Joseph V. T. Askaris a écrit :Tu n'ignores pas que tout cela n'est qu'un jeu, on fait semblant (parce qu'en vérité -mais chuuut!!- il est parti, les anges ne savent plus où ils l'ont remisé)
Oh, cute! c'est Supernatural!
Je ne suis pas aussi beau garçon que les Winchester ^^ ...
mais il semble qu'il faille sans doute accorder la paternité du blasphème à cet impie d' Umberto Eco dans ses Pastiches & Postiches
(mais où vont se nicher les bondieuseries ma p'tite dame ! y'a plus de bon dieu ^^)
]]>Tu n'ignores pas que tout cela n'est qu'un jeu, on fait semblant (parce qu'en vérité -mais chuuut!!- il est parti, les anges ne savent plus où ils l'ont remisé)
Oh, cute! c'est Supernatural!
]]>A force d'entendre parler de bondieuseries, cela m'a remis en tête l'un de mes graffiti anglais préférés (cf. Graffiti Lives, O.K. par Nigel Rees -- Unwin Paperbacks, 1979, p.47) :
Jesus said to them, 'Who do you say that I am?'
They replied, 'You are the eschatological manifestation of the ground of our being, the kerygma of which we find the ultimate meaning in our interpersonal relationships.'
And Jesus said, 'What?'(St John's University, New York)
Sinon j'aime bien aussi celui-ci, tout simple : "Sudden prayers make God jump."
Tu n'ignores pas que tout cela n'est qu'un jeu, on fait semblant (parce qu'en vérité -mais chuuut!!- il est parti, les anges ne savent plus où ils l'ont remisé)
]]>Les questions sont innombrables comme les myriades d'anges qui entourent SON trône
Mais puisque la Divine Providence a bien voulu quitter l'empyrée pour partager notre quotidien,
les Chérubins qui gardent ces lieux auront peut-être la bonté de m'indiquer où ouvrir un espace
de discussion.
J'imagine que d'autres que moi auraient plaisir à apprendre comment un long seller s'installe
dans le paysage littéraire, comment il s'enracine dans un genre et parfois le contourne, comment
se construit un produit sériel, quel est le rôle de la couverture dans l'identité du produit, comment
le produit livre profite -ou non- des adaptations intermédiatiques et surfe sur "l'événement",
quelle est l'autonomie du traducteur, est-elle dépendante des autres traductions du même auteur ?
et caetera et caetera .
Je sais que l'IMEC accueille les archives de certaines maisons d'édition. Peut-on espérer un jour voir
les archives célestes rejoindre ces dépôts ? Dieu s'est-il déjà exprimé dans les médias ou un livre
sur son quotidien d'éditeur ? Je suis convaincu de l'intérêt de cette histoire du livre et du monde de
l'édition : une histoire qui nous rappelle combien la SF s'incarne aussi dans une économie, des
contraintes, des stratégies et des représentations.
A force d'entendre parler de bondieuseries, cela m'a remis en tête l'un de mes graffiti anglais préférés (cf. Graffiti Lives, O.K. par Nigel Rees -- Unwin Paperbacks, 1979, p.47) :
Jesus said to them, 'Who do you say that I am?'
They replied, 'You are the eschatological manifestation of the ground of our being, the kerygma of which we find the ultimate meaning in our interpersonal relationships.'
And Jesus said, 'What?'
(St John's University, New York)
Sinon j'aime bien aussi celui-ci, tout simple : "Sudden prayers make God jump."
]]>Les trois mousquetaires, sans d'Artagnan,
Athos, Porthos et Aramis: le compte est bon, dehors le cadet de Gascogne!
]]>concernant l'imec , tu as sans doute ete sur leur site , et vu , entre autre , les ouvrages qu'ils editent ( on peut recevoir gracieusement leur petit magazine informatif pour se tenir au courant , assez sympa ) : une structure vraiment interessante , avec hebergements and co
]]>Joseph V. T. Askaris a écrit :Pour ce qui est de l'IMEC et de l'archivistique de la SF et des maisons d'éditeurs, je me souviens d'un numéro de la revue de la BNF où Laurent Genefort montrait bien tout le parti à tirer des archives (reprenant en cela les intuitions d' Halbert Hall quant à l'intérêt de s'intéresser aux brouillons, aux lettres d'agents et aux factures et autres contrats d'éditeurs...)
C'est ce que font certains chercheurs en littérature? Ceux en particulier qui se sont intéressés à la littérature populaire, moins spécialisés dans un genre unique, le font également depuis un bon moment, les années 1980, non? La production n'ayant pas eu de renommée suffisante pour produire des références contemporaines, les archives sont leurs trésors, le Rocambole étant leur fer de lance "médiatique" depuis 1997.
Comme quoi, j'éviterai à l'avenir de présenter comme nouveauté une énième réinvention de la roue
Merci pour cette mise en perspective, j'en manque cruellement en histoire de la littérature, ma discipline
d'origine étant l'histoire contemporaine. J'ai fait l'acquisition d'une petite synthèse faisant le point sur les
rapports entre Lettres et Histoire, mais rien de très conséquent.
Je me pose une question : historiens contemporanéistes et historiens du littéraire cherchent-ils la même
chose ? La différence entre les deux perspectives ne tient-elle pas dans l'absence, côté contemporanéiste,
de toute visée axiologique ? Dit plus clairement, l'historien ne s'intéresse pas au singulier, à l'exceptionnel,
à l'art ... sauf si ce dernier lui donne un point d'appui pour comprendre des mécanismes à l'oeuvre à une
plus grande échelle. C'est un prisme sociologisant, si j'ose dire, la profondeur temporelle en plus.
Mais, à ma décharge, les Cultural Studies ont montré aussi combien ces étiquettes disciplinaires pouvaient
être vaines.
J'ai un regard décentré par rapport à un historien du littéraire ou un philologue. Bien entendu, plus de choses
j'apprends sur Frank Herbert, la genèse de ses écrits, ses influences, ses brouillons, et mieux je serais à
même de porter un regard objectif (et non fanique) sur son oeuvre. Mais, à mes yeux, l'essentiel n'est pas là.
C'est un point de départ, indispensable certes, mais non suffisant. Le contemporanéiste va chercher à l'inscrire
dans un courant, un groupe, une sociabilité. Il va tâcher de comprendre en quoi son oeuvre littéraire témoigne
des inflexions prises par ses contemporains, en quoi elle innove ou cultive sa différence. Mais s'arrêter là
conduit à un prisme "axiologique", une histoire des formes.
C'est là que l'histoire de l'édition peut donner à l'enquête une profondeur "sociologique" dont elle était un peu
privée par son "auctoricentrisme". Inscrire un auteur dans un champ professionnel c'est quitter la téléologie
d'une légende dorée où tout devait nécessairement advenir (péché mignon des "histoires de la SF") pour
retrouver les incertitudes, les négociations, les paris audacieux, les représentations des acteurs, ce qu'ils
croient savoir de leurs lecteurs et des potentialités de leur marché, leur horizon d'attente.
Côté anglo-saxon, un tel récit est possible grâce aux archives privées de Frank Herbert déposées à l'Université
de Californie (Fullerton). Ces archives considérables permettent de suivre au jour le jour les propositions des
éditeurs, leurs lettres de refus, les conseils de l'agent littéraire, le travail des proofreaders, les maquettes
successives... Il y a aussi, du côté de l'Université d'Oregon, les archives gargantuesques de l'agent littéraire
de Frank Herbert : Lurton Blassingame. Un de mes amis américains y a fait un petit séjour et s'est montré
très enthousiaste. L'accès aux archives des studios ciné ou des producteurs de jeux s'annonce plus compliqué.
Je ne sais pas encore trop où chercher. Mais ce que j'ai d'ores et déjà identifié s'annonce prometteur et
montre qu'une telle histoire (vue des coulisses) est possible.
Imaginez tout ce qu'un étudiant ou un chercheur exceptionnellement chanceux aurait pu faire en 1985 ? Ils étaient
tous vivants : Herbert, Blassingame, Lanier, DeLaurentiis, Demuth, McNelly, Schoenherr, O'Bannon, Knight ....
Chaque année qui passe nous prive d'un témoin irremplaçable, et pour paraphraser Amadou Hampâté Bâ "en SF,
quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle..."
Pour ce qui est de l'IMEC et de l'archivistique de la SF et des maisons d'éditeurs, je me souviens d'un numéro de la revue de la BNF où Laurent Genefort montrait bien tout le parti à tirer des archives (reprenant en cela les intuitions d' Halbert Hall quant à l'intérêt de s'intéresser aux brouillons, aux lettres d'agents et aux factures et autres contrats d'éditeurs...)
C'est ce que font certains chercheurs en littérature? Ceux en particulier qui se sont intéressés à la littérature populaire, moins spécialisés dans un genre unique, le font également depuis un bon moment, les années 1980, non? La production n'ayant pas eu de renommée suffisante pour produire des références contemporaines, les archives sont leurs trésors, le Rocambole étant leur fer de lance "médiatique" depuis 1997.
]]>Je crois que le summum du ridicule est atteint quand une définition est trouvée par négation,
je m'explique :
J.P. Garen a écrit un cycle au Fleuve Noir Anticipation, il l'a intitulé, peut-être avec l'éditeur, qu'importe, "Service de Surveillance des Planètes Primitives".
Ensuite, il est mort.
Et un charlot quelconque a cru bon, ceci sans lire les livres,
de regrouper les précédents livres de J.P. Garen dans un cycle intitulé : SSPP (Service de Surveillance des Planètes Primitives) - sans Mark Stone.
Non seulement, c'est une trahison de l'auteur, qui seul, pourrait intituler et regrouper ses oeuvres,
mais, qui plus est, c'est tromper notre belle jeunesse avide de connaissances.
A quand,
Les Misérables, sans Jean Valjean,
Tintin, sans Milou
Les trois mousquetaires, sans d'Artagnan,
La Bible, sans Dieu !
Au-delà de Dune et de son histoire éditoriale, je pense aussi que cette étude de cas peut nous aider à comprendre le passage d'une SF pensée essentiellement pour le support des magazines (d'où la prime à la nouvelle), à une SF donnant la prime aux gros romans souvent déployés dans une longue suite sérielle. À travers le prisme de l'adaptation de Dune au marché francophone, c'est donc toute une histoire de la SF qui se donne à voir.
De fait, il aurait fallu s'intéresser de près au début de ce phénomène nuisible. Mais cela aurait-il permis d'éviter la catastrophe que c'est devenu? Difficile à dire...
Oncle Joe
Pour ma part, je connais quelqu'un qui pourrait se charger de l'histoire DE l'histoire des ouvrages, documents et organismes concernant l'histoire de l'édition...
Oncle Joe
d'accord , mais QUI ?
Un parent sans doute de celui qui voulait cartographier l'Empire à l'échelle 1 ?
d'accord , mais QUI ?
sinon dieu a de quoi répondre a toutes ces questions posées par cet autre joseph , mais concernant " Dieu s'est-il déjà exprimé dans les médias ou un livre sur son quotidien d'éditeur ? " , la réponse est oui , dans de nombreux supports au fil des années , le plus récent et important ( enfin je crois ) etant la longue interviews dans la revue Bifrost no 46 que tu peux trouver tres facilement
pour l'imec je serais aussi curieux de savoir ce qu'en pense aujourd'hui mr klein , on en avait parlé une fois à Sèvres il y a quelques années , suite a ma question sur le devenir des collections , aussi bien niveau editeurs qu' individuels et du fait qu'a un moment Versins à penser a la France pour ce qui devint la maison d'ailleurs ( quid par exemple de l'enorme collection de jacques sadoul ?)
Je possède ce Bifrost et j'ai parcouru quelques interviews et échanges divins publiés sur le net .... Mais je suis loin d'être rassasié
Plus que quelques anecdotes (avec tout le respect que je dois aux professionnels de Bifrost), je reste très curieux de comprendre en détail les mécanismes qui construisent un tel succès dans la durée. Sortir un peu de la mythologie des chiffres de vente et voir comment un éditeur construit une collection, comment il décide de son design, comment il se tient au courant des parutions outre-Atlantique, comment il décide ou non (SDA) de faire le saut, le choix de ses traducteurs, la supervision de ce travail, les adaptations, la couverture, la "mise en collection" (un ami m'a récemment fait remarquer combien Dune a plus ou moins phagocyté tout le marketing des autres livres de Frank Herbert dans les années 70) etc.
Je me trompe peut-être, mais je n'ai pas l'impression que ce genre de questions, avec ce détail particulier, aient été déjà posées. Si je fais fausse route je compte sur vous tous pour m'aiguiller.
Au-delà de Dune et de son histoire éditoriale, je pense aussi que cette étude de cas peut nous aider à comprendre le passage d'une SF pensée essentiellement pour le support des magazines (d'où la prime à la nouvelle), à une SF donnant la prime aux gros romans souvent déployés dans une longue suite sérielle. À travers le prisme de l'adaptation de Dune au marché francophone, c'est donc toute une histoire de la SF qui se donne à voir.
Pour ce qui est de l'IMEC et de l'archivistique de la SF et des maisons d'éditeurs, je me souviens d'un numéro de la revue de la BNF où Laurent Genefort montrait bien tout le parti à tirer des archives (reprenant en cela les intuitions d' Halbert Hall quant à l'intérêt de s'intéresser aux brouillons, aux lettres d'agents et aux factures et autres contrats d'éditeurs...)
]]>sinon dieu a de quoi répondre a toutes ces questions posées par cet autre joseph , mais concernant " Dieu s'est-il déjà exprimé dans les médias ou un livre sur son quotidien d'éditeur ? " , la réponse est oui , dans de nombreux supports au fil des années , le plus récent et important ( enfin je crois ) etant la longue interviews dans la revue Bifrost no 46 que tu peux trouver tres facilement
pour l'imec je serais aussi curieux de savoir ce qu'en pense aujourd'hui mr klein , on en avait parlé une fois à Sèvres il y a quelques années , suite a ma question sur le devenir des collections , aussi bien niveau editeurs qu' individuels et du fait qu'a un moment Versins à penser a la France pour ce qui devint la maison d'ailleurs ( quid par exemple de l'enorme collection de jacques sadoul ?)
Oncle Joe
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