le 73°,
"DRUSO » de F. FREKSA). Ils sont tous du même format : 11,5 x 18.Les 6 premiers numéros ont une couverture et un dos noirs traversés verticalement d'un serpentin vert ; le titre de couverture s'inscrit en blanc dans une étoile asymétrique rouge plaquée sur le serpentin, le titre du dos étant en lettres rouges.la couverture des 9 numéros suivants (à dos blanc titré de bleu) est illustrée en pleine page de dessins anonymes. Le 16° volume, « CAILLOUX DANS LE CIEL »d'ASIMOV, est un numéro de transition : il a toujours le titre bleu sur dos blanc,mais apparaît la couverture à fond rouge ornée d'un dessin de J. DELPECH.
Du 17° au 53° volume, on retrouve la même présentation de couverture avec un dos et un deuxième plat également rouges. A partir du n° 54, « VENUS ET LE TITAN » deKUTTNER, le deuxième plat et le dos sont à nouveau blancs (mais avec titre en noir alors que la couverture retrouve une illustration en pleine page. Font cependant exception : le 56° volume, « LE PERIL VIENT DE LA MER » de J. WYNDHAM, 59°, « DOUBLE ETOILE » de HEINLEIN, le 60e, « LE MAITRE DU TEMPS » de Ray CUMMINGS, le 61°, « A L'OMBRE DES TENEBRES » de F.LEIBER et le 73° déja cité, qui conservent la « présentation rouge ».
A partir du 57° volume, « L'ADIEU AUX ASTRES » de S. MARTEL, la plupart des illustrations de couverture sont signées Jean-Claude FOREST. 41 sont en pleine page, tandis que celles des 6 derniers numéros s'inscrivent dans une forme évoquant plus ou moins un écran de télévision (ce ne sont pas les meilleures).« LE RAYON FANTASTIQUE » fait partie des quelques collections assidûment recherchées. Si l'on trouve assez facilement les tout derniers numéros (donc certains avaient d'ailleurs été soldés), il faut autant de patience que de chance pour dénicher les tout premiers. L'absence de numérotage de la moitié des volumes ainsi que l'hétérogénéité de leur présentation déroutent souvent le collectionneur qui peut éprouver certaines difficultés à rassembler et à ordonner ses trouvailles. Nous lui signalons à ce propos que le n° 110 a été attribué par erreur à deux titres différents et qu'il correspond en réalité à « LA MACHINE SUPREME » de J.W. CAMPWELL ; le second n° 110 étant en fait le n° 111 : « PLANETE D'EXIL » d'ARCADIUS.
Ce texte a un peu vieilli mais il peut être utile aux pauvres malheureux qui recherchent toujours "Le Rayon SF".
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Collection "Le Rayon Fantastique"
(1) W. JENKINS Assassinat des Etats-Unis
(2) E. HAMILTON Les Rois des étoiles
(3) L.S. de CAMP & P.S. MILLER Le Règne du gorille
(4) A.G. BENNETT Les Demi-dieux
(5) J.M. WALSH Les Corsaires du vide
(6) J. BEYNON Passagère clandestine pour Mars
(7) W. TEMPLE Le Triangle à quatre côtés
(8) Th. STURGEON Cristal qui songe
(9) E. BALMER & Ph. WYLIE Le Choc des mondes
(10) E.F. RUSSELL Guerre aux invisibles
(11) 0. STAPLEDON Rien qu'un surhomme
(12) C.S. LEWIS Le Silence de la Terre
(13) E. HAMILTON Ville sous globe
(14) A.E. VAN VOGT Le Monde des A
(15) A.E. VAN VOGT La Faune de l'espace
(16) I. ASIMOV Cailloux dans le ciel
(17) O.J. FRIEND Un Martien sur la Terre
(18) M. LEINSTER Le Dernier astronef
(19) J. TAINE Germes de vie
(20) R. HEINLEIN L'Enfant de la science
(21) F. BROWN L'Univers en folie
(22) E. BALMER Ph. WYLIE Après le choc des mondes
(23) F. CARSAC Ceux de nulle part
(24) E.E. SMITH La Curée des astres
(25) R. HEINLEIN Marionnettes humaines
(26) Anthologie : Escales dans l'infini (10 nJ
(27) H. CLEMENT Le Microbe détective
(28) F.G. RAYER Le Lendemain de la machine
(29) J. SOHL La Révolte des femmes
(30) A.E. VAN VOGT A la poursuite des Sans
(31) J.M. WALSH Mission secrète sur Neptune
(32) P.A. HOUREY Vuzz
(33) F. PRAGNELL Kilsona, monde atomique
(34) F. CARSAC Les Robinsons du cosmos
(35) G.O. SMITH La Fleur diabolique
(36) S. WEINBAUM La Flamme noire
(37) R.F. JONES Les Survivants de l'infini
(38) C.D. SIMAK Chaîne autour du soleil (le nom de l'auteur a été transformé en « Kurt SIMAK , par erreur)
(39) J. WILLIAMSON Les Dents du dragon
(40) Ph. SAINT-JOHN Satellite n° 1
(41) I. ASIMOV Les Cavernes d'acier
(42) A.C. CLARKE Les Enfants d'Icare
(43) J. AMILA Le Neuf de pique
(44) I. ASIMOV Fondation
(45) Th. STURGEON Les Plus qu'humains
(46) C.L. MOORE L'Aventurier de l'espace (10 n.)
(47) W.J. STUART Planète interdite
(48) A. MERRITT Le Gouffre de la Lune
(49) A.E. VAN VOGT Les Aventures de A
(50) A MERRITT Le Monstre de métal
(51) J. TAINE Le Flot du temps
(52) J. WILLIAMSON La Légion de l'espace
(53) F. PAGERY Embûches dans l'espace
(54) H. KUTTNER Vénus et le Titan
(55) F. POHL Et C.M. KORNBLUTH Planète à gogos
(56) J. WYNDHAM Le Péril vient de la mer
(57) S. MARTEL L'Adieu aux astres
(58) R. HEINLEIN L'Homme qui vendit la Lune
(59) R. HEINLEIN Double étoile
(60) R. CUMMINGS Le Maître du temps
(61) F. LEIBER A l'aube des ténèbres
(62) G. KLEIN Le Gambit des étoiles
(63) D. DRODE Surface de la planète
(64) M. & F. TAVERA L'Ogive du monde
(65) Ch. HENNEBERG La Rosée du Soleil
(66) Lieutenant KIJE La Guerre des machines
67 S. MARTEL L'Aventure alphéenne
68 A. HIGON Aux étoiles du destin
69 J.H. ROSNY Aîné Les Navigateurs de l'infini
70 R. ANTON Avant le premier jour...
71 A. HIGON La Machine du pouvoir
72 F. CARSAC Terre en fuite
73 F. FREKSA Druso
74 R. CAMBON L'Homme double
75 Ph. CURVAL Les Fleurs de Vénus
76 D.A.C. DANIO Les « Cuir bouillis »
77 J. WILLIAMSON Plus noir que vous ne pensez
78 Lieutenant KIJE Celten Taurogh
79 Anthologie : Quatre pas dans l'étrange (4 n.)
80 L. ONOCHKO Sur la planète orange
81 ARCADIUS La Terre endormie
82 SERIEL Le Subespace
83 N & Ch. HENNEBERG Les Dieux verts
84-85 W. SLOANE Lutte avec la nuit
86 A.E. VAN VOGT Les Armureries d'Isher
87 A.E. VAN VOGT Le Livre de Ptath
88 F.DEAUBONNE Les Septs fils de l'étoile
89 H. KUTTNER Et C.L. MOORE Déjà demain (9 n.)
90 Y. HECHT La Fin du quaternaire
91 F. CARSAC Ce Monde est nôtre
92 R. WILSON Les Visiteuses de la planète 5
93 S. LEM Feu Vénus
94 N.Ch. HENNEBERG La Forteresse perdue
95-96 A.C. CLARKE La Cité et les astres
97 KOLPAKOV Griada
98 P.BARBET Vers un avenir perdu
99 F.D'EAUBONNE L'Echiquier du temps
100 Ph. CURVAL Le Ressac de l'espace
101-102 C.D. SIMAK De temps à autres
103 W.SLOANE La Rive incertaine
104 F.CARSAC Pour patrie l'espace
105 W. STEWART La Nef d'Antim
106 P. BARBET Babel 3805
107-108 J. WILLIAMSON Les Cométaires
109 J T. McINTOSH Monde en oubli
110 J W. CAMPBELL La Machine suprême
111 ARCADIUS Planète d'exil (le volume a été numéroté 110, par erreur).
112 A.E. VAN VOGT L'Assaut de l'invisible
113 Ch. RENARD A contre-temps
114 A. POLEISCHUK L'Erreur d'AIexei Alexetev
115 P. CUMMINGS Tarrano le conquérant
116 N.Ch. HENNEBERG Le Sang des astres
117 Lieutenant KIJE L'Epée de l'archange
118 V. VOLKOFF Métro pour l'enfer
119 L.S. DE CAMP La Couronne de lumière
120 A. Et B. STRUGATZKI Les Revenants des étoiles
121 J. TAINE L'Etoile de fer
122-123 N.Ch. HENNEBERG La Plaie
124 F. D'EAUBONNE Rêve de feu
(source identique)
Dernière modification par Dr Mabuse (04-08-2007 21:50:18)
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Les 9 numéros suivants (les 7 que j'ai ) , dos crème, titre bleu moyen :
(7) W. TEMPLE Le Triangle à quatre côtés (The Four Sided Triangle), 1952, traduction Jacques Papy
(8) Th. STURGEON Cristal qui songe (The Dreaming Jewels), 1952, traduction Alain Glatigny
(9) E. BALMER & Ph. WYLIE Le Choc des mondes (When Worlds Collide), 1952, traduction André Jager
(10) E.F. RUSSELL Guerre aux invisibles (Sinister Barrier), 1952, traduction Renée et Jean Rosenthal
(11) 0. STAPLEDON Rien qu'un surhomme (Odd John), 1952, traduction Amélie Audiberti
(12) C.S. LEWIS Le Silence de la Terre (Out of the Silence Planet), 1952, traduction Marguerite Faguer
(13) E. HAMILTON Ville sous globe
(14) A.E. VAN VOGT Le Monde des A
(15) A.E. VAN VOGT La Faune de l'espace (The Voyage of The Space Beagle), 1952, traduction Jean Rosenthal
Les illustrations sont anonymes, dommage ...
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:15:38)
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A partir du numéro 16, chaque volume comporte un 4ème de couverture.
Etant lecteur, autant que collectionneur, j'ai pensé qu'il était interessant pour son côté rétro, parfois naif ...
(16) I. ASIMOV Cailloux dans le ciel (Pebble in the sky), 1953, traduction de Amélie Audiberti.
JOSEPH SCHWARTZ, tailleur, âgé d'une soixantaine d'années, se promenait le long des agréables rues de la banlieue de Chicago, quand un rayon radioactif échappé d'un laboratoire le toucha. Un moment il se sentit étourdi, comme si, pendant un infime espace de temps, un tourbillon l'avait saisi et tourné à l'envers. Il n'était plus à Chicago, mais dans une prairie. El cette prairie n'appartenait ni à la Terre, ni méme au xx siècle.
A la vérité joseph Schwartz a, d'un seul bond sauté, dans la galaxie et dans l'avenir. Il a parcouru des millions d'années-lumière. Le voici dans un monde neuf, mais un monde habité par des hommes, car l'humanité forme alors un empire de plusieurs dizaines de millions de planètes.
Comment loseph Schwartz, homme préhistorique, est appelé à devenir une des plus grandes figures de ce monde immense, mais peu différent du nôtre dans ses manières de penser fondamentales, c'est ce qu'on lira avec passion dans ce roman où l'imagination la plus fertile reste toujours dans les limites du plausible et de la science.
(17) O.J. FRIEND Un Martien sur la Terre (The Kid from Mars), 1953, traduction de Gilles Malar.
SUR un terrain de polo des Etats-Unis, au beau milieu d'un match international, vient se poser, à la stupéfaction des spectateurs, un étrange vaisseau aérien. En sort un être haut de plus de deux mètres, splendide spécimen de la race humaine, la tête couverte d'un casque de forme étrange. Il déclare arriver en droite ligne de la planète Mars et se nommer Llanielet. A peine a-t-il touché le sol américain, que le Martien se trouve la proie de deux firmes commerciales qui veulent se servir de lui comme d'un moyen de réclame (ce qui nous vaut une satire joyeuse de la publicité aux Etats-Unis). Venu sur la terre avec un message de paix et d'amitié, Llanielet est entraîné dans une série d'aventures violentes : rixe dans une boîte da nuit; procès; bagarres avec des espions atomiques, etc.... Comment, excédé, il embarque de force sur son vaisseau sidéral les principaux personnages de l'histoire; comment le héros tombe amoureux d'une star ravissante, et comment les habitants de Mars retrouvent le sens de l'humour, qu'ils avaient perdu —c'est ce que l'auteur nous conte avec une verve irrésistible.
Mais peut-être tout cela n'était-il qu'un rêve ?
(18) M. LEINSTER Le Dernier astronef (The last Spaceship), 1953, traduction de Henriette Nizan.
DANS quelques milliers d'années, l'homme aura colonisé les centaines de millions de planètes qui composent la galaxie. C'est à cette époque lointaine que se situe le récit de : LE DERNIER ASTRONEF.
Un astronef est un véhicule interstellaire. Mais cette étape de la civilisation est déjà dépassée. Le dernier astronef, le "Starshine", repose au conservatoire des Arts et Métiers de la planète Alphin III. C'est un,instrument vieux de 200 ans mais il peut encore servir. En effet sur toutes les planètes de la galaxie, la tyrannie la plus primitive règne, en dépit des conquêtes scientifiques et de l'incroyable expansion de la race humaine dans l'univers.
Pour échapper aux maîtres cruels d'Alphin III, Kim Rendell, avec sa fiancée Dona, s'empare du "Starshine". Pour ces jeunes gens va commencer alors une aventure inouïe dont le terme sera la conquête de la liberté, non seulement pour eux, mais encore pour l'innombrable humanité des planètes opprimées.
Les illustrations sont toujours anonymes.
Elles sont moins figuratives, plus stylisées ...
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La suite, enfin ceux que je retrouve ...
On peut voir comme directeurs de collection -A GRUENNAIS, Stephen SPRIEL et G.-H. GALLET.
Qui est ce P-A GRUENNAIS ?
(19) J. TAINE Germes de vie
J'avais déja lu un Taine qui m'avais laissé un souvenir médiocre.
(20) R. HEINLEIN L'Enfant de la science ( Beyond this horizon), 1953, traduction de A. DE MYN.
Dans ce temps-là il n'y aura plus de pauvres, de malades, d'infirmes. L'homme jouira d'une liberté immense. Tout sera réglé pour le mieux. Les soucis d'argent, les conflits politiques, les guerres (atomiques, comme celle de 1970, ou génétiques), le rhume des foins... souvenirs !
Dans ce temps-là les hommes ne pourront faire autrement que d'être heureux. Terriblement heureux.
Et pourtant, un matin, tout se mettra à aller mal pour Hamilton Felix. Sa carte chromosomique est splendide : c'est pourquoi la commission génétique a décidé qu'il doit être père. Il suffira qu'il dépose quelques millions de gamètes à la Banque Génétique, pour aider à la réalisation du bébé optimum.
Seulement, voilà, Hamilton Felix, n'a pas envie d'avoir un héritier. Il n'a pas l'impression que la vie en vaille la peine...
Traqué par le gouvernement, mêlé à une révolution, Hamilton Felix finira quand même par être père. Et le lecteur connaîtra comment on peut-être heureux dans une époque qui a banni les ennuis et les catastrophes.
Aucun souvenir.
(21) F. BROWN L'Univers en folie
Celui-là, je l'ai lu en "Présence du Futur", c'est un vrai délire, le héros sort littéralement d'une bande dessinée, ses aventures sont un condensé de toute la science-fiction existante à l'époque. De plus, quand il comprend ce qui lui arrive, cela ne simplifie pas ce qu'il doit faire. Nous sommes comme lui et Brown nous promène comme dans un parc d'attraction plein de sucre candi et de lolitas, de chryslers chromées et de fusées d'opérette.
Tout à fait indispensable.
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:20:17)
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La suite ...
(22) E. BALMER Ph. WYLIE Après le choc des mondes ( After Worlds Collide), 1953,Traduction de Jacqueline RAFFEJEAUD.
On se souvient qu'avant « Le choc des Mondes » deux fusées ont quitté la Terre avant que notre globe s'anéantisse dans sa collision avec la planète Bellus. La fusée du professeur Hendron vient de se poser sur Zyra. Que vont trouver les quelques rescapés de la race humaine sur cette planète inconnue ? Premier point : l'air est respirable, et un semblant de vie communautaire commence à s'organiser. Mais sont-ils les seuls ? Quel est ce mystérieux appareil qui passe comme une flèche ? Les vestiges d'une civilisation disparue leur offrent l'abri d'anciennes villes ultra-perfectionnées. Tony Drake, toujours amoureux d'Eve, sortira-t-il vivant de l'ultime lutte pour la possession de Zyra ? Les images du film sont encore présentes à nos yeux : l'immense fusée s'élançait dans un fracas de tonnerre le long de la rampe de lancement. La voici maintenant à l'arrivée.
Dans le premier volume, "Le Choc des Mondes", la Terre va être détruite par une planète folle qui passera à quelques milliers de kilomètres, mais dont l'influence balaiera toute vie à la surface. Un savant américain, aidé par une poignée d'hommes et de femmes libres, décide alors de construire une ou plusieurs fusées qui leur permettront de sauter "en marche" sur l'autre planète et de pouvoir ainsi éviter l'extinction de l'humanité.
Aussitôt dit, aussitôt fait, et le jour dit, les fusées s'élance vers l'inconnu.
Ce premier volume était remarquable,
dans le second, nous apprenons que les ennemis, des allemands, des japonais et d'infâmes communistes, ont eux aussi construit une fusée et atteri sur la planète Zyra. Le livre n'est que la lutte menée par nos héros, assoifés de progrès et de liberté, contre les forces du mal ...
Le 4ème de couverture fait référence à un film de 1951 (When Worlds Collide) dont je n'ai jamais entendu parler. Un remake est prévu pour 2008.
(23) F. CARSAC Ceux de nulle part, 1954.
Au cours d'une partie de chasse, un jeune médecin découvre, dans une clairière du Périgord, une « soucoupe volante » qu'une avarie a obligée à se poser sur notre planète. Il soigne l'équipage blessé, et le voici embarqué, de son plein gré, pour la plus fantastique des aventures.
Au-delà de l' « ahun », dans des Galaxies si lointaines qu'elles sont presque « nulle part », des humanoïdes à peau verte, les Hiss, mènent à la tête de la formidable « Ligue des Terres Humaines », un combat sans merci contre les Misliks, étranges créatures métalliques qui ne vivent qu'au voisinage du zéro absolu. Quel secours le Terrien à sang rouge apportera-t-il à la planète Ella, sa seconde patrie, contre un ennemi qui entreprend systématiquement d'éteindre les étoiles de tous les systèmes solaires qu'il colonise ? Seul être « humain » à pouvoir soutenir sans périr le mortel rayonnement des Misliks, le médecin fera pencher la balance dans cette lutte titanesque, dont l'enjeu est l'Univers...
Pas lu.
(24) E.E. SMITH La Curée des astres(The skylark of space), 1954, Traduction de M. BERTIN.
RICHARD SEATON, jeune et brillant savant américain, découvre par hasard un métal inconnu, qu'il baptise le métal X, et qui peut libérer une quantité d'énergie atomique formidable.
Avec un de ses amis, le milliardaire Reynolds Crane, il construit en grand secret un véhicule interstellaire qui pourra se mouvoir à l'aide de ce métal.
Mais une compagnie puissante et sans scrupule, la « Steel », a eu vent de la découverte de Seaton. Aidée par un savant remarquable mais taré, le Docteur Du Quesne, la Steel cherche par tous les moyens, même les plus abjects, à s'en emparer.
Elle n'hésite pas à kidnapper la jeune Dorothy Vaneman, fiancée de Seaton, pour exercer sur lui le plus ignoble chantage.
Mais les événements, grâce à l'énergie de Seaton, ne tournent pas à l'avantage de la Steel. Après d'extraordinaires péripéties, dont une poursuite folle à travers l'espace intersidéral et un séjour dans une planète éloignée de la terre de plusieurs siècles d'années-lumière, Seaton et Dorothy vaincront définitivement leurs ennemis.
LA CUREE DES ASTRES est un livre doublement passionnant, car il joint tous les plaisirs de la « Science-fiction » à ceux du roman policier.
Aucun souvenir.
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La suite, encore ...
(25) R. HEINLEIN Marionnettes humaines
Je l'ai lu en "Présence du Futur", mais je dispose d'un "prière d'insérer" :
Qui se souvient de cette névrose collective autour de soucoupes volantes, qui s'empara des Européens et des Américains vers le milieu du Xxe siècle ? les historiens et les agents secrets. Or nous sommes en 2007, aux États-Unis, et une soucoupe volante aurait été aperçue dans la région de Des Moines. Mais cette fois, il ne s'agit pas de névrose collective : les six hommes qui ont vu cette soucoupe volante atterrir dans un champ sont des agents secrets ! Et dès qu'ils ont voulu communiquer à leur Patron le résultat de leurs recherches, ils ont perdu la vie ! Pourquoi ?
C'est ce que le chef des Services Secrets, surnommé «Patron» par son propre fils — le brillant Élisée —va tenter de découvrir. Un seul détail a pu lui être fourni avant la mort de son dernier agent : de la soucoupe ont surgi des petits êtres visqueux et effrayants. Que sont devenus ces monstres ?
Le Patron, son fils Élisée, et la ravissante Mary — la dernière recrue des Services Secrets — vont bientôt le savoir. En fait, c'est à Des Moines qu'ils trouvent, sur le dos du directeur de la station de télé-stéréo, un de ces monstres. L'homme les menaçait, ils l'ont abattu. Mais le monstre a survécu. Or il est évident que la plupart des humains de Des Moines portent, collés dans leur dos — parfois à leur insu — ces êtres visqueux dont ils sont les esclaves. Devenus des sortes de marionnettes humaines complètement soumises à la volonté de ces choses innommables, de ces « maîtres » à la fois malfaisants, despotiques et diaboliquement habiles, ils ont perdu toute volonté et se comportent comme des eunuques. La ravissante Mary n'a-t-elle pas constaté que son charme n'opérait plus dans la région de Des Moines ?
Alerté, le président des États-Unis répugne à prendre cette affaire au sérieux. Mais, bientôt, devant les preuves flagrantes que lui fournissent Élisée, Mary et le Patron, il déclenchera une véritable guerre contre ces ennemis ' innombrables, venus par astronef de la planète Titan et qui menacent toute la race humaine. Mais les hommes pourront-ils vaincre ces monstres ?
Passionnant et remarquablement construit, ce classique de la science-fiction s'inscrit dans la liste des chefs-d'œuvre que réédite la collection « Présence du Futur».
Curieusement, l'histoire se déroule en 2007.
Ce qui n'est pas dit dans ce "prière d'insérer", c'est que c'est très drôle, traité comme les James Bond plus tard, ou mieux, "Notre homme Flint".
"Mary n'a rien répondu. Elle semblait posséder cette qualité rare chez les femmes de savoir se taire quand elle n'avait rien à dire"
et :
"Je pénétrais dans les bureaux de la Section par un lavabo de la gare Mac Arthur. Notre adresse ne figure pas dans l'annuaire du téléphonne. A vrai dire nous n'avons pas d'adresse. Tout ce qui nous concerne est une espèce d'illusion d'optique"
Tout est de cet accabit,
"Mary" indique la présence d'un homme "dominé" par son pouce dirigé vers le bas ...
Et les espions montent sans arrêt des opérations aux noms évoquateurs :
plan "dos-nu"
plan: "bain de soleil"
opération "pitié" pour anéantir les larves,
opération "vengeance" pour les débusquer sur Titan.
Heinlein est un grand maître qui peut être lu aujourd'hui, son seul but était de distraire.
(26) Anthologie : Escales dans l'infini (10 n), 1954, Adaptation de Georges H. GALLET.
L'explosion de la bombe atomique a fait d'une tradition vieille comme le monde, un genre littéraire nouveau : la SCIENCE-FICTION. Ne croyez cependant pas que la « science » soit son unique motif. Les gens et les événements y tiennent une place importante. Les circonstances seules sont laissées à l'imagination de l'auteur qui part d'un « postulat » incroyable, soutenu par un développement si logique qu'il devient plausible.
Avec un tel point de départ, qui ne possède pas de limites, la SCIENCE-FICTION est essentiellement variée : ce volume offre une aperçu de la gamme infinie de la SCIENCE-FICTION. Il y en a pour tous les genres, à vous de trouver ce qui vous plaît le mieux.
Voici dix escales le long de ce pont vers l'avenir. Vous y rencontrerez, au hasard, un drôle d'oiseau sur la planète Mars, des touristes indiscrets venus des temps futurs, un hippopotame vert à pois roses, une jolie fille qui cache une redoutable chevelure sous un turban rouge, une bête de l'espace, sans parler de l'inévitable savant étourdi. Et, en arrivant au bout, vous resterez rêveur. L'homme deviendra-t-il mécanique ? Où sont les frontières du rêve et de la mort ? Les chats gouverneraient-ils le monde à temps perdus ?...
Dix escales dans l'infini de la SCIENCE-FICTION, dix coups d'oeil par la fenêtre ouverte sur demain.
le sommaire de ce livre est indiqué dans le premier message de ce sujet.
SHAMBLEAU, la femme éternelle et archétypale, la dévoreuse d'hommes, la méduse, la gorgone, face à Northwest Smith, l'aventurier au teint buriné par les milliers de soleils où il a traîné ses bottes, aux yeux délavés par la dureté des rayons de l'espace intergalactique, avec pour décor Mars et sa cour des miracles.
Je n'aime pas beaucoup parler de sensualité, mais dans cette nouvelle précisément, je m'y autorise.
(27) H. CLEMENT Le Microbe détective
Dans un univers d'infiniment petits, un microbe a commis un crime et pour échapper aux foudres de la justice se sauve vers la terre.
Un microbe détective se lance à la poursuite du criminel, mais comment le retrouver ? Les microbes ne peuvent pas vivre seuls sur la terre, ils doivent se glisser dans un corps humain pour y subsister comme des parasites.
Parmi les jeunes garçons courant sur cette île du Pacifique, qui donne asile sans le savoir au microbe assassin ?
Bâtie comme un roman policier, cette histoire extraordinaire ne s'oublie pas de sitôt. On pense longtemps après l'avoir lu au microbe se glissant derrière la rétine de Bob pour surveiller les alentours. On revoit la poursuite des deux microbes dans l'eau alors qu'ils viennent de quitter les corps respectifs qui les abritaient.
Quel comportement étrange de la part de Bob, qui parle sans s'en apercevoir, dont les blessures se cicatrisent seules et qui court dans le noir sans même trébucher. Heureusement, le microbe chasseur parvient à entrer en contact avec son « abri » et a finalement le dessus, mais de peu.
Voilà encore un bon livre.
Nous suivons les aventures de Bob et de son "microbe détective", ce sont les deux seuls qui s'expriment, avec un intèret croissant. C'était peut-êtr à l'origine un roman pour la jeunesse.
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:27:41)
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La suite, encore et encore ...
(28) F.G. RAYER Le Lendemain de la machine
Je l'ai lu en J'ai Lu, j'en ai le souvenir d'un ordinateur construit d'une façon incompréhensible aujourd'hui.
(29) J. SOHL La Révolte des femmes
Brusquement, l'épidémie éclate et ses ravages s'étendent rapidement, mais, fait curieux, seuls les hommes sont touchés. Les femmes se portent à merveille, et dès qu'un nouveau foyer d'infection est signalé on trouve toujours sur les lieux une jolie blonde au regard étrange.
Peu après la radio et la télévision tombent en panne. Les stations d'émissions se taisent, et l'on voit de plus en plus de femmes circuler par groupes.
Comment les femmes peuvent-elles établir leur domination sur la terre en faisant disparaître peu à peu les hommes ? Très simplement : la parthénogénèse les met à l'abri de certaines radiations mortelles pour l'homme dont les chromosomes n'ont pas les mêmes propriétés. Et ces êtres étonnants, les Haploïdes, se lancent à la conquête du monde.
Les femmes seront-elles bientôt les maîtres d'une planète où les hommes ne seront plus que des esclaves asexués ?
c'est très daté.
Le meilleur roman que je connaisse sur ce sujet est Lysistrata 80 par John Boyd.
En ce qui concerne Jerry Sohl, j'avais déjà lu « L'invention du Docteur Costigan », à mon avis bien meilleur que celui-ci.
(30) A.E. VAN VOGT A la poursuite des Slans
Le SLAN a deux coeurs, des muscles d'acier, une puissance nerveuse à peu près infinie et il vit en moyenne 150 ans. Rien ne permet de le distinguer d'un homme ou d'une femme, si ce n'est une paire de petites cornes dorées qu'il porte sur la tête, dissimulée dans ses cheveux.
Ces cornes sont plutôt des antennes, grâce auxquelles il peut lire comme à livre ouvert dans le cerveau des hommes et des autres Slans.
Les Slans ne sont sur terre qu'une minorité. Les hommes, qui les haïssent et les craignent, les persécutent et les tuent. Pourtant le Slan, c'est l'avenir de l'homme, le prochain stade de son évolution.
En réalité, les Slans sont les maîtres occultes de la terre. Ils ont résolu le problème de la navigation intersidérale et celui de l'énergie atomique controlée.
Le plus beau, le plus grand, le plus intelligent d'entre eux, Jommy Cross, qui est le héros de ce roman, parviendra, après des difficultés fantastiques et des déboires sans nombre, au faîte de la puissance et du bonheur. Rien ne peut freiner la marche de la nature.
Je n'en avais conservé qu'un vague souvenir, mais très positif ..., je l'ai relu.
Evidemment, c'est diablement manichéen, il y a des gentils slans et des méchants slans,
des gentils humains et des méchants humains. Ceci sans nuance, les méchants font le mal avec des moyens techniques et psychiques extraordinaires, les gentils font le bien avec beaucoup d'intelligence, d'opiniâtreté et de clairvoyance.
Aujourd'hui, un tel scénario a été exploité des milliers de fois avec plus ou moins de bonheur.
Et puis, on connaît la fascination de A.E. Van Vogt pour les surhommes, les demis-dieux, les super-pouvoirs, les sciences exactes plus ou moins bidons.
Malgré tous ses défauts, il reste un grand conteur, son oeuvre a une valeur novatrice pour l'époque.
Nombre d'auteurs actuellement reconnus, le grand Dick lui-même, qui le confesse, sont issus de son école
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Trois autres ...
(31) J.M. WALSH, Mission secrète sur Neptune (Vanguard to Neptune), 1954, Traduction de Jacqueline Raffejeaud
L'astronef « Sirius » assurant la ligne 66 Terre-Lune-Mars prit le départ comme à l'ordinaire et quitta bientôt l'atmosphère terrestre. Le voyage promettait d'être sans histoire lorsqu'il se trouva sur la trajectoire d'un essaim de météores non signalés par la garde interstellaire. Le choc disloqua l'immense navire qui s'en alla à la dérive.
Graynes et Paula Fontaine, la fille du directeur de la Compagnie Intergalaxie de Navigation, ont eu le temps de revêtir un scaphandre et un étrange aéronef les recueille.
Ce navire est en route pour une mission secrète : explorer Neptune et Saturne afin de trouver de nombreux astres à coloniser. Et l'interminable route se poursuit jusqu'au moment où Neptune apparaît entouré de ses satellites.
Quelles sont donc ces étranges créatures vertes qui se déplacent par bonds ? Amis ou ennemis ? Il faut évidemment descendre pour le savoir. Et ces soleils artificiels dont les rayons portent les blindages au rouge, qui les a construits ?
Mission secrète pour Neptune vous emmène dans un monde inconnu et étrange qui sera peut-être celui que découvriront nos descendants lorsque l'homme aura maîtrisé l'espace et le temps.
Pas lu.
(32) P.A. HOUREY, Vuzz ..., P. A. Hourey, 1955.
Au mois de juillet 1980, Paris est secoué par une sorte de tremblement de terre. La tour Eiffel s'incline comme la tour de Pise, et un pillier de l'Arc de Triomphe s'effondre. Que se passe-t-il ?
Un météore de dimension énorme a heurté la Terre. Très exactement un fragment d'astre inconnu est tombé en France, non loin de Paris, recouvrant un nombre considérable de localités, grandes et petites, anéantissant plusieurs centaines de milliers d'humains.
Mais ce qui est le plus effrayant, ce sont les propriétés du météore. Quand un homme s'approche de cette matière, celle-ci émet un bruit que l'on peut transcrire par : « Vuzz... » et une pustule noire marque la vistime au visage. Bientôt une langueur, une inertie, une déperdition rapide des forces, annonciatrice d'une mort prochaine se manifeste. Et c'est l'épidémie.... C'est la panique. L'espèce humaine tout entière va-t-elle être anéantie par cette maladie mystérieuse ? Mais le savant Noël Mayen et le journaliste Morfil ont déclaré la guerre au Vuzz, et ils la gagneront.
Pas lu
(33) F. PRAGNELL, Kilsona, monde atomique (Kilsona) , 1955, Traduction de G. O. Gallet.
Learoy Spofforth a-t-il tué son frère ?
Celui-ci, savant non-conformiste, a inventé et réalisé un super-microscope formidable. Il le prétend capable non seulement d'observer les mondes atomiques mais encore d'opérer un « transfert de mémoire » entre un hypothétique habitant d'un de ces mondes et l'observateur humain.
Learoy a accepté de se prêter à cette fantastique expérience. Et c'est là que le drame est survenu ....
La machine n'était pas parfaitement au point. Il s'est produit un échange total de personnalité.
Learoy se retrouve sur l'étrange monde atomique de Kilsona. Il a pris possession du corps de Kastrove, sorte d'homme primitif qui guette une femme ravissante, réfugiée sur les débris d'une machine volante écrasée au sol.
Et d'aventures en aventures, Learoy devenu Kastrove est entraîné dans les guerres sans merci contre l'horrible domination que les Larbies, effrayants « mollusques-crustacés », font peser sur les humains de Kilsona ....
La science infernale qui l'a projeté dans cet univers à l'intérieur d'un atome pourra-t-elle jamais l'en faire revenir ? Et que s'est-il au juste passé au moment de la tragique expérience ? Le « suspense » va croissant jusqu'à la surprise d'un dénouement inattendu.
Pas lu.
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Encore Trois ...
(34) F. CARSAC Les Robinsons du cosmos, 1955.
A la suite d'une collision interplanétaire, un petit morceau de la Terre (exactement un petit morceau de la France) se détache de notre globe et se colle sur une planète inconnue avec ses habitants, ses animaux, ses maisons, ses champs, ses arbres.... Et bien entendu, la vie continue.
Mais il faut explorer ce nouveau monde, baptisé Tellus ; les découvertes le plus étonnantes attendent les Robinsons du Cosmos. Il y a des êtres pensants sur Tellus, qui ont des habitudes, un langage, dont l'esprit fonctionne comme le nôtre, mais dont l'aspect est impensable. Il y a aussi des monstres de cauchemar, rappelant les mastodontes préhistoriques.
C'est cette découverte progressive d'un univers nouveau, en même temps que l'établissement d'une civilisation nouvelle que conte d'une façon passionnante Francis Carsac. Son roman est certainement un des meilleurs livres de « Science-Fiction » écrits par un Français et publiés en France. Par l'ampleur de la conception, la subtilité, et même la poésie, il peut rivaliser avec les admirables évocations du grand écrivain anglais C. S. Lewis, dont on n'a pas oublié le célèbre "Silence de la Terre" paru dans cette collection.
Pas lu.
** édit le 17-09-2007 **
C'est une robinsonade ...
Le morceau de France, inclus un observatoire, une usine, une voie de chemin de fer, un village et de nombreuses exploitations agricoles.
La population, une dizaine de scientifiques, dont le narrateur, géologue (comme Carsac), une centaine d'ingénieurs et 5 000 personnes plus ordinaires.
Après quelques démélés avec des proto-facistes, leur chef lit Nietze, dont les gentils viennent à bout, cette communauté se dote d'une assemblée où les plus sages et les plus savants sont élus démocratiquement.
Puis vient l'exploration, doit-on dire l'appropriation de la planète.
Les prédateurs locaux sont repoussés à la mitrailleuse.
Une race intelligente, des centaures ovipares à l'age du paléolithique, sont acceptés comme des frères et intégrés dans la Nouvelle France.
etc, etc ...
Quelle naiveté dans toute cette aventure où l'influence de Jules Verne est apparente à chaque épisode!
Au delà des opinions communautaristes revendiquées banales à cette époque,
les héros sont sympathiques et dévoués, les buts poursuivis sont clairs.
Le livre est exactement ce que l'on attend.
** fin d'édit **
(35) G.O. SMITH, La Fleur diabolique (Hell flower), 1955, traduiction de Jacqueline Raffegeaud.
Sous l'apparence innocente d'une sorte de gardénias, les « fleurs d'enfer » dissimulent des effets comparables à ceux des pires drogues à paradis artificiels.
Le Service Anti-Narcotique du Système Solaire, qui n'arrive pas à éclaircir d'où viennent ces fleurs infernales, offre à un pilote d'astronef déchu, Charles Farradyne, banni sur Vénus, de se racheter en aidant à abattre leur trafic clandestin.
Farradyne accepte. Un astronef ultra-perfectionné lui est donné avec une fausse licence de pilote. Il court les bouges des planètes, d'astroport en astroport. Et bientôt il se met sur les bras une jeune et jolie victime de la fleur d'enfer, Norma, qu'il s'est engagé à ramener à ses parents sur la Terre. Mais en route, Norma tue le seul individu qui avait permis à Farradyne de prendre contact avec la mystérieuse et introuvable organisation des trafiquants.
L'audacieux graçon réussira cependant à retrouver d'autres contacts sur Mercure. Et aussi une autre jeune et jolie fille, Carolyn, un peu inquiétante...
A partir de là, un tourbillon de péripéties met Farradyne aux prises avec une race extra-galactique qui projette une attaque contre le Système Solaire !
Et c'est à lui qu'il incombera de prendre une formidable décision...
Celui-ci, je m'en souvient assez bien, non par son côté SF, assez léger, non mais parce que c'est un roman très "sexy",
mâtiné de policier. A l'époque c'était tout à fait imprévu et je m'étais donc demandé si le traducteur l'avait édulcoré ou en avait rajouté?
Enfin, je ne l'ai pas relu, je suppose que l'on a fait bien plus hard aujourd'hui.
(36) S. WEINBAUM, La Flamme noire (The black Flame), 1955, traduction de Georges-H. Gallet.
Vers la fin du XXème siècle, racontent les historiens de la Seconde Renaissance, la civilisation s'écroula dans la flambée d'une effroyable guerre atomique et bactériologique. Ce qui restait de l'humanité retomba dans les ténèbres d'un nouveau Moyen Age.
Peu à peu, cependant, sur les décombres d'une civilisation en grandit une autre, plus grande encore. Les anciennes sciences furent retrouvées. De nouvelles connaissances, ajoutées à celles des Anciens. Martin Sair découvrit le secret redoutable de l'immortalité. Et Joaquin Smith marcha à la conquête du monde, accompagné de sa soeur, la merveilleusement belle Margaret.
Ainsi commence l'orageuse histoire de la Flamme Noire, admirée des hommes, haïe des femmes qui l'appellent Margot-la-Noire.
En dépit des siècles, l'humanité a peu changé. Dans le décor étonnant et inquiétant d'un avenir trop possible, les mêmes conflits d'amour et de haine, d'ambition et de révolte éclatent autour de la princesse Margaret d'Urbs à l'âme insatisfaite et à la beauté immortelle.
A la fois vibrante de vie et ennuyée de la vie, la Flamme Noire passe comme une tempête que, seul, l'audacieux Tom Connor, venu du passé loitain pourra dompter.
Pas lu.
Dernière modification par Dr Mabuse (17-09-2007 23:20:36)
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La terre endormie par Arcadius- Le rayon fantastique N°81- Librairie Hachette ,1961 - couverture par J.C. Forrest
Planète d'exil par Arcadius- Le rayon fantastique N°110- Librairie Hachette ,1963 - couverture par J.C. Forrest (c'est le fameux N° 110 qui est en fait le 111 !)
Mon premier essai d'envoi de 2 scans , dans le désordre (mais je suis plus lecteur que collectionneur et les ouvrages ne sont donc pas rangés par numéro !) pour le Rayon Fantastique
Dernière modification par pfinge (23-08-2007 22:25:21)
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Merci, et bravo.
Si tu peux indiquer quelques références avec les scans
Bref, ce que tu aurais aimé y trouver toi-même.
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Vous en reprendrez bien un peu ...
(37) R.F. JONES, Les Survivants de l'Infini (This Island Carth), traduction de Janine Beuville, 1956.
L'Univers est déchiré depuis des siècles par une guerre implacable que se livrent les deux grandes confédérations de planètes : Llanan et Guarra, dont les savants et les ingénieurs sont parvenus à d'incroyables réalisations scientifiques et technologiques.
Bien que la Terre ne fasse partie d'aucune confédération universelle, elle est bien connue des Llanan et des Guarra. Les uns et les autres décident-ils de disséminer par toute la Terre des usines qui fabriqueront en secret les armements nécessaires à leur guerre, et singulièrement « l'Interocitor », prodigieuse machine de télécommunication et de transmission de pensée, de volonté et d'énergie. L'une de ces usines est située en Arizona et emploie un jeune électronicien, Cal Meacham, et sa femme Ruth en qualité de psychiatre. Lorsque les Guarra attaquent les installations Llanan sur la Terre, ceux-ci décident d'abandonner notre planète à leur adversaire acharné. Meacham s'est rendu avec sa femme, par avion interstellaire, au Quartier Général des Llanan ; il réussira à convaincre ceux-ci de défendre la Terre, et leur apportera des éléments de victoire que leur progrès scientifique incessant leur avait fait perdre peu à peu : l'imagination et l'enthousiasme.
J'avais le souvenir d'un livre interessant, je l'ai relu.
Alors tout est dit dans le 4ème de couverture, donc je n'ai pas à faire attention à mes propos.
Une première partie est très interessante, où l'on découvre que les terriens participent à cette guerre comme les indiens du Pacifique pendant la seconde guerre mondiale, ils fabriquent des trucs incompréhensibles pour des gens qui les persuadent que c'est pour leur bien. Ils n'ont aucune vision des enjeux.
Sur ce thème, je me souviens bien de "L'archipel du Rève" de Priest et de "Le Grand jeu du temps" de Fritz Leiber.
Ensuite, la partie affrontement est héritée directement des romans d'espionnage qui fleurissaient pendant la guerre froide.
La vraissemblance est évidemment totalement ignorée :
"Nous n'avons pas besoin de faire des bénéfices financiers. Les Llanna mettront tout l'argent qu'il faudra pour soutenir ce plan.",
sur un compte intergalactique, sans doute ...
A la fin le pauvre Cal persuade le Grand Conseil, représentant des centaines de millions de galaxies engagées depuis de millénaires dans une guerre incessante et sans merci, de changer de politique du jour au lendemain.
C'est d'une naïveté attristante ou rafraichissante, j'hésite ...
J'ai souvenir d'un meilleur traitement dans "Les Solariens" de Norman Spinrad ou même "Les Rois des étoiles " de Edmond Hamilton.
Quelques perles : "quand la fusée passa en deuxième vitesse..."
et "les hublots furent obscurcis par la vitesse",
mais pas un poil d'humour.
Enfin, ce texte a quand même 50 ans.
(38) C.D. SIMAK Chaîne autour du soleil (Ring around the Sun), traduction de Michel Sciama, 1956.
(le nom de l'auteur a été transformé en "Kurt SIMAK" , par erreur)
Des lames de rasoir inusables, des automobiles éternelles, de merveilleuses maisons préfabriquées — tout cela vendu à des prix incroyablement bas, voilà bien de quoi mettre en danger de mort l'économie mondiale. Il y a aussi des faits bizarres : par exemple des familles entières disparaissent sans laisser de traces.
Jay Vickers, l'écrivain, réfléchit sur ces problèmes déconcertants. Peu à peu, son enquête va le mener à la vérité : il y a deux catégories d'êtres : les hommes tels qu'ils existent depuis des millénaires, et les « mutants », petite minorité qui représente le stade suivant de l'évolution humaine. L'espèce est à un tournant de son histoire.
Les mutants ont une faculté extraordinaire, celle de passer, par une simple concentration intellectuelle, de notre planète sur une autre planète absolument identique, une sorte de Terre N° 2 vierge de maisons et de villes, où tout est neuf, et tout à construire. Cette planète se répète elle aussi, et ainsi de suite, à l'infini. Ce n'est pas une seule Terre qui tourne autour du soleil, mais toute une chaîne, offrant aux hommes de merveilleuses possibilités d'expansion et de bonheur.
Je ne me souviens que des lames de rasoir inusables, car l'explication est vraie :
Un fabricant met en vente des lames de rasoir extraordinaires.
Insensiblement, la qualité se dégrade.
Alors le même fabricant, après de longues recherches et mises au point,
met en vente de nouvelles lames de rasoir extraordinaires, évidemment un peu plus chères,
etc ...
(39) J. WILLIAMSON, Les Dents du dragon (Dragon's island), traduction de alain Glatigny, 1956
Dane Belfast, généticien en renom, apprend un jour, à New York, l'existence d'une race supérieure de « mutants », créée par un savant au pouvoir prodigieux, Messenger. Celui-ci a donné vie non seulement à des êtres supérieurs, mais à une race inférieure de « mulets », possédant certaines caractéristiques de l'homme, et qui servent d'esclaves à une société capitaliste exploitant la Nouvelle-Guinée. Messenger a fabriqué bien d'autres merveilles, dont un arbre de métal portant comme fruits de petits astronefs.
Messenger est poursuivi par un certain Gellian, qui veut sauver la race humaine dont l'hégémonie sur la planète est menacée par l'existence des surhommes. Dane se rangera-t-il au côté de Gellian, ou bien prendra-t-il le parti du progrès, le parti de Messenger ?
Après de multiples aventures au cours desquelles il apprend qu'il est lui-même un surhomme, Dane, poursuivi avec Messenger par une flotte militaire des U.S.A., parvient à s'enfuir en compagnie d'une jeune fille, ele aussi de la race supérieure, pour une autre planète où il pourra faire souche.
Pas lu.
Dernière modification par Dr Mabuse (21-08-2007 13:32:21)
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(40) Ph. SAINT-JOHN Satellite n° 1 (Rockets to nowhere),traduction de Gilberte SOLLACARO, 1956.
Danny Cross avait reçu un télégramme comminatoire de la Commission de Sécurité, lui enjoignant de quitter ses études et de rentrer chez ses parents. Le jeune homme se demandait bien pourquoi. Peut-être, pensait-il, n'était-ce pas sans rapport avec la mort annoncée d'un célèbre savant atomiste, dans l'explosion mystérieuse d'une fusée au-dessus de White Sands.
Il fut très surpris de voir qu'il s'agissait simplement d'une nouvelle et minutieuse vérification et du changement de sa « carte de sécurité » — indispensable à tous ceux qui vivaient, an 1981, dans la zone interdite d'Alamogordo.
Cependant, Danny ne tarda pas à remarquer le changement d'atmosphère autour des terrains d'expérience et dans les villes où habitaient les savants et les techniciens. D'autres spécialistes disparaissaient inexplicablement dans des « explosions » de fusées, à très haute altitude — sans que jamais on en retrouvât de débris à terre. Peu à peu, l'ancien esprit de sympathique camaraderie faisait place à une ambiance lourde de suspicion et de pressentiment de mauvais augure.
La disparition de « Jet », le cousin de Danny, fameux pilote de fusées, allait mettre le jeune homme, inquiet, sur la voie de déductions au sujet de ces « explosions » en série. Trop proches de la vérité pour être négligées : un groupe ultra-scientifique avait imaginé, réalisé et dirigeait maintenant une station sidérale qui tournait SECRETEMENT autour du globe !
Ici la science-fiction rejoint la réalité depuis l'annonce officielle du gouvernement américain concernant le prochain envoi d'un satellite artificiel autour de la terre.
Il en vint même à soupçonner son père et sa mère de songer à abandonner les laboratoires terrestres pour aller vivre dans l'espace !...
Restait à expliquer OU et COMMENT.
Ce n'est qu'au dénouement d'une intrigue originale aux péripéties passionnantes, dont le « suspense » va sans cesse croissant, qu'on l'apprendra. Non sans surprise.
Pas lu.
(41) I. ASIMOV Les Cavernes d'acier
Je l'ai lu en "Jai Lu".
C'était mon premier Asimov, heureusement pas le dernier...
Voilà un bon conteur, il m'emmene où il veut :
à la page 50, j'avais trouvé, mais non, impossible puisqu'il restait encore 200 pages...
à la page 100, etc...
Dans ce livre, j'ai appris que les femmes péroraient sans fin dans les toilettes,
et que les hommes y passaient juste le temps nécessaire, en faisant semblant de ne voir personne.
Des connaissances indispensables, merci au bon docteur
(42) A.C. CLARKE Les Enfants d'Icare (Childhood's End) traduction de Alain GLATIGNY, 1956.
Que faut-il pour établir la paix sur la terre ? Pour mettre un terme à la compétition des Américains et des Russes en vue de la possession du ciel ? Rien de moins, peut-être, que l'envahissement de la planète par des étrangers venus d'autres mondes sur des navires intersidéraux. La paix est établie par eux, et pourtant, arrivés sur notre planète, ils ne se montrent pas avant cinquante ans.
Quand, au bout de cette période d'adaptation, les étrangers se montrent, on s'aperçoit que les enfants des hommes font des rêves étranges, et réagissent de façon anormale. Ils sont devenus des créatures supérieures qui se fondent dans le grand Tout. La race humaine est morte.
C'est un homme, passager clandestin d'un étrange navire, qui assiste à la fin de la planète.
Pas assez de souvenirs pour en parler.
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:29:26)
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Dans le désordre !
L'ogive du monde par Mattéo et François Tavera - Rayon fantastique (sic)- Librairie hachette ,1959 (pas de numéro visible ; 64 de la liste) -
(histoire du dernier homme sur terre qui trouve une femme et repeuple ; on peut se passer de le relire (ce que j'ai fait, malheureusement !)
Lutte avec la nuit de William Sloane (To walk the night)- traduit par Gaston Godard - Le rayon fantastique - Hachette ,1961 - N°84-85 - couverture par J.C. Forrest
L'assaut de l'invisible de A.E.vanVogt (Siege of the unseen) - traduit par Alain Dorémieux - Le rayon fantastique - Hachette,1963 - N°112 - couverture par J.C. Forrest
Dernière modification par pfinge (23-08-2007 22:30:23)
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(43) J. AMILA, Le Neuf de pique , 1956.
Circulant entre les planètes à des vitesses « supra-lumineuses », les hommes observent toujours, lors de la « réintégration » dans l'espace-temps ordinaire, une forme colossale et vague ressemblant à un neuf de pique. Un couple d'astronautes, fraîchement épris l'un de l'autre, est expédié aux limites de la Galaxie, pour des essais de vol intergalactique. Obsédés par le problème du neuf de pique et aiguillés par certaines allusions ésotériques proférées par un Tibetain, ils finissent par conclure à une « conscience » de la Galaxie, considérée comme un colossal être vivant. Les explorateurs amoureux ne sont-ils pas victimes de quelque magie ? ou de quelque supercherie ? Le neuf de pique le leur dira.
C'était une époque où la vie était simple,
les atomes étaient composés de protons, de neutrons et d'électrons,
Heisenberg m'était encore inconnu.
Je buvais des bières brunes et fumait des mécarillos aux terasses des cafés,
en regardant passer les filles ...
Ce livre est du même niveau,
c'est un canular peut-être,
il n'est pas interdit de le lire pour se rappeler.
(44) I. ASIMOV, Fondation (Foundation), traduction de Jean Rosenthal , 1956.
Les psychohistoriens ont calculé que l'empire galactique court à sa perte. Saul Dornick, jeune étudiant, Hari Seldon et quelques autres sont exilés sur une planète située à l'extrémité de la Galaxie. Les siècles passent. L'empire décline toujours. La planète où ont été exilés les psychohistoriens maintient la civilisation ; elle signe des alliances avec les mondes environnants, conclut des traités, mène une grande guerre. Des ruines de l'empire galactique s'élève un nouvel empire, la Fondation, qui maintient un noyau de civilisation.
Le premier du cycle de "Fondation".
Je conseille à ceux qui toutefois n'ont pas encore lu ce cycle,
de le lire dans l'ordre où il a été écrit,
car l'on voit bien évoluer la vision du monde réel perçu par Asimov
et la façon dont il traduit cela dans l'histoire, les décors et les personnages.
C'est, de plus, le premier cycle qui met en jeu une galaxie entière,
et Asimov raconte quelque part que cela lui a été très difficile,
même si tout le monde sait le faire aujourd'hui.
(45) Th. STURGEON, Les Plus qu'humains
Je l'ai lu, mais je ne suis pas assez fan de Sturgeon pour en parler correctement..
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:35:47)
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Sur les trois suivants, je n'en ai qu'un seul, allez, il y a bien de la misère ...
(46) C.L. MOORE, L'Aventurier de l'espace (Shambleau and others Northwest of Tarth), traduction de Georges H. Gallet, 1957.
Recueil de 8 nouvelles :
Songe vermeil
L'Arbre de vie
La Soif noire
Paradis perdu
La Poussière des dieux
Julhi
Le Dieu gris
Yvala
L'inoubliable Shambleau de Catherine L Moore a remporté, de loin, la première place dans le référendum organisé parmi les lecteurs à propos des nouvelles réunies dans le volume de la même collection intitulé ESCALES DANS L'INFINI.
Cette hallucinante aventure n'a cependant pas été la seule de Northwest Smith et son ami, Yarol le Vénusien. Ils n'en n'ont pas manqué d'autres, tout aussi stupéfiantes, tout aussi fantastiques.
Northwest Smith est l'image même de l'Aventurier de l'Espace. Depuis sa tenue de cuir de navigateur interplanétaire, le pistolet thermique à la ceinture, jusqu'à son visage impassible, tanné par les soleils lointains, marqué par le souvenir de mille exploits périlleux, et surtout ses yeux imperturbables, pâles à en être sans couleur, avec des reflets d'acier.
Tout en lui porte le signe indéfinissable de l'homme qui a choisi de vivre dangereusement, parmi les inquiétants vagabonds des routes de l'infini, les étranges indigènes à peine humains des confins d'une douzaine de planètes.
Son nom est connu et respecté des hors-la-loi, honni par la Garde Interplanétaire à laquelle, avec son compère Yarol, il a souvent donné bien des soucis.
Northwest Smith ne recule devant rien, ni les dieux oubliés, ni les plus diaboliques créatures, visibles ou invisibles, ni les secrets les plus fabuleux, les plus horribles. Pas même devant les périls pires que la mort !
Où l'entrainera le châle aux énigmatiques dessins qu'il a acheté sur les marchés Lakkmandar de la planète Mars ?... Jusqu'où suivra-t-il la jolie fille Minga rencontrée dans les bas-fonds d'un port vénusien ?.... D'où lui est venue la bizarre marque rose qu'il porte au côté gauche de la poitrine ?....
Sa froide audace l'emporte dans un tourbillon d'aventures terrifiantes, sur la Terre, la Lune, sans oublier les planètes des mondes inconnus, et même hors de l'Espace et du Temps.
J'ai cherché, en vain, quand ses bottes métalliques résonnaient sur les pavés des marchés de Lakkmanda,
une des phrases magiques dont j'avais gardé le souvenir.
Mais j'en ai trouvé tellement d'autres, que j'ai été payé de ma peine au centuple ...
Je déteste l'Héroic Fantasy, alors ce doit être autre chose...
Lisez-le, comme toute l'oeuvre de Catherine L. Moore.
(47) W.J. STUART Planète interdite
**édit le 10-09-07, je viens de trouver celui-ci **
(48) Abraham MERRITT, Le Gouffre de la Lune (The Moon Pool), traduction de H. Wertheuner, 1957.
En explorant les ruines énigmatiques d'un atoll perdu du Pacifique, quatre personnes ont mystérieusement disparu, emportées par une force inconnue émanant d'un rayon de lune.
Un courageux savant, le docteur Goodwin, part à leur recherche. A lui se joignent Larry O'Keefe, jeune et sympathique lieutenant de la R.A.F., héros au franc parler dont l'incrédulité doit parfois s'incliner devant des faits stupéfiants, et Olaf Huldrickson, marin nordique, qui ne pense qu'à la vengeance, sa femme et sa fillette ayant, elles aussi, été incompréhensiblement enlevées.
Devant eux une porte s'ouvre dans les ruines. mais survient un espion atomique, le machiavélique Marakinoff, en quête de découvertes sensationnelles. Et tous se trouvent enfermés dans le repaire de l' « Etre de Lumière ».
Un fille ravissante apparaît, accompagnée d'une gigantesque batracienne, et leur indique la voie d'un fantastique pays souterrain....
Y retrouveront-ils les victimes de l' « Etre de Lumière », entraînées dans le « Gouffre de la Lune » ? Sauront-ils déjouer les pièges du traître Marakinoff et sortiront-ils vainqueurs de la lutte aux péripéties surhumaines qui va s'engager dans un cadre extraordinaire où les légendes les plus anciennes se mêlent aux connaissances scientifiques ultra-modernes ?
Pas lu.
Mais je suis très tenté par ce 4ème de couverture.
Le méchant espion atomique doit être interessant.
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:36:45)
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(45) Th. STURGEON, Les Plus qu'humains
http://www.bdfi.net/images/vnoimg.pngJe l'ai lu, mais je ne suis pas assez fan de Sturgeon pour en parler correctement..
Oh! comme tu te défiles lâchement même si cela s'essaie à être discret et très civil !
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Dr Mabuse a écrit :(45) Th. STURGEON, Les Plus qu'humains
Je l'ai lu, mais je ne suis pas assez fan de Sturgeon pour en parler correctement..Oh! comme tu te défiles lâchement même si cela s'essaie à être discret et très civil !
Oui,
après mûres réflexions, j'ai été chercher le "J'ai Lu" sur mon étagère,
je lis le 4ème de couverture :
... Un rhumatisme articulaire l'obligea à une vie sédentaire et fut à l'origine de sa carrière d'écrivain. ...
comme Proust ...
Alors voilà :
C'est une bande de sales gosses, un gros idiot, une petite fille toute seule,
des jumelles noires et un bébé avec une grosse tête,
qui sauvent les gens en péril, en faisant je ne sais plus quoi.
C'est de la Science-Fiction où on fait l'économie de la science.
Le chapeau de l'auteur dans BDFI donne un site qui semble fermé.
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Alors voilà :
C'est une bande de sales gosses, un gros idiot, une petite fille toute seule,
des jumelles noires et un bébé avec une grosse tête,
qui sauvent les gens en péril, en faisant je ne sais plus quoi.
C'est de la Science-Fiction où on fait l'économie de la science.
Rhaaaa ! A quoi il réduit un des chefs d'oeuvre de la SF lui !
Lisez Sturgeon ! Tout est bon dedans rogntudju !
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Lisez Sturgeon ! Tout est bon dedans rogntudju !
et c'est reédité sans cesse ...
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(49) A.E. VAN VOGT, Les Aventures de Ā (The World of Ā, 1945) traduction de Boris Vian.
Je l'ai lu en "J'ai Lu",édition définitive de 1970,
ce qui présente l'avantage de bénéficier de mises à jour traduites par Jacques Sadoul,
ainsi que d'une postface de A. E. Van Vogt.
C'est un monde, celui des Ā, des non-Aristotélicien.
En 2560, pour un mois, le temps des jeux, la loi est suspendue.
Gilbert Gossein, présent dans la Ville pour participer aux jeux de la Machine, découvre que son passé est faux, que même son nom n'existe pas. Après avoir été chassé de son hôtel, il passe la première nuit dans un terrain vague en compagnie d'une mystérieuse blonde. Le lendemain, après avoir été accepté par la Machine pour le premier jour, il retrouve la blonde qui le fait tomber dans un guet-appens tendu par le Président de la Terre...
Cependant, il est venu pour gagner, pour rester jusqu'au trentième jour.
Il lui faut aussi partir à la recheche de son identité.
Après des aventures extraordinaires, c'est le mot, la vérité lui sera révélée, enfin, une partie,...
Cependant qu'une bataille fait rage sur un forum voisin, enfin voisin dans mes favoris;
A. E. Van Vogt est-il un grand auteur ? Ma réponse est oui !
Le Monde des Ā est-il un grand livre ? Ma réponse est oui !
Il m'a fait découvrir la sémantique générale: "La carte n'est pas le territoire", évidemment !
Le savoir de l'Humanité se cache derrière les mots.
Consultez aussi Wikipédia après avoir lu le livre, évidemment.
(50) A MERRITT, Le Monstre de métal (The Metal Monster), traduction de Gilberte Sollacaro, 1957.
Dans une vallée perdue du Thibet, le docteur Goodwin et Richard Drake, après d'extraordinaires phénomènes électriques dans le ciel, découvrent une colossale et inexplicable empreinte profondément marquée dans le roc.
Là-dessus, ils rencontrent Ruth Ventnoor et son frère Martin que poursuivent de féroces et anachroniques guerriers. Tous les quatre vont être massacrés lorsque apparaît une jeune femme d'une irréelle beauté à qui obéit un monstre changeant, formé d'un innombrable essaim d'êtres métalliques aux formes géométriques !
« Je suis Norhala », dit-elle, et elle les entraîne à sa suite. Bientôt, en face de l'incompréhensible « empereur » de ce peuple de métal, ils se rendent compte que le règne de l'espèce humaine sur la Terre est menacé par la fatale expansion de cette race métallique qui tire sa puissance du soleil même !
Et les voilà pris dans une aventure prodigieuse, éblouissante, dans un inoubliable climat de « suspense ».
Pas lu
(51) J. TAINE Le Flot du temps (The time Stream), traduction de Pierre Singer, 1957.
Sylvester, Savadan et quelques autres êtres vivants venus de la planète Eos, disparue depuis des myriades d'années, ont pris l'apparence humaine pour connaître l'avenir. Mais le temps est circulaire, ces êtres fabuleux sont peut-être aussi des hommes voyageant dans le futur, partis à la découverte du monde à venir da la planète Eos ?
Pas lu, enfin il me semble.
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:38:24)
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Seulement 2 aujourd'hui ...
(52) J. WILLIAMSON, La Légion de l'espace (Legion of Space), traduit par Catherine Grégoire, 1957.
Un récit des temps à venir. Quand les hommes se seront aventurés au-delà du système solaire. Pour leur malheur.
L'humanité n'a plus qu'un espoir : l' AKKA, l'arme ultime dont la jolie et mystérieuse Aladoree Anthar détient le redoutable secret dans sa tête.
Le jeune John Ulnar, frais émoulu de l'Ecole de la Légion de l'Espace, vient d'être nommé dans sa garde. Il est dupé par un effroyable traître et Aladoree est emportée par les monstrueux habitants d'une planète du système d'une lointaine étoile naine.
En compagnie des trois survivants de la garde de l' AKKA : le vieux et astucieux Giles Habibula, le suave et sérieux Jay Kalam et le colosse Hal Samdu, John entreprend de réparer sa terrible bévue.
Et les quatre de la Légion affronteront les plus épouvantables périls dans la plus désespérée, la plus étrange aventure jamais imaginée.
Les quatre de la légion ont été comparés aux trois mousquetaires, c'est vrai qu'ils forment la même équipe avec la même répartition des rôles, ce devait déja être assez drôle en 1934. C'est encore plus drôle avec la distance.Et cette pauvre jeune fille qui détient le secret de l'arme ultime dans sa tête ...
Williamson est un maître aujourd'hui un peu oublié (encore que ce roman soit reédité en Folio).
Une bonne aventure, lisez-le !
(53) F. PAGERY, Embûches dans l'espace, 1958.
Aventurier de génie, doublé d'un politicien habile et impitoyable, Stève Roussel contrôle toute la navigation dans l'espace grâce au monopole exclusif des tuyères atomiques détenu par le Consortium Terrestre Astronautique. Plus puissant même que le Gouvernement mondial, il est le maître véritable de la Terre, le seigneur de Vénus et le roi de Mars...
Jusqu'au jour où une grave menace pèse sur son pouvoir : l'existence probable d'un moteur interstellaire, oeuvre d'une race disparue, caché au plus profond des forêts sauvages de Vénus. Un moteur capable de reléguer au rang de jouets les tuyères atomiques.... Un moteur que le Gouvernement s'apprête à rechercher en finançant une expédition secrète.
Voilà pourquoi, banni de la Terre, cassé pour indiscipline, soupçonné de contrebande, l'ex-garde solaire Hal Régnier qui végétait parmi la foule d'indésirables et de trafiquants hantant les bouges de Talak, la ville-plaisir de Mars, se voit soudain l'objet de propositions plus alléchantes les unes que les autres....
C'est que Régnier n'est pas seulement un pilote d'astronef exceptionnel, c'est aussi l'homme qui connaît le mieux les terrifiantes jungles de Vénus, où tout est piège. Tout est danger. Tout est embûche.
Embûches dans l'espace....
Le hasard de recherches m'a fait retrouver dans le Satellite n° 3 de mars 1958, à la rubrique "Tomes Démolis" une entrée sur ce livre que je préfère reproduire in-extenso :
EMBUCHES DANS L'ESPACE par François Pagery (Rayon Fantastique).
Je reçois ce livre, annoncé depuis longtemps, en dernière minute. Notre collaborateur Gérard Klein en parlera plus longuement le mois prochain, mais je ne veux pas attendre pour vous le recommander.
C'est — enfin — un bon space opéra français.
Luttant contre la montre, contre les périls innombrables des marais vénusiens qu'il traverse, contre une bande de criminels sans scrupules, un petit groupe de terriens cherche à découvrir une ville étonnante enfouie sous la boue où un peuple disparu a laissé les traces d'une science qui nous dépasse de plusieurs millénaires.
Un roman qu'on lit d'une traite. Bien sûr, il y a des faiblesses, mais c'est le premier roman d'un nouvel auteur. Nous sommes sûrs qu'il fera encore mieux la prochaine fois. François Pagery... un nom à retenir...Richard CHOMET.
Alors, n'hésitons pas à dévoiler, ce que tout le monde sait, que François Pagery est un pseudonyme collectif pour :
Patrick Rondard, Gérard Klein, Richard Chomet.
Mais ils ont raison, c'est un bon space-opéra.
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A compter du numéro (54), la "maquette marron" à peu près uniforme, disparait au profît d'une recherche assez variée.
(54) H. KUTTNER, Vénus et le Titan Titre (Fury), traduction de Jean-Claude DUMOULIN, 1957.
Le dos est crème avec un lettrage noir, le 4ème de couverture aussi.
Sept cents ans après avoir fait sauter sa planète natale dans ses guerres atomiques, l'humanité s'est refait une vie sur Vénus. Mais à la surface de l'astre se déchaîne l'exubérance monstrueuse du sol même et des êtres d'une ère secondaire. La « terre » ferme est fermée à l'homme.
Le voici donc refoulé au lieu d'origine de toute vie : à la mer. Puis, au fond des océans de Vénus, sous les dômes gigantesques, imperméables et climatisés, l'homme a dépassé son niveau de civilisation sur la Terre. L'artificiel triomphe sous le règne nécessaire de la science. La société s'est fossilisée en castes. La plus haute se distingue par une sorte d'immortalité héréditaire. Elle en tire, avec une domination sans recours, ces jouissances sans combat où les maîtres s'épuisent. Et du haut en bas, cette société, figée au sein des mers et de l'abondance, se met à pourrir peu à peu.
Comment un homme de proie et de génie - et comme si souvent un aristocrate rejeté par sa classe - révolutionne toutes choses. Comment il culbute l'ordre établi par des menées aussi criminelles que grandioses. Comment il arrache les hommes à la décadence pour les lancer à la conquête de la surface de Vénus, avec ses monstres fascinateurs ou atroces et sa géographie de cauchemar. Comment il reçoit la rétribution stupéfiante et logique de son génie et de ses crimes. Voilà ce que relate cette biographie épique d'un César des temps à venir.
Je crois que cela m'avait bien plu.
(55) Frederick POHL et C.M. KORNBLUTH, Planète à gogos (The space merchants ), Traduction de Jean Rosenthal, 1958.
maquette identique.
Cette impitoyable et désopilante satire du « mode de vie américain » a remporté le plus vif succès outre-Atlantique. Le monde de Mitch Courtenay n'est, en effet, que la projection très logique des lignes de force du « paradis yankee ».
Sur la Terre mise à sac, vidée de ses richesses mais surpeuplée, la roue de l'écureuil du progrès tourne de plus en plus vite : Production, - Publicité, - Consommation, le consommateur restant plus que jamais le producteur de base. Une minorité de technocrates et d'hommes d'affaires gère le monde. la politique n'est plus que le fléau de balance entre leurs formidables « trusts sphériques ». La morale, l'inoculation quasi mystique de leurs principes du rendement et de la réussite. Tout le comportement humain est du reste conditionné et manipulé par une psychotechnique publicitaire devenue science exacte.
C'est dans cette ambiance de délire utilitariste que s'engage, entre deux colosses de la publicité, une lutte à mort pour le lancement et la colonisation de Vénus. Y participent aussi les Conservateurs, parti clandestin des défenseurs d'une évolution plus respectueuse des choses et des hommes.
Parmi les cabales des bureaux et les scarmouches des polices privées, Courtenay, dégringolant du haut de l'échelle sociale, découvre les dessous du régime et la condition de ceux d'en bas. Et, jouet des cliques et des partis, il n'y gagne pas moins une lucidité sarcastique et l'amour.
Voilà bien une satire du monde dans lequel nous vivons depuis déja quelque temps. rien ne peut lutter contre le pouvoir de la publicité.
Les pauvres, on les reconnait à la longueur de leur numéro de Sécurité Sociale tatoué sur le bras, dorment sur des marches d'escalier.
Ils parlent espagnol, mangent du jambon fabriqué avec du soja et boivent du surcafé qui sent la levure de bière.
Les riches jonglent avec leurs actions et les intrigues vont bon train.
J'ai découvert avec ce livre extraordinaire et immortel, le duo Pohl & Kornbluth.
(56) John WYNDHAM, Le Péril vient de la mer (The Kreiken Wakes) traduction de Huguette COUPPIE, 1958.
le dos est rouge, le lettrage en réserve jaune, le texte du 4ème de couverture est en noir et situé dans une réserve sur fond rouge, bref c'est la "maquette marron" mais en rouge.
Tout commença pourtant au plus haut des cieux, et par l'apparition d'essaims de globes de feu... Etoiles filantes ? Météores ?
Alors pouquoi descendaient-ils vers la Terre avec une lenteur si étrange, si délibérée ? Pourquoi plongeaient-ils tous en haute mer et par eau si profonde ? Qu'est-ce qui expédiait par le fond les navires et les bathysphères envoyés en reconnaissance, puis toutes sortes de bateaux en nombre alarmant ?
Vinrent ensuite, sur les îles et les côtes du monde, les rafles d'hommes par les « tanks de mer » dardant leurs tentacules extensibles. Ainsi l'homme apprit-il qu'il avait à la fin trouvé un adversaire à sa taille.
Lui qui ne se connaissait plus d'ennemi « valable » que lui-même, lui qui aimait gaspiller en échanges fratricides de calamités fabriquées, les forces qu'il aurait pu mobiliser contre la seule Nature, pourrait-il se défendre contre la seule Nature, pourrait-il se défendre contre ces conquérants auxquels, sur notre globe, nos mers mêmes servaient de « cinquième colonne » ?
L'homme ne devait, somme toute, sa suprématie qu'à ses défauts autant qu'à ses qualités, à sa combativité autant qu'à son génie. Eh bien, l'heure était venue pour lui de le prouver une fois de plus. Quelle que pût être l'issue de cette lutte pour la survie de l'espèce !
C'est un peu la "Guerre des Mondes" avec des extraterrestres qui nous envahissent, seulement ceux-là vivent dans la mer.
L'histoire est racontée par un couple de jeunes mariés anglais, journalistes je crois.
De toutes façons, il faut aussi lire tout Wyndham
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Encore 3, la collection collectionne les classiques ...
(57) Serge MARTEL, L'Adieu aux astres, illustration de Forest, 1958.
le dos est blanc, le lettrage est noir, le 4ème de couverture n'est plus encadré.
Pour Stéphane Charat et Georges Billoy, l'heure de la retraite définitive allait sonner dans un mois. L'un et l'autre avaient, dix ans durant, sillonné, côte à côte, de bout en bout, le système solaire. Puis dix années encore, en qualité de « rampants » sur un astrodrome, ils avaient regardé, non sans envie, les fusées prendre le départ pour des mondes qu'ils connaissaient bien.
Afin d'échapper, pour un temps, à la triste réclusion de la maison de retraite, les deux pilotes empruntent, une nuit, une fusée qu'ils avaient pour mission d'apprêter. Et c'est ainsi qu'ils entreprennent une dernière tournée, une ultime visite d'adieu aux amis qu'ils ont laissés sur diverses planètes de notre système solaire.
Poursuivis par la Garde, traqués de monde en monde, menacés de manquer d'un médicament leur permettant de lutter efficacement contre une vieillesse prématurée... Stéphane et Georges parviendront-ils à boucler leur périple ?
Ce livre a remporté le" Prix Jules Verne" en 1958.
J'en ai lu 3 critiques interessantes dans le Satellite n° 8 d'aout 1958.
Les renseignements sur cet auteur sont rares, pour ne pas dire inexistants,
seul BDFI donne ses dates : Naissance : 1926-05-13, Mort : 1995-07-03.
Le livre m'avait bien plu,
après relecture aujourd'hui, il reste toujours d'actualité,
la retraite est-elle une bonne chose, aussi bien pour la société que pour les individus?
Beaucoup de nostalgie.
(58) Robert HEINLEIN, L'Homme qui vendit la Lune , histoire de l'avenir 195x - 2600 A.D. (The Man Who Sold the Moon), traduction de J. C. Dumoulin, 1958.
"maquette crème" décrite plus haut. édité par "Gallimard".
Demain... Un demain tout proche, c'est...
Le docteur Pinero qui invente une machine à prédire la mort, sans hélas ! ne pouvoir rien changer à l'inévitable sort... l'énergie du soleil conquise, au profit de quelques-uns - ou de tous ? Les autoroutes devenues des cités mouvantes et menacées de se voir bloquées par ceux-là mêmes qui leur donnent le mouvement.... Le cauchemar terrifiant - et malheureusement trop réel - d'une seule erreur dans une centrale atomique....
Visions extraordinaires et passionnantes de demain, dominées par l'étrange figure de l'homme qui a fait un rêve grandiose et qui en poursuit obstinément la réalisation, avec un machiavélisme digne des « affairistes » les plus retors. Delors Harriman, l'homme qui « vend » la Lune avant de l'avoir, le Christophe Colomb inattendu qui surmontera tous les obstacles pour lancer les autres dans l'espace, et ne partira lui-même que presque trop tard !
La réussite d'un homme qui a une idée. C'était la grandeur du rêve américain de ce temps là.
Bon, d'accord, le héros est peut-être un escroc, mais c'est toujours aussi drôle.
Je suis un inconditionnel de Heinlein.
(59) Robert HEINLEIN, Double étoile (Double star), traduction de Michel CHRESTIEN
Illustration de Georges PICHARD, 1958.
"maquette rouge", édité par "Hachette.
Lorenzo Smythe, acteur sans emploi, est tout disposé à accepter n'importe quoi. Y compris le verre que lui offre un homme qu'il sait cependant venir de l'espace.
Cette rencontre dans un bar lui vaudra le plus grand rôle de sa carrière : « doubler » John J. Bonforte, le chef de la coalition politico-expansionniste, l'homme le plus aimé, et le plus haï, du Système Solaire !
Mais cela, Lorenzo ne le découvrira qu'enlevé à bord d'un astronef en route pour Mars. Il se voit alors, dans un cauchemar terrible pour un acteur, de simple « doublure » devenir un véritable « double », pris dans la peau de son rôle comme dans un engrenage....
Et entraîné dans un conflit interplanétaire aux conséquences imprévisibles. C'est de son talent d'acteur à s'identifier complétement avec le personnage auquel il ne peut plus échapper, que dépend le sort de neuf planètes.
Evidemment, la politique est une mascarade, "Le Grand Lorenzo" en est convaincu après avoir étudié, la forme puis le fond du personnage de "B", le chef de l'opposition.
Mais lui est un acteur professionnel et il doit pouvoir jouer le rôle devant un public qu'il n'a jamais révé d'avoir quand il interprétait simplement Sheakspeare.
Avec des épisodes tels que l'Adoption par le Grand Nid Martien, ou l'entrevue avec l'empereur Guillaume d'Orange-Nassau, nous vivons de grands moments racontés par un béotien.
C'est dit avec tout l'humour de Heinlein, même si parfois le sérieux pointe le bout de son nez.
Dernière modification par Christian (29-01-2018 18:25:08)
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Pour le plaisir ...
(60) R. CUMMINGS, Le Maître du temps (The Man who Mastered Time)
Traduction de Georges H. GALLET, 1958.
la "maquette marron" est de retour, très certainement due à un problème de timing et "d'imprimerie".
A New York, un savant, Rogers, et son fils, Ludo, se livrent à des recherches sur la nature du temps. Un accident d'expérience leur montre un scène future : la grande métropole américaine n'est plus qu'un désert polaire dans lequel ils voient un homme bizarement accoutré amener une jeune captive dans une habitation étrange.
Après une première tentative infructueuse, Ludo, qui a réalisé un appareil à voyager dans le temps, repart vers ce très lointain avenir. Son père et son ami George ne tardent pas à le rejoindre dans une seconde machine. Ludo a arraché la jeune fille, Azeela, à son geôlier, Toroh, le chef des barbares du Nord. Et la guerre menace entre ceux-ci et les Angleses, les habitants de l'île ensoleillée du Sud, où Ludo a ramené Azeela parmi les siens.
Au cours des millénaires, la civilisation a atteint son apogée et décliné, la Terre a subi l'invasion d'êtres venus d'autres mondes, et une époque glaciaire est survenue. Les savants angleses, dont Fahn, le père d'Azeela, est le chef, n'ont plus qu'une science à la fois extrêmement avancée et curieusement défaillante. Suffira-t-elle pour protéger l'île de l'assaut des Noths ?
Ray Cummings, qui fut l'un des maîtres de la science-fiction pendant trente ans, vient de s'éteindre au moment où son premier roman allait paraître en français. Son imagination débordante s'y est donné libre cours dans les rebondissements paradoxaux et palpitants de cette audacieuse aventure dans un temps à venir troublant.
Pas lu.
(61) F. LEIBER, A l'aube des ténèbres (Gather, darkness) traduction de Janine HÉRISSON, 1958.
"maquette rouge".
Et si la technocatrie se muait en théocratie ? Si les savants décidaient - à l'approche des catastrophes planétaires - que le meilleur moyen de mener les hommes reste encore la Foi ?
Au service d'une religion synthétique, quelles forces, quelles armes et quels miracles la Science ne pourrait-elle mettre ? Comment lutter contre pareille alliance de Dieu et de la Raison ?
Le rêve d'un Renan se réalise. Le monde est dirigé par un petit groupe de savants, prêtres de la religion de la Science. En possession du pouvoir, les savants-prêtres n'ont pas tardé à apprécier les avantages de la situation. Leurs bonnes intentions premières se transforment en délires d'orgueil et d'ambition.
Mais voici que contre la Hiérarchie souveraine se lève une révolte qui se réclame de... Satan. Voici qu'aux miracles scientifiques de la pseudo-Religion ripostent ceux de la pseudo-Sorcellerie. Une lutte épique - bataille de dieux fertile en épisodes grotesques ou grandioses : anges et démons à réaction, etc. - confronte les démiurges sous l'œil incompréhensif des masses. Mais cette fois, comme toujours, c'est des Ténèbres que jaillira la Lumère...
Voilà encore un grand thème, classique à cette époque : les savants ont pris le pouvoir et l'excerce sous un masque plus ou moins bien choisi, ici la religion.
Mais il y a toujours des dissidents...
Je garde un bon souvenir de ce Leiber.
......................................................................................................................
De la Science à la Religion.:
... Un interrupteur électrique et une ampoule...
1/ j'abaisse l'interrupteur, le courant électrique passe et l'ampoule s'allume.
---C'est la science : on comprend et ça marche toujours. je suis un savant.
...puis le savoir s'est perdu ...
2/ j'abaisse l'interrupteur et, je ne sais pas pourquoi, mais l'ampoule s'allume.
---C'est la magie, on ne comprend pas, ça marche toujours : je suis un grand magicien.
... le temps a passé, sans entretien, de mauvais contacts sont apparus.
3/ j'abaisse l'interrupteur et donne un grand coup de poing dans le mur, l'ampoule s'allume, parfois.
--- C'est la superstition, on ne comprend pas, ça marche de temps en temps.
... le temps a fait son oeuvre.
4/ j'abaisse l'interrupteur orné de symboles compliqués, les fils ont disparus, l'ampoule a été remplacée par une boule d'osier, elle ne s'allume pas.
--- C'est la religion, on ne comprend pas, ça ne marche jamais, je prétends qu'une ampoule s'allume quelque part, au ciel par exemple, si les oboles sont suffisantes, je suis un grand prêtre.
.....................................................................................................................
(62) G. KLEIN, Le Gambit des étoiles.
Je l'ai lu en "Marabout", Quoi, vous ne l'avez pas lu ? Le premier livre de Gérard Klein. Dépéchez vous.
Dernière modification par Christian (24-09-2007 17:39:21)
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Pourquoi cette page n'en finit pas ? On ne devrait pas à un moment donné avoir une page 2 ?
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Pourquoi cette page n'en finit pas ? On ne devrait pas à un moment donné avoir une page 2 ?
??? le nombre de post par page est de 50, or pour l'instant il n'y a que 35 messages, donc pas de problème...
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Salut,
Pourquoi cette page n'en finit pas ? On ne devrait pas à un moment donné avoir une page 2 ?
Effectivement... c'est du compte goutte. C'est possible d'avoir un etat de ce qu'il manque, j'ai normalement les 119 scans dispo, sans en garantir la qualité.
AB+ Laurent
AB+ Laurent
Lecture en cours : Souvenir - Philip K. Dick
La Marche funèbre des Marionnettes Adam-Troy CASTRO
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Salut,
Belzébuth a écrit :Pourquoi cette page n'en finit pas ? On ne devrait pas à un moment donné avoir une page 2 ?
Effectivement... c'est du compte goutte. C'est possible d'avoir un etat de ce qu'il manque, j'ai normalement les 119 scans dispo, sans en garantir la qualité.AB+ Laurent
Ce Laurent, il est terrible
Ton mode de pensée est toujours tortueux, mais ça prouve au moins que tu penses un peu ... mais toujours de travers Je t'adore comme ça, ne change rien !
Le danger de devenir idiots n'est pas de nature à effrayer les hommes, car, à tout prendre, ça ne les changera pas beaucoup. Jacques Spitz
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Salut,
Belzébuth a écrit :Pourquoi cette page n'en finit pas ? On ne devrait pas à un moment donné avoir une page 2 ?
Effectivement... c'est du compte goutte. C'est possible d'avoir un etat de ce qu'il manque, j'ai normalement les 119 scans dispo, sans en garantir la qualité.
AB+ Laurent
Je pense tout d'abord qu'il faut laisser le temps au Dr Mabuse de préparer ses infos (voire de relire les bouquins ). Il nous en fournit déjà 3 ou quatre par jour, ce qui n'est pas si mal.
Lorsqu'il aura fini, on pourra lui transmettre les scans manquants (ou améliorer ceux qui sont déjà affichés) et... transférer ce topic dans le forum "Collection".
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Dr Mabuse, ne te laisse pas influencer par toutes ces interventions de la vie extérieure et trépidante et continue d'alimenter au compte-goutte* ces notules circonstanciées tout à fait dignes d'intérêt!
* d'ailleurs ce procédé est excellent pour les grands blessés victimes de la vitesse sur les autoroutes de la SF, comme Laurent
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Laurent a écrit :Salut,
Belzébuth a écrit :Pourquoi cette page n'en finit pas ? On ne devrait pas à un moment donné avoir une page 2 ?
Effectivement... c'est du compte goutte. C'est possible d'avoir un etat de ce qu'il manque, j'ai normalement les 119 scans dispo, sans en garantir la qualité.
AB+ Laurent
Je pense tout d'abord qu'il faut laisser le temps au Dr Mabuse de préparer ses infos (voire de relire les bouquins ). Il nous en fournit déjà 3 ou quatre par jour, ce qui n'est pas si mal.
Lorsqu'il aura fini, on pourra lui transmettre les scans manquants (ou améliorer ceux qui sont déjà affichés) et... transférer ce topic dans le forum "Collection".
Sic!
(d'ailleurs, tu devrais relire les Plus qu'humains... NiArK!)
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(d'ailleurs, tu devrais relire les Plus qu'humains... NiArK!)
Qui ça ? Moi (qui en a gardé un souvenir impérissable 30 et quelques années après lecture) ou le toubib (qui n'aime pas Sturgeon) ?
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Cirroco Jones a écrit :(d'ailleurs, tu devrais relire les Plus qu'humains... NiArK!)
Qui ça ? Moi (qui en a gardé un souvenir impérissable 30 et quelques années après lecture) ou le toubib (qui n'aime pas Sturgeon) ?
Le toubib bien sûr. Je sais que toi, tu es un aussi grand fan que moi!
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Je le relirais, je vous le promets.
Je n'en avais pas gardé un mauvais souvenir.
Simplement, ce n'ai pas le genre de SF qui m'enchante.
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Je garde le rythme, mais je vais raccourcir les posts.
(63) D. DRODE, Surface de la planète, illustration de Forest.
Dans une civilisation souterraine - étrange « Sytème » en vase clos, conséquence des bombes H - chaque être humain ne mène plus qu'une existence artificielle, isolé comme une larve dans une cellule étroite, entre un distributeur automatique de tablettes nutritives, qui, seul, lui donne une notion du temps, et un écran dispensateur de « Visions », sortes de rêves d'autres vies.
Brusquement, où peut-être n'a-t-on pas pris garde à des signes précurseurs, le « Système » se détraque. Les tablettes n'arrivent plus, l'air conditionné manque, les « Visions » cessent.
Les humains sont chassés vers la surface de la planète. Et on entre, avec le héros, dans un cauchemar à demi éveillé qu'il s'efforce, en un langage étonnant, de raisonner, de rationaliser, dans une ambiance fantastique de fin du monde.
Je ne l'ai pas relu, j'en avais gardé un souvenir détestable.
Je n'ai pas compris que tout le monde en parla comme d'une révélation de la SF française,
au point dêtre reédité ...
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(64) M. & F. TAVERA, L'Ogive du monde, illustration de Forest.
Un homme, un « atomiste », au matin d'un jour quelconque, s'éveille pour trouver une ville morte autour de lui. L'humanité semble toute entière, punie par où elle a péché, victime de l'arme ultime qu'elle recherchait avec tant de perverse inconscience.
A-t-il été lui seul, paradoxalement, préservé au milieu des villes-cimetières, des trésors abandonnés, des continents sans maîtres ?
Que va-t-il choisir : le naufrage, la fuite de la raison et de la conscience ? L'ivresse de l'ermite universel ? Laissera-t-il, par sa propre mort, courir le monde à sa fin ?
Ou bien, tel un nouveau Noé, aura-t-il la force spirituelle et physique, l'audace, d'oser espérer, d'entreprendre pour essayer de continuer, de conserver, de retrouver d'autres survivants, s'il y en a quelque part au monde ? Et reconstruire, être la première cellule, l'Ogive d'un édifice neuf, capable de porter sans plier tout l'avenir et d'abriter tout le passé, pour bâtir un monde rénové.
Drôle d'histoire, un homme tout seul et une poignée de femmes reconstruisent l'humanité !
Même Jules Verne, nous le verrons plus tard, pense que ce n'est possible qu'après être retombé dans la barbarie.
Lisez sur ce thème Vernor Vinge, "La Captive du temps perdu", c'est assez réaliste et beaucoup actuel.
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(65) Ch. HENNEBERG, La Rosée du Soleil, illustration de Forest.
En 2300. Au fond de l'espace, un astronef fait route. Survient un accident qui, rompant avec un univers ordonné, le projette hors du continuum.
D'immenses galaxies, des soleils de feu le guettent. Au bout d'une course folle, il est attiré, happé, par la plus étrange des planètes, piège de cristal environné de mirages - la Rosée du Soleil - un monde régi par la plus effroyable des entités, contre laquelle luttent des peuples opprimés.
L'aventure fantastique est contée, tour à tour, par les quatre astronautes. C'est à travers le prisme de leur psychologie qu'apparaissent le brasier rose du soleil Bellatrix, le lac mystérieux, domaine du peuple aquatique qui pense en équations et ignore tout sentiment humain, les villes de gemmes qui disparaissent comme des songes, et aussi, l'amour d'un simple garçon de la Terre et d'une belle et sauvage reine d'un monde d'au-delà la Bételgeuse
Pas lu.
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(66) Lieutenant KIJE, La Guerre des machines, illustration de Forest
Dans le monde futur, les hommes ont divinisé ce qu'ils ne voient pas. Les vertus solaires sont devenues les lignes de force d'un nouvel Empire. L'Eternité, image d'une race qui n'a pas cessé de croire à sa grandeur, impose des lois inexorables et cruelles. Quiconque s'insurge contre elles paie sa témérité de sa vie. En matière de gouvernement, il n'y a plus d'hypocrisie. Le bien et le mal ont été reconnues choses relatives.
La fourmilière humaine vit, travaille et combat dans les profondeurs. Les machines, legs de la civilisation post-atomique, se sont révoltées. Elles errent sur une terre qui n'appartient plus qu'à elles seules.
Un homme, pourtant, juge le moment venu de reconquérir la surface. Il n'hésite pas pour cela à déclencher un conflit planétaire. Dans sa lutte, le capitaine Morton rencontre l'amour sous les traits dee la délicieuse Jill Parker....
L'auteur se défend d'imaginer. Une civilisation, dit-il, se suicide pour trois raisons. Par haine des conquêtes nouvelles, par mépris pour elle-même, par abandon au progrès. Toutes conditions, selon lui, réunies aujourd'hui.
Mais une autre rétablit les choses....
Pas de souvenirs, mais par contre, je n'ai plus jamais lu de "Lieutenant Kijé".
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Salut,
Je pense tout d'abord qu'il faut laisser le temps au Dr Mabuse de préparer ses infos (voire de relire les bouquins ). Il nous en fournit déjà 3 ou quatre par jour, ce qui n'est pas si mal.
Lorsqu'il aura fini, on pourra lui transmettre les scans manquants (ou améliorer ceux qui sont déjà affichés) et... transférer ce topic dans le forum "Collection".
Mouais... c'était juste pour aider... Puis j'ai pas confiance en quelqu'un qui n'a aucun souvenir du Lendemain de la Machine, un classique de la SF... Maudit soit le nom de Mabuze.
AB Laurent
AB+ Laurent
Lecture en cours : Souvenir - Philip K. Dick
La Marche funèbre des Marionnettes Adam-Troy CASTRO
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