Vous n'êtes pas identifié(e).
excellente initiative ( existe deja sur noosfere au cas ou ... http://www.noosfere.com/Icarus/Livres/c … 1975550819 )
[...] ces revues sont les miennes, à moi,
[...]
Si tu as besoin d'un renseignement précis, pose moi la question et j'éplucherais l'article,
éventuellement, je t'enverrais un scan.Voilà toute la différence avec d'autres sites, certes fort intéressants, dont je ne dis aucun mal et dont je respecte les mérites, ceci dit .
Ce post est un aparté, pour rire.
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Nick Talopp a écrit :[...]
Il faut mettre la main sur la réédition A&D de "Et la Planète sauta" (quelqu'un doit bien l'avoir à portée de tentacule, sur la liste), ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas eu à l'époque une indication sur l'auteur. Je me demande si le nom de Bonnefoy n'y est pas cité.
Oncle JoePublié en 1971,la réédition en A & D de "et la planète sauta ..."
comprends bien un préface de G. K .
Il y est dit que B. R. Bruss, faute d'avoir rencontré son public dès 1945,
rencontra en 1953 son éditeur, Le Fleuve,
"qui a absorbé à ce jour, la presque totalité d'une production aussi abondante qu'alimentaire, mais jamais méprisable."et plus loin :
"La renaissance, B. R. Bruss devait la connaître sous le nom de Roger Blondel, en publiant Bradfer et l'éternitéqui est peut-être un des livres les plus originaux des années1960."Le nom de Bonnefoy, n'est pas cité dans cette préface.
et puis :
"Curieusement, comme S. Wul, B.R. Bruss ne se contente pas d'écrire, Il peint et il sculpte."
Merci, cher Docteur! Voilà pour ma lamentable mémoire...
Ce n'est donc pas là que j'ai rencontré le nom de Bonnefoy pour la première fois.
Je me rappelle qu'il y a longtemps (mais ma mémoire peut aussi me tromper) qu'en épluchant le "Rayon SF" (vous l'avez tous), je m'étais dit: "Tiens! ils ont écorché le vrai nom de Bruss!" (René Bonnefay au lieu de René Bonnefoy). J'étais donc au courant à l'époque... Mais où ai-je lu cela?
Le drame de la vieillesse!
Oncle Joe
PS: ça me donne envie de refeuilleter les vieux "Horizon du Fantastique", où il y avait des trucs sur les auteurs français.
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le temps de gagner ds les recherches grâce a internet !
versins cite le nom d'une des galeries parisiennes ou il exposa
pour les sommaires fiction , effectivement j'ai juste pioché au hasard 2/3 no, ils continuent les referencements , ainsi que la mise en ligne des articles ( ils commencent par les derniers no de la revue semble-t-il)
j'esperes que les infos tres interessantes de madame la sorciere finiront au propre qq part ( ici ds la base - et pas que sur le forum - et pourquoi pas avec les autres articles Bruss sur noosfere ? )
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Pour une fois que je ne me précipite pas sur la bonne vieille BNF, j'ai raté l'information à portée de main :
Bonnefoy, René (1895-1980) forme internationale
Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Sexe : masculin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur
Naissance : 1895-12-16, Lempdes
Mort : 1980-09-30, ParisHomme de lettres. - A été secrétaire général au Minisère de l'information (1942). - Condamné en 1946 par la Haute cour de justice (procès révisé en 1955). - Après la guerre il écrit sous le pseudonyme de Roger Blondel
Forme(s) associée(s) :
<< Directeur, en 1943 de l' : Office français d'informations>> Blondel, Roger (1895-1980)
Source(s) :
Bacchus roi, roman / René Bonnefoy, 1930. - Aspects de Royat / René Bonnefoy, 1932
ABF
BN Cat. gén. suppl.
- Lampdes est une commune toute proche de Clermont-Ferrand.
René Bonnefoy. Aspects de Royat 1932
Titre(s) : René Bonnefoy. Aspects de Royat [Texte imprimé]
Publication : Clermont-Ferrand, éditions Mont-Louis, (1932). In-4°, non paginé, fig. et pl.René Bonnefoy. Bacchus roi, roman 1930
Montrouge (Seine), Impr. moderne, 177, route de Châtillon ; Paris, la Nouvelle Société d'édition, 281, rue Saint-Honoré, 1930. (16 décembre.) In-16, 255 p. 12 fr. [2382]
Description matérielle : 254 p. ; 19 cmRené Bonnefoy. Gilberte et l'Autorité 1928
Titre(s) : René Bonnefoy. Gilberte et l'Autorité [Texte imprimé]
Publication : Rueil, impr. du Livre ; Paris, Au Sans-Pareil, 1928. (26 avril.) In-8, ...5 p. [7664]
Note(s) : Le Conciliabule des trente, dirigé par Louis Martin-Chauffier. No 6René Bonnefoy. Plaque tournante, roman 1931
Titre(s) : René Bonnefoy. Plaque tournante, roman [Texte imprimé]
Publication : Montrouge (Seine), Impr. moderne, 177, route de Châtillon ; Paris, La Nouvelle Société d'édition, 281, rue Saint-Honoré, 1931. (16 juillet.) In-16, 253 p. 12 fr. [8780]
Description matérielle : 252 p. ; 19 cmRené Bonnefoy. La Roche noire 1931
Titre(s) : René Bonnefoy. La Roche noire [Texte imprimé]
Publication : Montrouge (Seine), Impr. moderne, 177, route de Châtillon ; Paris, la Nouvelle Société d'édition, 281, rue Saint-Honoré, 1931. (15 décembre.) In-16, 255 p. 12 fr. [2072]
Description matérielle : 253 p. ; 19 cmBlondel, Roger (1895-1980) pseudonyme forme internationale
Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Sexe : masculin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur
Naissance : 1895-12-16
Mort : 1980-09-30Forme(s) associée(s) :
<< Bonnefoy, René (1895-1980)>> << Voir aussi : Bruss, Blondel Roger (1895-1979) pseudonyme
Source(s) :
Bradfer et l'éternel / Roger Blondel, 1979
Le Science-fictionnaire / S. Barets, 1994. - Dictionnaire de la littérature française et francophone / sous la dir. de J. Demougin, 1987 = 1895-1979. - Petit dictionnaire de S.F. / Andrevon i̲n̲ "Charlie (Mensuel)". - ABF = 1895 (16 décembre)-1980 (30 septembre)
BN Cat. gén. 1960-1970
On voit que La Nouvelle Société d'Edition l'éditait régulièrement.
Et on trouve une autre référence : article de JP Andrevon dans Petit Dictionnaire de la SF. (le Stan Barets ne donne pas les mêmes dates de naissance et décès).
Je ne crois pas avoir ça en stock.
Pour la personne qui voudrait aller vérifier, les termes exacts de la condamnation et de sa révision, les fascicules sont en libre accès à Paris.
http://209.85.229.132/search?q=cache:H0 … clnk&gl=fr
Cela règlerait tout à fait le jugement rendu, car les sources divergent d'une archive à l'autre. Ici :
Bonnefoy, Rene (René) -- {sentenced Jul 1946 in absentia by a French court to death for collaboration; went into hiding; surrendered to French police Jan 1955 and requested retrial (NYT 26 Jan 1955:12:4); tried by a French court Jan 1955 and sentenced to 5 years national degradation (dégradation nationale) (Purge p. 183).}
http://www.geocities.com/~orion47/FRANC … rials.html
Quelque soit les informations trouvées, il semble sûr que, finalement, il ait bien été jugé par contumace en 1946 puis rejugé en 1955 car visiblement, personne en 1946 ne s'est trop fatigué pour lui courir après, ce ne devait pas être un bien gros poisson.
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Je me demande si cette notice de la "bonne vieille BN" n'est pas toute récente... j'avancerais peut-être même le nom d'un conservateur, célèbre dans notre milieu, et correspondant de Charles Moreau, qui aurait pu la rédiger... mais là, c'est une pure hypothèse...
Oncle Joe
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Il y a quelque part un décorticage de la revue Fiction sur Internet? Je croyais que cela avait été fait mais je ne trouve pas, j'ai dû le rêver (un chouette rêve!)
Au fait, ce n'est pas ça ton rêve ? : http://markus.leicht.free.fr/sf/fiction1a.htm
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B. Blanc n'a-t-il rien dit dans son essai si consensuel que fut Pourquoi j'ai tué Jules Verne?
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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Cirroco Jones a écrit :Il y a quelque part un décorticage de la revue Fiction sur Internet? Je croyais que cela avait été fait mais je ne trouve pas, j'ai dû le rêver (un chouette rêve!)
Au fait, ce n'est pas ça ton rêve ? : http://markus.leicht.free.fr/sf/fiction1a.htm
Si c'est cela, je reconnais le papier peint!
Eh bien, il n'y donc rien qui soit dévoilé dans Fiction, j'ai lu les deux articles (il n'y est rien dit à part ce que j'ai déjà signalé : peintre, sculpteur et partageant sa vie entre Paris et l'Auvergne).
J'ai arpenté le web, lu des extraits tronqués de bouquins en libre consultation, qui m'intéressent moyennement par ailleurs, je ne veux pas finir comme spécialiste de l'occupation, c'est déprimant!
Je vous fais un résumé dont tous les éléments primordiaux figurent ici ou là dans le fil du topic. Les détails et les redondances sont tous issus de recoupements trouvés sur internet en cherchant des occurrences contenant l'un ou l'autre ou tous les intitulés suivants: René Bonnefoy ou Bonnefoy, Laval, Vichy, libération, occupation, Ministère de l'information, propagande; et les rebonds qui peuvent en découler.
Bonnefoy côté Occupation:
Laval, de milieu modeste, était donc un opportuniste intégral, autodidacte venu au pouvoir par la gauche et ayant divergé en même temps qu'il faisait fortune et cherchait le pouvoir. Auvergnat attaché à sa région, plus particulièrement aux alentours de Clermont-Ferrand, il achète (entre autres) en 1927 le journal Le Moniteur du Puy-de-Dôme dont René Bonnefoy devient le rédacteur en chef. Ils entretiennent dès lors des liens amicaux (Bonnefoy est même cité une fois comme confident de Laval). En 1940, Laval le place au journal parlé. En 1942, lors de son retour au pouvoir sous Pétain fléchissant (dont Laval avait été éloigné en 1940), il appelle à ses côtés ce que l'on peut appeler sa clientèle (à la romaine) : des "payses" plutôt que des camarades politiques dont fait partie Bonnefoy.
Ce René Bonnefoy n'accomplit aucun coup d'éclat et n'est que peu cité, et quand il l'est, c'est comme comparse dans des évènements sur lesquels il n'a pas autorité. Même ses subalternes sont mieux connus par leurs actions ou leur état civil complet avec une part de biographie.
On ne sait pas non plus réellement lorsqu'il disparaît du gouvernement de Vichy, peut-être à la nomination de Henriot en janvier 1944 qui lui, par contre, est bien connu.
Bonnefoy est jugé en absence en juillet 1946, les sources sont diverses et contradictoires : condamnation à mort, perte de citoyenneté à vie, confiscation des biens. Début 1955, Bonnefoy se rend et est jugé une seconde fois avec une peine largement minorée (dégradation de cinq ans). Il est nommé BONNEFOY (Auguste-Isidore-René) une fois, uniquement dans la dactylographie de ses procès, son état civil complet je suppose.
Entre 1946 et 1955, il n'est fait aucune mention d'un quelconque Bonnefoy, il ne réapparait plus après 1955.
Enquête en traverse
Il n'existe aucun autre Bonnefoy cité même évasivement qui aurait participé au gouvernement de Vichy. S'il y en a eu d'autres, ils n'ont donc pas été inquiétés à la libération, pas de jugements, donc aucune raison particulière de cacher aussi profondément leur passé, commun à beaucoup de français.
Le seul autre Bonnefoy célèbre se prénomme Edouard, il fut préfet de plusieurs régions et est réputé comme un grand résistant à l'égal de Jean Moulin. Sa biographie est parfaitement connue et il est mort en déportation.
Bonnefoy écrivain
Avant 39-45, on trouve ses traces localisées en Auvergne. "Aspect de Royat" en 1932 est publié par les éditions Mont-Louis, les mêmes qui impriment le Moniteur du Puy-de-Dôme, il préface un ouvrage de poésie régionaliste auvergnate toujours édité par Mont-Louis. Même époque, L'histoire du papier d'Auvergne édité encore par Mont-Louis est dédié à Madame Pierre Laval dont on sait que son mari est le propriétaire du journal Le Moniteur du Puy-de-Dôme. Ses autres ouvrages répertoriés sont édités par la Nouvelle Société d'Edition à Paris.
Puis, plus rien.
Bonnefoy/Bruss
En 1946, parution d'un roman d'anticipation plutôt sombre toujours à la Nouvelle Société d'Edition sous le nom de B.R. Bruss. Puis plus rien jusqu'en 1953 où il réapparait avec un autre roman toujours peu optimiste dans une collection éphémère qui disparaît aussitôt. Ces deux romans, Et la Planète sauta... et Apparitions des Surhommes sont, d'après la critique, deux bons romans, écrits avec soin et d'envergure plus importante que la majeure partie de l'oeuvre ultérieure de Bruss.
En 1954, Bruss entame une longue collaboration avec le Fleuve Noir où il écrira des romans jugés en majorité de bonne facture. Rappelons que les débuts du Fleuve Noir abrite d'autres écrivains collaborationnistes "repentis" et discrètement au travail sous pseudonyme. Plus tard, il entreprend d'autres travaux d'écriture plus ambitieux sous le nouveau pseudonyme de Roger Blondel. Enfin, il se consacre également à la peinture et en moindre mesure, à la sculpture.
En 1975, il partage sa vie entre l'Auvergne (sous-entendue natale) et Paris.
Convergences flagrantes :
Né à Lempdes-sur-Allagnon, commune proche de Clermont-Ferrand (en dessous d'Issoire) // Vit partiellement en Auvergne en 1975.
La photo officielle de Bruss/Blondel et la caricature de Bonnefoy dans l'Aurore de mars 1955 sont bien plus ressemblantes qu'elles ne sont dissemblables.
Ecrivain, rédacteur en chef, fonctionnaire du ministère de l'information // Ecrivain
Goût pour la peinture (Livre Royat) // Peintre
Existe jusqu'en 1944, apparition en 1946 et 1955, disparition // inexistence avant 1946, réelle apparition à partir de 1953.
A noter :
Pas d'autre Bonnefoy jugé ou apparaissant dans le gouvernement de Vichy.
L'article de Charles Moreau est plus documenté que ce que j'ai pu trouver, j'en conclus qu'il a de meilleurs éléments "en vrai" et non du virtuel qui fait mal aux yeux à force. Il doit y avoir une erreur cependant, il parle du "châtelain des Grèges dans la Haute Loire" en 1975, mais il n'y a pas de Grèges mais bien une ville nommée Grèzes qui se situe très près de Lempdes-sur-Allagnon.
Je crois bien que la vérification BONNEFOY (Auguste-Isidore-René) ressemblera à une preuve en croix
Si elle doit servir de garantie 100%, ce n'est pas moi qui irait la chercher!
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Très bel effort de synthèse! J'applaudis des quatre tentacules! Il y a des identités qui sont acceptées avec beaucoup moins de preuves (certaines attributions de pseudos que l'on trouve candidement indiquées de ci, de là, sans aucune vérification, ou sur des spéculations...).
Reste le mystère (mais qui n'intéresse que moi, heureusement) du PREMIER dévoilement public (dans un article, une interview, un livre...) de René Bonnefoy comme vrai nom de Bruss ou de Blondel...
Pour l'instant, j'en suis toujours au "Rayon SF"... ça ne peut pas être la première occurrence, je n'y crois pas!
Oncle Joe
Dernière modification par Nick Talopp (07-04-2009 10:59:37)
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T
Reste le mystère (mais qui n'intéresse que moi, heureusement) du PREMIER dévoilement public (dans un article, une interview, un livre...) de René Bonnefoy comme vrai nom de Bruss ou de Blondel...
Pour l'instant, j'en suis toujours au "Rayon SF"... ça ne peut pas être la première occurrence, je n'y crois pas!
Oncle Joe
Si-si, ça m'intéresse aussi, mais ça c'est de la recherche sur vrai papier, moins facile. Déjà, et je l'ai déjà dit, je n'ai pas le Rayon SF, il y a d'ailleurs plein de choses de ce genre que je n'ai pas, je suis une handicapée de l'encyclopédie et on ne se moque pas!
Et puis, il y a un autre mystère, qu'ont donc fait "les" Bonnefoy entre 1946 et 1953?!
Il y a quelques indications de "leurs" activités au tout début des années 1950.
Marcel Castillan et Georges Brass ont servi à cette époque pour des romans dits alimentaires dans des éditions si populaires que personne n'aurait mis le nez dedans (Roger Fairelle étant apparu beaucoup plus tard pour une reprise d'un Marcel Castillan), voir :
http://cf.geocities.com/mondesperdus/interviewBruss.htm
Et en notes, on lit ceci :
Certains prêtent ce pseudonyme à... Frédéric Dard (!), lequel ne l'a jamais reconnu, et pour cause ! Le fait que les Éditions Lutecia, qui ont publié 7 des 8 "Georges Brass" entre 1952 et 1955, avaient leur siège social à Lyon y est probablement pour quelque chose...
et cela
Le premier "Georges Brass", en 1951, et le seul à n'être pas sorti chez Lutecia mais aux Édition B.N. à Paris.
En fait, c'est évidemment l'inverse, Georges Brass était le nègre de F. Dard à Lyon pendant que ce dernier écrivait les livres des autres. Plus tard, ne sont-ils pas entrés simultanément mais par deux portes différentes au Fleuve Noir?
(c'est une plaisanterie, je précise au cas où...)
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Un plaisanterie, c'est vite dit! Tu as peut-être mi le doigt sur une passerelle Bruss-Dard qui manquait cruellement... beaucoupo de choses s'expliqueraient...
Oncle Joe
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L'oncle Joe, loué soit son nom! m'a suggéré d'aller farfouiller dans les Univers, la revue de chez J'ai Lu, et c'était juste là, dans le n° 2 du troisième trimestre 1975 qu'est annoncé en petite note riquiqui de bas de page le véritable nom de Bruss... Fort, très fort!
Le pseudo Bonnefoy y est dévoilé au cours d'un article consacré à l'Histoire du Fleuve Noir Anticipation, dans une petite note suivant une courte présentation de Bruss : "Pseudonyme de René Bonnefoy. Signé aussi Roger Blondel"
La présentation elle-même dit :
"Le doyen de la collection, né en 1895. A donné à la collection [Fleuve Noir], entre 1953 et 1975, 43 romans? oeuvre le plus souvent dans le space-opera de tradition, selon une optique pacifiste fort sympathique, et avec des intrigues astucieuses et bien construites. On regrettera cependant une certaine grisaille persistante dans le style qui rend peu convaincantes beaucoup de ses évocations."
Un peu plus loin, pour illustrer la période classicisme du FNA, Bruss est de nouveau cité : "Pseudonyme de l'excellent romancier surréalisant Roger Blondel, auteur entre autres du Mouton Enragé."
L'article est signé Italo et Tomaso Tomasini mais il est précisé que "l'ensemble des notes est de la rédaction", donc cela peut être l'un ou l'autre des rédacteurs de l'époque sans précision possible.
C'est contemporain de l'interview d'Andrevon reproduite dans le Fiction 258 et paru en juin 1975, qui ne disait rien à propos du nom René Bonnefoy.
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Salut,
L'article est signé Italo et Tomaso Tomasini mais il est précisé que "l'ensemble des notes est de la rédaction", donc cela peut être l'un ou l'autre des rédacteurs de l'époque sans précision possible.
C'est quand même plus vraisemblablement Sadoul que Frémion, non?
A+
Patrice
Pensez bleu, comptez deux.
http://www.lingva.fr
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Poursuivant mon enquête, je demanderai à Sadoul et à Frémion, dès que j'en aurai l'occasion.
Juliette Raabe m'a fait une révélation (authentique?) sur la famille de Bruss, que je préfère garder secrète sous l'injonction terrifiée de Cirroco. Il est vrai que j'ai souvent la langue trop bien pendue...
Oncle Joe
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ah c'est malin ça , bravo de nous mettre l'eau a la bouche , pour la passer au savon apres , ah bravo ! dis nous tout , de toute façon , il n'y a personne ici
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Poursuivant mon enquête, je demanderai à Sadoul et à Frémion, dès que j'en aurai l'occasion.
Juliette Raabe m'a fait une révélation (authentique?) sur la famille de Bruss, que je préfère garder secrète sous l'injonction terrifiée de Cirroco. Il est vrai que j'ai souvent la langue trop bien pendue...
Oncle Joe
Bien que j'ai eu les doigts tremblants en faisant mes recherches, je n'ai obtenu aucun croisement sur le réseau.
ah c'est malin ça , bravo de nous mettre l'eau a la bouche , pour la passer au savon apres , ah bravo ! dis nous tout , de toute façon , il n'y a personne ici
Tu ne sais pas tout, quand il y a Personne, c'est rudement inquiétant
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en attendant des " révélations" de l'oncle , des précisions ici
http://fantastik2001.blogspot.com/2009/ … oy_28.html
j'aime bien la petite pique pour les forumiens de " litt popu."
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Un sacré boulot de Charles Moreau, qui tranche férocement sur les parlotes désinvoltes des uns et des autres (moi y compris) que l'on trouve sur les forums... hé hé! c'est une autre école, qui se perd...
Oncle Joe, nostalgique
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Salut,
L'article est signé Italo et Tomaso Tomasini mais il est précisé que "l'ensemble des notes est de la rédaction", donc cela peut être l'un ou l'autre des rédacteurs de l'époque sans précision possible.
C'est quand même plus vraisemblablement Sadoul que Frémion, non?
A+
Patrice
I & T Tomasini était un pseudo utilisé par Andrevon si je me souviens bien.
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Un sacré boulot de Charles Moreau, qui tranche férocement sur les parlotes désinvoltes des uns et des autres (moi y compris) que l'on trouve sur les forums... hé hé! c'est une autre école, qui se perd...
Oncle Joe, nostalgique
Yep, la vieille école
Il faut en être pour être d'une indéfectible fidélité aux noms véritables et au papier pendant qu'on pointe un doigt sévère sur le réseau et ses utilisateurs masqués sous pseudos, surtout quand on parle de Bonnefoy/Bruss/Blondel dans un blog!!!!
La preuve encore :
I & T Tomasini était un pseudo utilisé par Andrevon si je me souviens bien.
En attendant, l'article Wikipédia a été révisé (lui aussi) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/B.R._Bruss
Ce qui est très amusant, c'est que Charles Moreau est crédité pour "les preuves" dont tout autre est écarté alors que nos hypothèses non vérifiées sont exposées :
"René Bonnefoy avait été en fait Secrétaire Général à l'Information sous Vichy et condamné à mort en 1946 (sans être pour autant beaucoup recherché...) avant de voir sa peine réduite en 1955 à seulement 5 ans d'indignité nationale, preuve que la première était d'une sévérité très exagérée." et ça, ce sont juste des extrapolations... on va dire : sentimentales. MdR
PS Merci, Jeandive de suivre assidument et d'avoir transmis le lien
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Ce qui est génial avec Wikipedia, c'est que la vérité historique change tout le temps! J'aime bien le concept: c'est un peu comme l'histoire constamment réécrite sous Staline ou dans "1984", mais en sympa!
Oncle joe
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Soyons justes : en plus, les révisions sont toutes parfaitement accessibles sur Wikipédia
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Une précision toute droite envoyée depuis l'AFR, un concombre masqué sympathisant
Italo et Tomaso Tomasini étaient en réalité un pseudonyme de Jean-Pierre Andrevon, qui écrivit également en ces pages un papier sur Jean-Gaston Vandel, alias Paul Kenny, alias (pour moitié)... Jean Libert, le rexiste réfugié en France. Le même Andrevon qui publia une nouvelle signée Roger Blondel dans son anthologie "Retour à la terre 3", en Présence du Futur, 1977.
J'ajouterai que notre ami Charles Moreau étudie l'œuvre de Paul Kenny sur son blog que l'on peut lire ici : http://fantastik2001.blogspot.com/searc … UL%20KENNY
(je suis "a Super Villain", moi? non-non, qui aime bien etc. !)
A propos de pseudos et de Libération, je vous invite à lire ce très intéressant article qui parle de romans policiers en Belgique et par ricochet de SF et du Fleuve Noir en particulier : http://linguaromana.byu.edu/huftier7.html
Ah, "Quelle époque opaque"! citerai-je sans vergogne
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bon , parfois je ne comprend pas les sous-entendus ( ce qui est un peu agaçant , comme de dire qu'on a des infos sur la famille Bruss et ne pas les dire..ais-je l'air d'insister ? )
concernant wiki, malgré ses imperfections ( ça existe la perfection ?) globalement , qd on a un minimum de recul par rapport au mot " information " , c'est tout simplement génial . Serait curieux de connaitre le " correcteur" de l'info sur bruss/blondel....
concernant moreau , miss jones - a vot' service pour le suivi - as-tu , pour info et sans pretention , laissé un message sur son blog sur ce topic BDFI ? Car au final , que va-t-il rester de toutes ces recherches ? un article synthetique qq part ?
je vais voir ( a l'occasion ) avec lui et noosfere pour savoir s'il y a moyen de mettre ça sur la page Bruss de noos : et toi , serais-tu d'accord pour qu'on y mette ( orthographe de " mette" ? ) tes recherches - avec origine du texte oeuf corse - ? : je trouve tj dommage d'aller sur 36 sites pour avoir toutes les infos ....euh , ça peut etre aussi ici mais je trouve la presentation des fiches auteurs plus completes/lisibles sur noos : section articles , section biblio etc )
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Euh...
Pour les sous-entendus, à part nos bêtises généalogiques qui n'ont réellement qu'un intérêt ludique mais qu'on se donne le droit d'être un peu agaçants quand ça nous fait rire et que cela ne blesse personne, z'yva! demande-moi tout si ce n'était pas assez transparent! (j'assure grave, là, pourvu que je sois à la hauteur)
Pour au moins l'un des contributeurs-correcteurs de Wikipédia, qui est d'ailleurs très sympa, ce n'est pas difficile, il suffit de regarder les historiques pour les trouver ses camarades et lui, et quand on fréquente Litt'Pop' (lien en haut dans les ressources), on peut même lui causer facilement.
Pour la grande rassemblerie, il était plus ou moins question qu'on en fasse un article dokuwiki ici même avec un lien respectueux vers l'article de Charles Moreau. J'aime beaucoup les liens... et pas de dérapage sur les mots!
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J'ai personnellement rencontré plusieurs fois et donc connu B.R. Bruss, alias René Bonnefoy, alias Roger Blondel, après avoir réédité dans Ailleurs et demain classiques Et la planète sauta que j'avais lu tout gamin et qui m'avait beaucoup impressionné alors.
J'ignorais à l'époque et jusqu'à tout récemment l'essentiel de son passé vychiste sur lequel il demeurait évidemment discret. Internet n'existait pas à l'époque. Pour autant que je me souvienne, il laissait juste entendre qu'il avait été quelque chose dans un secrétariat à la jeunesse sous Vichy. Je n'ai jamais cherché plus loin sinon dans quelques ouvrages sur Vichy où je n'ai pas trouvé grand chose. À dire vrai, ce n'était pas mon domaine. J'ai dû très vaguement en parler avec Henri Amouroux, que je connaissais bien chez Laffont et que je rencontrais souvent, mais je ne me souviens pas qu'il m'ait rien dit de précis.
Bonnefoy habitait à Paris un HLM assez minable dans le 13° ou le quatorzième arrondissement. Mais il avait en Auvergne, je ne sais plus où exactement, un château immense et assez invraisemblable composé de quatre tours rondes médiévales qui avaient été réunies par des bâtiments très quelconques par un général d'empire. Seule une petite partie en était habitable. Il en avait décoré lui-même de fresques sur chaux quelques pièces dont sa chambre à coucher. Je me demande si après la Libération, il ne s'est pas tout simplement cloîtré dans cette immense bâtisse.
Je suis allé dans ce château au moins une fois et peut-être deux, vers 1975. Il y détenait des œuvres d'art anciennes assez incroyables comme les boiseries d'une chambre italienne de la Renaissance démontée et une tapisserie chinoise de velours gratté. Je ne me souviens pas du reste mais il était très fier de me montrer tout ça dans la nuit, à la lumière d'une lampe torche ou d'une bougie car il n'y avait pas d'électricité dans tout le château, seulement dans une des tours.
Bonnefoy avait un fils du même nom, à ne pas confondre avec le poète Yves Bonnefoy, qui était critique d'art et je crois écrivain et qui est mort prématurément et brutalement d'une crise cardiaque. L'épouse de ce fils tenait rue de Seine une galerie consacrée à l'art naïf qui, semble-t-il, n'existe plus.
Je possède en effet deux petites huiles de Bonnefoy-Bruss-Blondel et deux ou trois dessins, des gouaches ou des huiles. J'ai acheté les deux tableaux à Jacques Wyrs, peintre lui-même et à qui la belle-fille de Bonnefoy avait confié quelques œuvres pour qu'il les vende après la mort de Bonnefoy-Bruss.
Wyrs était un ami de moi assez proche, un personnage très étrange, très excentrique dont l'œuvre a par ailleurs orné de nombreux disques et quelques livres des années 1970/80. Cette œuvre est injustement méconnue.
Il avait beaucoup d'admiration pour Bonnefoy qu'il a été un des derniers à avoir visité avant sa mort et dont il m'a décrit les derniers jours pathétiques. Je pense, sans en être sûr, que Jacques Wyrs était juif. Il avait en tout cas beaucoup souffert dans son enfance durant la Seconde Guerre mondiale dans l'est de l'Europe et je ne sais pas ce qu'il savait ou ne savait pas du passé de Bonnefoy.
Il est mort il y a bien des années et sa femme aussi. Difficile donc de remonter cette piste même s'il lui reste un neveu qui conserve une partie de son œuvre.
J'avais et j'ai toujours beaucoup d'admiration pour certains livres de Roger Blondel, surtout pour Bradfer et l'éternel. Il a été publié chez Gallimard et chez Laffont sous ce nom.
Bonnefoy tel que je l'ai connu, était un homme assez dur, assurément aigri, dont les talents étaient multiples et qui estimait visiblement, non tout à fait sans raison, que le sort n'avait pas été juste avec lui.
Voilà ce que je peux en dire, et guère plus.
Gérard Klein
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Cher Maitre
Sais-tu si le Claude Bonnefoy, auteur d'un "Ronceraille" dans la collection Ecrivains de toujours (Seuil, 1978), a un rapport avec la famille de B.R. Bruss?
Oncle Joe
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Ah, M'sieur Klein, merci beaucoup pour ces souvenirs et précisions!
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Je voudrais d'abord préciser que tous les tableaux et dessins que je connais sont signés B.R. Bruss. B.R. sans doute pour Bonnefoy ou Blondel René. Il est impossible de les dater. Je les situerai dans les années 1950/1960, peut-être avant. Ils sont tous d'inspiration surréalisante, avec parfois comme un écho de Chirico. Je pense que la production picturale voire de sculptures de Bruss a été assez abondante et qu'il a été très déçu de ne faire aucune percée bien qu'il ait été introduit dans le milieu des galeries et artistique par son fils et sa belle-fille. Tout ceux que j'ai vus m'ont beaucoup intéressé voire plus malgré ou à cause d'une certaine naïveté dans la touche. Bruss n'avait sans doute pas fait d'études artistiques mais il avait une imagination certaine et un très bon sens de la composition.
Je ne saurais répondre à Oncle Joe. C'est possible car je ne me souviens pas du prénom du fils Bonnefoy, mais je pense que ce dernier est mort avant 1978, en tout cas plusieurs années avant la mort de Bruss qui avait été très affecté de cette disparition.
Je crois que Philippe Curval et Anne Tronche de par leurs activités dans l'art étaient amis du fils Bonnefoy et que l'Oncle pourrait poser la question à Curval si jamais il le rencontre dans le déjeuner dont il ne faut pas prononcer le nom.
Par ailleurs, j'aimerais que quelqu'un entreprenne quelque chose sur Jacques Wyrs et en particulier sur les couvertures qu'il a illustrées. Il ne travaillait jamais sur commande mais on pouvait choisir dans ses œuvres celles qu'on souhaitait reproduire. Sa production a été considérable et fortement liée à la science-fiction.
Il y a des sortes de filiations étranges.
J'en vois une, littéraire, entre Jacques Spitz et Blondel-Bruss, et une autre entre Bruss peintre et Wyrs. Je ne parle pas d'influences au moins dans le second cas mais d'une sorte de connivence dans un post-surréalisme fortement marqué par la science-fiction. Ce fut probablement la raison de leur insuccès.
GK
Dernière modification par Gille d'A (16-05-2009 15:04:38)
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Pour se faire une idée...
Un site est consacré au peintre Jacques Wyrs ici : http://wyrs.fr/index.html où un échantillon représentatif de son oeuvre est exposé.
Et une interview est consultable ici : http://wyrs.fr/interview.html où, effectivement, Jacques Wyrs se reconnaît dans la mouvance de Bruss.
Enfin, on trouve un film documentaire très intéressant, Le Rêveur Sidéral, réalisé par par Jacqueline Plessis en 1973 pour la RTF : http://wyrs.fr/video.html .
Par ailleurs, Jacques Wyrs est recensé dans le livre Autour de l'art juif par Adrian M. Darmon dont on trouve un extrait ici : http://books.google.fr/books?id=YG7MhIp … 1-PA299,M1 . Le livre est un peu controversé, n'y connaissant pas grand chose, je cite uniquement.
Amusant, le Bulletin des bibliothèque de France propose dans ses archives un compte-rendu d'une exposition "Science-Fiction" de 1973 réunissant les talents conjugués de Jacques Wyrs et... Gérard Klein.
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1973-03-0121-001
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Pour l'exposition, c'est exact. J'avais rédigé un texte à la demande de Jacques qui a été reproduit dans une petite brochure. L'exposition a eu lieu dans une commune au nord de Paris, Saint-Denis ou Saint-Ouen, je ne me souviens plus, sous l'égide d'une mairie communiste qui s'intéressait beaucoup à la science-fiction peut-être dans l'espoir d'attirer ses ouailles. J'en ai gardé le meilleur souvenir. Les responsables communistes de la culture dans le 93 se sont aussi intéressés à la science-fiction, ce qui était d'autant plus surprenant que dans les années 1950, c'était exactement l'inverse, la science-fiction étant présentée comme un faux nez de l'impérialisme américain.
Merci à la Sorcière de l'espace pour les adresses de sites consacrés à Jacques Wyrs que je vais aller consulter.
C'était un très bon ami qui avait un atelier assez invraisemblable rue au Maire, si je me souviens bien, où il faisait de temps en temps des fêtes et où on rencontrait, outre moi, Curval, Ruellan et je crois bien Spinrad.
Il voulait faire une galerie de son atelier sous le nom un rien pompeux de Jacques Wyrs International mais ça n'a jamais vraiment marché. Je ne crois pas qu'il ait beaucoup exposé ailleurs car il détestait les galeristes. Il faut bien dire qu'il avait un caractère exécrable sauf pour ses amis. Je ne me suis jamais, jamais, jamais, disputé avec lui.
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qq couvertures sur google images
http://images.google.fr/images?hl=fr&rl … s&aq=f&oq=
et ce petit texte sur cette petite brochure : perdu au fin fond de l'univers sans doute ? ou facilement retrouvable pour que par exemple nos amis 42eme du nom le mettent a la suite des pré-postface de monsieur klein ?
rien a voir avec le sujet mais ds le texte -annonce de l'expo sur bbf , on parle d'une affiche pour le lancement d'ailleurs et demain : ou trouver ça ? - en papier ou juste en photo - nulle part sans doute ...
Dernière modification par jeandive (16-05-2009 22:36:09)
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La parenté entre l'illustration du "Galaxie" 83 (1971) et les toiles de Bruss est assez frappante.
Les artistes de cette période pour "Galaxie" sont très intéressants.
Oncle Joe
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ou voir des reproduction des tableaux de bruss ?
http://frenchbookcovers.blogspot.com/20 … brass.html
Dernière modification par jeandive (16-05-2009 22:46:29)
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Sur certaines couvertures des romans signés Blondel chez Lattès.
Oncle Joe
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je vais essayé de trouver ça
sinon j'ai retrouvé un article de maitre klein sur wyrs ds " horizons du fantastique"
je vais les scanner ( en faisant attention cette fois , rapport a mes scans trop petit de la revue " bizarre" sur l'article ..de maitre klein ) ds un autre topic sur wyrs ou je mettrais un lien vers ici
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Amusant, le Bulletin des bibliothèque de France propose dans ses archives un compte-rendu d'une exposition "Science-Fiction" de 1973 réunissant les talents conjugués de Jacques Wyrs et... Gérard Klein.
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1973-03-0121-001
J'ai ça quelque part mais je n'ai aucune idée de l'endroit exact. Je crois que Dave O'Brien le possède (sans doute!), si j'ai bien compris lors d'une discussion il y a deux-trois ans.
Dernière modification par Fantomas (22-05-2009 20:59:03)
Site: http://collectiondaventures.monsite.wanadoo.fr
Blog consacré aux fictions mettant en scène des peuples précolombiens: http://lespeuplesdusoleil.hautetfort.com/
Forum: http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/portail.htm
Blog sur la SF ancienne: archeosf.blogspot.com
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si tu retrouve le texte , n'hesite pas a le scanner , je le rajouterais là
http://forums.bdfi.net/viewtopic.php?pid=28302#p28302
pour bruss/bonnefoy , quasi rien trouvé sur google sf ça ( du site deja cité )
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C'est mieux que rien! ça donne une idée.
Oncle Joe
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Je suis vraiment très heureux pour toi, il est magnifique !
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Merci
Bien sûr, j'attends maintenant Et la planète sauta à un autre détour
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yes , ça vaut le coup de faire le trottoir ) ok je sors
nan je suis pas jalou , je l'ai aussi ( mais pas eu a ce prix
le second titre est sans doute celui paru au no40 du FN en 54 ( il aimait bien les soucoupes , il y a eu aussi " sos soucoupes" la meme année , il a peut etre du travailler ds un magasin de porcelaine a la Libération ?
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Trouvé hier sur un trottoir, quasi neuf! ça tombe bien, non?
http://www.bdfi.info/img/vign/t/v_tpsfu … hommes.jpg
Apparition des Surhommes, Jean Froissart Temps Futurs n°1, 1er trim. 1953
Prévu et jamais paru dans cette édition, n° 2 : La Guerre des soucoupes.
Pas si courant!
Mais plus rare, "Et la planète sauta" avec sa jaquette... ça ne se trouve pas sous les sabots d'un dahu...
Oncle Joe
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http://www.wanted-rare-books.com/b-r-br … vre-sf.htm
pour qui a plein de pépéttes ( ailleurs ds les 65€ )
l'article de fiction cité plus haut ds la conversation
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Grâce à un don très apprécié de l'Oncle Joe et aux encore fidèles soins de mon vieux scanner (faut que j'en change, les rayures commencent à gêner), une belle illustration réalisée par B.R. Bruss pour un roman de Roger Blondel : Un Endroit nommé la vie.
Editions JC Lattès Edition Spéciale, 1973.
Bien que doublement sous pseudo, il est explicitement déclaré en bas de page que les deux signatures sont d'une même personne. On découvre enfin une œuvre du peintre, yep!
C'est cool les braderies de Lille, on reçoit des copains et des cadeaux
PS ce recueil de nouvelles est digne de figurer dans la base au même titre que certains romans de Boris Vian : "Qui suis-je? demande (...) le garçon de dix-huit ans qu'on vient de "démailloter" après lui avoir injecté toutes sortes de sciences, de traditions, d'idées reçues." L'épluchage du sommaire suit bientôt.
[Gil] Dacodac ! Merci !
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Et c'est un envoi, à je ne sais plus qui de connu, je crois. Qui, d'ailleurs? Sait-on jamais, ça peut donner des pistes de recherches...
Oncle Joe
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Marcel Bisiaux, le journaliste. J'attendais de faire quelque recherche pour en causer
Chou blanc sur le net... J'ai bien trouvé une Quinzaine Littéraire mais l'article sur Blondel n'est pas signé par lui. Je suppose toutefois que la revue est le lien qui occasionna cette dédicace.
Par contre, j'ai trouvé le responsable de l'erreur d'orthographe du nom réel de Bruss :
http://books.google.fr/books?id=Hgg2Wvw … 22&f=false
French Xx Bibliography
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Un Endroit nommé la vie, le sommaire
Editions JC Lattès Edition Spéciale, 1973.
Une soirée au Biocyclos, p 7-24
La Maison étincelante, p 25-41
La Maison et le repos, p 43-60
Un Endroit nommé la vie, p 61-89
Le Sculpteur, p 91-98
Les Chercheurs, p 99-115
L'Arrestation, p 117-131
Les Sept et la princesse, p 133-163
Les Roues et les couloirs, p 165-175
La Vendeuse de coquillages, p 177-183
La Mort du mandarin, p 185-209
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andrevon remet ça sur bruss-blondel avec un dossier dans le dernier no de la revue galaxie
Galaxies N°20 / Lunatique 85
Le Dossier : Docteur Bruss et Mister Blondel, dirigé par Jean-Pierre Andrevon
La Bataille noire (nouvelle) - B.R Bruss
Les Roues et les Couloirs (nouvelle) - Roger Blondel
Dans le train (nouvelle) - Jean-Pierre Andrevon
La Guerre du Pou (nouvelle) - Roger Blondel
Entretien avec Roger Blondel (et B.R Bruss) - Jean-Pierre Andrevon
Bibliographie établie par Jean-Pierre Andrevon.
Parution : Novembre 2012
192 pages ~ 11 € ( + 2 € de port ).
> http://www.galaxies-sf.com/
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