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Rectification : le dénommé Cladolphe a encore 3 Agapit à vendre (avec la mention : « Ouvrage exclusivement réservé à la vente au Canada ») : les numéros 60, 67 et 90 — au prix du caviar.
Eh non, je l'ai acheté sur eBay à un Québecois… (qui a encore, d'ailleurs, un autre Agapit à vendre).
J'ai remarqué ce défaut sur les mêmes numéros de ma collection. Je crois que ce sont les deux seuls volumes de la série « Château - Tête de mort » qui présentent ce défaut — sans doute un oubli du maquettiste. Autre curiosité (plus rare, évidemment) : au dos de mon exemplaire du n° 69, la mention : « Ouvrage exclusivement réservé à la vente au Canada. Prix : 75 CENTS ». J'ai donc un Marc Agapit qui a traversé l'Atlantique dans les deux sens, puisqu'il a été imprimé au Kremlin-Bicêtre.
Il y a eu jadis des reprises de Steiner en Masque Fantastique (les rouges).
Tous les Atomos ont été repris tout récemment par Rivière Blanche (petit éditeur, mais c'est tout de même notable!). Des Steiner sont programmés chez le même.
La réédition des romans aux auteurs bizarres est sans doute la meilleure méthode pour espérer repérer les ayant-droits, si ces derniers sont conscients d'être les ayant-droits...
Steiner (André Ruellan) et Caroff (André Carpouzis) sont probablement encore de ce monde, et de toute façon, leur pseudonyme n'est pas "obscur", mais connu depuis longtemps. Dans leur cas, pas de problème pour trouver les ayants droit (je viens de vérifier l'orthographe dans le Robert...).
En dehors du Fleuve Noir lui-même (Horizons du Fantastique, Super Poche, Bibliothèque du Fantastique), peu d'éditeurs ont repris des titres de la collection "Angoisse". Pour ma part, je ne connais que ceux reparus chez Néo, Marabout, plus récemment Baleine. Cette histoire de pseudonymes obscurs pose un problème : si demain un éditeur décide de republier, par exemple, Agnès Laurent, Patrick Svenn, Jean Murelli, Virginia Lord ou Franc Puig, comment pourra-t-il trouver les ayant-droit ? Peut-on imaginer qu'il ne demande les droits à personne (mention : © D.R.), et qu'alors les héritiers du véritable auteur se réveillent?
C'était une collection très curieuse, qui n'a pas réussi à lancer le "fantastique" populaire (au sens large) en France
Il y a une collection qui a presque réussi cela, c'est Marabout dans les années 70. J'étais un lecteur assidu, et le niveau des textes frisait l'exceptionnel : Jean Ray, Thomas Owen, Michel de Ghelderode, Claude Seignolle, et les bonnes surprises de l'éphémère "Prix Jean Ray" (René Belleto en 1974). On y trouve même un auteur publié aussi dans "Angoisse", Gérard Prévôt, alias Francis Murphy au Fleuve Noir.
On trouve de très bons romans sous la plume de Laurent…
Je te crois sur parole, ayant lu un très bon Murelli dont tu dis toi aussi du bien. Pourrais-tu nous recommander quelques titres signés Laurent ? Ils ont encore abordables sur eBay, mais la cote risque de grimper si tout le monde répète qu'ils sont de Frédéric Dard...
... on s'amuse bien à délirer
Heureusement qu'on délire là-dessus, parce qu'il n'y a pas beaucoup de délires dans les romans de la collection Angoisse, à part ceux de ce grand malade qu'était Marc Agapit, un vrai psychopathe jouissif à lire. (note : Agapit = pseudonyme d'Adrien Sobra, et PAS de Frédéric Dard).
A vrai dire, la seule preuve irréfutable serait un contrat d'édition, signé du directeur du Fleuve Noir, stipulant que tel roman de M. X sera publié sous le nom de « M. Y »
Malheureusement, il semblerait qu'au moment où le Fleuve est parti s'installer Place d'Italie, toutes les archives ont été détruites (certains auteurs maison pourraient sans doute nous confirmer cela.)
Tout à fait d'accord avec Nick Talopp, rien de bien convaincant dans tout cela. Ce genre de petit jeu est vieux comme le monde (« C'est Francis Bacon qui a écrit les pièces de Shakespeare! »)
De plus, je ne vois pas bien ce que ça change. Je n'ai jamais été emballé par le talent de Frédéric Dard. Si un roman médiocre de la collection Angoisse est signé d'un pseudonyme obscur, cela ne le rendra pas meilleur à mes yeux de le savoir écrit par Dard. Jean Murelli, en revanche, c'est plutôt intéressant, bien construit, sans délayage, sans effets balourds, sans clichés faciles, et celui que je viens de lire, « Noir est ton retour », me paraît supérieur à tous les Dard que j'ai eus entre les mains. Alors, Murelli=Dard ? Pourquoi pas, s'il était dans un bon jour en écrivant celui-là.
Blondin n'a « jamais compris la logique de la collection Angoisse » — je cois qu'il n'y en a pas. Ça me paraît être un gigantesque fourre-tout, sûrement par pénurie de textes (il suffit de voir avec quelle fréquence reviennent les mêmes noms en début de liste : Becker-Steiner-Becker, etc...) Pourtant les débuts étaient prometteurs avec 3 romans traduits de l'américain, dont 2 du catalogue « Arkham House ». Il aurait fallu continuer, mais les frais de traduction ont dû grever le budget. Alors, dénichons les rares pépites...
De Thomas Disch, aussi, un bon roman noir écrit avec John Sladek (disparu également il y a quelques années) :
"Black Alice", chez Rivages/noir
La première édition américaine était signée du pseudonyme "Thom Demijohn"
Sous un autre pseudonyme, "Cassandra Knye", ils avaient écrit ensemble deux romans "gothiques" : The House That Fear Built (1966) et The Castle And The Key (1967).
Benoît Becker traducteur
On sait que le Benoît Becker qui a écrit les 6 "Frankenstein" est Jean-Claude Carrière, les autres "Angoisse" étant de la plume de José-André Lacour. Je me suis longtemps demandé quel Benoît Becker avait traduit pour "Angoisse" David Keller, Evangeline Walton et Donald Wandrei. J'ai peut-être la réponse : j'ai trouvé un classique anglais de Smollett, "Roderick Random", publié chez Robert Laffont en 1964, et la traduction est signée : José-André Lacour.
Bienvenue à Far Cry -- pseudo transparent de fan bilingue de Fredric Brown, grand ami du susnommé Robert Bloch.
Je ne suis nullement spécialiste de ces questions techniques, mais je confirme que les textes des deux rééditions citées sont strictement identiques à l'original, façon photocopie, y compris la mise en page, et comportent donc exactement les mêmes coquilles. Je sais de quoi je parle, c'est moi qui ai traduit le bouquin, je suis donc ravi que Moisson Rouge m'ait donné l'occasion de revoir complètement le texte, de le toiletter, d'éliminer quelques répétitions et aussi, 28 ans plus tard, un ou deux anglicismes particulièrement velus (erreurs de jeunesse).
A l'attention de Gil :
Oui, il s'agit bien du même Jérôme Leroy, dont un nouveau recueil de nouvelles va bientôt paraître chez... Moisson Rouge !
Le Village assassin
de Raoul de Warren
Collection Atlanta
1967 - AELP (Association européenne des littératures parallèles)
à Moxhe-Ciplet (Belgique)
Le Crépuscule des stars paru chez PAC, collection Red Label en 1979, a été republié en 1985 chez NéO (collection Le Miroir obscur) et en 1989 chez 10/18 dans la série Nuits blêmes.
Il reparaît en mars 2008 -- (traduction entièrement revue par le traducteur d'origine) -- chez Moisson Rouge (www.moisson-rouge.fr), avec une préface inédite de François Guérif. Les rééditions NéO et 10/18 étaient strictement identiques à l'original, puisque imprimées en offset.
La Bête de l'Apocalypse a été réédité en 1978 par les Editions de l'Herne, puis en 1998 par Les Belles lettres.
Cap au nord d'Orsola Nemi brode sur l'histoire de la "Mary Celeste".
Les deux autres sont assez proches du style "Angoisse". Le premier des 4 titres étant sorti en mars 56, soit 18 mois après le n°1 de la série Angoisse du Fleuve Noir, on peut supposer que cette collection visait le même public.
Bonjour,
Nouveau venu sur vos forums, que j'ai découverts par hasard grâce à une recherche sur la collection Angoisse, et particulièrement sur Marc Agapit, j'apporte ma modeste contribution à votre base de données en vous signalant la brève existence de la collection "l'étrange" chez Robert Laffont.
Quatre titres parus, tous en 1956 :
La Belle de Montferrare, de Jacques Morvan
La Bête de l'Apocalypse, de Raoul de Warren
Le Grand secret, de Patrick Toussaint
Cap au nord, d'Orsola Nemi
Apparemment, la collection s'est arrêtée après ces 4 volumes. Pas de belles illustrations en couverture, seulement un œil et un sourcil pour les 3 premiers, 2 yeux superposés et la moitié d'un nez pour le dernier.
Sur la 4e de couverture, cette déclaration d'intention :
« Cette collection réunit des romans qui baignent dans une atmosphère d'épouvante et d'extraordinaire. Elle s'adresse à tous les amateurs de manifestations surnaturelles et, plus simplement, à tous ceux qui aiment les histoires véritablement "passionnantes". »
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