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. Stingray Sam!
Sans bla-bla-bla inutile, si vous êtes amateurs de sérial de space opera westernien en noir et blanc, de collages Monty Python, de cosmic muzak et, bien sûr, de tabac à chiquer Liberty Chew, sans attendre, partez en quête de Stingray Sam! et de ses aventures en compagnie de Quazar Kid sur Mars et bien d'autres planètes !
C'est une histoire toute simple, de Mars à Mars, dans un univers impitoyable. Il y a des bandits, des justiciers, des petites filles perdues, des robots, des savants fous et des salles d'attente...
C'est réalisé par Cory McAbee avec Cory McAbee et même avec la fille de McAbee, mais y'a aussi ses potes qui font la musique, American Astronaut, et qui jouent aussi, et probablement sa copine et d'autres, ça s'appelle un film indépendant sorti en 2009...et c'est très bon.
Pour les plus purs d'entre nous, il a tourné un film il y a plusieurs années qui s'appelait The American Astronaut, justement, et c'était déjà un space opera westernien, mais la quête risque d'être plus longue, niveau 50 à peu près.
Bon, comme je suis Quest Mistress, je vous donne la Back Door directement au comptoir Liberty Chew de Stingray Sam! où vous découvrirez tout ça et mieux encore, les deux premiers épisodes téléchargeables (en américain, of course) :
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Salut,
Jeam Tag a eu la gentillesse de nous confier sa fiche sur les films écris par les Strougatski ou adaptés des oeuvres des Strougatski.
A+
Patrice
Pensez bleu, comptez deux.
http://www.lingva.fr
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Repo Men , film américain, canadien, genre : science-fiction.
Réalisé par Miguel Sapochnik, avec Jude Law, Forest Whitaker, Alice Braga, Liev Schreiber, Carice Van Houten, etc ...
Rémy et son ami Jake ont un bon travail,
leur devise préférée est "Un travail, c'est un travail !".
Ils sont payés à la pièce, ils vivent dans de belles maisons,
Rémy a un charmant garçon, une belle femme,
elle préférerait pourtant qu'il travaille à la vente, même si le salaire serait un peu moindre,
les horaires seraient plus réguliers.
Rémy est "Repo Man", récupérateur d'organes artificiels impayés.
Il a une feuille de route journalière, s'introduit chez le mauvais payeur, l'immobilise avec un taser, lui lit ses droits,
puis l'ouvre pour récupérer l'organe impayé qui sera recyclé par le fabricant, la société "L'Union".
Combien êtes vous prêts à dépenser pour un foie, un rein, un coeur, simplement pour rester en vie,
ou pour remplacer un genou, des yeux, une oreille ?
En France, aujourd'hui, la question ne se pose pas d'une façon aussi abrupte puisque l'assurance sur le corps est obligatoire, qu'elle est indexée sur le salaire de l'individu.
Dans un pays, ou dans un temps, où la Sécurité Sociale n'existe pas,
évidement les choses ont un coût
L'amour et l'amitié peuvent-ils résister à l'activité professionelle
Déja E. C. Tubb, dans "Le navire Etoile" (ou Objectif Pollux), évoquait ce problème,
y a-t-il une justification possible pour supprimer des individus devenus inutiles ou nuisibles pour la Société, les malades, les vieux, les retraités, les handicapés ?
Quel sont les motivations, les états d'âmes, des "tueurs" autorisés officiellement.
Dans le film, la Société "L'Union" comme toute société capitaliste ne recherche que le profit, le vendeur explique clairement que la vente cash ne les interesse pas, l'objectif est le crédit, le sous titrage indique plusieurs TEG, 18,0 19,4 et 20,4 soit des taux effectifs bruts largement usuraures qu'il est largement impossible de rembourser.
Jake justifie son travail en soutenant que l'ordre doit être respecté :
"si l'on ne paie pas le crédit de sa voiture, la Banque reprend la voiture,
si l'on ne paie pas le cédit de sa maison, la banque reprend la maison,
donc si l'on ne paie pas le crédit de son organe artificiel, "L'Union" le reprend"
de nombreux films ou livres traitent de sujets proches :
La dixième victime
Sous le caducée
Génies en boites
La musique est extraordinairement bien choisie et adaptée à chaque scène,
au début, la première récupération d'un foie rhytmée par Rosemary Clooney chantant: Sway
puis Alice Braga, pleure "Cry me a river"
enfin le film se clôt sur Dream a Little Dream of Me par The Mamas And The Papas
Toute la B.O. ICI
La bande-anonce américaine : http://www.kdbuzz.com/?repo-men-bande-a … fi-medical
Et puis, j'ai raconté le film autour de moi,
chaque fois, j'obtenais des éclats de rire !
La première fois que Remy récupère un foie, il met un masque, des gants, une belle combinaison,
ensuite, on voit Jake opérer avec un couteau de cuisine ....
J'ai alors compris que le film entier n'était qu'une farce, qu'un délire, éventuellement une charge contre une société qui oblige des hommes a exercer de semblables métiers.
Courrez-y !
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MONSTERS de Gareth Edwards (2010) avec Whitney Able et Scoot McNairy. J'en sort. Super. Depuis 6 ans des Aliens , ramenés par une sonde de la NASA infestent une zone d'Amérique du Sud, la zone est en quarantaine, et pour deux américains la traversée de la zone sera obligatoire pour retourner chez eux. Les aliens avec le temps sont devenus gigantesques. Une des scènes finales se déroulant dans une station service abandonnée est dantesque. Je suis preneur de ce genre de film, comme District 9 et Cloverfield. Si Cloverfield passe mieux en vidéo qu'en salles je pense qu'il faut voir Monsters en salles et qu'en vidéo le résultat sera moins réussi. Même la "simple" scène du mur à la frontière est très réussie. Isma (qui n'est pas un fin critique cinématographique)
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Une petite compil de gadgets cinématographiques:
* 1. Demolition Man : les 3 coquillages
* 2. Retour vers le futur 2 : les Nike et l'hoverboard
* 3. K2000 : KITT et son tableau de bord
* 4. Men in Black : le Neuralizer
* 5. Opération Tonnerre : le Jet Pack de James Bond
* 6. Matrix : le Nokia 8110
* 7. Harry Potter : la cape d'invisibilité
* 8. Star Wars : le sabre laser
* 9. Batman : la ceinture
* 10. Captain Orgazmo : l'Orgazmorator
* 11. Alien : le détecteur de mouvement
* 12. Minority report : l'écran holographique
* 13. Le Cinquième Élément : la palette maquillage automatique
* 14. Stargate SG-1 : le Zat'nik'tel
* 15. Iron Man : l'armure
* 16. Total Recall : le masque transformiste
* 17. Code Lisa : Lisa
* 18. Star Trek : le Phaser et le Transporter
* 19. The IT Crowd : l'Internet
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Quelqu'un a-t-il vu ce film ?
Non,
j'attendrais le 06 avril 2011,
comme tout le monde.
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Never let me go
Réalisé par Mark Romanek, avec Carey Mulligan, Andrew Garfield, Keira Knightley.
Film anglo-américain, produit en 2010, sortie en France 2 mars 2011.
d'après un roman de Kazuo Ishiguro : Auprès de moi toujours (Never let me go)
Editions des Deux Terres (2 mars 2006) ISBN-13: 978-2848930190
440 pages, Traduction d'Anne Rabinovitch
Kazuo Ishiguro est un écrivain japonais né à Nagasaki en 1954 mais il vit en Angleterre depuis l'âge de six ans. http://www.bdfi.net/auteurs/i/ishiguro_kazuo.php
Lien vers allociné http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g … 44222.html mais je vous préviens que le résumé est partiellement faux.
Ci-dessous, notes que vous pouvez ne pas lire si vous désirez voir le film sans à priori
Un trio amoureux voit le jour à l'âge de dix ans dans une institution douillette et rétro perdue dans la campagne anglaise. C'est aussi à l'âge de dix ans qu'une gardienne subversive leur apprend, dans le silence d'une classe ordonnée, qu'ils sont des clones destinés aux dons d'organes. Dans cette uchronie qui débute en 1967, la médecine a triomphé de la maladie, le monde respectable élève avec compassion ces médicaments d'un nouveau genre jusqu'à leur maturité, des êtres dont l'humanité n'est pas certifiée.
Et d'ailleurs, le spectateur devrait se poser la question : humains, le sont-ils ces enfants qui acceptent leur destinée morose sans sursaut, sans fuite, sans rebellion, à peine en quête de formulaires pour un sursis depuis leur chambre de banlieue. Et quel est ce monde où personne ne lutte pour eux?
Donc, un trio amoureux voit le jour à l'âge de dix ans mais le couple qui se forme n'est pas le bon, il leur faudra près de vingt ans pour s'en rendre compte et deux d'entre eux mourront. Finalement, c'est l'essentiel du film. Du glamour adolescent, romantisme, sons assourdis, yeux tendres et gestes amorcés, lent, très lent, dans un décor bucolique délavé par la pluie.
Un film très britannique, crépusculaire, avec des allures de cartes postales figées dans un album. L'idée puissante initiale n'est finalement qu'un paysage très seventies pour un mal être poignant mais tellement ennuyeux, c'est navrant. Les jeunes acteurs sont bons, on retrouve Charlotte Rampling toujours bon pied bon oeil, la musique est de la musique adaptée au romantisme demi-teinte ambiant, elle ne m'a pas semblé remarquable mais c'est une affaire de goût, les images sont souvent très belles et on a vraiment tout le temps de les admirer.
Plutôt qu'un réflexion de type science-fictive, il m'a semblé voir une histoire à travers le miroir, un psyché très brouillé et déconcertant, une rêverie plutôt qu'un rêve ou un cauchemar. Une longue rêverie neurasthénique que je ne conseillerai certainement pas aux amateurs de sensations plus relevées.
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Une uchronie ? ça me surprend un peu...
Oncle Joe
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Eh bien, je te laisse juge : en 1967, révolution médicale (indiquée dans le générique de départ) toutes les maladies sont curables ; en 1978, les enfants ont 10 ans et vivent dans une institution anglaise, le récit s'achève dans les années 1980. L'environnement est très seventies, vêtements, automobiles, lieux...
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En effet...
Et comme apparemment, le roman a été écrit après 1967 (vu l'âge de l'écrivain), ça doit être une uchronie, et non pas l'adaptation tardive d'une anticipation...
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Je reste un peu sceptique, après avoir lu par ci par la sur la toile des avis sur le roman.
Je me demande si ce n'est pas de l'"histoire secrète" plutôt que de l'uchronie, à savoir que la fameuse "révolution médicale" serait tenue secrète et ne servirait que des privilégiés (le reste du monde ne serait pas au courant, ça pourrait aussi bien se passer aujourd'hui et on n'en saurait rien...).
A vérifier, et de plus, il peut y avoir des variantes importantes entre le roman et le film...
Oncle Joe
Dernière modification par Nick Talopp (09-03-2011 11:09:58)
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Je n'ai pas lu le roman mais l'auteur est crédité en tant que scénariste d'après IMDB, il a dû au moins jeter un oeil donc. Le livre est sorti en 2006 en GB. L'auteur est célèbre, c'est un de ses romans qui avait inspiré Les Vestiges du Jour de James Ivory, film que j'avais beaucoup aimé à sa sortie.
Ne pas lire si vous voulez voir le film.
Par contre, le film n'est pas de l'histoire secrète, les livreurs, l'infirmière banale d'un hôpital, ils sont tous parfaitement au courant. Les enfants devenus grands et au fait de leur condition se baladent en ville. J'ai un moment songé à un monde parallèle, mais aucune indication, à y réfléchir n'indique cette possibilité malgré, l'impression que j'en ai tirée, peut-être justement parce que le film est un peu raté.
Il y a des images plutôt fortes ou qui auraient dû l'être et qui convergent vers une uchronie : une distribution d'objets usagés dans une espèce de braderie* à l'intention des enfants qui payent en jetons dont une k7 glamour qui donne le titre du film (et du livre), des scènes de jeux de rôle où ils s'essayent à la vie de dehors, des passages très courts où on les voit prendre un verre de lait et un gobelet médical (on aurait pu croire qu'ils sont drogués mais la suite ne permet pas de suivre cet indice), passer leur bracelet devant un compteur électronique avant de sortir jouer dehors, subir la visite d'un médecin qui examine également les bleus, des séquences en automobile genre Ami6 (qui ressemble, je suis nulle en bagnole, avec un levier de vitesse en hauteur), un bistrot, une agence, tout est connoté début 1980...
Un dialogue final avec deux des gardiennes retraitées à présent est tout à fait clair, le monde les considère comme des médicaments, ils n'ont pas d'âmes, à la Blade Runner. Tu remplaces le test de la tortue par leur capacité créative qui est suivie depuis leur enfance, et ici, elle est bafouée puisque personne ne veut croire à leur humanité, c'était un leurre de bonne conscience et finalement très cruel de la part de ceux qui se questionnent encore un peu. La seule révolte est un cri de rage dans la nuit. A noter qu'à aucun moment il n'y a véritablement d'explication à propos de clonage, il n'en reste pas moins que c'est l'unique possibilité par rapport au scénario, c'est sûr. Et cette âme qui tombe au bout de deux heures est bien le constat de la création humaine qui ne peut égaler Dieu.
Je n'ai pas lu le roman, je te rappelle, mais je crois bien qu'il s'agit juste d'un paysage vaguement anticipatif créé pour mettre en relief l'éducation anglaise, stricte et douillette, "censureuse" et ombilicale (les gamins n'osent pas sortir de l'enceinte et se racontent des histoires atroces décrivant ce qui est arrivé à ceux qui l'ont fait), pour un avenir de paumés. Rien à voir, par exemple, avec l'excellent bouquin de P.D. James, adapté également en film, Les Fils de l'homme, qui a écrit elle un vrai roman de SF.
* une vente de charité sur le mode de celles que décrit si bien Agatha Christie. Ce sont des dons des bonnes personnes de l'extérieur à priori qui ont fait leur grenier... et leurs poubelles.
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Il semble donc que le roman n'ait fait qu'un peu "inspirer" le film, qui lui, serait franchement SF (comme "The Island", par exemple) ET en plus uchronie. Intéressant!
Oncle Joe
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Ce film, qui sort dans la vieille capitale aujourd'hui, serait un peu SF:
http://www.lemonde.fr/cinema/article/20 … _3476.html
Oncle Joe
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Il semble donc que le roman n'ait fait qu'un peu "inspirer" le film, qui lui, serait franchement SF (comme "The Island", par exemple) ET en plus uchronie. Intéressant!
Oncle Joe
Il faudrait lire le livre aussi, je suppose.
Pour l'autre film dont tu parles, je passe le témoin à quelqu'un d'autre, j'attends désormais la tarte à la crème OVNI "Paul" des auteurs de Hot Fuzz et de Shawn of the dead
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Il faudrait lire le livre aussi, je suppose.
Il est vrai que les commentaires sur la Toile sont souvent sybillins, sous prétexte de ne pas dévoiler la fin...
Pfff.... c'est pénible, si en plus il faut lire les livres....
Oncle Joe
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Oui, ça s'appelait "les documents interdits", et c'étaient de faux documentaires.
Certains étaient très bien faits, on pouvait se faire avoir un moment, et d'autres étaient plus "grossiers" (ou plus cocasses) et on voyait la blague... il y avait un épisode avec des sortes de surhommes en Russie, où on voyait bien le côté blague.
Voir:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Documents_interdits
Oncle Joe
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Never let me go
Réalisé par Mark Romanek, avec Carey Mulligan, Andrew Garfield, Keira Knightley.
Film anglo-américain, produit en 2010, sortie en France 2 mars 2011.
J'en sors et moi, j'ai bien aimé ce film
ceci dit,
et d'une façon beaucoup plus générale, pour moi, il y a quelques temps, une histoire de SF se résumait à
(je schématise )
un garçon aime une fille, ou réciproquement,
dans une société surprenante ou délirante.
Or, un jour, j'ai compris que la romance n'était qu'un prétexte,
le but de l'auteur étant souvent la description de la société.
Depuis, je pardonne (je suis bon public) si la romance me parait faible, ou débile, ou pire.
Dans ce film particulier, la romance tient toute entière dans le dernier monologue,
qui, lui m'a amené à une réflexion nouvelle pour moi.
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L'Agence (The Adjustment Bureau) (2011), film américain , genre : science-fiction
de George Nolfi, avec Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly, Anthony Mackie, Terence Stamp, John Slattery, etc ...
David Norris, lors de sa campagne pour devenir sénateur de New-York, a déjà rencontré une fois Elise Sellas .
Il ne doit pas la rencontrer une deuxième fois.
Pour cela Harry Mitchell doit lui faire renverser son café avant 07:05.
Une inattention et tout le Plan s'écroule ...
L'homme dispose-t-il de son libre arbitre ?
Si oui, OK.
Si non, il faut que quelque chose ou quelqu'un ait déjà écrit l'histoire.
Vaste travail !
D'un bout de l'éternité à l'autre ...
Et alors, pourquoi jouer la farce ?
Ou alors, c'est une expérience, ou une suite de tests.
Ce qui nécessite un manipulateur, un observateur, la nécessité d'intervenir pour changer les paramètres.
A un niveau grossier, pour créer une éruption volcanique, ou un tsunami, faire proliférer un virus ...
A un niveau plus fin, permettre l'existence d'un grand savant, d'un grand dictateur, d'un messie ...
A un niveau encore plus fin, il faut de nombreux intervenants, si l'expérience ne concerne qu'un individu, il faut créer des décors, des figurants plausibles ...
Plus le niveau est fin, plus elle est modifiée par le rôle de l'observateur.
Et la répétition de l'expérience amène le sujet à modifier son comportement, a acquérir une éducation, un savoir,
comme les rats de laboratoire, ou les poules le long des routes qui ne se font plus écraser.
Or une seule expérience n'est pas significative ...
Ici les décors sont grands, les acteurs n'ont pas d'expression, mais c'est peut-être volontaire, l'histoire tient en haleine.
Je n'ai pas lu la nouvelle qui a inspiré le scénario, aussi n'ai-je reconnu l'origine que grâce au générique de fin.
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Source Code , film français, américain, genre : Science-fiction
Réalisé par Duncan Jones, avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga, etc.
Le capitaine Colter Stevens se réveille dans un train, en face de la jolie Christina Warren qui le connait bien, alors que lui se demande ce qu'il fait ici.
Quand, après huit minutes, le train explose, il se retrouve dans une capsule en liaison vidéo avec la sévère Colleen Goodwin, militaire qui lui explique qu'il est en mission, qu'il doit déterminer qui est le terroriste responsable de l'attentat. En effet, tout ceci a déjà eu lieu, mais il s'agit d'éviter une autre catastrophe bien plus meurtrière.
Pour cela, son esprit est introduit dans le corps d'une des victimes, il dispose alors de huit minutes, renouvelables, le source code pouvant être remis à zéro.
Nous sommes tous les enfants de P. K. Dick.
Les manipulations de la réalité, nous en avons déjà vu.
Et le déterminisme, voila un sujet battu et rebattu.
Enfin que ferions nous s'il nous restait huit minutes à vivre ?
Il n’empêche, avec des héros sympathiques et un scénario bien ficelé, le sujet est encore et toujours prenant.
C'est un film à petit budget, comme "The Cube" ou "Phone Game", espérons qu'il devienne culte lui aussi.
On peut penser à la série télé "Code Quantum", alors qu'il n'y a que peu de rapport.
Courrez-y, tout le monde y trouve son compte, les amateurs de SF, de policier, de suspense, d'action, ...
voir aussi films-horreur.com
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Tu m'as inspiré, je l'ai regardé hier soir. Les amateurs SF y trouveront leur compte, de suspense et d'action, plus ou moins, mais niveau polar?
J'ai trouvé le film sympathique dans le genre drapeau étoilé. Pourquoi les fins s'obstinent à être un peu nonoches et certains traits un peu trop rebattus? Admettons pour le soldat-héros mais le rapport soldat/scientifique devient vite agaçant.
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Nous savions tous que Hirokazu Kore-Eda était un réalisateur d’exeption (voir «Still Walking» et «Nobody Knows» pour s’en convaincre) mais avec son dernier film "Air Doll" il confirme de manière encore plus évidente son trait de génie : Une poupée gonflable qui, lassée d'être l'objet sexuel d'un fétichiste introverti, prend un jour forme humaine et décide d'aller voir le monde à l'extérieur. L’histoire de Pinocchio revisitée par une des plus grands réalisateurs Japonais du moment.
Sur un concept relativement simple quoique absolument génial, le réalisateur nous parle d'individus qui, noyés dans une grande mégapole Japonaise, se retrouvent dans une solitude incommensurable, figures fantomatiques à la recherche d’une raison d’être et d’affirmer leur identité. Pensant d’une façon délicieusement naïve, que les autres personnages sont également constitués de « vide » (gonflés à l’air) elle va donc poursuivre sa quête d’identité et rencontrer toute une communauté d’individus rejetés, en mal de vivre ou frappés de pathologies dont la cause est ce malaise récurrent d’une société Japonaise qui peine à affirmer les failles de son système. L’actrice Doona Bae est absolument incroyable et donne au film un aspect de conte de fée métaphorique sur les excès d’une société de consommation où tout est vide, creux, propre à être jeté et remplacé. De nombreuses petites scènes parsèment ce film d’une authentique touche poétique pour ensuite nous livrer des passages d’une grande drôlerie où les personnages, caricaturaux à l’extrême (quoique…), donnent un équilibre parfait à un film d’une grande originalité. Visuellement, une fois de plus le réalisateur nous donne ici une parfaite leçon de cinéma et confirme une fois de plus avec cet « ovni » cinématographique, que le cinéma asiatique malgré l’utilisation jusqu'à la trame de toutes les vieilles recettes qui firent sont succès, est encore capable de nous étonner et de nous prouver par sa fougue, son impétuosité et son inventivité, qu’il lui reste encore des tas de choses à nous dire.
Un voyage sobre et mélancolique, une superbe allégorie sur notre vie éphémère parcourue de souffles et de vides et dont le fondement si fragile ne vaut que par l’importance que nous voulons lui donner et les rencontres qu’il nous sera possible d’y faire. Un grand film sur la solitude et l’importance du regard des autres
Si vous n’avez pas encore visionné cette véritable « perle », je vous assure foncez, vous ne le regretterez pas !
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La programmation de Canal + a permis à certains de voir ou revoir "La révolte des Triffides"
Comme je n'ai pas pu en profiter
je me suis contenté de le charger sur megaupload.
W...a indique d'autre part que l’œuvre de John Wyndham a été adaptée trois fois
The Day of the Triffids (film), the 1962 film version
The Day of the Triffids (1981 TV series), the 1981 television version
The Day of the Triffids (2009 TV series), the 2009 television version
J'avais écrit une petite chronique sur le livre ICI
Dernière modification par Dr Mabuse (02-08-2011 21:41:13)
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La révolte des triffides (The Day of the Triffids), film américain 1962
Réalisé par Steve Sekely, avec Nicole Maurey, Howard Keel, Janette Scott, Kieron Moore, Janina Faye, etc ...
Bill Masen hospitalisé avec un bandeau sur les yeux n'assiste pas à la pluie de météores, spectacle unique et merveilleux visible de toute la planète.
La lumière provoque sur les Triffides, plantes carnivores, une mutation qui les rend gigantesques, mobiles et capables de dévorer les humains .
Le lendemain, tous les spectateurs sont devenus aveugles par destruction du nerf optique, ce qui provoque un chaos généralisé..
Seul voyant, Bill Masen, décide de rejoindre le bateau sur lequel il est officier.
En chemin il recueille Susan, une fillette enfermée dans un fourgon à bagages et donc épargnée, il découvre la réalité des Triffides.
Ils rejoignent le bateau sur lequel Bill est lieutenant, hélas il est désert et entouré de Triffides.
Ils décident de rejoindre Paris où le gouvernement français organise une conférence internationale,
Fuyant Paris désert, les deux rescapés arrivent au château tenu par Christine Durrant, charmante idéaliste essayant de recueillir un maximum de non-voyants.
Mais les Triffides se reproduisent, il faut encore fuir pour Toulon où la Marine recueille les survivants.
Pendant ce temps, Karen et Tom Goodwin, des scientifiques effectuant des recherches dans la solitude d'un phare isolé sur une ile perdue décident de rentrer à l'Université et de prendre le bateau du lendemain. Le bateau n'arrivera jamais et le couple devra lutter contre les Triffides présents sur l'ile.
Le chaos de la ville de Londres est surtout symbolisé par une désertification, quelques aveugles cherchent leur chemin, de nombreux véhicules accidentés, abandonnés, avec ce manque de réalisme caractéristique de cette époque au cinéma.
Le train qui entre en gare à toute vitesse, conduit vraisemblablement par un aveugle, et qui s’arrête miraculeusement à son emplacement habituel, est d'un comique involontaire.
Le départ pour la France à bord d'un petit canot automobile relève du même comique.
L'histoire originale est donc peu utilisée, sinon la conjonction entre la pluie de météores, donc la cécité de l'humanité, et mutation des Triffides.
Le film est beaucoup plus optimiste que le livre, il montre une humanité somme toute assez solidaire et prête à en découdre avec les méchants. il efface complètement l'étude de Wyndham sur les différentes organisations humaines capables de survivre à une telle catastrophe.
.
Ceci dit, c'est un film remarquable, réalisé avec les moyens de l'époque qu'il faut respecter.
voir la bande annonce sur IMDb : http://www.imdb.com/video/screenplay/vi2842822425/
le lien de chargement sur megaupload : http://www.megaupload.com/?d=WMETN8K6
Dernière modification par Dr Mabuse (02-08-2011 21:52:40)
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La révolte des triffides (The Day of the Triffids) série TV anglaise et australienne six épisodes de 26 minutes 1981
Réalisé par Steve Sekely, avec John Duttine, Emma Relph Maurice Colbourne, etc ...
Bill Masen se réveille à l’hôpital les yeux bandés, mais c'est le jour où le docteur Soames doit lui retirer son pansement et Bill l'attend, en égrenant ses souvenirs dans un magnétophone..
Bill est un botaniste , son travail est en rapport avec les Triffides,
Quelques années plus tôt une compagnie internationale sans scrupules a décidé d'exploiter ces plantes carnivores dont on peut extraire une huile capable de remplacer le pétrole.
Très jeune, Bill a rencontré son premier Triffide dans le jardin de son père, une grande plante née d'une graine apportée par le vent, mais qui l'avait cinglé de son fouet
La plante était trop jeune, ce qui avait sauvé Bill, mais le nombre des victimes de par le monde avait décidé les hommes à éradiquer les Triffides. Seuls ceux cultivés pour leur huile restaient confinés dans des champs, enfin dans des camps clôturés de barrières électriques.
La veille, une magnifique pluie de météorites, avait été admirée par toute l'humanité. Ce matin tous les témoins sont aveugles et les Triffides se sont évadés.
Ce résumé du premier épisode montre que l'adaptation respecte assez scrupuleusement le livre.
Tous les personnages sont présents et dans leur rôle, Josella Playton que Bill délivre de la brute qui l'avait réduit en esclavage, Beadley qui veut reconstruire la société en instituant le mariage entre chaque homme voyant et plusieurs femmes voyantes ou non, Miss Durrant.qui refuse cette polygamie, Coker qui pour aider les non-voyants enchaine les voyants qui doivent leur servir de guide, le même Wilfred Coker qui changera d'idée et aidera Bill à retrouver Jo.
Enfin Torrence, représentant du nouveau gouvernement qui essaie de planifier autoritairement la répartition de la population.
Tout le côté social et politique qui tient une place essentielle dans le livre est parfaitement rendu : quel avenir est-il possible pour l'humanité ? Quelle forme de civilisation peut permettre de survivre ?.
Les décors, à Londres et ailleurs sont réels et contribuent à l’intérêt et la vraisemblance de l'histoire
Les acteurs sont drôles avec leurs barbes et leurs moustaches, leurs costumes bien datés
Et puis, ils boivent du Bordeaux dans des gobelets émaillés tout en confectionnant des sandwichs alors que toutes les réserves de Londres sont à leur disposition, ce sont bien des anglais.
Enfin, c'est surement la meilleure adaptation de l' œuvre de John Wyndham .
Je n''ai trouvé aucune VOSTFR ou VF,
une VO ici : http://www.general-files.com/files/day- … fids-1981/
Dernière modification par Dr Mabuse (02-08-2011 22:00:35)
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La révolte des triffides (The Day of the Triffids) série TV anglaise, deux épisodes de 90 minutes 2009
Réalisé par Nick Copus, avec Dougray Scott, Joely Richardson, Brian Cox, Vanessa Redgrave, Eddie Izzard, etc ...
La société Triffoil exploite les Triffides dans de gigantesques usines où les plantes carnivores sont cultivées en serres sécurisées. Comme un contestaire parvient à s'introduire dans la plantation, Bill Masen, un officier de sécurité est blessé aux yeux par le fouet d'un jeune plante.
Emmené à l'hopital avec les yeux bandés, il ne peut voir l'éruption solaire qui, à l'issue d'un spectacle merveilleux, rend aveugle 95 % de l'humanité.
A bord d'un avion en approche de Londres, un seul passager endormi avec un bandeau sur les yeux, reste vivant et voyant, après le crash dans les rues de la capitale. Il émerge dans la rue Torrence et décide d'adopter ce nom.
Jo Payton, présentatrice vedette de la télévision, se trouve dans le métro au moment où tout s'écroule, quand elle sort, elle est prise à partie par la foule qui veut la conserver comme guide. est secourue par Bill Masen
Comme toute la production d'énergie est stopée, Bill Masen essaie de rejoindre l'usine de Triffoil, en effet si l'électricité manque, les Triffides pourraient s'échapper.
Il est déja trop tard le contestataire a annulé l'alarme et s'est enfuit avec une plante.
Celle-ci l'a d'ailleurs immédiatement dévoré.
Depuis quelques années, les adaptateurs s'éloignent de plus en plus des oeuvres originales.
C'est le cas ici, est-ce bien ou non, c'est un débat qui mériterait des journées entières.
Pour le spectateur, l'essentiel est de profiter d'un bon spectacle.
Ici, toute la technique des films catastrophes est déployée, mais qui peut savoir à quoi ressemble une ville après de sembables évènements.
Les différentes options politiques qui faisaient une partie du charme du livre sont quasiment gommées au profit de l'action et du suspense.
Les décors sont réalistes, les interprètes sont bons
Alors ne boudons pas notre plaisir.
Dernière modification par Dr Mabuse (02-08-2011 23:29:32)
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Tiens, y'a des places réservées au ciné aussi?
Je ne regarde plus que des vieux films ou des nouvelles séries, les séries qui sortent sont meilleures que 95% des films présentés à 11 euros la place avec lunettes 3D obligatoires (tu peux même pas amener les tiennes, de lunettes). 95%, c'est même sûrement surestimé, pffffff.
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Tiens, y'a des places réservées au ciné aussi?
C'est fini.
Comme il y a des rumeurs de nouvelle adaptation des Triffids,
j'ai voulu parler des précédentes,
et ceci dans l'ordre d'apparition.
Je ne regarde plus que des vieux films ou des nouvelles séries, les séries qui sortent sont meilleures que 95% des films présentés à 11 euros la place
Ah, je vais essayer d'écrire quelque chose sur Eureka.
avec lunettes 3D obligatoires (tu peux même pas amener les tiennes, de lunettes). 95%, c'est même sûrement surestimé, pffffff.
Dans mon UGC l'achat des lunettes n'est obligatoire qu'aux bornes automatiques,
sinon il faut se présenter à la caisse, après une file d'attente plus ou moins longue.
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Pour ceux qui n'ont pas lu le livre,
un brin de chronique : ICI
La submersion du Japon (Nippon chinbotsu) film japonais (1974) genre S-F, catastrophe
Réalisé par Shirô Moritani, Andrew Meyer, avec Keiju Kobayashi, Hiroshi Fujioka, Tetsurô Tanba, Shôgo Shimada, etc ...
Scénario Shinobu Hashimoto d'après le livre de Sakyo Komatsu
Une petite ile japonaise a disparu.
Onodera, Yuki et le professeur Tadakoro se rendent sur place pour essayer de comprendre, l'ile est toujours là, mais elle s'est enfoncée de 160 mètres en deux jours et demi.
Une autre plongée à bord du bathyscaphe, dans fosse du Japon, leur permet de voir un courant sous-marin assez violent, inhabituel à cette profondeur. Des grenades éclairantes leurs révèlent des nuages de boue.
Le professeur Tadakoro comprend ce qui se passe, la submersion du Japon est inéluctable, la seule inconue est la date de la catastrophe. Il faut prévenir les autorités, mais les autres savants pensent que Tadakoro déraisonne. le Premier Ministre est suffisament prévoyant pour mettre en place le Plan-D.
Puis, c'est le tremblement de terre sur Tokyo, les vitres se brisent et tombent des gratte-ciels, achevant les rescapés.
Les hélicoptères de l'armée sont utilisés pour lutter contre les incendies.
Le Premier Ministre décide qu'il faut protéger la population , tant pis pour les structures du pays, il envoie l'armée sans armes pour orienter les rescapés vers les centres de secours, il fait ouvrir les portes des abris.
Le bilan est lourd, 3,6 millions de morts et disparus.
Le cabinet est remanié, des personalités connues du reste du monde sont nommées, le Japon achète tous les bateaux, tous les avions disponibles.
Le vieillard Watari, fait remarquer que si le Plan-D1, la recherche, peut être tenu secret, son volet D2, l'évacuation ne peut pas l'être.
C'est une crise. Si la théorie de la submersion de l'archipel est inexacte, alors, le Japon est ruiné
L'adaptation est assez fidèle, comme il est d'usage à cette époque.
Watari, le vieillard interroge bien le professeur Tadakoro à propos des hirondelles qui ont déserté leur nid.
Il fournit bien les trois options :
- recréer le Japon ailleurs,
- s'intégrer chez les accueillants,
- ne rien faire.
L'âme japonaise est bien rendue, pourquoi quitter son pays, et pour faire quoi ?
autant disparaitre avec lui.
Le rôle des femmes est assez réduit, mais il l'était dans le livre.
Hannae monte quand même en kimono dans l’hélicoptère, alors que dans le livre, elle met un jean pour partir en jeep.
La fin est presque celle du livre.
Maintenant, je n'ai trouvé qu'une V.O. sous-titrée en anglais (ou en chinois).
La version montrée à l'époque en Europe et aux E.U., c'était fréquent pour les films japonais, a été tronquée et gonflée de scènes se déroulant en Occident.
C'est très certainement le cas de celle que j'ai vue :
Ainsi, la rencontre entre Onodera et Keiro n'est pas montrée, ils sont juste fiancés ex nihilo.
Alors qu'une des chroniques trouvée sur le ouebe précise :
Rather than deal with the situation, Toshio [Onodera] is send on a blind date by his boss. Though it looks like Toshio might get lucky on the beach, the date is interrupted by a erupting volcano. Shortly thereafter the Tokyo area is hit by an enormous quake which destroys the whole city
ce qui montre que cette rencontre existe.
D'autre part, les scènes de séance à l'O.N.U. que j'ai vu sont résolument absentes du livre.
Un excellent article : http://www.filmthreat.com/features/2151/
m'incite à penser que la quête du film original est quasiment vouée à l'échec.
Selon les pays, les différents titres sont : Pianeta Terra: anno zero, Panick uber Tokyo, Submersion of Japan, Japan Sinks, Letzte Inferno, Der Untergang Japans, Das Panik über Tokio, Panic over Tokyo, Tidal Wave (E.U.), ce qui ne simplifie pas les recherches..
J'espère vous avoir donné envie de voir ce bon film d'époque
Dernière modification par Dr Mabuse (20-08-2011 17:54:38)
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Nihon Chinbotsu (Japan Sinks) , série TV japonaise de 26 épisodes
Difusion: du 06/Oct/1974 à 30/Mar/1975 par TBS
Avec Murono Takenori, Yumi Kaoru, Kobayashi Keiju, Ogawa Tomoko, Hosokawa Toshiyuki
Une série Télé a été adaptée du livre en 1975,
je ne l'ai pas encore trouvée.
Dernière modification par Dr Mabuse (21-08-2011 00:43:23)
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Pour ceux qui n'ont pas lu le livre,
un brin de chronique : ICI
lisez aussi la chronique de la version 1973 ci-dessus.
Sinking of Japan (Nihon chinbotsu) film japonais (2006), genre : S.F. , 2h 14
Réalisé par Shinji Higuchi, avec Tsuyoshi Kusanagi, Kô Shibasaki , Etsushi Toyokawa, etc
Scénario de Masato Kato, d'après le livre de Sakyo Komatsu
Onodera, pris sous les décombres d'un tremblement de terre à Numazu est sauvé d'un incendie par Reiko, pompier descendant d'un hélicotère.
Les américains préviennent le Japon que le choc des plaques tectoniques entrainera la disparition de l'archipel dans une trentaine d'années.
Les éruptions volcaniques succèdent aux tremblements de terre, de nombreux tsunamis ravagent les côtes.
Le Premier Ministre crée un ministère des catastrophes naturelles, y nomme Saori Takamori avec un budjet important, c'est le Plan-D, qui comprend un volet D1, la recherche, et un volet D2, l'évacuation des 127 millions d'habitants.
Or les éléments collectés sur tout l'archipel permettent au Dr Tadokoro de construire un modèle, il ne reste que 338 jours.
Quand le Premier Ministre disparait dans l'éruption du mont Takashi, Saori Takamori déclare l'état d'urgence, malgré le Premier Ministre par intérim qui préfère mentir à la population pour maintenir le calme.
Le reste du monde veut bien envoyer des bateaux pour sauver le Japon, mais commence à vendre leurs yens, ce qui fait s'écrouler les cours.
Enfin quelle peut-être l'incidence du cours du yen quand c'est la nature qui écrase tout ?
Ce remake du film de 1973 n'a pas été diffusé en France pour des raisons qui écappperont toujours au public interessé.
Si le fond de l'histoire reste le même, les faits sont profondément remaniés et les personnages sont différents, ceux qui étaient présents dans le livre, eux mêmes, vivent une autre vie.
Le Shinkansen passe devant le Fujiyama dans cette vue qui symbolise le Japon,
mais Go, l'arpenteur, ne fait pas partie de l'histoire.
Onodera et Reiko qui faisaient l'amour, aussi bien dans le livre que dans le fim de 1973, ont des rapports qui restent platoniques.
Aucune île ne disparait, Onodera, Yuki et le professeur Tadakoro explorent directement la fosse du Japon
Watari, le vieillard et ses hirondelles est remplacé par la mère de Onodera et personne n'en parle au professeur.
La présence de femmes est dans l'air du temps, même si l'Orient nous a habitué depuis longtemps à ses guerrières increvables, ici Reiko est pompier dans un unité exclusivement masculine, et la ministre des catastrophes prend toutes les décisions importantes.
etc etc ...
Mais la plus grande différence est dans le message, la mère de Mizuki, lui dit "vit", et l'hypothèse "ne rien faire" n'est citée qu'a titre pratiquement anecdotique.
Aujourd'hui, même au Japon, un film catastrophe se doit de bien finir et la mélancolie n'y a pas sa place.
Vous pouvez le voir car il fait partie du genre,
mais lisez le livre auparavant, c'est quand même un livre unique.
http://www.megaupload.com/?d=NDOI04UJ , mot de passe : " tigrou "
Dernière modification par Dr Mabuse (20-08-2011 20:33:28)
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Cowboys & envahisseurs, film américain 2011) genre : western et S-F
Réalisé par Jon Favreau, avec Harrison Ford, Daniel Craig, Olivia Wilde, Paul Dano, Keith Carradine, Sam Rockwell, etc ...
Un homme se réveille dans la savane en sous vêtements, au poignet gauche il porte un bracelet métallique venu d'un autre age.
Il ne sait pas qui il est, ni d'où il vient.
Quatre malandrins qui passaient par là veulent le détrousser, ils lui fournissent, une fois morts, des vêtements, un chapeau, des bottes, un cheval et une arme.
Il arrive alors dans un petit village de chercheurs d'or, qui d'ailleurs ne trouvent pas d'or.
Le fils de l''éleveur de bovins fait un scandale, il ne veut pas payer ses boissons, arguant que son père fait vivre tout le village, il blesse accidentellement un adjoint.
L'inconnu le désarme ce qui permet au shérif de le mettre en prison.
Le shérif s’aperçoit alors que l'inconnu se nomme Jake Lonergan et est recherché pour attaque de convoi d'or.
Les deux prisonniers sont embarqués, enchainés l'un à l'autre, dans le fourgon cellulaire.
Arrive alors l’éleveur venu rechercher son fils.
L'affrontement est interrompu par des drones, surgis de la nuit, qui, au milieu d'explosions spectaculaires enlèvent de nombreux habitants au lasso, le fils, la femme du bistroquet, le shérif et bien d'autres.
L'ensemble du village affronte les drones, blessent quelque chose qui saigne vert et laisse d'énormes traces dans la poussière.
Une expédition est montée pour le lendemain matin.
Une étrangère demande si elle peut se joindre à eux, le pasteur lui répond :
"Il y a déjà un gosse et un chien, alors pourquoi pas une femme !"
Le plus classique du western, avec toutes les citations possibles
L'aventurier sans foi ni loi, l'éleveur vieillissant qui tient son ranch d'une main de fer, le shérif honnête, le pasteur pragmatique, le tenancier de bar un peu dépassé, la femme mystérieuse mais pas manchote, les indiens, les bandits, le gosse et le chien,
ils sont tous là, c'est un ravissement.
Daniel Craig est un bon aventurier sans foi ni loi, proche de Jack Palance ou de Lee van Cleef
Harrisson Ford, dont tout était à craindre fait l'éleveur, comme Anthony Quinn avant lui, un rôle où il est parfait
Et les extra-terrestres sont des méchants extraordinaires, mais ils devraient se méfier et ne pas pendre les habitants de l'Ouest pour des insectes
Un bon film en 2D, que tout le forum doit voir.
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Super 8, film américain (2011) genre : S.F.
réalisé de J.J. Abrams, avec Kyle Chandler, Joel Courtney, Elle Fanning, Riley Griffiths, Ryan Lee, Zach Mills, etc ...
1979, dans la petite ville de Lilian (Ohio), une bande d'adolescents réalise un film en super 8 pendant les vacances.
Il y a Charlie, le réalisateur, Preston à la caméra, Carey aux effets spéciaux, Martin l'acteur et Joe Lamb au maquillage.
Ils doivent tourner une scène dans la petite gare déserte au cœur de la nuit, pour cela Charlie a réussi à obtenir la collaboration de Alice Dainard qui les subjugue tous..Le passage d'un mystérieux train de marchandise est une aubaine inespérée, une plus-value comme dit Charlie.
Mais une automobile qui s'est engagée sur la voie ferrée provoque une catastrophe spectaculaire
Les adolescent découvrent dans la voiture le Dr. Woodward qui leur enseigne la physique au collège. Celui-ci, à l'article de la mort, leur dit : "taisez-vous, et fuyez, sinon, ils vous tueront et vos parents aussi".
Quelques instants plus tard, l'armée est sur place, boucle tout et lance l'opération "courte distance"..
Le complot, leitmotiv des années d'après guerre.
Les méchants, c'était l'armée, le gouvernement, les sociétés secrètes, les extraterrestres, les nazis, les russes, les savants, etc ...
Heureusement, les E.U. étaient protégés par les super-héros, ou par de courageux et anonymes débrouillards.
Les films destinés à la jeunesse doivent-ils avoir des jeunes pour héros ?
Non, ce n'est pas nécessaire, ni même suffisant.
Ici, les héros sont des jeunes, les adultes sont des assistés ou des méchants, à l'exception du professeur, sévère mais juste, et des pères qui présentent une image positive.
La catastrophe est extraordinaire, elle seule serait déjà un motif suffisant pour voir le film.
Le mystère entretenu tout du long jusqu’à l'apothéose finale laisse les ados comme les adultes collés à leur fauteuil, une pointe d'humour et de romantisme allège suffisamment l'histoire pour que les spectateurs sortent avec un large sourire.
Je suis très content de l'avoir vu et persiste : courrez-y.
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Prêts pour une overdose de Rouge?
DESTINATION MARS. Coffret 4 DVD. Ed. ARTUS FILMS. (18,90€). Contient:
*Les Envahisseurs De La Planète Rouge. (Invaders From Mars). W. Cameron Menzies. 1953.
*24 Heures Chez Les Martiens. (Rocketship XM). Kurt Neumann. 1950. Le film est en N&B, mais dès l'arrivée sur Mars, la pellicule est colorée en rose-layette, du meilleur effet.
*Flight To Mars. (Inédit). Lesley Selander. 1951.
*Red Planet Mars. (Inédit?). Harry Horner. 1952.
Avec des reproductions d'affiches format carte postale, et un livret. Un must.
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Le Dernier survivant (The Quiet earth) , film néo-zélandais 1985. Genre Science fiction
Réalisé par Geoff Murphy, avec Bruno Lawrence, Alison Routledge, Pete Smith,
d'après un livre de Craig Harrison (1981).
Les néozélandais, les américains et les russes font des recherches pour créer un réseau mondial d'énergie, c'est l'opération "flashlight".
Zac Hobson, scientifique, participe à ces recherches,
Un matin, il se réveille dans un motel et tous les habitants de la Terre ont disparus
En cherchant bien, il en trouve quand même deux.
Toutes les fins de l'humanité se ressemblent un peu.
L'homme seul avec toutes les ressources du monde, ce n'est pas nouveau.
La tendance actuelle, résolument propre et économique, est de faire disparaitre les corps, ainsi juste avec quelques voitures en travers de la rue, l'impression de désert est atteinte.
Toute la première partie est traitée de façon assez légère, presque comme une comédie,
la découverte d'une survivante n'altère pas cette bonne ambiance, ce n'est que lorsque un second homme apparait que les choses se gâtent.
Ce type d'histoire fait aussi la part belle à une psychologie de bazar, un peu de mysticisme et un peu de philosophie, mais ici, c'est presque supportable.
Les acteurs semblent tenir bien leurs rôles, mais comment savoir quel est le ton à adopter dans des situations complètement irréalistes,
ne pas surjouer, mais ne pas être trop plat, l'équilibre est sûrement difficile à trouver.
C'est quand même un film à voir, je l'inscris de ce pas dans le wiki.
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Contagion , film américain (2011) genre : S.F. (espérons le!)
Réalisé par Steven Soderbergh, avec Marion Cotillard, Matt Damon, Laurence Fishburne, Jude Law, Kate Winslet, Gwyneth Paltrow, Jennifer Ehle , etc ..
Une pandémie se propage à toute vitesse, de Hong-Kong à Chicago, de Genève à San-Francisco de Tokyo à Minneapolis.
Le Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies (Center for Disease Control ) cherche à isoler le virus et à mettre au point un vaccin
L'O.M.S. envoie un médecin sur place pour essayer de remonter aux sources du fléau et déterminer le "patient zéro".
Hélas, le Monde n'est pas préoccupé que par la recherche du vaccin, comme de gros profits sont à espérer, l'industrie pharmaceutique est prête à n'importe quelle compromission.
Au delà du classique développement d'une épidémie, déjà vu dans "Alerte" ou dans "28 jours", le côté intéressant et novateur est bien de montrer les à côtés de la crise. Ainsi ce rédacteur d'un blog qui manipule l'opinion en diffusant des informations qui ne profitent qu'à lui, se justifiant par le fait que lors de toutes les épidémies, les marchands de cercueils ont vu leurs ventes monter en flèche.
Les mesures de prophylaxie édictées sont utiles et peuvent être prises en compte par tous les spectateurs.
La diffusion du vaccin est tout aussi problématique, c'est bien ce qui s'est passé en France lors de la mise en place des trithérapies pour le traitement du V.I.H. .
Un vaccin va être trouvé, et tout le monde va aller mieux grâce aux américains, mais ce n'est que la fin obligatoire de ce genre de film, encore que ...
Le plus important est bien le traitement de la catastrophe; quand elle arrivera, la Pandémie pourrait bien provoquer l'écroulement total de la Société.
Le montage du film est bien caractéristique de Soderbergh, la chronologie de l'histoire est strictement respectée et chaque jour montre les évolutions dans le Monde entier.
Les acteurs sont particulièrement bien choisis, Matt Damon en père de famille protégeant sa fille contre le monde extérieur et ses propres impulsions, Laurence Fishburne en directeur de recherche extrayant son amie d'un Chicago juste avant la panique, Marion Cotillard qui prend parti pour ses ravisseurs, Jude Law en blogueur cynique, Gwyneth Paltrow en femme d'affaire infidèle, Jennifer Ehle en chercheuse opiniâtre et Kate Winslet l’enquêteuse entièrement dévouée à sa cause.
Un très bon film que tous les amateurs de SF doivent voir, mais aussi le reste du Monde qui pourrait bien être concerné un jour prochain, le sras, le H1N1 ne sont pas si loin.
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... mais aussi le reste du Monde qui pourrait bien être concerné un jour prochain, le sras, le H1N1 ne sont pas si loin.
Amis optimistes, bonjour !
(Et bah, on peut se remonter le moral en ce disant qu'il y a aura un Big Crunch économique et financier avant, et que le retour à l'âge des cavernes limitera la diffusion du virus )
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Dr Mabuse a écrit :... mais aussi le reste du Monde qui pourrait bien être concerné un jour prochain, le sras, le H1N1 ne sont pas si loin.
Amis optimistes, bonjour !
(Et bah, on peut se remonter le moral en ce disant qu'il y a aura un Big Crunch économique et financier avant, et que le retour à l'âge des cavernes limitera la diffusion du virus )
Sans compter les astéroïdes qui volent bas ces jours-ci.
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Time Out (In Time), film américain 2011, genre : S-F
de Andrew Niccol, avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake, Cillian Murphy, Vincent Kartheiser, Alex Pettyfer, etc ...
Les généticiens ont trouvé le moyen de fixer l'age des gens à un 25 ans éternel.
Le jour de son anniversaire chaque humain se trouve muni d'un compteur numérique incorporé au bras gauche et d'un crédit d'un an.
Ensuite , non seulement le temps défile normalement, mais toute les transactions se font en temps,
les salaires sont versés en temps, les services, quel qu'ils soient, repas, habillement, transports sont payés en temps.
Lorsque l'horloge individuelle atteint zéro, l'individu meurt.
Will Salas vit dans la zone de temps n° 12 avec d'autre travailleurs pauvres, tout le monde vit au jour le jour.
Un jour, il sauve la vie d'un homme riche, il affiche un siècle sur son horloge,
mais, las d'une vie où il ne se passe rien, celui-ci lui donne son siècle avant de se suicider.
Que faire avec un siècle ?
Will Salas émigre à New-Grenwich où vivent les riches.
Il y fait la connaissance de Sylvia Weis, la fille du banquier.
Au cours d'une réception donnée par le banquier, les garde-temps viennent l’arrêter,
il s'enfuit en prenant Sylvia en otage.
Andrew Niccol n'est pas un débutant puisqu'il a écrit le scénario de "The Truman Show" et qu'il a réalisé "Bienvenue à Gattaca", "Simone" et "Lord of War".
Passé les quelques minutes pour s'habituer à cette monnaie inhabituelle, tout se déroule comme prévu,
Il y a des riches et des pauvres, diable, il faut bien qu'il y ait des pauvres pour qu'il y ait des riches, et inversement.
Les pauvres sont rançonnés par des méchants, les minute-men, qui volent le temps dans des bras de fer mortels.
Les riches sont protégés par des gardes du corps dans de beaux endroits où tout est cher.
La police, les garde-temps, est là pour faire régner l'ordre, même s'ils considèrent les riches comme des voleurs bien organisés.
Cillian Murphy avec son costume de Matrix joue bien le personnage le plus ambigu et le plus complexe du film.
Comme tout le monde a 25 ans, Weis, présente 3 jeunes femmes magnifiques, en disant : ma mère, ma femme, ma fille.
Tout est bien propre, pas de taudis, d'épaves, d'ordures ni de rats crevés, ce n'est plus la mode, du moins ce n'est pas le style de Nicoll,
la mendiante se lave tous les matins et personne ne porte de hardes. Mais c'est aussi ce qui permet de se concentrer sur l'histoire.
Ce futur n'en est pas un, il serait même daté des années 60 ou 70 d'après les voitures, les armes et les décors.
Sylvia Weis tombe amoureuse du beau bandit romantique et justicier, c'est le syndrome de Stockholm.
Courrez-y, même si l'histoire est classique, la forme est rafraichissante.
Un article très intéressant sur scifi-universe
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Sucker Punch, film américain (2011), genre : action, S-F
réalisé par Zack Snyder d'après un scénario original de Zack Snyder et de Steve Shibuya
avec Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone, Vanessa Hudgens, Jamie Chung, Carla Gugino, Oscar Isaac , Scott Glenn, etc ...
Baby Doll est une jeune femme envoyée par son beau-père dans un asile psychiatrique où elle risque une lobotomie dans les cinq jours qui suivent.
Pour s'échapper, elle doit acquérir cinq objets, une carte, un briquet, un couteau, une clé et une dernière chose mystérieuse qu'elle trouvera en elle même.
Après avoir acquis quatre autres jeunes internées à sa cause, elle détermine une stratégie
Lorsqu'elle danse, l'ensemble de l'auditoire est comme hypnotisé, et aveugle à tout évènement extérieur.
Chaque danse représente un combat contre un ennemi improbable, des monstres japonais, des soldats morts-vivants ou des robots
Les filles participent à l'action et dérobent les objets désirés aux spectateurs.
«Sucker Punch» est une expression anglaise qui signifie littéralement «attaque-surprise», sans préavis, ou par derrière, ou illégale..
L'histoire est lisible à plusieurs niveaux.
C'est d'abord une révolte adolescente contre l'injustice du Monde.
Mais c'est surtout, au premier degré, une équipe de jeunes filles court vétues qui cassent du méchant
Le film a été formaté pour ne pas être interdit au moins de 18 ans
Les décors, comme les personnages sont issus d'une mythologie cinématographique comprise entre "Star Wars" et "Captain Sky".
La musique a été voulue pour ajouter de la profondeur aux scènes d'action, elle seule justifierait la vision du film.
Il y a un train, mais c'est juste un train du futur, ce n'est pas un train blindé
18 minutes de scènes coupées sont disponibles sur you..e : http://www.youtube.com/watch?v=JIh_vXylJvM
la scène avec le "high roller" est très importante, pourquoi a-t-elle été coupée ?.
Je n'ai vu ce film que grâce à la conférence de Étienne Barillier sur le Steampunk.
Je le remercie et invite tous les forumeurs à suivre mon exemple
bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=ubHcZMkN8x8
voir aussi wikipedia
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Super Typhon (Chao qiang tai feng, 2009), film chinois, genre : catastrophe
réalisé par Feng Xiaoning avec Gang Wu, Song Xiaoying et Liu Xiaowei, etc ...
Un typhon est annoncé sur la côte chinoise.
Le maire hésite à faire évacuer la population, devant le coût de l'opération, il demande à tous les responsables de se tenir prêts.
Toutefois devant la menace qui se précise, il prend les mesures nécessaires.
Il est aidé par une météorologue qui a été son institutrice.
Le dernier typhon connu dans la région date de 1965. A cette occasion, tous les hommes avaient couru renforcer de pauvres digues en terre, chacun portant un sac de sable dans les bras, aucun n'était revenu.
Le premier film catastrophe chinois.
C'est un film catastrophe comme tant d'autres, ni meilleur, ni pire.
Les poncifs du genre sont tous présents, les trombes d'eau, les voitures et les bateaux qui volent, les gens qui s'accrochent, les maisons qui s'écroulent, les grandes salles où se prennent les grandes décisions, le regard dur des héros, les pleurs des femmes, la stupéfaction des pauvres gens.
Les personnages sont tous là eux aussi : le maire énergique, la météorologue capable et futée, l'adjoint dévoué, le responsable local qui marie sa fille mais qui sait qu'il faut sauver les habitants, le pêcheur intrépide, l' américain chasseur de tempêtes, la femme enceinte qui a bien choisi son moment, le voleur astucieux, et surtout l'armée efficace et dévouée.
Il y a beaucoup de propagande, mais peut-être pas plus que dans un film américain, elle est simplement plus visible, plus naïve.
Le côté documentaire est très intéressant, la Chine est montrée comme elle est réellement, ou comme elle voudrait être, et non point comme une carte postale folklorique et désuète
Imdb signale que Gang Wu a obtenu le Golden Phoenix Awards, China, pour le rôle masculin
Si vous ne le voyez pas, ce n'est pas grave.
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La Seconde Guerre de Sécession (The Second Civil War) ) (1997), film américain , genre : politique-fiction
de Joe Dante, avec Beau Bridges, Phil Hartman, James Earl Jones, James Coburn, Elizabeth Peña, Joanna Cassidy, Ron Perlman, etc , etc ...
Les Etats-Unis sont envahis de réfugiés issus de toutes les dictatures du monde.
L' ONG "save the childrens" a sauvé des enfants pakistanais d'une guerre nucléaire avec l'Inde,
ils doivent aller en Idaho.
Le gouverneur Jim Farley décide de fermer ses frontières et de refuser l'accès des immigrés à l' Idaho,
ce qui était d'ailleurs inscrit au programme qui lui a permit d'être réélu,
même si cela est totalement anticonstitutionnel.
La garde nationale, largement épaulée par le peuple de l'Idaho, interdit donc l'accès aux réfugiés.
L'armée américaine intervient et prend position de l'autre coté de la frontière.
Le président des E.U. , influencé par Jack Buchan, lobbyiste dans la communication,
décide d'un ultimatum de soixante sept heures et demi,
afin de ne pas compromettre la diffusion du dernier épisode d'un soap-opéra très populaire.
De nombreux états envoient des effectifs soutenir l'Idaho :
les latinos du Texas, les coréens de Rhode Island, etc ...
Donné comme télé-film choral par certains sites,
les décors un peu limités en font foi
ce film a cependant eu une courte carrière en France au cours d'un festival
Évidemment, c'est une critique de la société américaine et de l' "American Way of Life",
c'est une extrapolation de l'influence cynique des médias, des lobby, de l'obscurantisme et de la xénophobie des populations, de l'incompétence des politiques comme des militaires.
Le Président veut faire donner les chars, mais ceux-ci ont été achetés en Corée à des prix compétitifs,
seulement, à la suite de déclarations fracassantes, les coréens ne fournissent plus les pièces de rechanges.
La société européenne, même spécifiquement française, peut-être vue avec les mêmes lunettes.
Un proverbe marseillais dit que c'est le dernier arrivé qui ferme la porte.
Et Michel Rocard déclare bien que nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du Monde.
Le film a beau être une comédie, certes grinçante et sarcastique, il n'en présente pas moins l'introduction plausible à une guerre civile,
la pire des horreurs possible pour une société dite civilisée.
L'interprétation de tous ces grands acteurs est un régal, chacun est cynique ou débile à souhait.
Joe Dante est un grand metteur en scène.
Si vous le trouvez, ne vous en privez pas.
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2009 : Lost Memories film sud-coréen (2002), genre : S.F.
de Lee Si-myung, avec Jang Dong-gun, Tôru Nakamura, Seo Jin-ho, etc ...
26 octobre 1909, 09:00, gare de Harbin (Mandchourie), l'attentat sur la personne du gouverneur de Corée, Ito Hirobumi, échoue et se solde par l’exécution immédiate de Choong-Kun Ahn.
1910 : Invasion de la péninsule de Corée par le Japon
Ito Hirobumi est nommé premier gouverneur de Corée, auquel succédera Inoue en 1921
1936, les Américains et les Japonais s'allient pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
1943, le Japon s'empare de la Mandchourie, 1945, la bombe atomique larguée sur Berlin met fin à la Deuxième Guerre Mondiale.
1960, le Japon est membre permanent des Nations Unies, 1965 lancement du satellite Sakura 1
2009, Séoul, exposition des artefacts de la collection Inoue.
Un attentat, monté par le Hureisenjin, mouvement nationaliste coréen se termine dans un bain de sang.
Sakamoto, coréen, agent du JBI, Japan Brigade Investigation et son coéquipier, Saigo, japonais, amis de toujours, sont chargés de l’enquête.
Quels étaient les buts du Hureisenjin ?
Dans le quartier coréen, Sakamoto entrevoie une jeune femme qui hante ses rêves depuis toujours.
L'exposition est annulée et tous les objets repartent au Japon,
le Hureisenjin attaque le convoi pour voler un artefact, l'âme lunaire
Sakamoto, présent lors de l'attaque y revoie Oh Hye-rin, la jeune femme mystérieuse.
Il se rend à Harbin, d'où provient l'artefact dérobé, Oh Hye-rin est encore là, elle lui explique qu'il n'a simplement pas le courage d'être coréen comme les membres du Hureisenjin.
Ses supérieurs japonais lui retirent l’enquête en raison des ses origines coréennes
Takahashi, un ami de son père lui raconte l'affaire de Vladivostock en 1985,
les motivations du Hureisenjin n'avaient pas non plus être découvertes,
le père de Sakamoto, officier du JBI, convaincu de corruption en faveur du Hureisenjin, y fut abattu, par un officier japonais.
Mais Takahashi est assassiné, et Sakamoto accusé du meurtre, il est interrogé par son propre ami Saigo, puis arrêté,
il s'évade, mais peut-être trop facilement, c'est peut-être un coup monté pour localiser le Hureisenjin
Un pré-générique précise l'Histoire du Monde dans lequel se déroule le film
C'est une uchronie avec un beau point de divergence et l'apparition d'une Histoire alternative.
Ce type d'uchronie est difficile à appréhender pour les natifs de pays lointains souvent totalement ignorants de l'Histoire locale.
Qui plus est , différencier les japonais des coréens est quasiment impossible, ou du moins très difficile, pour un œil européen.
Les références qui permettent d'identifier l'Histoire alternative sont choisies avec soin, les vases Céladon, les sculptures historiques des héros,à l'entrée du Palais, la circulation automobile qui se fait à gauche, etc, etc ...
Il est à noter que toutes les inscriptions urbaines, comme les caractères d'ordinateurs sont japonais, jamais coréen;
c'est bien une domination totale, administrative, militaire, mais aussi culturelle, la Corée n'existe pas, ce n'est qu'une province du Japon, un lieu géographique.
La référence à P.K. Dick qui semble évidente ne l'est peut-être pas; qui a lu "Le Maître du Haut Chateau à Séoul ?
Bok Geo-Il, l'auteur coréen qui en 1987 a écrit Bimyeong-eul Chajaseo ("Looking for an Epitaph") dont l'histoire a été ici adaptée, il a refusé d'être crédité au vu du résultat.
J'ai vu ce film en version originale parlant japonais, je crois, alors que la véritable V.O. parle peut-être coréen.
Il a été présenté au festival de Gérardmer et a obtenu le Prix du Public du festival du film fantastique Fantastic'Arts en 2003.
Il est trouvable en DVD et sur le oueb, alors n'hésitez pas, vous passerez un bon moment.
Pour l'anecdote et pour faire rire les amateurs ferroviaires, le train de 1909 est tiré par une locomotive construite dans les années 1950 et roule sur des traverses en béton datant des années 1970.
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Aux yeux de tous , film français 2012, genre thriller, SF
De Cédric Jimenez, avec Mélanie Doutey, Olivier Barthelemy, Francis Renaud, Féodor Atkine, etc
Un attentat à la bombe a lieu à Paris, Gare d'Austerlitz, 17 morts de nombreux blessés.
Aucune vidéo n'est disponible, tout a été détruit.
Or un internaute se rend compte que ce n'est pas vrai, un serveur oublié contenait l'intégralité de la scène,
il va essayer de découvrir la vérité à l'aide de son matériel très sophistiqué qui lui donne accès à toutes les caméras de la ville, ainsi qu'aux webcam des particuliers.
Il faut bien distinguer la forme du fond.
Le fond est une histoire d'attentat où tout est truqué, mais la sécurité nationale est en jeu
C'est la France dont il s'agit, mais les Américains, les Anglais et peut-être d'autres cinémas n'ont pas hésité à traiter de sujets aussi brûlants.
La forme est très intéressante puisque tout est vu à travers les yeux de l'internaute, donc par des caméras de surveillance dont la pose et l'utilisation sont au cœur de nombreux débats publics aujourd'hui.
Les scènes issues des webcams ont de quoi faire trembler par ce qu'elles évoquent d'intrusion dans la sphère purement privée; c'est du cinéma mais elles sont aussi réalistes qu'une certaine forme de cinéma-vérité avant-gardistes en son temps.
Mélanie Doutey est sublime dans ce rôle nature où elle apparait sans maquillage de jeune première.
Je ne cultive pas trop la paranoïa, mais je ne suis pas prêt d'acquérir ou de brancher une webcam chez moi, déjà le téléphone fixe,
j'ai toujours un doute sur le fait qu'il pouvait écouter et transmettre bien qu'étant raccroché.
Voyez ce film tant qu'il relève encore de la conjecture.
Nous n'étions qu'une petite dizaine dans une petite salle, allez-y ne serait-ce que pour prolonger son exploitation.
Interview de Cédric Jimenez, réalisateur de "Aux yeux de tous", par Boris Manenti :
http://obsession.nouvelobs.com/high-tec … -film.html
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Je ne cultive pas trop la paranoïa, mais je ne suis pas prêt d'acquérir ou de brancher une webcam chez moi, déjà le téléphone fixe,
j'ai toujours un doute sur le fait qu'il pouvait écouter et transmettre bien qu'étant raccroché.
Comme disait le regretté Kurt Cobain: ce n'est pas parce que tu es paranoïaque qu'ils ne sont pas après toi!
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Hunger Games film américain (2012), genre : S-F
Réalisé par Gary Ross, avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth,
Scénario de Suzanne Collins, d'après son livre homonyme.
Dans ces États-Unis d'Amérique, douze districts se sont rebellés contre le pouvoir central.
Depuis, chaque année, ces districts doivent envoyer un garçon et une fille, participer aux "Hunger Games",
jeu télévisé en plein air dont un seul participant doit sortir vivant..
Ce sont les Tributs, volontaires ou tirés au sort.
Katniss Everdeen et Peeta Mellark représentent le district 12 dans ces 74ème Jeux.
C'est Running Man, c'est "Le Prix du danger", c'est "Battle Royale", mais une version soft, pour les enfants à partir de treize ans.
Et quel besoin ont les enfants de treize ans de découvrir que le monde est pourri, quel besoin de leur faire croire que l'amour et la sincérité vont triompher de tous les méchants.
Que le livre ait eu un grand succès, que le film ait rapporté de grosses recettes aux E.U. ne rendra pas cette histoire meilleure;
cela traduit simplement le manque de culture qui permet de faire passer pour originale une œuvre qui l'est si peu.
Les acteurs font ce qu'ils peuvent, Donald Sutherland fait une panouille.
Si vous avez des enfants de l'age requis, vous pouvez les emmener, en leur indiquant bien que dans la vraie vie, quand on est mort, c'est pour toujours.
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Lock Out film français (2012) genre : S.F.
réalisé par James Mather et Stephen St. Leger, avec Guy Pearce, Maggie Grace, Vincent Regan, etc
Snow, c'est son nom, agent secret, est compromis dans l'assassinat de son chef, une bien mauvaise affaire, bien mal engagée,
il est interrogé par le directeur Langral qui ne cherche qu'à l'accabler.
Cependant, Shaw, un autre directeur essaie de l'aider.
Pendant ce temps, sur MS-ONE, une prison spatiale expérimentale où 500 criminels sont maintenus dans un sommeil artificiel, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, est chargée d’une mission humanitaire,
Une imprudence libère tous les prisonniers et les observateurs sont pris en otage.
Le Président ordonne alors qu'un homme aguerri soit envoyé avec pour seule mission de sauver sa fille, exclusivement.
Snow est le volontaire idéal, un peu de manipulation et il accepte.
L'émeute est d'abord menée par Alex, un homme dur mais réaliste, mais bientôt Hydell l'élimine, lui, il ne veut qu'abuser d'Emilie Warnock et toute solution sensée disparait.
Les premières minutes sont inoubliables,
l'humour de Snow s'apparente davantage au cynisme, à la dérision, mais il est toujours rafraichissant.
Pour une histoire aussi simple, il est bon que le héros exprime un certain degré d'intelligence au travers de ses propos.
les autres ne peuvent pas se payer ce luxe, les méchants doivent être méchants, les autorités, sans âme et la demoiselle en détresse, un peu nunuche.
Guy Pearce, a dit-on soulevé un peu de fonte pour adopter le personnage de l'increvable.
Maggie Grace d'abord blonde avec un tailleur rose, comme Jackie Kennedy, réussit bien son évolution en brune et combinaison de combat.
La présence d'une mention, aussi bien au générique de début qu'au générique de fin
"sur une idée originale de Luc Besson" amène à réfléchir, en effet l'idée ne semble guère originale,
mais il faut comprendre que l'origine de l'idée est de Luc Besson.
Les critiques, aussi bien de la Presse, que des spectateurs, évoquent "Los Angelès 2013",
avec Snake et la fille du Président. Voire !
Je suis très content d'avoir vu ce film, assez proche du western, mais que le décor situe entièrement dans le genre qui nous intéresse.
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Los Angeles 2013 (Escape from L.A.) film américain (1996), genre : S.F.
Réalisé par John Carpenter, avec Kurt Russell, Peter Fonda, Cliff Robertson, Steve Buscemi, Pam Grier, Stacy Keach , Valeria Golino ,etc ...
2000, un séisme de magnitude 9,6 sépare la ville de Los Angeles des États-Unis, elle est déclarée prison de haute sécurité, lieu de déportation de tous ceux qui refusent de vivre comme de bons américains. Une unité spéciale de police garde un mur longeant le rivage, rendant toute évasion impossible.
2013, Utopia, la fille du Président à vie, se rebelle contre son père et sa théocratie, dérobe une boite noire, secret d'état et s'enfuit à Los Angeles pour rejoindre son amant le terroriste international Cuevos Jones
Snake Plisken, prisonnier détenu pour 27 crimes moraux se voit proposer l'amnistie s'il ramène la boite noire. Une injection d'un virus mortel dont seule la police détient l'antidote ne lui accorde qu'un délai d'une dizaine d'heures.
Sur place, il rencontre une collection d'individus qu'il doit convaincre de l'aider, Eddie, le guide des stars, Taslima qui veut porter des manteaux de fourrures, Pipeline qui lui apprend le surf, Hershe Las Palmas qui lui fournit le deltaplane, ...
Comme dans "New-York 1997", les autorités sont d'abord répressives, Snake est égal à lui-même, opposé aussi bien aux dirigeants pourris et pleutres qu'aux gangs, terroristes et autres fauteurs de trouble.
Il s'attache à la Liberté, met sa force et son entrainement au service de la Justice, évidemment, c'est un peu la sienne, un peu expéditive, la notion qu'il en a, mais le spectateur peut se réjouir de le voir triompher de tous les méchants.
Le Président veut récupérer la boite, mais pas sa fille qu'il estime perdue pour la cause, vendue aux terroristes cubains, péruviens ou mexicains, Snake doit l'éliminer.
Les acteurs sont tous bons dans leurs rôles archétypaux, c'est le métier de Carpenter d'utiliser toutes ces personnalités.
"Just call me Snake"
Un bon film d'action, qui mérite d'être revu.
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Melancholia film dannois, suèdois, français, allemand.(2011), genre : SF , etc ...
de Lars von Trier, avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, John Hurt, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgard, Alexander Skarsgård, etc ...
Et voici la Fin du Monde,
quelques temps auparavant,
Première partie.
Justine se marie en grande pompe, mais tout se ligue pour que la fête tourne à la catastrophe.
Malgré le père, joyeux vieillard accompagné de deux drôlesses;
malgré le beau-frère qui les accueille dans sa superbe demeure,
malgré l'organisateur qui a tout prévu,
malgré la sœur prête à tous les compromis, à tous les arrangements.
Hélas la mariée est plus qu'une capricieuse, elle est folle.
Deuxième partie.
Claire, la sœur raisonnable, mariée avec l'homme riche, perd elle aussi le sens commun.
Mais c'est l'approche du danger, de l'inconnu, de la mort plus ou moins certaine qui la dérange.
Elle n'est pas folle, elle ne peux pas le devenir, poussée par les évènements, elle prépare le déjeuner, elle ....
La fin du monde, un thème classique de la Science-Fiction.
La SF, c'est toujours l'étude de l'Homme.
L’Homme et l'Autre, l'Homme et la Société, l'Homme et son environnement, même l'Homme et les dérèglement hypothétiques du Temps.
Alors, ici, c'est bien l'Homme et la Fin du Monde, débarrassé de toutes les scories hollywoodiennes, de tous les vaisseaux intergalactiques, de toutes les réunions de sociétés savantes, de tous les super-héros
L'histoire se passe dans un coin isolé et indéterminé, seules les réactions des personnages intéressent Lars von Trier.
Les héros sont suffisamment extraordinaires pour que leur point de vue et leur approche englobe toute l'humanité.
Kirsten Dunst obtint le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 2011,
Charlotte Gainsbourg le méritait tout aussi bien.
Comme c'est intéressant de voir un thème semblable traité par un artiste (presque) extérieur au genre.
Ceux qui ne l'ont pas vu au cinéma doivent acheter le DVD.
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Gantz film japonais (2010), genre : S-F
Réalisé par Shinsuke Sato , avec Kazunari Ninomiya, Kenichi Matsuyama, Yuriko Yoshitaka, etc ...
Scénario de Yusuke Watanabe, d'après le manga éponyme de Hiroya Oku .
Kei et Kuro se font écraser par une rame de métro et se retrouvent dans un appartement de Tokyo dont ils ne peuvent sortir.
Quelques personnes, dont Tae, jeune fille ravissante et dynamique, qui viennent également de "mourir" sont là, aussi surpris et désemparés qu'eux.
Une sphère noire leur confie une mission : éliminer un personnage improbable, leur fournit des armes et les télétransporte sur les lieux
La mission achevée, les survivants sont ramenés dans l'appartement et notés.
Puis, ils reprennent leurs vie normale jusqu'à la prochaine mission.
Cela commence comme un film à petit budget ou un travail d'étudiant, décor minimaliste, nombre d'acteurs réduits, etc ...
Mais rapidement, les effets spéciaux de plus en plus sophistiqués montrent qu'il n'en est rien.
La structure de l'histoire qui comprend trois missions, et appelle une suite, au moins,
traduit la publication périodique.
Le manga original, découpé en trois phases et qui comprend plus de 350 épisodes regroupés en 34 livres,
est très bien commenté sur W...a, entre autres..
L'histoire est évidemment très complexe, les personnages très nombreux, les ennemis très redoutables, les filles très jolies, les armes très meurtrières,
et la déception des lecteurs, et fans, à la vision du film est bien à l'échelle de la réduction et stylisation nécessaire au changement de support.
La réalité virtuelle a depuis longtemps échappé au seul Philip K. Dick, même s'il reste la référence nécessaire et indispensable,
il a en effet traité le sujet de tellement de façons que rien ne lui est étranger, il est un peu présent dans le film.
J'ai pris un très grand plaisir à voir ce film, sans rien connaitre du manga original
Gogol images, à la recherche "Gantz manga" montre bien que l'ensemble est non seulement violent, mais aussi très érotique.
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