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Encore un éditeur récemment apparu (2018) qui nous avait échappé jusque là : Noir d'Absinthe.
Originaire de Paris et installée sur Rennes en septembre 2019, la maison publie principalement de jeunes auteurs, dans les littératures de l’Imaginaire (Science-Fiction, Fantasy, Fantastique) ainsi qu’en jeunesse et jeune adulte.
La maison a une ligne éditoriale sombre et mature, préférant les nuances au manichéisme. Elle est aussi ouvertement féministe.
Parus en 2018 :
Dorian Lake : L'Eventreur de San Francisco (Hex in the City1)
Dorian Lake : La Pierre d'Isis (Isulka la Mageresse 1)
Dorian Lake : La Vieille Alliance (Isulka la Mageresse 2)
Pierre Efratas : Le Sabot de Sleipnir (Sagas des Mers Grises 1)
Dorian Lake : Die with Style (Hex in the City 2)
Cécile Pommereau : Immortel ad Vitam
Sarah Buschmann : Sorcière de chair
Cyrielle Bandura : L'Académie (Athnuachan 1)
Dorian Lake : Halloween Blues (Hex in the City 3)
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Programme 2019
A.F. Lune : Eternelle odyssée
Maude Elyther : Chambre nymphale
Louise Le Bars : Vert-de-Lierre
Pierre Efratas : Sagas des neuf mondes (2016)
Collectif : La Folie et l'Absinthe
Sara Pintado : Panthère-des-Ténèbres (Mojunsha 1)
Emilie Chevallier Moreux : Marraine
Pierre Efratas : Les Chroniques de Maugis
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Au coeur de la Science-fiction
Auteur : Gillian Brousse
Editeur : Noir d'Absinthe
Septembre 2022
ISBN : 978-2-490417-96-4
825 pages
(je me suis permis de remettre ce post dans le bon topic) (Christian)
Dernière modification par Laurent (20-09-2022 15:20:48)
AB+ Laurent
Lecture en cours : Souvenir - Philip K. Dick
La Marche funèbre des Marionnettes Adam-Troy CASTRO
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Pris à l'instant sur leur Fb :
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Après six années à défendre une littérature féministe, humaniste, marginale et sombre, Noir d’Absinthe arrive au bout de son épopée.
Nous avons en effet décidé de fermer la maison d’édition, pour plusieurs raisons. Il y a celle, évidente, des finances : lorsque l’on est indépendantes dans le monde du livre, il est quasi impossible de s’en sortir, surtout dans une littérature de niche. Nous avons tenu six ans, et c’est déjà beaucoup dans ce milieu.
Mais la vraie raison, qui en découle, est celle du feu. Tenir une maison d’édition demande une énergie de tous les instants, un engagement total, une motivation permanente, et c’est difficile à maintenir dans un cadre si peu valorisé, dans lequel on donne toute sa force pour à peine vivoter. Et encore…
Nous préférons fermer avant de devenir amères, avant de perdre le sens de ce que nous faisons, avant d’oublier que tout cela, c’est pour l’Art et l’Art seul. La misère du monde de la culture a cet effet délétère : avec le temps, on se demande comment on va passer le mois, non plus comment on va toucher des âmes.
Il n’était pas question de s’oublier. La maison d’édition était un moyen de transmettre de l’Art, mais ce n’était pas une fin en soi. L’Art que nous avons partagé est toujours là, les esprits que nous avons touchés avec nos mots se souviennent, les œuvres sont loin d’être parties.
Nous fermons donc par choix, avec la fierté d’avoir été authentiques et vraies, depuis les prémices jusqu’à aujourd’hui, de ne jamais avoir baissé les bras, de n’avoir accepté nul compromis. Nous fermons, oui, mais debout.
Nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui nous ont soutenues toutes ces années. Les lectrices et lecteurs qui ont cru en nous et ont donné une chance, une vie à nos textes. Les blogueuses et blogueurs qui ont valorisé notre catalogue avec ferveur. Les stagiaires qui nous ont tant aidées. Les salons qui nous ont reçues, mêmes quand nous n’étions pas connues. Les autres maisons d’édition qui nous ont accueillies avec respect dans le milieu de l’imaginaire. Les artistes, de Noir d’Absinthe ou non, qui ont parlé de nous et nous ont mis en avant. Les institutions, surtout en Bretagne, qui ont soutenu par leurs conseils et leurs subventions notre structure.
Noir d’Absinthe ferme, et c’est un échec, non pas personnel – nous avons tout donné – mais de notre société, de la culture, de cet environnement capitaliste où l’Art, le vrai, est une monnaie. Ce combat pour proposer de la littérature impactante et puissante n’est pas terminé, et nos artistes-auteurs continueront d’écrire et de publier, en autoédition ou bien chez d’autres maisons d’édition, et nous continuerons de faire valoir notre Art.
D’un point de vue plus pratique, tout le catalogue reste disponible jusqu’à la fin février, après quoi les livres ne pourront plus être commandés sur le site Internet et les libraires ne pourront plus se réapprovisionner auprès de notre imprimeur. Vos dernières commandes nous aideront à financer la fermeture de l’entreprise, qui coûte cher hélas, et de donner un coup de pouce à nos artistes.
Enfin, nous proposons tous les titres du catalogue en numérique à prix libre. Cela vous permettra d’acquérir nos titres tant qu’ils sont disponibles et à nous de diffuser nos œuvres un maximum dans ce dernier mois. Notre lectorat nous a soutenu et nous a fait tenir toutes ces années, et nous souhaitons une dernière fois vous faire confiance et vous offrir votre art. Si vous n’avez pas pu vous offrir certains de nos titres pour des raisons économiques, ce sera l’occasion. Si vous voulez nous soutenir et nous aider à passer ce cap, c’est l’occasion aussi.
Lien vers le catalogue numérique : https://payhip.com/b/1FKDJ
Nous vous faisons entièrement confiance, comme vous nous avez fait confiance pendant six ans.
Et comme je me suis levé du bon pied, je me garderai de tout commentaires .
Boomer trentenaire misanthrope et aSsocial.
Lecture du moment : Abraham Merritt .. Le Visage dans l'abîme (Callidor)
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BlablablablaNoir d’Absinthe ferme, et c’est un échec, ... de notre société, de la culture, de cet environnement capitaliste où l’Art, le vrai, est une monnaie.
blablablabla.Et comme je me suis levé du bon pied, je me garderai de tout commentaires .
Oui, j'ai vu ça aussi.
Après l'éviction de Nicot, la démission de Debats et le faux arrêt d'ActuSF, c'est une sale période pour les [mettre le mot en .iste que vous voulez]...
Heureusement qu'il leur reste Sirènes et Ouest Hurlant pour exprimer leur rebellitude...
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Après l'éviction de Nicot, la démission de Debats et le faux arrêt d'ActuSF, c'est une sale période pour les [mettre le mot en .iste que vous voulez]...
Ou pas, quand je vois les publications de presque tous les éditeurs de SFFF ces derniers temps (années ?) l'imaginaire n'en a plus que le nom, c'est une vitrine idéologique. Et toujours la même... Bref...
Boomer trentenaire misanthrope et aSsocial.
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Ou pas, quand je vois les publications de presque tous les éditeurs de SFFF ces derniers temps (années ?) l'imaginaire n'en a plus que le nom, c'est une vitrine idéologique. Et toujours la même... Bref...
C'est un phénomène propre à la fIantaisie... La SF reste debout contre vent et marée. Quoi ????? ha oui c'est auteurs là.... Pffff oublié depuis le temps.
AB+ Laurent
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Pierrick'Tyosaure a écrit :Ou pas, quand je vois les publications de presque tous les éditeurs de SFFF ces derniers temps (années ?) l'imaginaire n'en a plus que le nom, c'est une vitrine idéologique. Et toujours la même... Bref...
C'est un phénomène propre à la fIantaisie... La SF reste debout contre vent et marée. Quoi ????? ha oui c'est auteurs là.... Pffff oublié depuis le temps.
C'est pas ce que disent les éditeurs pour vendre chaque nouveauté . M'enfin... Laissons Noir d'Absinthe reposer en paix.
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